Codex vaticanus
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Exégèse et critique |
Conservé à la Bibliothèque vaticane, le Codex vaticanus[1] est un manuscrit de vélin en écriture grecque onciale daté du IVe siècle. Il s'agit du plus ancien manuscrit complet conservé de l’Ancien et du Nouveau Testament.
Sommaire |
[modifier] Histoire
Peut-être un des 50 exemplaires de la Bible commandé par l’empereur Constantin Ier à Eusèbe de Césarée? Peut-être la Bible commandée par l'empereur Constant Ier en 340 à Athanase d'Alexandrie, alors en exil à Rome ? On hésite sur son origine exacte, mais il date du milieu du IVe siècle.
Sa présence est attestée dès le premier catalogue de la bibliothèque vaticane en 1475 et le pape Nicolas V l'avait probablement intégré dès la fondation de celle-ci en 1448.
Jalousement conservé par les autorités vaticanes et inaccessible même aux exégètes les plus éminents, il faut attendre 1809 pour qu'il soit exposé à Paris, au temps de Pie VII, et Pie IX, pour que d'excellents fac-similés soient publiés. Un fac-similé complet du Nouveau Testament a été publié lors du Concile de Vatican II ; et un fac-similé de tout le manuscrit a été publié à l'aube du deuxième millénaire chrétien.
C'est essentiellement sur base du Vaticanus et du Sinaïticus que travailleront les théologiens anglais Westcott et Hort avant de publier une nouvelle traduction du Nouveau Testament en 1881.
Ces deux codex restent à l'heure actuelle privilégiés en matière de traduction biblique.
[modifier] Contenu
A l'origine copie complète de la Septante et du Nouveau Testament, il y manque aujourd’hui certains textes :
- Genèse 1-46
- Les Psaumes 105 à 137
- Les Livres des Maccabées sont absents (comme dans la lettre festale 39 d'Athanase)
- La fin du Nouveau Testament manquante a été en partie complétée au XVe siècle : l’Épître aux Hébreux (après 11, 14) et l'Apocalypse ; les épîtres pastorales (1-2 Timothée, Tite, Philémon) se trouvaient après Hébreux, mais elles n'ont pas été remplacées. Après l'Apocalypse, un autre écrit figurait peut-être encore : la Didachè (citée dans la lettre festale 39 d'Athanase).
Ecrit en grec selon le type de texte Alexandrin, suivant la révision d'Hésychius de la Bible grecque (mentionnée par Jérôme), avec des lettres onciales tout comme le Sinaïticus, ce codex est le modèle de la Septante éditée à Rome en 1586 et représentera à partir du XIXe siècle, pour le Nouveau Testament, une référence en matière de critique textuelle.
[modifier] Références
- ↑ Gregory-Aland no. B 03