Chicoutimi

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48° 30′ N 71° 02′ W / 48.5, -71.03

Chicoutimi

La rivière Saguenay
La rivière Saguenay


Détail
   
Détail
Administration
Pays
Province
Canada Canada
Québec Québec
Région Drapeau du Saguenay-Lac-Saint-Jean Saguenay-Lac-St-Jean
Comté ou équivalent Chicoutimi—Le Fjord (circonscription fédérale)

Chicoutimi (circonscription provinciale)

Statut municipal Arrondissement
Arrondissements
Fondateur
Date de fondation
Peter McLeod (fils)
24 août 1842
Constitution 1842 - 2002
Maire
Mandat en cours
Jean Tremblay
2005-2009
Site officiel de Chicoutimi
Démographie
Population 67 558 (arrondissement) hab. ()
Densité hab./km2
Gentilé Chicoutimiennes, Chicoutimiens
Langue(s) officielle(s) Français
Géographie
Altitudes minimale : 0 m.
maximale : 170 m.
Superficie 156.9 km2
Fuseau horaire UTC-5
Indicatif +1-418
Code géographique
Latitude
Longitude
48° 30′ Nord
         71° 02′ Ouest
/ 48.5, -71.03
Localisation de Chicoutimi
Lieux d’intérêts
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Chicoutimi (de Chekoutimi, qui signifie jusqu'où c'est profond, dans la langue Innue Montagnais) est un arrondissement de la ville de Saguenay, au Québec (Canada). Centre administratif et financier de la ville, Chicoutimi est l'arrondissement le plus peuplé avec ses 67 556 habitants (60 008 dans le territoire de l'ancienne ville) en 2005. La ville est située à la confluence de la Rivière Chicoutimi et de la Rivière Saguenay. Ses habitants sont appelés les Chicoutimiens et Chicoutimiennes.

Anciennement l’agglomération la plus peuplé de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, Chicoutimi est situé à environ 200 kilomètres au nord de la ville de Québec, à 100 kilomètres de l’embouchure du Saguenay et à 60 kilomètres du Lac-St-Jean.

Au début du XXe siècle, la ville portait le surnom de «Reine du Nord» dû à sa position septentrionale et à son importance grandissante dans le Québec de l’époque.

Sommaire

[modifier] Géographie

[modifier] Le territoire de Chicoutimi

Anciennement délimité par Jonquière à l’ouest, La Baie à l’est, Laterrière au sud et Canton-Tremblay au nord, le territoire de la ville de Chicoutimi couvrait une superficie de 156,9 km² avant les fusions municipales de 2001. Résultant lui-même d’une fusion avec les anciennes municipalités de Chicoutimi-Nord et Rivière-du-Moulin, l’actuel territoire de Chicoutimi s’étend dans les plateaux des bassins de la rivière Chicoutimi et du Moulin en périphérie. Le centre de la ville, escarpé sur les rives nord et sud des vestiges les plus occidentaux du fjord du Saguenay, descend jusqu’à la rivière et forme une petite vallée sur chacune des rives, au sud, en aval de la rivière Chicoutimi pour former le quartier du Bassin et au nord pour former le creux dans lequel le centre de Chicoutimi-Nord se retrouve entouré par des quartiers en hauteur.

[modifier] Divisions du territoire ( Quartiers de la ville )

CHICOUTIMI CHICOUTIMI-NORD RIVIÈRE-DU-MOULIN
  • Bassin
  • Centre-ville
  • Notre-Dame-du-Saguenay
  • Murdock
  • St-Paul
  • St-Antoine
  • Jardins Talbot
  • Des Oiseaux
  • Plateau-des-Saguenéens
  • Côte de la réserve
  • Des Écrivains
  • Domaine du roy
  • Sainte-Anne
  • Sainte-Claire
  • Saint-Luc
  • Vanier
  • Ste-Geneviève

[modifier] Relief

Côte de la rue St-Léon
Côte de la rue St-Léon

Situé dans une zone fortement déprimée connue sous le nom des basses-terres du Saguenay, entre le plateau des Laurentides et le plateau du Labrador, le territoire de Chicoutimi présente un relief abrupt. Le relief de la ville est principalement composé de microreliefs élaborés par un ravinement intense des dépôts du Golfe de Laflamme et de la composition solide du Bouclier canadien. Creusé principalement par les rivières et ruisseaux et subissant à la fois les dénivellements combiné de la vallée de l’estuaire du Saguenay et d’une élévation transversale ayant pour plus haut sommet le mont Sainte-Claire, la ville est dans une vallée encaissée caractérisée par des ruptures de pentes rectilignes qui furent souvent causées par d’anciens glissements de terrains.[1]

Le relief très accidenté qui entoure le centre ville de Chicoutimi affecte la dénivellation de certaines rues lorsque l’on tente d’atteindre les quartiers plus en hauteur de la ville. Plusieurs des pentes de la ville sont les plus abruptes du Canada et sont comparable aux plus escarpées du monde. La côte de la rue St-Léon et la côte St-Ange, qui séparent le quartier du Bassin de celui de la Côte de la réserve, possèdent des angle de dénivellation de près de 18 degrés, ce qui les classent très près de la rue Baldwin de Dunedin, en Nouvelle-Zélande, récipiendaire du record du monde pour ses 19 degrés. D'autres rues du centre-ville de Chicoutimi ont la caractéristique de posséder une très forte inclinaison tout en étant très achalendées.Les rues St-Famille, Bégin (à la hauteur de la rue Jacques-Cartier et Price),Labrecque, Maltais, La Fontaine, Morin et Sainte-Anne font parties de ces rues abruptes et fréquentées.

[modifier] Hydrographie

[modifier] Rivière Saguenay

Chicoutimi-Nord juché sur les escarpements du Fjord du Saguenay
Chicoutimi-Nord juché sur les escarpements du Fjord du Saguenay
Club de Yacht de Chicoutimi
Club de Yacht de Chicoutimi

La rivière Saguenay, dans le territoire de Chicoutimi, est marqué par son passage de l’estuaire jusqu'au fjord. La profondeur et la taille de la rivière varient énormément à l’approche de la ville mais demeure navigable jusqu’aux ponts Dubuc et St-Anne qui marquent la fin de la circulation maritime. Les rives du Saguenay à Chicoutimi, en continuité avec le fjord, demeurent très abruptes au Nord et adoptent un relief en plateau au Sud. Les principaux affluents du Saguenay, sur le territoire de Chicoutimi, sont la rivière Chicoutimi, la Rivière-du-Moulin et la Rivière-aux-rats.

L’influence de l’immense surface d’eau que représente le Saguenay, ainsi que le couloir que le fjord représente, font des rives du Saguenay un endroit parfois très venteux et qui génère du brouillard dans le centre-ville et dans les quartiers aux alentours .

Le sens de la rivière Saguenay, qui irait normalement du Lac-St-Jean vers le St-Laurent (Direction Est) , dépend des marées de 3 à 6 mètres qu’il subit et qui le change de direction en laissant entrer l’eau du fleuve dans le Fjord (Direction Ouest ) . Les marées permettent également la circulation des navires jusqu’à la zone portuaire et au club de yacht de la ville.

La qualité de l’eau du Saguenay, à la hauteur de Chicoutimi, à été reconnu longtemps comme impropre à la consommation et très mauvaise qualité. Polluée au départ par les industries papetières de la rivière Chicoutimi et la Rivière-aux-sables, sa qualité médiocre fut surtout causé par les rejets de l’immense complexe industriel de l’Alcan à Arvida et par les égouts de la ville de Chicoutimi qui s’y jettaient.Avec une meilleure gestion de la pollution de l’Alcan à Arvida et l’installation d’une usine d’épuration par la ville de Chicoutimi, la qualité de l’eau s’est grandement améliorée dans les années 90.

Cette voie navigable aida beaucoup au développement de la ville qui, au départ, bénéficiait d’un port de marchandise et de passagers et d’une traverse entre les deux rives. Avec le développement de meilleurs moyens de communications jusqu’à la ville et l’arrivée du premier pont, le port de Chicoutimi, qui fut installé sur un prolongement artificiel de la rive du Saguenay, servit surtout à la réception des carburants fossile par la rivière jusqu’à la fin des années 80. La zone portuaire devint une zone récréative et un lieu de rassemblements publics en 1992. Aujourd’hui seul les bateaux de plaisances et les petits bateaux de croisière se rendent à la ville.

Deux ponts traversent la rivière à la hauteur de Chicoutimi

Le Saguenay à la hauteur de Chicoutimi
Le Saguenay à la hauteur de Chicoutimi
Le Saguenay à-partir de la croix de Sainte-Anne (située à Chicoutimi-Nord).
Le Saguenay à-partir de la croix de Sainte-Anne (située à Chicoutimi-Nord).

[modifier] Rivière Chicoutimi

Icône de détail Article détaillé : Rivière Chicoutimi.

[modifier] Rivière du Moulin (Langevin)

Icône de détail Article détaillé : Rivière-du-Moulin (Rivière).

[modifier] Rivière aux Rats

Icône de détail Article détaillé : Rivière-aux-Rats (Saguenay).

La rivière aux Rats est une rivière canalisée. Elle débute près du boulevard du Royaume, passe tout près du parc Rosaire-Gauthier, sous le parc Jean-Béliveau et se jette dans le Saguenay à la hauteur de la rue Hôtel-de-ville.

[modifier] Climat

Icône de détail Article détaillé : Climat du Saguenay.

[modifier] Histoire

[modifier] Occupation Amérindienne

Le territoire de Chicoutimi aurait été fréquenté, au départ, par les tribus Montagnaises du Saguenay. La tribu des Chicoutimiens, qui était nomade dans la région du Saguenay, bien avant l’arrivée des européens, empruntait les portages aux abords de la rivière Chicoutimi, pour se rendre au Lac Kénogami puis au Lac-Saint-Jean ( Lac Piekouagami à l’époque ). L’ actuel site de la ville, qui marque la fin de la navigation sur le Saguenay, servait de lieu de rencontre pour ces tribus. Il y eut également une présence iroquoienne, 3 millénaire avant notre ère, à la confluence de la rivière Chicoutimi et du Saguenay.[2]

[modifier] Le XVIème et XVIIème siècle

[modifier] Découverte du territoire

Pour qu’un premier explorateur pose le pied sur l’actuel territoire de Chicoutimi il faudra attendre le Père Jean Dequen, qui, à la demande des tributs du Lac Piekouagami ( Lac Saint-Jean ) atteint d’une épidémie dévastatrice, empruntera la rivière Chicoutimi pour atteindre le Lac Kénogami puis le Lac Saint-Jean du 11 au 16 juillet 1647.

En mai 1652, l’épidémie perdure toujours et force l’établissement d’une mission au Lac Saint-Jean par les jésuites qui prennent la même route que le père Jean Dequen pour se rendre à destination. Selon leurs récits, parce que l’épidémie faisait des ravages importants, plusieurs sépultures amérindiennes jonchaient les rives du Saguenay. Les missionnaires emprunteront cette route jusqu’en 1671 pour venir en aide aux tributs victimes de l'épidémie et de la guerre contre les iroquois.

La première mention du nom Chicoutimi remonterait à cette époque. En l’an 1661, on pouvait lire dans La Relation du Père Gabriel Bruillet et Claude Dablond :

«Cheg8timi, lieu remarquable pour être le terme de la belle navigation et le commencement des portages »

[modifier] Poste de traite sur la rivière Chicoutimi

Chapelle du poste de traite de Chicoutimi
Chapelle du poste de traite de Chicoutimi

Suite à la commercialisation du territoire du Domaine-du-Roy par la Traite de Tadoussac en 1652, des commerçants construisent une maison à l’embouchure de la rivière Chicoutimi dans le but d'en faire un poste de traite en 1671. Le père de Crépieul, un jésuite, vient visiter le site entre 1673 et 1674 et constate la présence de 200 amérindiens agglomérés autour du poste dans le but d'y vendre leurs pelleteries.

Le poste de traite devient officiellement le chef-lieu du réseau de commerce des fourrures dans le Domaine-du-Roy en 1676. On décide également de placer une mission sous le patronage de Saint François-Xavier dans une chapelle près du poste qui sera réaménagé. La construction des installations permanente ( le poste agrandi, la chapelle et l'entrepôt ) débute sous l'administration de Charle Bazire, le 24 juillet de la même année pour se terminer, deux mois plus tard, le 27 septembre. Construit sur un monticule de granit à l'entrée de la rivière Chicoutimi, le poste et la chapelle accueillent plus de 400 chasseurs au mois de juin 1677 pour une cérémonie religieuse.

Sur le plan de la productivité, on parle presque d'une traite de Chicoutimi. Alimenté par les villages amérindiens du Lac Kénogami, le poste de Chicoutimi produit, à lui seul, plus de pelleteries que tout le reste du Canada réunis en 1684.

[modifier] XVIIIème siècle

[modifier] Déclin du Commerce des fourrures

Carte de Chicoutimi datant de l'an 1748
Carte de Chicoutimi datant de l'an 1748

La surchasse des amérindiens qui vide le territoire de sa faune et le contexte économique entraîne le poste de traite de Chicoutimi dans un quart de siècle de déclin ( 1698-1715 ). Depuis la pacification des iroquois, plusieurs routes vers l'ouest s'étaient ouvertes et le poste stagnait sous une mauvaise administration et par la présence de corruption.

Pour que le poste renaisse, il faudra attendre la venue du Père Laure en 1720. Ce dernier reprendra possession des lieux au milieu des décombres et des amérindiens ivres. Le père Laure y fixa sa résidence en 1725 et y vécu jusqu'à sa mort en 1738. Il redonna au poste de Chicoutimi ses lettres de noblesse.

En 1739, le père Clade Godefroy Coquart prend la relève et assure le service jusqu'en 1765. Le poste de Chicoutimi redeviendra prospère jusqu'à la fin du régime français.

[modifier] Sous le régime Anglais

Suite à la défaite sur les plaines d'Abraham, à Québec, et à la capitulation de Montréal, la Nouvelle-France tombe sous domination anglaise. Le traité de Paris vient confirmer le statut de la colonie.

Le changement de régime n'affecte pas vraiment les missionnaires jusqu'à l'arrivée de l'Imprudent sur le Saguenay devant le poste de traite . Les pelleteries sont perquisitionnées par les soldats anglais comme prise de guerre et ceux-ci maintiendront des soldats sur place pendant quelques années.

Le 20 septembre 1762, deux marchands de Québec, Thomas Dunn et John Gray louent l'exploitation de la chasse et la pêche sur le territoire du Saguenay. Se joindront à eux William Grant en 1763 et Richard Murray en 1764. Du coté de l'administration de la mission de Chicoutimi, le Père de La Brosse sera le dernier jésuite à desservir le poste à temps plein. Suite à sa mort, en 1782, les prêtres séculiers ne seront de passage que quelques semaines par année sur le territoire jusqu'en 1845. Dunn et ses associciés renouvellent leur bail en 1785 mais leurs droits seront tranférés l'année suivante à Alexander et George Davidson ainsi qu'à François Baby ( qui sera remplacé par Peter Stuart en 1789 ). Leur monopole n'expirera pas avant 1802 [3]

[modifier] Après la fondation

Fondée en 1842 par Peter McLeod (Fils) à l'expiration du bail de la Compagnie de la Baie d'Hudson qui interdisait la colonisation, la ville de Chicoutimi se développe surtout au début du XXe siècle comme ville industrielle avec la pulperie. À partir de la crise des années 1930, la vocation de la ville change pour devenir surtout commerciale et administrative.

En 2002, la ville fusionne avec ses voisines pour devenir la ville de Saguenay.

[modifier] Chronologie municipale

Chicoutimi (Pulperie)
Chicoutimi (Pulperie)
Chicoutimi (Le pont de Sainte-Anne)
Chicoutimi (Le pont de Sainte-Anne)
Chicoutimi (Vieux Port)
Chicoutimi (Vieux Port)
  • 1676 Établissement de la mission chrétienne et du poste de traite
  • 1842 Construction du moulin de Peter McLeod
  • 24 août 1842 Fondation de la ville de Chicoutimi
  • 19 janvier 1845 Bénédiction d'une chapelle du côté est de la Rivière Langevin (Rivière-du-Moulin) Appelée Saint-Nom-de-Jésus. Première destinée aux « blancs ».
  • 1855 Désignation de Chicoutimi comme chef-lieu
  • 1866 Premier service de traversier entre Chicoutimi et Sainte-Anne.
  • 1878 Chicoutimi devient le siège de l'évêché
  • 1880 Début d'apparitions des noms de rues Racine, Jacques-Cartier, Price, Bossé
  • 1883 Le Service de protection contre les incendie est crée
  • 1887 Le Progrès du Saguenay voit le jour
  • 1896 Création de la Compagnie de pulpe de Chicoutimi
  • 1898 Construction d'une usine de pâte mécanique et production (la pulperie)
  • 1898 Construction de l'hôtel Château Saguenay
  • 1902 Construction de l'hôtel de Ville, démoli en 1932 pour céder sa place à l'actuel
  • 1903 Création de la Paroisse Sacré-Cœur par l'évêché
  • 1905 Inauguration de l'église de la Paroisse Sacré-Cœur
  • 24 juin 1912 Grand Feu de Chicoutimi (centre-ville détruit)
  • 1930 Érection au statut de cité
  • 1933 Construction et inauguration du pont de St-Anne au coût de 800 000$ (remplaçant le traversier)
  • 1946 Début de la construction du boulevard Talbot reliant Chicoutimi à Québec
  • 1949 Entrée des Saguenéens de Chicoutimi dans la LHSQ
  • 1951 Ouverture complète et officielle du boulevard Talbot
  • 1963 Ouverture de la station de télévision CJPM-TV
  • 1967 Le gouvernement institue le CÉGEP de Chicoutimi
  • 1968 Construction de place du Saguenay (centre commercial)
  • 1968 Début des travaux de construction du pont Dubuc
  • 1969 Construction de l'université du Québec à Chicoutimi (UQAC)
  • 1972 Inauguration du pont Dubuc
  • 1972 Ville hôtesse des jeux d'été du Québec
  • 1973 Création d'un campus de l'Université du Québec
  • 1973 Construction de Place du Royaume (Centre Commercial)
  • 1973 Entrée des Saguenéens de Chicoutimi dans la LHJMQ
  • 1976 Fusion en une seule agglomération des villes de Chicoutimi-Nord, de Rivière-du-Moulin, Paroisse de Chicoutimi et Chicoutimi
  • 1980 Violent incendie qui éclate à Place du Saguenay (Centre Commercial)
  • 1983 Les Jeux du Canada ont lieu à Chicoutimi
  • 1988 Un tremblement de terre de magnitude 6.2 frappe le Saguenay
  • 1992 Inauguration des installations de la zone portuaire et célébration du 150e anniversaire de fondation de la ville.
  • 1996 Déluge du Saguenay.
  • 2002 Fusion des villes du Saguenay, Chicoutimi devient un arrondissement de Saguenay.

[modifier] Politique municipale

[modifier] Représentants actuels

  • Maire : Jean Tremblay
  • Président d'arrondissement : Jacques Fortin
  • District 9 : Jean-Yves Provencher
  • District 10 : Carl Savard
  • District 11 : Marina Larouche
  • District 12 : Marcel Jean
  • District 13 : Jacques Cleary
  • District 14 : Denis Dahl
  • District 15 : Jacques Fortin
  • Distruct 16 : Luc Blackburn
  • Député provincial : Stéphane Bédard
  • Député fédéral : Robert Bouchard
  • Ministre responsable de la région : Claude Béchard

[modifier] Les maires de la municipalité de Chicoutimi (1855-2001) et de la ville de Saguenay (2001-Date)

[modifier] Canton de Chicoutimi

[modifier] Village Non-Incorporé de Chicoutimi

[modifier] Village Incorporé de Chicoutimi

[modifier] Ville de Chicoutimi

[modifier] Ville de Saguenay

[modifier] Démographie

[modifier] Population

Chicoutimi (Petite Maison Blanche du Déluge)
Chicoutimi (Petite Maison Blanche du Déluge)

La ville de Chicoutimi comptait lors de la fusion 60 008 habitants, dont ;

  • 98% ont le français comme langue maternelle
  • 0,7% ont l'anglais comme langue maternelle
  • 0,3% ont le français et l'anglais comme langue maternelle
  • 0,6% ont une langue maternelle autre que le français et l'anglais comme langue maternelle.

Catholiscisme majoritairement, Protestantisme.

[modifier] Monuments historiques et autres sites importants

Cathédrale Saint-François-Xavier de Chicoutimi
Cathédrale Saint-François-Xavier de Chicoutimi

[modifier] Sports et loisirs

[modifier] Équipes sportives

Les Saguenéens de Chicoutimi, équipe de hockey junior-majeur de Chicoutimi
Les Saguenéens de Chicoutimi, équipe de hockey junior-majeur de Chicoutimi

[modifier] Football

  • Les Gaulois de Chicoutimi
  • Les Broncos de Chicoutimi
  • Les Couguars de Chicoutimi (Collégial AA)

[modifier] Hockey

[modifier] Événements sportifs

  • Jeux du Québec durant l'été 1972.
  • Saguenéens de Chicoutimi de la LHJMQ fondés en 1973.
  • Championnat mondial junior en 1978.
  • Brier Labatt en février 1988.
  • Tournoi de la Coupe mémorial en mai 1988.
  • Coupes du Monde de patinage de vitesse courte piste en 2002, 2004 et 2006

[modifier] Chicoutimiens célèbres

Château d'eau arborant le logo de l'ancienne ville de Chicoutimi
Château d'eau arborant le logo de l'ancienne ville de Chicoutimi

[modifier] Jumelage

[modifier] Voir aussi

Fontaine d'eau du Vieux Port de Chicoutimi
Fontaine d'eau du Vieux Port de Chicoutimi

[modifier] Lien externe

[modifier] Notes et références

  1. BOTIN, Jacques, Le Saguenay,1978 , 505 pages
  2. CHAPEDELEINE, Claude. « Les Iroquoiens de la province de Canada au Royaume du Saguenay: alliances, foire ou diaspora à Chicoutimi » Saguenayensia, octobre-décembre 1985, pp.176-180.
  3. BOUCHARD, Russel et PERRON, Normand, Chicoutimi: la formation d'une métropole régionale, 1988,78 pages

[modifier] Sources