Utilisateur:Holycharly/Firmament (24073)

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Sommaire

[modifier] Préambule

le Firmament est le ciel le plus haut, dans lequel se trouvent les étoiles fixes, par opposition aux étoiles filantes, qui évoluent dans des ciels moins éloignés.

Les étoiles sont groupées en galaxies.

Tout est dit, déjà : c'est la croisade du président Bush, où une polarisation qui y ressemble très fort...


[modifier] Webibliographie


[modifier] marathon Star Wars

Contributions du jour de Sortie (en sortira t'on) : Synopsis d'American Graffiti, Modesto ; Tatooine, Empire galactique, corrections mineures apportées à l'article principal : La guerre des étoiles; ma récompense : Synopsis du Retour du Jedi ! ; homonymie Endor, à faire évoluer : Endor (Star Wars) et Endor (Terre du Milieu); correction Han Solo et D2R2 ; comme manifestement la guerre trouble la paix des étoiles, allons voir les analogies entre chasseur Tie et hurlement des stukas sur les colonnes de lapins accablées dans la bande dessinée de Calvo, la bête est morte! ; c'est un capharnaüm, ici on dit 'oun sinfin' : Qi (spiritualité) croisé avec Force, et Hypnose (homonymie) !


Après la sortie :


[modifier] Avant

La saga est à présent complète (THE SAGA IS COMPLETE, en américain).

* Désenchantement : guerre et paix au firmament, là haut, parmi les étoiles...

Aujourd'hui, un grand tremblement vient troubler les ondes de la Force. Ce jour est la sortie du dernier de l'hexalogie d'un grand rêveur californien qui voulu faire du cinéma, après avoir fait des études d'anthropologie, et manqué de se tuer dans un accident de voiture en faisant une course dans les champs, adolescent inconscient, près de Modesto, sa ville natale. Il racontera cette expérience dans un film illustratif de la civilisation de l'automobile qu'étaient devenus les Etats-Unis dans le doré des années soixante : American Graffiti. Inutile de nommer le bienheureux, compte tenu de la date, il est aisément reconnaissable.

Ses influences dans les trois premiers films de l'hexalogie proviennent de l'étude de la déliquescence supposée de la République romaine, à l'époque charnière où Jules César est nommé Dictateur et prend les pleins pouvoirs pour mener la guerre, expérience autodestructrice pour les institutions, puisque depuis la Cité éternelle, Coruscant, la République galactique se transforme en l'Empire galactique, comme l'Empire Romain à compter de son successeur, Octave Auguste. Puis il se lance à la conquête sur toutes les frontières accessibles pour les soumettre à la Pax Romana: comment ne pas voir les légions dans la discipline, forcée par la génétique, de l'armée des clones.

Le réalisateur considère son cycle comme une parabole sur les menaces contre la démocratie, y compris aux Etats-Unis. Je souhaite apporter ce jour mes remarques allant dans ce sens, pour comparer l'état géostratégique de l'Amérique au moment de la sortie de chaque film ; apologie d'un fan qui était inconditionnel enfant, et déçu par les nouveaux films qui s'adressent sur l'avant-scène à des spectateurs qui n'auraient pas grandi (ou leurs enfants, c'est ça la transmission !). Analysons donc les films du point de vue du message adressé à la population américaine, prolongement des liens entre le complexe militaro-industriel et la machinerie à rêves d'Hollywood...

Dans chaque film, les protagonistes font un retour obligé vers une planète désertique perdue au fin fond de la Galaxie, un monde hors la loi, situé au delà de la Frontière, livrée à des pirates et contrebandiers qui y ont établi leur repaire. Sur cette planète, nommée Tatooine, nom bien peu différent du lieu de tournage en Tunisie, Tataouine, se trouve la famille Owens, qui renvoie au mythe fondateur des colons créateurs courageux de l'Amérique, que les films lyriques de John Ford et du propagandiste qu'était John Wayne, ont fini par vendre au grand public. Tatooine a la fonction de l'Oracle également, puisque s'y déroulent les scènes résumant la suite des évènements, celle du repas dans la maison de Shmi Skywalker pour le premier film, et celle de la rencontre entre Ben Kenobi et Luc Skywalker pour le troisième : ajoutons à cela que les héros principaux de chaque film, le père enfant comme le fils adolescent, sont situés sur cette planète au départ de chaque trilogie, et que ces derniers sont initiateurs de bouleversements de l'ordre établi : cette planète a une fonction prophétique.

(Reprise rédactionnelle) : l'article principal sur La Guerre des étoiles est déjà très bien en termes d'informations analytiques ; ou est-ce qu'on vote pour dire qu'il est bien ?

La suite des évènements nous plonge vingt ans en arrière, sous la présidence Reagan. La petite rébellion d'inventifs insoumis, qui compense par l'héroisme leur petits nombres et leur manque de matériel, se réfugie dans la planète glacée de Hoth. Nous sommes ici à la suite de la bataille de Yavin, qui vit la destruction de la première Étoile de la Mort, une arme absolue rappelant la dissuasion de la Bombe atomique sur les systèmes périphériques que l'expansion de l'Empire ne pouvait encore contrôler par ses flottes, dissuasion par la Terreur, qui rappelle l'Équilibre de la terreur obtenu à la fin de la Guerre froide. Misant sur la peur que l'Empire contre-attaque, président conservateur avait d'ailleurs médiatiquement mis à profit la popularité de la saga Star Wars en annonçant un programme militaire basé sur le laser, pour pouvoir détruire les missiles balistiques intercontinentaux que l'URSS pouvait lancer sur le sol national. La reprise des dépenses sur ce sujet mit une telle pression que l'empire du mal, dans la vision américaine, s'effondrait en 1989, six ans après l'explosion de la deuxième Étoile de la Mort dans le sixième film.

Il reste que la description de la flotte impériale dans les films est une apologie du pouvoir militaire, associée à la fascination du mal pour le cas de l'Empire: par exemple, le croiseur de classe Super, qui est le navire amiral de Dark Vador dans l'Empire Contre-Attaque, et qui coule, touché mortellement au niveau de sa tour de commandement, sur la nouvelle Étoile de la Mort, est une inspiration directe du programme d'armement naval américain en développement dans les années de tournage du film : il consiste à couvrir les océans de la planête d'une projection de la force armée américaine dans toutes ses composantes aviation navale, marine, missile ballistique, forces d'intervention les Marines semblables aux Stormtroopers de choc qui débarquent sur Hoth. Le code dans l'armée américaine pour ce groupe de combat naval est le CARBATGRU; décidément habile au papier carbone, George s'en servira, ou ses séïdes, dans la description hiérarchique des secteurs de l'Armée Impériale, les dotant de sigles similaires. En bref, cette projection armée est capable de mater toute velléité de résistance sur les Systèmes périphériques (ça ne vous rappelle rien ?); au cœur de ce dispositif est le super porte-avions à propulsion nucléaire de classe Nimitz, fleuron de la Flotte américaine, premier de sa classe, mis à flots en 1972, et qui donna son nom au type de navire.

Festivités en l'honneur du lancement du CVN-78 en 2013 : une partie du monde implose !
Festivités en l'honneur du lancement du CVN-78 en 2013 : une partie du monde implose !

Au moment de la sortie du film numéro cinq de l'hexalogie, les USA en ont déjà mis à flots deux autres :Dwight Ike Eisenhower et Carl Vinson, Vis Per Mare(Strength from the Sea). Ils construiront dix super porte-avions de cette classe gigantesque avant l'an 2000. Pour livrer des conflits de dimension locale dans le Moyen-Orient, l'armée était donc fin prête, et avait correctement dépensé l'argent public dans sa planification sur trente ans. Ce n'est que ces dernières années que le Sénat (Impérial ?) a noté les frais astronomiques de maintien de ce type de bâtiment, ce qui a motivé la préparation d'une nouvelle classe moins coûteuse, et adaptée aux nouvelles technologies : le porte-avions numérique, nom de code CVN-21 pour XXIº siècle. Le nom de baptème du premier CVN-78 donnera vraissemblablement celui de la classe associée, en remplacement du Nimitz qui aura si bien servi la cause impériale/impérialiste : sur vos écrans de télévision en 2013, peut-être en plein baptême du feu, ce serait si glorieux pour un tel avènement !


[modifier] Pendant

Je voudrais poursuivre, mais comme le temps passe, et que nous sommes à la veille d'un autre week-end, je vous laisse, je dois aller au cinéma...

[modifier] Après

...deux visionnages du film (un en castillan sans sous-titrage, et un en version originale sous-titrée castillan): l'impression est finalement meilleure que ce que j'en pensais au souvenir des deux premiers films. Rick McCallum annonce avec raison que c'est le seul film adulte des six.

¡Vivas! Alors, à quand la Geste de George Lucas, héros de l'Époque contemporaine ?

La scène du balcon est effectivement très bien jouée de la part des deux acteurs. Par contre, quid des motivations réelles pour pleurer de Ewan McGregor : ses larmes de crocodile voulaient-elles exprimer son ressenti de quitter le rôle qui propulsa sa carrière ?

George Lucas a donc réussit à réinventer le cinéma américain. Alors que les allusions et références faites à l'ancienne trilogie plongeaient la classe politique américaine dans l'hilarité ( Galactic Empire = Union soviétique, dérision du grand méchant Dark Vador dans des pastiches tels que la Folle histoire de l'Espace de Mel Brooks ), le fait est que la trilogie la plus récente donne des gouttes de sueur sur la nuque des mêmes politiciens, lorsqu'ils écoutent le réalisateur annoncer que ses films sont une parabole de la déliquescence démocratique du pouvoir de Washington vers une autocratie déguisée concentrant les pouvoirs entre les mains d'un groupe verrouillé de bellicistes. Voir l'implication du président à nommer ses juges, et l'évolution de la carte des états-Unis au moment du vote (le Bible Belt de Jesus Land contre les États-Unis du Canada, agrandi aux interfaces atlantique et pacifique); très différent de l'élection de Lincoln.

[modifier] Après le retour

...et il n'est pas content. Les épées laser sont tirées, envoyez la purée.

Troisième visionnage en froglang. Bon, j'avais quasi tout compris, Booôh !

Il y en a qui vivent vraiment baignés par cela: Peter17 pour l'univers étendu ;

Une chronologie est apparue.

les liens vers Yoda indiquent les stubs Star Wars sur le Wiki EN.