Cimetière des Carmes

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Cimetière des Carmes
Chapelle de Riberolles
Pays	France
Région	Auvergne
Ville	Clermont-Ferrand
Religion(s)	catholicisme
Superficie	11 hectares
Nombre de tombes	{{{tombes}}}
Nombre de personnes	{{{personnes}}}
Mise en service	1816
Date d'abandon
Coordonnées	<span class="geo-dms" title="Cartes, vues aériennes et autres données pour Erreur d'expression : l'opérateur < n'est pas reconnu° Erreur d'expression : l'opérateur < n'est pas reconnu′ Erreur d'expression : l'opérateur < n'est pas reconnu″ Erreur d'expression : l'opérateur >= n'est pas reconnu Erreur d'expression : l'opérateur < n'est pas reconnu° Erreur d'expression : l'opérateur < n'est pas reconnu′ Erreur d'expression : l'opérateur < n'est pas reconnu″ Erreur d'expression : l'opérateur >= n'est pas reconnu">Erreur d'expression : l'opérateur < n'est pas reconnu° Erreur d'expression : l'opérateur < n'est pas reconnu′ Erreur d'expression : l'opérateur < n'est pas reconnu″ Erreur d'expression : l'opérateur >= n'est pas reconnu          Erreur d'expression : l'opérateur < n'est pas reconnu° Erreur d'expression : l'opérateur < n'est pas reconnu′ Erreur d'expression : l'opérateur < n'est pas reconnu″ Erreur d'expression : l'opérateur >= n'est pas reconnu / ,
Personnalités enterrées

Le cimetière des Carmes est le plus ancien cimetière en activité de la ville de Clermont-Ferrand.

Sommaire 1 Histoire 2 Le cimetière 3 Les carrés militaires, les monuments aux morts 4 L'église des Carmes déchaussés 5 Bibliographie

[modifier] Histoire

Le cimetière est situé dans l'ancien enclos de l'abbaye des Carmes déchaussés dit abbaye de Chantoin. Le couvent avait été créé au cours du VIII^e siècle par des religieuses suivant la règle de saint Augustin. A l'instigation de l'évêque Joachim d'Estaing, il fut cédé aux Carmes déchaussés en 1637. L'abbaye fut vendue comme bien national en 1791 pendant la Révolution française.

En janvier 1816, Antoine Blatin, alors adjoint au maire et futur maire de Clermont-Ferrand, fait l'acquisition au nom de la ville de l'enclos de l'abbaye. L'achat avait été réalisé de façon conjointe par la ville (60%) et par le diocèse de Clermont (40%) pour la somme de 36 000 francs. Son ouverture permit la fermeture de plusieurs cimetières (Morée, Capucin, Saint-Robert de Montferrand) trop petits et insalubres.

La partie du cimetière destinée aux inhumations fut agrandie à plusieurs reprises (1846, 1885 et 1908). Le dernier agrandissement de 1908 vit l'ouverture du secteur dit du « Pré-Bertrand » au nord de la Tiretaine.

Le cimetière a été touché par la tempête de vent de 1999. Il fallut abattre de nombreux arbres et restaurer certaines tombes.

[modifier] Le cimetière

Le cimetière s'étend sur une superficie de onze hectares. Il comporte six mille concessions et cent huit allées. Il est coupé en deux par la rivière Tiretaine.

Jusqu'au milieu des années 1940, la presque totalité des tombes et chapelles ont été construites en utilisant la pierre volcanique locale dite pierre de Volvic (andésite) de couleurs grise foncée caractéristique. Cette particularité et cette uniformité donne un aspect assez unique à ce cimetière.

De nombreuses personnalités clermontoises ont été enterrées dans la partie la plus ancienne (au sud de la Tiretaine) du cimetière (liste non exhaustive) :

• Jean-Baptiste Poncillon : maire de Clermont-Ferrand de 1848 à 1850,
• Antoine Blatin : maire de Clermont-Ferrand de 1822 à 1830,
• Alexandre Varenne : homme politique, fondateur du journal La Montagne,
• Henri Gourgouillon : sculpteur,
• George Onslow : musicien,
• Charles Fabre : maire de Clermont-Ferrand de 1904 à 1912,
• Agénor Bardoux : maire de Clermont-Ferrand de 1870 à 1871, député du Puy-de-Dôme,
• Marcel Michelin, industriel,résistant,
• Louis Rosier, pilote de formule 1 (dans la partie dite du pré-Bertrand).

[modifier] Les carrés militaires, les monuments aux morts

Outre le cimetière proprement dit, il comporte plusieurs monuments au morts militaires :

• Monument aux morts de la guerre de 1870/1871
• Monument aux morts de la Première Guerre mondiale
• Monument en souvenir aux résistants de la Seconde Guerre mondiale.

Il y a également des cimetières militaires où cinq cent soldats sont enterrés : Première Guerre mondiale, Seconde Guerre mondiale (soldats réguliers français, résistants FFI, soldats britanniques, canadiens et néo-zélandais).

[modifier] L'église des Carmes déchaussés

L'église des Carmes déchaussés est située à l'entrée principale du cimetière. L'église actuelle a été construite au XVIIIe siècle à l'emplacement de l'ancien couvent .

Elle avait été précédée par d'autres églises. L'abbaye des Carmes ayant subit plusieurs incendies, les moines décidèrent de la construction d'une nouvelle église. Les travaux furent réalisés à partir de 1752 avec d'autres interventions plus tard. Elle est de style baroque. Son plan est dit en quatrefeuille. Elle est couverte par un dôme qui fut reconstruit au XIXe siècle.

Elle a perdu sa vocation religieuse au début du XXe siècle et est aujourd'hui utilisée comme entrepôt. Attenant à l'église, une partie de l'ancien couvent subsiste. Les bâtiments sont actuellement occupés par la société Michelin.

[modifier] Bibliographie

• Pascal Piéra, Daniel Lamotte, Le cimetière des Carmes à Clermont-Ferrand, Mémoire de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Clermont-Ferrand, Un, Deux... Quatre éditions, mars 2004, Clermont-Ferrand, ISBN 2-913323-75-8.