Discuter:Jean-Jacques Rousseau

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Sommaire

[modifier] Nationalité

Rousseau est un écrivain et philosophe de langue française, mais rien n'indique qu'il soit français. Les Suisses le réclament aussi, et avec plus de raison, puisqu'il est né dans ce pays (et y a passé une partie de sa vie). Vérifiez dans un dictionnaire, par exemple dans le Larousse.
N'étant pas collaborateur de cette encyclopédie (je le suis de la version espagnole et de l'Enciclopedia Libre) je vous laisse le soin de rectifier.

M.Romero Schmidtke

  • Rousseau se désigne toujours comme le "citoyen de Genève". Genève ne faisait pas à proprement parler partie de la Suisse. Ce point est important : selon Rousseau, son contrat social n'est applicable que dans une république de petite taille.

Ethernaute

  • Petites précisions. D'abord nous sommes avec Rousseau sous l'Ancien Régime et le concept de nationalité n'est le même qu'aujourd'hui. cf Nationalité française, par exemple. Vous annoncez « Rousseau se désigne toujours comme le "citoyen de Genève" » ; c'est doublement faux!! Fils de "citoyens de Genève", Rousseau est de plein droit "Citoyen de Genève" à sa naissance. Il perd toutefois ses droits de "citoyen de Genève" le 23 avril 1728 suite à son abjuration (les Catholiques ont alors automatiquement un staut d'"étranger" à Genève...). Il retrouve cette qualité de "citoyen de Genève" le 25 août 1754. Il renonce ensuite une deuxième fois à ses droits de "citoyen de Genève" en 1768. Précision de "géobiograophie" : Rousseau a majoritairement vécu en France, il y est mort en enterré, mais je ne pense pas qu'il soit devenu officiellement Français (par son mariage, peut-être? où à l'époque où il entra dans la diplomatie française? c'est à vérifier, mais ca m'étonnerait beaucoup...). Clio64 28 août 2005 à 19:19 (CEST)
  • Au moment où Rousseau écrit la Nouvelle Héloïse, le Contrat Social, l'Emile, il se considère comme citoyen de Genève. C'est la seule mention d'appartenance à une communauté nationale qu'il ait jamais faite. Même à distance, Rousseau s'est beaucoup intéressé aux événements politiques agitant la République de Genève, sa correspondance en témoigne (cf. aussi ses Lettres de la Montagne contre le parti oligarchique dirigé par Tronchin, médecin ami de Voltaire). S'il fallait assigner une "nationalité", notion certes anachronique mais nécessaire dans le cadre d'une encyclopédie, genevois s'impose donc de préférence à "français" (Rousseau n'a cessé de critiquer la France) ou suisse (Genève n'était pas suisse). Ma position n'est d'ailleurs pas particulièrement originale, cf. Robert : "Ecrivain et philosophe genevois de langue française".

Ethernaute, 28-X-2005.

[modifier] Allo, Allo ! Les wiki parlent aux wikis.

Ce serait bien qu'un amateur de la philosophie de Rousseau vienne mettre un mot dans Péché originel à propos de l'homme est né bon et de la profession de foi du Vicaire savoyard.

100000 mercis par avance Stuart Little 19 jan 2004 à 16:04 (CET)


Note : le texte ci-dessous a été déplacé depuis le Bistro de Wikipédia. --Pontauxchats Ier | 2 jun 2004 à 17:42 (CEST)

[modifier] l'enfant nait bon et c'est la societe qui le corrompt

aidez moi a discuter cette principe de Jean-Jacques Rousseau

Le jour du bac tu seras tout seul et tu auras 4 heures! Med 29 mai 2004 à 18:47 (CEST)
En même temps, la bonne citation est "l'Homme est bon à l'état de Nature mais la socièté le corrompt"
"l'Homme est bon à l'état de Nature" Parler de l'idylle des cerises.
"mais la socièté le corrompt" Parler du graveur Ducommun, le ruban volé (la justice n'a pas fait son travail(en gros)) ...
Même moi je sais cela alors qu'au dernier Bac blanc, j'ai eu 3/20 (j'ai quand même un peu honte)--David 29 mai 2004 à 19:10 (CEST)
À défaut d'article bien étoffé sur la pensée de ce cher Jean-Jacques dans Wikipédia tu trouveras de quoi t'aider toi-même ici sur l'encyclopédie de l'Agora ℜ☺ⓑΥ [] 29 mai 2004 à 19:16 (CEST)


[modifier] La "vérité" de Jean-Jacques :

Jean-Jacques ROUSSEAU a dit ce qui pour lui, était la vérité de son temps, telle qu'elle était connue et connaissable à l'époque à laquelle il vivait, la différence majeure entre son oeuvre et d'autres "vérités" publiées se trouve peut être dans le parti pris affiché, et chez lui évident, ( sa devise "VITAM INPENDERE VERO" , en fait foi ), de considérer la notion de vérité comme objet de recherche supérieure à toute autre valeur et même à sa propre réputation et son propre honneur. On peut par certains cotés considérer la totalité de l'oeuvre de ROUSSEAU comme une immense lettre morale adressée à ses contemporains d'abord mais aussi à l'humanité entière et sinon éternelle, du moins pour quelques siècles voire millénaires après lui, l'état actuel de sa diffusion en librairies ainsi que le nombre des thèses à lui et à son oeuvre consacrées ainsi que des traductions en de multiples langues, semble confirmer la nécessité et l'utilité pour l'humanité de ces "essais de vérité" venant d'un passionné, d'un grand initié qui s'était risqué à descendre au niveau de ce monde émotionnel que les hommes maîtrisent le moins, encore aujourd'hui. Il "parlait peuple, pour les peuples", avant la lettre, et autant d'intelligence que d'instinct, c'est à dire de cœur, sans être ni tribun ni orgueilleux, semblant tout de même ne pas ignorer, qu'à sa façon, il était (et peut-être resterait), l'un des grands instructeurs de l'humanité.

de "Marcel" à DIGNE

Récupérée de « http://fr.wikipedia.org/wiki/Discuter:Lettres_morales_%28Jean-Jacques_Rousseau%29 »

[modifier] Lien externe mort

Bonjour,

Pendant plusieurs vérifications automatiques, un lien était indisponible. Merci de vérifier si il est bien indisponible et de le remplacer par une version archivée par Internet Archive si c'est le cas. Vous pouvez avoir plus d'informations sur la manière de faire ceci ici. Les erreurs rapportées sont :

Eskimbot 31 janvier 2006 à 05:34 (CET)

Fait --Tython 31 janvier 2006 à 08:17 (CET)

[modifier] J.J.R. anarchiste ?!?!

Bonjour,

Je pense intervenir bientôt sur l'article, pour y ajouter quelques petites choses. Mais le lisant, je tombe sur une formule qui me fait bondir :

« Rousseau s'opposait également au principe même de la démocratie représentative, et préférait la démocratie participative. Le citoyen qui se contente de voter n'a selon lui qu'une souveraineté intermittente. En ce sens, Rousseau est un penseur anarchiste. »

Et là, me dis-je, je ne comprends plus rien, car :

  • S'il est vrai que la critique de la représentation et du parlementarisme revient souvent sous la plume des anars, elle ne suffit pas à le caractériser, loin s'en faut. Le courant proudhonien d'une part ne la rejette pas dans ses idéaux fédéralistes ; et d'autre part, à ce compte-là, autant faire de Hitler un anarchiste...
Quand même là, Rousseau avec la démocratie représentative est plus proche d'une vérité que Hitler et le fédéralisme. Surtout que ce fédéralisme ci n'a rien à voir avec le fédéralisme cher aux proudhoniens. Dr Boris Kater 10 août 2006 à 01:09 (CEST)
  • Plus fondamentalement, pour les anarchistes de tous bords, l'ennemi premier c'est l'Etat. Or, Rousseau développe une théorie absolutiste du pouvoir dont il investit l'Etat (d'où certaines interrogations dont il est fait état plus bas dans l'article, à propos du totalitarisme). C'est en dépendant tous de l'Etat que nous ne dépendrons de personne.

En conclusion, la formule « Rousseau est un penseur anarchiste » me semble un énorme contresens. Si son auteur veut bien justifier ici le sens de son propos, nous en discuterons ; sans quoi dans quelques temps et sans réaction de quiconque, je supprimerai le passage incriminé.

--Patchwork 12 mars 2006 à 18:14 (CET)

Je pense également que cela est absurde de définir jjr d'anarchiste (même de précurseur). La pensée de Rousseau a intéressé des auteurs anarchistes (notamment proudhon pour en faire une critique), mais ça n'en fait pas pour autant un anarchiste... ni un précurseur, AMHA. --ξ Libre @, tapoté le : 12 mars 2006 à 19:35 (CET)

[modifier] Etat de Nature

Il me semble qu'il faudrait préciser mieux que l'état de nature chez Rousseau n'est pas nécessairement l'état idéal de l'humanité.

Ce serait bien aussi (je vais essayer de le faire moi-même) de montrer le lien qu'il y a entre la conception de la Loi chez Rousseau et l'(autonomie de la volonté chez Kant, puisque ce dernier auteur s'est réclamé à ce point de vue-là de Rousseau.

Il existe un article dont j'ai lu un jour le titre en anglais, How Swiss was (ou is) Jean-Jacques Rousseau?.

Je dirais que le "Discours sur l'inégalité" est l'histoire du passage raté de l'état de nature à l'état social alors que le Contrat social en pésente une version réussie (celle qui aurait pu réussir théoriquement).

J'ajoute que, malgré le fait que ROUSSEAU se soit si violemment opposé à la doctrine du péchjé originel, il y a chez lui (ni pessimisme ni optimisme), une sorte de version sécularisée de dogme et on retrouvera la même idée chez Kant.

Utilisateur : José Fontaine

[modifier] La lettre à d'Alembert

Sauf erreur de ma part, La lettre à d'Alembert sur son article Genève (...) a été oubliée de la bibliographie. Or cette lettre de 1758, complément du Discours sur les sciences et les arts, appliqué au théâtre, a non seulement une importance capitale, aux yeux de Rousseau lui-même, mais il se trouve qu'il est cette année au programme du concours de l'ENS Lettres et sciences humaines.


[modifier] Rousseau on t'aime

Que vient faire cette phrase sur Wikipédia ? Est-ce encyclopédique ? Dr Boris Kater 10 août 2006 à 00:56 (CEST)

[modifier] Problemes avec cet article

Cet article est tres bien ecrit, mais reste néanmoins incomplet. Rien n'est faux dans ce qui est dit, mais je crois qu'il gagnerait en clarté si nous faisions mieux ressortir quelques thématiques:

  1. Rousseau etait en porte-à-faux avec le mouvement des Lumières, de part son caractère, sa philosophie, son weltanschauung et surtout son opposition avec les figures de proue du mouvement, à commencer par Voltaire -mais aussi par la suite avec Hume.
    Rousseau n'était pas un mondain, il a réussi à se mettre tout Paris à dos pour une sombre histoire (il avait osé dire que la musique italienne dépassait la musique française) et est devenu complètement paranoïaque ensuite (et, comme tous les paranoïaques, il n'avait pas tort). Voltaire l'a toujours détésté, alors que lui l'admirait beaucoup, donc cette fois... C'est la faute à Voltaire :-) Oui, Rousseau s'est mis en porte-à-faux, mais il est tout de même un des plus éminents représentants des lumières, il a philosophé la liberté, il était encyclopédiste, il a fréquenté tout ce beau monde... Si lui n'est pas "des lumières", je me demande bien qui l'est. Il ne faudrait donc pas laisser penser que Rousseau est un "anti-lumières", car ce serait tout à fait faux. Mais son cas n'est pas typique. (->Jn)
  2. L'article presente une vision assez unitaire de la philosophie Rousseauiste. Je pense qu'il est au contraire tres important d'évoquer la tension qui ronge toute son oeuvre, notament les contradictions entre le Discours sur L'inégalité et Du Contrat Social. Alors que la premiere oeuvre argumente clairement que l'apogée de la civilisation conduira tout droit a la totale depravation de l'homme, la seconde semble (a priori) s'inscrire dans la ligne droite du 'progrès'. Plusieurs interpretations sont possibles pour combler le fossé entre les deux oeuvres, mais il néanmoins important de l'evoquer.
    oui... C'est un travers habituel, on essaie de coller les morceaux d'une vie et d'un parcours intellectuel pour en faire un tout cohérent, or cela ne peut être. (->Jn)
    Certes l'article ne met pas suffisamment l'accent sur les "tensions" théoriques repérables chez Rousseau. Mais cela peut se comprendre : il y a des débats "érudits" sur la nature de ces tensions et la question de savoir si elles sont ou non irréductibles. Faire ici un tableau de ces débats semble difficile. Et si l'on s'attachait, dans cette article, à décrire ces tensions, cela impliquerait de trancher ce débat - ce qui ne peut être fait en quelques lignes. Un exemple : ce que tu dis sur les différences entre le Discours sur l'inégalité et le Contrat social est tout à fait discutable : d'une part, Rousseau ne dit pas que l'histoire conduira l'humanité à la dépravation, mais que c'est déjà fait : et c'est précisément cela que Rousseau appelle le progrès : l'histoire de la dépravation de l'homme ; d'autre part, on ne saurait dire que le Contrat social procède d'une idée de progrès au sens que les Lumières donnent généralement à ce mot : c'est une tentative de construction d'un Etat juste, mais beaucoup de passage du Contrat laissent penser que Rousseau lui-même ne jugeait pas cet Etat possible (de même pour La République de Platon, où il est explicitement dit que la cité "idéale" ne peut advenir, car on ne voit pas comment, d'un Etat injuste, pourrait naître un Etat juste). Par ailleurs, le Contrat et le Discours ne partent pas des mêmes problèmes : l'un est normatif, l'autre descriptif - les comparer en voulant y relever des contradictions apparaît déjà, de ce point de vue, comme une démarche discutable. En revanche, il est tout à fait légitime de relever des écarts entre l' Essai sur l'origine des langues, et le Discours, puisqu'il s'agit de deux textes descriptifs. Et c'est précisément à ce point que les recherches se sont le plus attachées (Starobinsky, Derrida, pour ne citer qu'eux). Comme on le voit, le problème n'est pas soluble en quelques mots. Dire : « dans le Contrat, Rousseau écrit x, alors qu'il disait non-x dans le Discours », ce serait forcément adopter un point de vue très partial, d'autant qu'il est des spécialistes (Bruno Bernardi par exemple) qui voient peu de contradictions entre ces deux textes (. Si donc l'on veut parler de ces tensions, il faut le faire de manière conséquence, c'est-à-dire faire état des débats, et produire une lecture minutieuse des textes, sauf quoi il me semble qu'il vaut mieux s'efforcer de souligner la cohérence des théses de Rousseau - ou du moins, présenter les invariants de sa pensée, qui sont quand même nombreux : d'une manière générale l'oeuvre de Rousseau est beaucoup plus cohérente que contradictoire -, quitte à relever les tensions, mais alors dans les articles consacrés au textes (celui sur l'Essai est toujours presque vide).Alex. M.
  3. La dimension morale de l'oeuvre de Rousseau -càd un mouvement asymptotique vers l'etat de nature- n'est pas assez explicite dans cet article.
    Là encore, c'est discutable : d'une part, Rousseau dit clairement, dans le second Discours, que l'état de nature est un état « qui n'existe plus, qui n'a peut-être point existé, qui probablement n'existera jamais » ; d'autre part, il est convaincu que même s'il a existé, il ne fut pas la période la plus heureuse de l'histoire de l'humanité : l'homme naturel n'est pour lui qu'un animal stupide et borné (voir, plus haut sur cette page, les remarques sur l'état de nature). Bien au contraire : la période la plus enviable est pour lui celle où l'homme est sorti de l'état de nature, autrement dit, celle du début de l'état social, ; je cite encore le second Discours : « […] cette période du développement des facultés humaines […] dut être l'époque la plus heureuse et la plus durable ». Alex. M.

(Petite rectification -l'interpretation de Crocker (qui evoque un totalitarisme chez Rousseau) n'est malheureusement pas minoritaire!)

Merci Gus22 16 octobre 2006 à 21:10 (CEST)

[modifier] musicien mineur

Cette section "un musicien mineur" est passablement illisible, notamment l'avant-dernière phrase. De plus je ne suis pas spécialiste mais il me semble qu'il faut aussi parler de la musique italienne et de la querelle provoquée par l'affirmation, par Rousseau, que la musique italienne était supérieure à la musique française : c'est quand même ce qui a provoqué son exil de Paris. (->Jn) 29 octobre 2006 à 19:12 (CET)

je suis tout à fait d'accord avec la première remarque:
  • la longue phrase « C'est sans doute « la faute à Rousseau » si la musique et la chanson populaires ont continué et renouvelé une tradition mêlant poésie et chant qui aurait été à l'origine des langues dans une improvisation qui n'est qu'une conséquence du développement de la perfectibilité et de l'imagination propre au paradigme de l'humain et de la mélodie » est simplement incompréhensible. Le reste du paragraphe n'est pas plus clair.
Autres observations:
  • La querelle avec Rameau sur harmonie / mélodie n'est pas du tout expliquée.
  • Je ne suis pas musicologue mais le titre Un théoricien essentiel me semble aller contre ce que j'ai pu lire des connaissances musicales de Rousseau.
  • Finalement le fait que Rousseau ait été un "musicien mineur" (peu contestable) est affirmé mais pas argumenté.
Camster 27 février 2007 à 18:42 (CET)

[modifier] Oubli !

Vous n'avez pas abordé uné partie importante de sa vie, qui est les Animaux !

[modifier] Sparte

On est sur que Rousseau s'est inspiré de Sparte, comme le dit l'article? Parce que j'ai un doute que l'inspiration de ja démocratie directe provienne d'un système comme celuis de Sparte, alors que le sytème athénien me semble plus proche du le concept de démocratie et de pouvoir par le peuple. Closter,écrit le : 3 janvier 2007 à 23:41 (CET)

Cela semble effectivement bizzare , mais il faut savoir qu'à l'époque de Rousseau la vision quel'on avait de Sparte était profondément biaisée : on faisait alors trop confiance à certaines souces antiques pro-spartiate (notamment Plutarque et Xénophon) qui voyaient dans Sparte un idéal de moralité démocratique (du fait de certaines institutions tels que les repas en commun , ainsi que d'un rejet puritain du luxe) et dans Athènes sa dépravation . Ce n'était bien sûr pas le cas en pratique , mais vu que la science hellénistique n'en était qu'à ses balbutiements on ne pouvait le savoir . De la sorte , Sparte fut , beaucoup plus qu'Athènes , le modèle de la Révolution . Alexander Doria 6 janvier 2006 à 21:15

Il y a surtout Rome. N'oublions pas que le Discours sur les sciences et les arts s'adresse à un Romain. Il y aurait moyen de trouver la solution à cette discussion, mais le temps manque... José Fontaine 6 janvier 2007 à 22:16 (CET)

Merci pour la réponse, il serait peut être intéressant de le préciser dans l'article ne fussent que pour éviter que des néophytes dans mon genre modifie ,en toute bonne fois, l'article à tt bout de champs.Closter,écrit le : 7 janvier 2007 à 22:24 (CET)

Je ne suis pas un spécialiste de Rousseau , et ce n'est qu'en Helléniste que je vous aie fourni la réponse . Il n'empêche , je vais modifier l'article en ce sens . Quant à Rome je serais également d'avis de l'inscrire , même si l'on savait plus de choses , à l'époque , sur la république romaine , et les sources défavorables existaient (notamment César) , et qu'il fallait peut-être mieux pour un penseur aussi radical que Rousseau , une fois un peu plus renseigné , idéaliser une Sparte à moitiée mythique plutôt qu'une Rome par trop réaliste . Je laisse aux rousseauistes le soin de se déterminer là-dessus . Alexander Doria 9 janvier 2007 à 16:59 (CET)

[modifier] Citation "l'homme est un loup pour l'homme"

Indiquer que, contrairement à Hobbes, Rousseau ne voit pas l'homme comme "un loup pour l'homme" véhicule une fois de plus une mauvaise attribution de la citation "l'homme est un loup pour l'homme". Elle ne revient pas à Hobbes mais à Plaute.

Il y a d'une façon générale dans cet article une interprétation que je pense mauvase de Jean-Jacques Rousseau. Dans l'état de non-société, l'homme, comme il le dit dans Du Contrat Social est un animal stupide et borné et c'est le Contrat (l'entrée en société ) qui fait de cet animal un être intelligent et un homme. On se trompe dans la lecture du Second Discours (sur l'origine de l'inégalité): dans l'état de nature, l'homme estbon mais c'est une bonté d'innocence, en-deçà du Bien et du Mal. Ce n'est pas la société qui rend l'homme mauvais, c'est la socialisation qui rate et par là rend l'homme mauvais. D'un autre côté, je ne pourrais pas donner de suites à ma remarque, pour le moment, car cela supposerait que l'on relise l'oeuvre de Rousseau, ce que j'ai fait il y a un certain nombre d'années. Par ailleurs, il faudrait aussi consulter des travaux récents. José Fontaine 15 janvier 2007 à 18:35 (CET)
Il me semble que l'on pourrait s'inspirer de l'article État de nature et de ce qui a été dit sur cette notion chez Rousseau (que j'ai simplement prolongé par une citation). Je reproduis ce texte:
Comme Hobbes, Rousseau suppose l’existence d’un « état de nature » avant l’instauration de l’état social. Ceci est uniquement une supposition théorique qui lui permet d’étayer sa réflexion philosophique et, surtout, de comprendre ce qu’est l’ « homme naturel », dénué de tout ce que la société a fait de lui. En d’autres termes, il veut remonter à l’homme individuel, hors de l’homme social. (titre)
Pour Rousseau, l’homme naturel est animé de deux passions : l’amour de soi et la pitié. L’amour de soi, c’est l’instinct de conservation, ce qui fait que l’homme cherche à se préserver et à se conserver.La pitié incite quant à elle l’homme à avoir une « répugnance naturelle à voir périr ou souffrir tout être sensible et principalement nos semblables ».De là l’idée maîtresse de Rousseau : l’homme est bon, c’est la société qui le corrompt. Mais attention : si l’homme naturel est bon, il n’en est pas pour autant moral, car il ignore ce qu’est la morale, cette dernière étant une création sociale. (titre)
Il existe une méprise sur la pensée de Rousseau à propos de l'état de nature qui a amené certains commentateurs de sa pensée à dire qu'il se contredisait du Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes, présentant l'homme comme corrompu par la société au Contrat social où l'on peut lire : Ce passage de l'état de nature à l'état civil produit dans l'homme un changement très remarquable, en substituant dans sa conduite la justice à l'instinct, et donnant à ses actions la moralité qui leur manquait auparavant. C'est alors seulement que la voix du devoir succédant à l'impulsion physique et le droit à l'appétit, l'homme, qui jusque-là n'avait regardé que lui-même, se voit forcé d'agir sur d'autres principes, et de consulter sa raison avant d'écouter ses penchants. Quoiqu'il se prive dans cet état de plusieurs avantages qu'il tient de la nature, il en regagne de si grands, ses facultés s'exercent et se développent, ses idées s'étendent, ses sentiments s'ennoblissent, son âme tout entière s'élève à tel point que si les abus de cette nouvelle condition ne le dégradaient souvent au-dessous de celle dont il est sorti, il devrait bénir sans cesse l'instant heureux qui l'en arracha pour jamais, et qui, d'un animal stupide et borné, fit un être intelligent et un homme. [Livre Premier Chapitre VIII [1]. En réalité, la contradiction n'existe pas comme l'a montré Victor Goldschmidt dans Anthropologie et politique. Les principes du système de Russeau, Paris, Vrin, 1974: la bonté de l'homme naturel est en réalité, d'un point de vue moral ou éthique, en-deçà du Bien et du Mal. C'est parce que le passage à l'état civil se passe très mal que la société corrompt l'homme. Ce que Rousseau signale d'ailleurs dans la citation ci-dessus (si les abus de cette nouvelle condition ne le dégradaient souvent au)-dessous de celle dont il est sorti). On pourrait même se risquer à proposer une formule intellectuellement provocatrice: La société est née bonne, c'est l'homme qui l'a corrompu. étant bien entendu que l'on veut souligner par là l'échec - de fait - du passage de l'état de nature à l'état civil dans le Second Discours. Mais cet échec de fait, le Contrat social suggère qu'il ne devait pas nécessairement se produire.

Je suggère que l'on s'inspire de cela pour préciser ou affine cette idée de l'homme bon par nature car la pensée de Rousseau est plus complexe que ce simple slogan, mais aussi plus claire, plus cohérente qu'on ne l'a souvent dit, notamment parce que Rousseau a souvent été mal compris en France (notamment). Je dirais d'ailleurs que Rousseau peut être considéré comme n'étant pas un Français mais bien un Genevois. IL y a dans les Confessions, notamment des positions très claires de Rousseau à l'égard de son pays et il s'est revendiqué (on le siat), de ce titre de Citoyen de Genève dépourvu d'équivoque. José Fontaine 31 janvier 2007 à 20:39 (CET)

[modifier] Confusion démocratie participative / démocratie directe

N'y a-t-il pas confusion entre démocratie participative et démocratie directe dans cet article ? Car c'est dans l'article démocratie directe que l'on se réfère à jean-Jacques Rousseau, et non dans l'article démocratie participative (avant que n'insère la mention de Jean-Jacques Rousseau). Pautard 16 avril 2007 à 10:11 (CEST)

[modifier] Etat de nature et dépravation

Bonjour, je pense que certains points de détails gagneraient à être modifiés. Il est écrit que "le progrès est synonyme de corruption", ce qui est quelque peu paradoxal... Je pense qu'il serait bon de préciser la question de l'Académie, savoir le rapport entre le développement des sciences et des arts et celui des moeurs. A celle-ci, Rousseau donne une réponse assez ambiguë: d'une part la diffusion des sciences est source de dépravation, d'autre part, le savoir, en tant qu'il participe à la connaissance de la vérité, est souhaitable mais ne participe pas au sens moral et devrait être réservé à certains. En ce sens, je pense qu'on peut dire de Rousseau qu'il s'inscrit contre les Lumières. S'il fréquente les philosophes de ce courant, il reste qu'il se brouillera avec la quasi totalité d'entre eux pour des motifs divers. De plus, il me semble important de préciser deux choses quant à l'homme à l'état de nature chez Rousseau. Premièrement, il reconnaît lui-même qu'il s'agit vraissemblablement d'un état fictif (il n'y aurait donc aucun sens à espérer un retour à cet état). Deuxièmement, ce qui démarque le concept d'état de nature tel que formulé par Rousseau de la plupart de ces contemporains (pour ne pas dire tous)est qu'alors que ceux-ci le conçoivent comme état de l'homme sans état, Rousseau radicalise cette conception en la prenant comme état de l'homme hors toute considération culturelle: il s'agit de concevoir l'homme biologique. Je trouve à cet égard que les aspects problèmatiques du Contrat, et surtout de la Volonté générale, sont légérement passés sous silence: le fait de savoir s'il s'agit d'une conception organiciste de l'Etat, si cela signifie alors une vision totalitaire de la société, si le concept de Volonté générale hors cette compréhension a encore un sens et si oui lequel... Voilà tout. Désolé de me contenter de l'évoquer sans rien faire, mais je viens de commencer aujourd'hui même sur Wiki, et lorsque je saurais mieux l'utiliser, je ferais une participation directe.

[modifier] Rousseau et la franc-maçonnerie

L'assertion d'Albert Pike semble hautement fantaisiste et n'a pas sa place dans un article sur Rousseau.

[modifier] Souffrait-il de trouble bipolaire?

Je lisais le livre I des Confessions, et j'ai pensé que certains passages montraient clairement un comportement cyclothymique...
Je me demandais donc s'il souffrait de Trouble bipolaire, si cela était "officiellement reconnu" et si ça valait la peine de le mentionner...

à ma connaissance, personne n'a eu l'idée de diagnostiquer psychiatriquement Jean-Jacques Rousseau, ce n'est donc pas à nous de le faire. Il faut dire que la médecine "a postériori" est toujours un peu ridicule. Bien sûr, Rousseau était un peu paranoïaque, assez égocentrique, et il s'est pas mal saboté lui-même. Cependant sa paranoïa est souvent assez fondée. (->Jn) 21 juillet 2007 à 19:32 (CEST)
C'est l'idée que défend Henri Guillemin dans - si je ne m'abiuse - Cette affaire infernale. Voltaire a calomnié Rousseau dans des écrits anonymes. Curieusement, cette stigmatisation de Rousseau a pu se poursuivre jusque dans la manière d'établir les programmes du bacc en France (du moins jusqu'à une certaine époque): Rousseau n'était pas mis au programme de philo mais de littérature, alors qu'il devait normalement être aux deux programmes. Les grands Allemands comme Hegel et Kant ont pris bien plus Rousseau au sérieux que tant de Français comme Sainte-Beuve disant cet homme a été laquais, cela se sent. José Fontaine 21 juillet 2007 à 20:34 (CEST)
Rousseau a été adoré et détesté, depuis toujours... Certains attribuent effectivement à Voltaire une lettre de dénonciation anonyme assez grave qui qualifiait Rousseau de blasphémateur et demandait que ses livres soient purement et simplement brûlés. Il a beaucoup payé une certaine franchise (notamment d'avoir dit que la musique italienne était supérieure à la musique française : c'était bien plus grave que d'être ouvertement athée). (->Jn) 21 juillet 2007 à 20:41 (CEST)
Oui, c'est exact. Rousseau parlait l'italien. Mais attention (je ne sais pas si c'est que vous voulez dire...), Rousseau n'était pas athée. Il est possible même que le fait qu'il ne l'ait pas été soit une des causes de ses tribulations dans la mesure où plusieurs membre éminents de l'Encyclopédie étaient athées (Voltaire était lui-même déiste). Il me semble que Le sentiment des citoyens est clairement attribuable à Voltaire. José Fontaine 21 juillet 2007 à 21:37 (CEST)
Bien entendu, Rousseau n'était pas athée, et bien entendu, la plupart des encyclopédistes l'étaient plus ou moins, et c'est pourquoi je dis que l'affirmation de la supériorité de la musique italienne sur la musique française a coûté plus cher à Rousseau que son matérialisme a coûté à Diderot, par exemple, l'ambiance parisienne était ainsi. (->Jn) 21 juillet 2007 à 22:40 (CEST)
Oui, c'est exact. Il le dit quelque part dans Les Confessions... José Fontaine 22 juillet 2007 à 00:58 (CEST)
Mais oui (à vrai dire je n'attendais pas vraiment de confirmation :-)) (->Jn) 22 juillet 2007 à 01:08 (CEST)

[modifier] Proposition BA

Je propose de soumettre cet article au label Bon article. Ca permettrait de l'améliorer, si c'est encore nécessaire, puisque la proposition en BA fait office de comité de lecture pour l'Article de qualité. Galoric 21 juillet 2007 à 12:50 (CEST)

Réflexion faite, cet article doit encore être amélioré avant d'être éventuellement promu. Dans la partie biographie, il faudrait remplacer les puces par des paragraphes rédigés. Et surtout, aucune source n'est mentionnée dans l'article : les notes sont absentes, alors qu'il faudrait indiquer les ouvrages utilisés lors de la rédaction. Bonne continuation, Galoric 12 août 2007 à 12:37 (CEST)
Il faut améliorer Rousseau, cela c'est un fait. Et je pense que même en sociologie, Rousseau a une importance maximum. N'oublions pas que Durkheim le considère comme le père de la sociologie et que Lévi-Strauss (pour l'ethnologie mais ce n'est pas une discipline de l'esprit si radicalement différente...), considère que Rousseau a vu ce qui fonde la société en son commencement le plus primitif qui soit. Rousseau est le plus grand des philosophes français du XVIIIe siècle. Il faudrait expliquer - car il y a une raison à cela - pourquoi il a été méconnu par les Français eux-mêmes. La raison est que Rousseau a quelque chose de dérangeant et qu'il a été mis mis plus volontiers dans les programmes de philosophie que dans les programmes de philo. A l'Université catholique de Louvain où j'ai fait mes études régnait la même méconnaissance à son égard. A un tel point que devant un jour y parler de Rousseau, une professeure me dit qu'elle avait lu les Rêveries du promeneur solitaire croyant que j'allais patrler littérature. Rousseau est à la fois un tout grand écrivain et un tout grand philosophe. A mon sens, importance maximum pour la sociologie. On a même pu dire que très longtemps les Allemands ont mieux connu Rousseau que les francophones (der Genfer). Honneur au citoyen de Genève! José Fontaine 12 novembre 2007 à 21:51 (CET)

[modifier] Année de son transfert au Panthéon est 1794, pas 1793

Je voudrais le corriger, mais la semi-protection période d'attente moyens je vais probablement oublier de revenir pour le faire. Le français n'est pas ma langue maternelle afin s’il vous plaît pardonner cette traduction automatique. TheGoblin (d) 26 janvier 2008 à 02:11 (CET)

Merci de cette information, mais auriez-vous une source ou une référence justifiant cette date ? Peter17 (d) 11 février 2008 à 10:55 (CET)

Je confirme que la date est exact, elle est affichée au panthéon (a coté du tombeau) , je me suis permis de modifier la photo de la tombe de Jean Jacques étant donné qu'il ne s'agissait pas de la sienne mais de celle de Voltaire,l'image que je viens de publier ne prête plus a confusion.BORIS 3 juin 2008 à 12:32