Chiropratique

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La chiropratique (prononcer kiro-pratique), du grec kheir, main et praktikos est une discipline de médecine non conventionnelle qui consiste en la prévention, le diagnostic et le traitement des affections mécaniques de l’appareil neuro-musculo-squelettique en particulier du rachis et de leurs conséquences. Les thérapeutiques sont conservatrices et principalement manuelles.

Sommaire

[modifier] Histoire

La chiropraxie (ou chiropratique) a été inventée dans les années 1880 par Daniel David Palmer, qui possédait déjà une certaine notoriété de rebouteux, puis déclarée officiellement en 1895. Son fils, Bartlett Joshua, colonel de réserve dans la Garde Nationale, a poursuivi son œuvre en la développant et en l'adaptant aux connaissances scientifiques de l'époque. Il fonda la première école de chiropratique près de Chicago en 1902 ; école qui resta ouverte (contrairement à 95% des écoles de médecine, après les conclusions du Rapport Flexner (1910), puisque conforme à la nouvelle norme moderne des écoles de santé aux États-Unis d'Amérique.

Les chiropraticiens sont partenaires officiels de l'OMS depuis les années 1990. Ils sont reconnus officiellement, seule profession de santé alternative dans ce cas, par le Comité international olympique depuis 1992.

La chiropratique est officiellement la troisième profession de santé du monde[réf. nécessaire], la seconde en Amérique du Nord après la chirurgie dentaire. Il ne s'agit pas d'une discipline annexe mais d'une profession de santé indépendante et autonome à part entière, avec son organisation internationale et ses facultés.

[modifier] La thérapeutique chiropratique

Le diagnostic chiropratique est une méthode diagnostique différentiel spécifique, propre à la profession, qui permet d'écarter les maladies qui ne sont pas du ressort de la chiropratique et de détecter les paramètres de ce que les chiropraticiens appellent "le complexe de subluxations vertébrales". L’identification de ces perturbations fonctionnelles de l'unité fonctionnelle vertébrale est obtenue par différents moyens entrecroisés(liste non exhaustive) :

  • L’anamnèse
  • L’imagerie médicale
  • L’analyse de la posture et des déformations
  • La palpation statique des téguments, des muscles et des articulations
  • La palpation dynamique du mouvement
  • Le testing musculaire (cotations)
  • Les réflexes ostéo-tendineux
  • L’examen neurologique et orthopédique
  • Les analyses biologiques complémentaires
  • La thermographie infrarouge
  • EMG de surface

Les perturbations fonctionnelles du système locomoteur sont donc appelées subluxations. Elles sont localisées en particulier au niveau de la colonne vertébrale et du bassin.

Les interférences nerveuses, conséquences neurologiques de ces subluxations, entraînent des états douloureux ou des perturbations fonctionnelles, voire organiques, qui affectent globalement la vitalité et a fortiori l'état de santé général.

Après avoir identifié les "subluxations" par une méthode diagnostique spécifique et l'analyse chiropratique, le chiropraticien entreprend alors la correction des "subluxations" (selon un protocole de soins) au moyen d'ajustements chiropratiques.

L'ajustement chiropratique consiste en l'application, avec la main, d'une pression ponctuelle modérée et non forcée, c’est-à-dire une impulsion précise, non traumatisante et codifiée, sur un segment ostéoarticulaire ou sur un point-gachette neurologique.

Contrairement à la désinformation qui a longtemps régné en France, l'objectif de la chiropratique n'est pas de soigner les maladies[réf. nécessaire], l'orientation des études ne visant pas ce but. De fait, les chiropraticiens n'étant pas médecins, ils n'ont pas le droit d'utiliser la chirurgie ni les médicaments. Leur véritable but étant l'optimisation et le développement de l'état de santé des personnes,(alors que le médecin n'intervient que lorsque la maladie est déclarée), objectif de plus en plus apprécié des assurances et mutuelles santé[réf. nécessaire].

[modifier] Efficacité et sécurité

Des études indépendantes (par des assurances, des mutuelles, des chercheurs et des professeurs d'économie de la santé) de la profession chiropratique auraient conclu que la chiropratique avait un effet au moins égal, voire supérieur, aux traitement médicaux dans le cas de lombalgies chroniques [réf. nécessaire] ; le rapport coût-bénéfice est, pour cette pathologie là, en faveur de la chiropratique [réf. nécessaire]. Toutefois, quelques études restent floues sur le cas des lombalgies aiguës et des sciatiques.

On recense plusieurs cas d'accidents de manipulation, pouvant nécessiter des interventions chirurgicales pour libérer la moelle dorsale ou le cône terminal ou une racine du sciatique comprimés par une hernie discale post-manipulation. Mais ces accidents de manipulations sont le plus souvent attribués abusivement aux chiropraticiens alors qu'ils sont finalement le fait de manipulateurs peu ou mal formés[1]. La chiropratique est une des thérapeutiques les plus sûres dans son champ d'application, entraînant moins d'effets secondaires que les médicaments prescrits le plus communément dans ses indications les plus courantes (anti-inflammatoires non stéroïdiens) [réf. nécessaire].

[modifier] Formation

Les études de chiropratique sont des études supérieures dans des écoles privées, elles durent 6 années post bac, les élèves sont soumis à des contrôles constant. Ces études sont basées sur une norme officielle internationale rigoureuse (adoptée officiellement par de nombreux pays développés) et sanctionnées par un doctorat en chiropratique mondialement agréé (USA, Canada, Mexique, Australie, Japon, Nouvelle-Zélande, Afrique du Sud, Israël, Jordanie, Royaume-uni, Allemagne, Belgique, Suisse, Italie, Suède, Norvège, Finlande, Danemark...). Seulement 10% d'absence sont autorisés aux étudiants. Tout chiropraticien possède un diplôme de radiologie (théorique et pratique). Aux USA, le doctorat en chiropratique est officiellement considéré de même niveau académique que le doctorat en médecine [2]

Au Québec, les étudiants ont accès à un programme universitaire de Doctorat en Chiropratique délivré par l'UQTR d'une durée de 5 ans comprenant des cours d'histologie, d'anatomie, de biomécanique, de physiologie, de radiologie, de pathologie, biochimie, neuro-anatomie, neuro-physiologie... En France ,il existe un unique établissement de formation accrédité selon les normes internationales ,ce qui signifie que ses diplomés peuvent légalement exercer dans plus d'une quarantaine de pays .Cet établissement est situé à Ivry sur Seine près de Paris et possède une "antenne" à Toulouse[1]

Les docteurs en chiropratique (D.C.) peuvent, après leurs études, se spécialiser dans des techniques de soins chiropratiques (par exemple la kinésiologie appliquée) ou dans des catégories comme la chiropratique sportive (FICS), la chiropratique pédiatrique, la chiropratique animalière ou "upper-cervical" (NUCCA). Pour les premiers, ils obtiendront des certifications post-doctorales dans les techniques choisies, les seconds obtiendront des certificats de spécialisation post-doctorale dans les catégories choisies.

[modifier] Techniques

Il existe près d'une centaine de techniques d'ajustement chiropratiques et une cinquantaine de techniques d'analyse. Certaines sont reprises, en version simplifiée voire édulcorée, par d'autres méthodes ou disciplines de soins (notamment en ce qui concerne la kinésiologie).

[modifier] Statut de la profession

Il existe, aux États-Unis, en Angleterre, Suède, Japon, Australie, Afrique du Sud, Canada, ... une vingtaine d'universités formant au titre de docteur en chiropratique. Ces diplômes sont reconnus officiellement dans la majorité des grands pays industrialisés comme les États-Unis, le Canada, la Suisse, le Royaume-Uni, le Danemark, l'Australie, la Nouvelle-Zélande. La chiropratique est aussi partenaire officiel de l'Organisation Mondiale de la Santé par le biais de la Fédération Mondiale de Chiropratique. [3] Par ailleurs, l'OMS a fait paraître ses "Directives pour l'enseignement et la sécurité en chiropratique" [4] Il existe aujourd'hui de véritables spécialités au sein de la profession chiropratique comme la radiologie (doctorat en chiropratique + 3 ans d'internat), l'orthopédie, la neurologie ou la chiropratique du sport.

En France

Article 75 Modifié par Loi n°2004-810 du 13 août 2004 art. 36 III (JORF 17 août 2004).

  • L'usage professionnel du titre d'ostéopathe ou de chiropracteur est réservé aux personnes titulaires d'un diplôme sanctionnant une formation spécifique à l'ostéopathie ou à la chiropraxie délivrée par un établissement de formation agréé par le ministre chargé de la santé dans des conditions fixées par décret. Le programme et la durée des études préparatoires et des épreuves après lesquelles peut être délivré ce diplôme sont fixés par voie réglementaire.
  • S'il s'agit d'un diplôme délivré à l'étranger, il doit conférer à son titulaire une qualification reconnue analogue, selon des modalités fixées par décret.
  • Les praticiens en exercice, à la date d'application de la présente loi, peuvent se voir reconnaître le titre d'ostéopathe ou de chiropracteur s'ils satisfont à des conditions de formation ou d'expérience professionnelle analogues à celles des titulaires du diplôme mentionné au premier alinéa. Ces conditions sont déterminées par décret.
  • Toute personne faisant un usage professionnel du titre d'ostéopathe ou de chiropracteur est soumise à une obligation de formation continue, dans des conditions définies par décret. La Haute Autorité de santé est chargée d'élaborer et de valider des recommandations de bonnes pratiques. Elle établit une liste de ces bonnes pratiques à enseigner dans les établissements de formation délivrant le diplôme mentionné au premier alinéa.
  • Un décret établit la liste des actes que les praticiens justifiant du titre d'ostéopathe ou de chiropracteur sont autorisés à effectuer, ainsi que les conditions dans lesquelles il sont appelés à les accomplir.
  • Ces praticiens ne peuvent exercer leur profession que s'ils sont inscrits sur une liste dressée par le représentant de l'État dans le département de leur résidence professionnelle, qui enregistre leurs diplômes, certificats, titres ou autorisations.

NB:* Ces décrets sont en cours de rédaction

  • le diplôme délivré par l'institut franco-européen de Chiropratique (IFEC) à Ivry sur Seine et à Toulouse (depuis 2006) permet à ses titulaires d'exercer dans tous les pays où la Chiropratique est légalisée.

Au Royaume-Uni :

  • le titre est protégé depuis « the chiropractic act de 1994
  • la formation est universitaire
  • il existe la possibilité de prescrire des examens d'imagerie médicale et de posséder le matériel radiographique pour la réalisation des clichés radiographiques standards
  • les chiropraticiens sont en voie d'intégration dans le parcours de soins pour la prise en charge des pathologies ostéoarticulaires.

En Suisse

  • le titre est protégé depuis 1974
  • la formation est universitaire de type médical
  • les chiropraticiens sont désormais officiellement reconnus comme une profession de type médical universitaire équivalent français du « livre I du code de la santé publique » au même titre que les médecins, dentistes et sage femmes. Cette loi définit par la même occasion les collèges et universités reconnus susceptibles de former les chiropraticiens. L’institut Franco-Européen de Chiropratique (IFEC http://www.ifec.net ) fait parti de ces institutions. Comme toute autre profession médicale, les chiropraticiens suisses sont habilités à poser un diagnostic, de recourir aux investigations de laboratoire, d’imagerie, voir de posséder leur propre installation radiologique. Les prises en charge sont remboursées par l’assurance maladie, y compris pour les prescriptions de certaines médications à visées antalgiques et de contrôle de la douleur.
  • Il existe la possibilité de prescrire et d'effectuer les examens d’imagerie
  • les chiropraticiens bénéficient de l'ensemble de la panoplie des traitements conservateurs y compris les médicaments pour lutter contre la douleur
  • la prise en charge s'effectue par l'assurance-maladie

En Belgique

  • le titre est reconnu
  • la formation s'effectue à l'étranger dans les écoles reconnues sur le plan international
  • il existe une possibilité de prescription
  • les soins sont pris en charge par les organismes privés

En Suède

  • la profession de chiropraticiens est reconnue et le titre est protégé
  • les soins sont pris en charge par l'assurance-maladie
  • les praticiens travaillent en première intention et posent un diagnostic

En Finlande

  • le titre est protégé et reconnu depuis 1994
  • la prise en charge est partielle par l'assurance-maladie et par les assurances privées
  • la prescription d'imagerie est possible mais n'est pas remboursée

Aux Pays-Bas

  • il existe une possibilité d'exercice,
  • il n'y a pas de protection du titre,
  • l'intégration n'est pas faite dans le système de santé nationale

En Norvège

  • la profession chiropratique bénéficie d'un statut d’une profession de type médical et protégé
  • les chiropraticiens sont des praticiens de premier contact et posent leur diagnostic
  • ils ont un droit de prescription d'examens complémentaires, d'imagerie (radiographies, I.R.M., scanners, échographie et Doppler),
  • les chiropraticiens ont la possibilité de prescrire des arrêts de travail de moins de huit semaines
  • ils ont la possibilité de référer à un spécialiste dans le cadre du parcours de soins dont la prise en charge est assurée par l'assurance-maladie
  • ils ont la possibilité de prescrire des actes de kinésithérapie

Au Danemark:

  • le statut est celui d'une profession médicale dont le titre est protégé depuis 1991
  • l'association des chiropraticiens a vocation ordinale et disciplinaire
  • les soins chiropratiques sont pris en charge par l'assurance-maladie
  • les chiropraticiens sont intégrés dans le système de santé national
  • les chiropraticiens sont habilités à faire des radiographies et à posséder leur propre matériel
  • ils travaillent aussi bien à l'hôpital qu'à l'université
  • ils ont la possibilité de référer vers un spécialiste dans le cadre du parcours des soins avec une prise en charge par l'assurance-maladie
  • la formation est universitaire.

[modifier] Chiropratique et opposition

En novembre 1962 Robert Throckmorton MD, secrétaire Gal de l'Iowa Medical Society présente son plan pour "contenir, et éliminer" les chiropraticiens de l'Iowa.

Ce plan enthousiasme tellement l'American Medical Association qu'elle le nomme en septembre 1963 conseiller spécial de l'AMA pour mettre en action son plan au niveau national et lui annonce que "la chambre des délégués" et la commission juridique de l'A.M.A ont décidé que « leur objectif était, principalement, l'élimination complète de la chiropratique »[réf. nécessaire].

Le 2 nov 1963 formation du Comité sur la chiropratique, vite transformé en "comité sur le charlatanisme" pour "éviter de donner une quelconque légitimité à la chiropratique". Ce "commitee on quackery" effectuera des actions d'information jusqu'en 1968, mais le Congrès revient sur cette décision en 1972, sous la pression des lobbies de l'indutrie des médecines dites alternatives[réf. nécessaire].

Toujours en 1968 chaque médecin est invité à placer dans sa salle d’attente un exemplaire de la brochure d'information de l’AMA « chiropractic, the unscientific cult », plus de 10 000 brochures sont distribuées dans les lycées pour informer les éventuels futurs étudiants en Chiropratique et les futurs clients. En 1969, journaliste publie en partenariat avec l’A.M.A un livre « a vos risques et périls ! ».

En 1971, le comité sur le charlatanisme passe un accord avec la commission d’accréditation des hôpitaux afin de faire perdre leurs privilèges hospitaliers aux médecins profitant du cadre de l'hôpital pour mettre en avant des pratiques charlatanesques, dont la chiropratique. En 1972, des « fuites » se produisent et les documents prouvant les pressions exercées par le comité sur le charlatanisme sur les « experts indépendants » circulent. En 1975, un chiropraticien, Chester Wilk DC, et quatre de ses confrères de Chicago portent plainte devant la cour fédérale, pour violation de la Loi anti-trust. Après un premier procès en 1981 la cour d’appel ordonne un second procès qui débute en juin 1987.

En septembre 1987, le juge Getzendanner déclare l’AMA, l’American college of radiology, l’American college of surgeons et l’American college of orthopedic surgeons coupables de conspiration illégale en vue de « contenir et d'éliminer la profession chiropratique, en désorganisant l’éducation chiropratique, le remboursement par les assurances, les relations avec les médias et le gouvernement, les relations interprofessionnelles, et d’autres activités de boycott en violation du Sherman Antitrust Act, jugement définitivement confirmé par la cour suprême des USA en 1990. Il s'agit là d'un jugement à visée purement économique, pas une seule fois au cours du procès la question de la validité thérapeutique de la chiropratique n'a été étudiée.

Dès le milieu du procès, l’American Hospital Association affirmait « L’American Hospital Association désavoue spécifiquement tout effort illégal d’un quelconque groupe privé, concurrent pour « contenir », « éliminer » ou bien saper la confiance du public dans la profession chiropratique ».

[modifier] Dans les médias

  • La série humoristique américaine Mon Oncle Charlie, dans laquelle un personnage (en l'occurance le frère de l'oncle Charlie) est chiropraticien.
  • Dans le film L'Échelle de Jacob.
  • Liz Hurley joue le role d'une chiropraticienne dans le film Bad luck !
  • Dans la serie Les Simpson episode Pokey Mom Homer à recours à un chiropraticien
  • That 70's Show saison 7 épisode 08- Angie. Kitty propose à Eric (son fils) de devenir chiropracticien.

[modifier] Annexes

[modifier] Références

  1. . Sont notamment attribués dans la littérature médicale comme "chiropratiques" des accidents dûs à des manipulations pratiquées par : un masseur aveugle, un barbier indien, un heilpraktiker, l'épouse de la victime, des médecins, des kinésithérapeutes, un professeur de kung-fu, ... cf. étude de Alan Terrett App. Sc. (chiro) M. App. Sc. (chiro) "Usage détourné de la littérature par les auteurs médicaux débattant des accidents vasculaires post-manipulatoires", dans Journal Manipulative Physiological Therapeutics, mai 1995, citée par Benoit Rouy DC dans Risques réels des manipulations cervicales chiropratiques, Association française de chiropratique, 2003.
  2. Center for Studies in Health Policy, Inc., Washington, DC. Personal communication of 1995 unpublished data from Meredith Gonyea, PhD.
  3. Liste des ONG en relations officielles avec l'OMS
  4. (Novembre 2005) source wfc. (ISBN 9241593717). [pdf] http://www.chiropratique-online.net/actualite/oms-chiro.pdf

³[2]

[modifier] Bibliographie

  • Jacques Blanchard : "En santé avec la chiropratique", Éditions Whiteson, 2002
  • Roger Besancon-Matil : "La Chiropractie", Editions Équilibres Aujourd'hui
  • Pierre-Louis Gaucher-Peslherbe et Sylvain Parny : "La Chiropratique et vos vertèbres", Éditions Encre, 1985
  • Benoit Rouy : "La Chiropratique Histoire d'un combat", Editions Multifidus
  • Jean-Philippe Monvoisin : "Soignez-vous par la Chiropraxie", Editions Marabout, 1992

[modifier] Liens internes

[modifier] Liens externes