Saguenay–Lac-Saint-Jean

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Drapeau du Saguenay–Lac-Saint-Jean
Drapeau du Saguenay–Lac-Saint-Jean

Le Saguenay–Lac-Saint-Jean est une région administrative du Québec, située sur la rive nord du Saint-Laurent. Elle est composée de quatre municipalités régionales de comté (MRC) et de 60 municipalités.

Considéré comme une région ressource, le Saguenay–Lac-Saint-Jean est la troisième plus grande division territoriale québécoise avec une superficie de 95 893 km². Malgré son étendu, on retrouve principalement les 277 007 saguenéens et jeannois dans une immense dépression du bouclier canadien, le long de la rivière Saguenay et autour du Lac Saint-Jean. La forêt et surtout l’eau sont les principales ressources naturelles de la région.

Habitée au départ par les Montagnais, la région, exploité par les premiers européens ( français et anglais) pour commerce des fourrures au XVIIe siècle et XVIIIe siècle, fut ouverte à la colonisation au cours du XIXe siècle. L’installation de scierie et l’exploitation du bois pour la pulpe, puis le papier permirent le développement économique de la région au début du XXe siècle. Au cours des années 1920, les principaux cours d’eau sont harnachés pour la production électrique qui mèneront à l’implantation d’alumineries. Celle-ci stimuleront la croissance démographique et économique de la région qui deviendra un pole industriel important du Québec.


Sommaire

[modifier] Géographie

[modifier] Le territoire

Situé au sud-est du Québec et au nord du fleuve Saint-Laurent , entre le 48° et le 53° de latitude nord et entre le 70° et le 75° de longitude ouest , la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean représente la troisième division territoriale en superficie de la province avec ses 95 893 km² (1,04 % du Canada et 6,74 % du Québec)[1]. Elle couvre un superficie équivalente à la Corée du Sud[2], l'Indiana[3] ou de plus de trois fois la Belgique[4]. Sur une carte, les limites du territoire prennent la forme d'un cerf-volant inversé ( 550 kilomètres du nord au sud et 330 kilomètres d'est en ouest ) - au nord-est on retrouve la Côte-Nord; au nord-ouest; le Nord-du-Québec au sud-ouest; la Mauricie et au sud-est; la région de la Capitale-Nationale.

Avec ses 60 municipalités, la région est composée de 4 municipalités régionales de comté (MRC) :

et de la Ville de Saguenay
On y retrouve également la réserve amérindienne de Mashteuiatsh.

[modifier] Géologie et relief

Le massif des Monts-Valin; frontière septentrionale du Grtaben du Saguenay
Le massif des Monts-Valin; frontière septentrionale du Grtaben du Saguenay

Comme près de 90% du territoire québécois, le sous-sol de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean fait partie du bouclier canadien. Situé plus précisément dans la province de Grenville, il est formé en majeure partie de roches ignées ( gneiss, anorthosite et granite ) de l’ère précambrienne et, à l'est du Lac Saint-Jean et près du secteur Chute-aux-Galets, à Shipshaw, de roches de la période du paléozoïque.

Cette composition solide, érodé par le temps, a donnée naissance à un relief arrondis et peu abrupte dans la plupart des plateaux qui entourent la vallée encaissée entre deux failles ( le massif des Monts Valin au nord et l'abrupte d'Héberville au sud ) dans laquelle on trouve la majeure partie de la population de la région. L'élévation se fait principalement par plateaux.

Par exemple, au Saguenay, la majeure partie des sols en dessous de 100 mètres prend la forme de microreliefs élaborés par un ravinement intense. La section de 100 à 180 mètres s'élève en plateaux et représente les terres les plus favorables à l'agriculture. Au-delà de 180 mètres, le relief adopte les caractéristiques du bouclier canadien avant une élévation rapide causée par les massifs des Monts Valin, point culminant de la région ( Pic Dubuc à 980 mètres ), au nord et le massif des Laurentides au sud.

C'est au quaternaire, durant la dernière grande glaciation, que la plupart des sols en prendront leur apparence actuelle. Le relief de la région est composée de hautes-terres ( Plateau de Laurentides et Plateau du Labrador ) façonnées par des glaciers de 2 kilomètres d'épaisseur il y a 12 000 ans et pauvres en sédiments ainsi que les basses-terres ( Pourtour du Lac Saint-Jean et Basses-terres du Saguenay séparés par le horst de Kénogami ) résultant de l'invasion marine qui suivi la glaciation 1500 ans plus tard et qui forma le Golfe de Laflamme, un bras de la Mer de Champlain. Les sols inférieures à 180 mètres résultent de dépôts marins argileux.

Les sols argileux de la région, où demeure la majeure partie de la population représentent les principales terres fertiles mais démontrent également leur instabilité par les nombreux exemples visibles d'anciens glissements de terrains[5]. Ces zones, la plupart du temps situés près des cours d'eau, provoquent parfois des coulée argileuses.

Les événements de Saint-Jean-Vianney sont une preuve éloquente de l'instabilités des sol de la région. Le 4 mai 1971, une partie de ce village situé sur la rive nord de la rivière Saguenay, près de Jonquière, s'est effondré dans la rivière suite à un glissement de terrain laissant un cratère de 32 hectares et causant 31 morts.

[modifier] Le Fjord du Saguenay

Icône de détail Article détaillé : Fjord du Saguenay.
Lever du soleil sur le fjord du Saguenay, par Lucius O'Brien
Lever du soleil sur le fjord du Saguenay, par Lucius O'Brien

Une des principale particularité géomorphologique de la région est le du Fjord du Saguenay. Constituant l'un des rares fjords qui ne débouche pas sur une mer, cette profonde déchirure du bouclier canadien[6] est considéré comme le fjord le plus méridional du monde[7]. Les falaises escarpés surplombant la rivière Saguenay aurait été formés il y a 900 million d'années[8] durant l'effondrement du graben du saguenay. Les glaciers auraient ensuite creusé le lit de la rivière pour lui donner sa forme actuelle.

Recevant à la fois l'eau salée du fleuve Saint-Laurent et l'eau douce du Lac Saint-Jean, la rivière fait près de 120 kilomètres de longueur, possède une largeur maximale de 3 kilomètres et une profondeur maximale de 275 mètres. Le fjord du Saguenay est une aire protégé faisant partie du Parc national du Saguenay.

[modifier] La plaine du Lac Saint-Jean

Icône de détail Article détaillé : Lac Saint-Jean.

Le pourtour du Lac-Saint-Jean, réservoir d'eau douce, sont le résultat du retrait du golfe de Laflamme de la mer de Champlain il y a 10 000 ans. Constituant une plaine fertile à l'Est comme à l'Ouest du lac, enrichie par des dépots marins argilleux, cette vallée est entourée par le bouclier canadien

[modifier] Climat

Icône de détail Article détaillé : Climat du Saguenay-Lac-Saint-Jean.

Bordée de forêts et de massifs montagneux, la région constitue une enclave fertile dans le bouclier canadien. On la considère comme « une oasis tempérée en milieu nordique »[9].

[modifier] Démographie

  • Population: 274 095 (2006)
  • Superficie: 95 893 km²
  • Densité: 2,9 hab./km²
  • Taux de natalité: 9,5 ‰ (2006)
  • Taux de mortalité: 7,5 ‰ (2006)

Source: Institut de la statistique du Québec

Langue parlée à la maison

  • Français, 99,0 %
  • Anglais, 0,6 %
  • Autres, 0,4 %

[modifier] Agglomérations

30 villes saguenéennes et jeannoises les plus peuplées[10]
Saguenay 151 643 (2006) Métabetchouan–Lac-à-la-Croix 4 080 (2006) Saint-Fulgence 1 988 (2006)
Chicoutimi (Saguenay) 60 008 (2001) Canton-Tremblay (Saguenay) 3 579 (2001) L'Ascension-de-Notre-Seigneur 1 976 (2006)
Jonquière (Saguenay) 54 842 (2001) Saint-Ambroise 3 559 (2006) Saint-Gédéon 1 931 (2006)
Alma 29 998 (2006) Normandin 3 220 (2006) Lac-Kénogami (Saguenay) 1 834 (2006)
La Baie (Saguenay) 19 940 (2001) Shipshaw (Saguenay) 2 878 (2001) Chambord 1 690 (2001)
Dolbeau-Mistassini 14 546 (2006) Saint-Prime 2 661 (2006) La Doré 1 554 (2006)
Roberval 10 554 (2006) Saint-David-de-Falardeau 2 436 (2006) Lac-Bouchette 1 311 (2006)
Saint-Félicien 10 477 (2006) Hébertville 2 421 (2006) Labrecque 1 295 (2006)
Laterrière (Saguenay) 4 969 (2001) Saint-Bruno 2 353 (2006) Hébertville-Station 1 230 (2006)
Saint-Honoré 4 794 (2006) Albanel 2 326 (2006) Girardville 1 186 (2006)

[modifier] Population

L'arrondissement Chicoutimi de la ville de Saguenay.
L'arrondissement Chicoutimi de la ville de Saguenay.

La population du Saguenay–Lac-Saint-Jean, concentrée dans trois grandes agglomérations, Saguenay — composée des arrondissements de La Baie, Chicoutimi et Jonquière : 146 332 hab. —, Alma (32 603 hab.) et Roberval - Saint-Félicien - Dolbeau-Mistassini (36 407 hab.), représente 3,8 % de la population du Québec.

Le français local est largement reconnaissable par ses particularismes autant phonétiques que lexicaux. Ce trait est vite identifié par tout autre Québécois. À la différence de plusieurs sous-idiomes québécois, celui de la région est francisant envers tous les anglicismes, ainsi, le mot anglais lighter, n'aura pas la prononciation anglaise que l'on peut retrouver à Montréal, il sera prononcé "Lacteur". De plus, plusieurs mots sont uniques à la région, ainsi, on dira canis pour moisi, frock pour veste, coteur pour les bordures de routes, «soute» pour les vêtements d'hiver, etc. Les habitants de la région posent aussi un accent tonique très fort sur les voyelles u et i, en plus de nasaliser fortement les voyelles nasales.

L'accent est généralement plus prononcé chez les gens du Lac-Saint-Jean que chez les gens du Saguenay.

En raison d'un effet fondateur, certaines maladies génétiques ne se rencontrent essentiellement que dans cette région du monde, tel le syndrome d'Andermann.

[modifier] Particularités régionales

  • La région est reconnue pour ses bleuets et sa tourtière.
  • L'accent très particulier des gens originaires du Saguenay et du Lac-Saint-Jean.
  • Les familles très nombreuses : dont les Tremblay, les Simard, les Bergeron, les Gagnon, les Bouchard, les Perron, les Côté et les Blackburn.
  • Le nom de famille Tremblay est le plus répandu dans l'Amérique française.

[modifier] Histoire

Jacques Cartier est considéré comme le découvreur de la région.
Jacques Cartier est considéré comme le découvreur de la région.

Le 1er septembre 1535, Jacques Cartier découvre le Saguenay en accostant à Tadoussac. De nombreux amérindiens de Stadaconé et Hochelaga parlent de la région au bout de cette rivière comme d’un royaume où l’or et le cuivre sont abondants. Le premier à pénétrer dans la rivière aurait été Samuel de Champlain, qui se rend non loin de l’actuel site de la ville de Sainte-Rose-du-Nord, le 11 juin 1603 [réf. nécessaire]. Il dément l’existence de richesses.

Pour qu’un premier explorateur pose le pied sur l’actuel territoire de Chicoutimi, il faut attendre le père Jean de Quen qui, à la demande des tribus du Piekouagami (lac Saint-Jean) atteintes d’une épidémie dévastatrice, emprunte la rivière Chicoutimi pour atteindre le Lac Kénogami puis le Lac Saint-Jean du 11 au 16 juillet 1647.

En mai 1652, l’épidémie perdure toujours et force l’établissement d’une mission au lac Saint-Jean par les jésuites qui utilisent la même route que le père Jean Dequen pour se rendre à destination. Selon leurs récits, plusieurs sépultures amérindiennes jonchent alors les rives du Saguenay du fait des ravages importants de l’épidémie. Les missionnaires empruntent cette route jusqu’en 1671 pour venir en aide aux tribus victimes de l'épidémie et de la guerre contre les Iroquois.

La première mention du nom Chicoutimi remonterait à cette époque. En l’an 1661, on pouvait lire dans La Relation du Père Gabriel Bruillet et Claude Dablond :

« Cheg8timi, lieu remarquable pour être le terme de la belle navigation et le commencement des portages. »

[modifier] Symboles

Les couleurs du drapeau représentent des éléments plus ou moins significatifs de la région. Ainsi le rouge représente les habitants, le vert représente la nature, le jaune représente l'industrie agroalimentaire et le gris représente l'industrie de l'aluminium.

[modifier] Municipalités régionales de comté

[modifier] Municipalité hors MRC

[modifier] Municipalité autochtone hors MRC

Sources: Gouvernement du Québec, 2003; Statistique Canada, Recensement 2001

[modifier] Chronologie du Saguenay–Lac-Saint-Jean

Le lac Saint-Jean, vu de l'espace.
Le lac Saint-Jean, vu de l'espace.
Le lac Saint-Jean, vu des plages de Métabetchouan-Lac-à-la-Croix.
Le lac Saint-Jean, vu des plages de Métabetchouan-Lac-à-la-Croix.
  • 1603 - 27 mai : Premier traité entre les Blancs et les Montagnais, conclu par Champlain, à Tadoussac.
  • 1628 - Printemps : Prise de Tadoussac par les Frères Kirke, huguenots français à la solde des Britanniques.
  • 1641 - Début de la mission des Jésuites au Saguenay.
  • 1647 - Décembre : Création du Domaine Royal par le Roi de France. Le territoire du Saguenay–Lac-Saint-Jean est donc détaché du reste de la Nouvelle-France.
  • 1661 - Les Iroquois incendient le poste de traite de Tadoussac.
  • 1664 - Guerre entre les Iroquois et les Montagnais au Lac-Saint-Jean.
  • 1676 - Établissement d'une mission catholique et d'un poste de traite à Chicoutimi.
  • 1680 - Établissement d'une résidence pour les missions catholiques, à Métabetchouan.
  • 1756 - Début de la Guerre de 7 ans, opposant les colonies britanniques et françaises.
  • 1759 - Débarquement de la Flotte britannique devant le poste de traite de Chicoutimi et prise de toutes les fourrures comme butin de guerre.
  • 1760 - Capitulation de Montréal et de la Nouvelle-France face à la Couronne Britannique.
  • 1791 - L'Acte Constitutionnel-Division du Canada en deux parties, le Haut-Canada et le Bas-Canada.
  • 1838 - Arrivée à L'Anse-Saint-Jean et à la Grande Baie des 14 colons à la solde de la Société des Vingt et Un sur la goélette de Thomas Simard.
  • 1842 - Mai : Revendication de toutes les installations de la Société des Vingts-et-Uns au Saguenay–Lac-Saint-Jean par William Price.
  • 1842 - Fondation de la municipalité de Chicoutimi par Peter McLeod.
  • 1849 - Exploration du Lac-Saint-Jean par l'abbé Nicolas Tolentin Hébert qui est à la recherche d'un territoire pour fonder le village d'Hébertville.
  • 1852 - Mort de Peter McLeod, surnommée Le Roi de Chicoutimi, ce qui permettra à William Price d'exercer un monopole sur l'exploitation forestière de la région.
  • 1858 - Fondation de la municipalité de L'Anse-Saint-Jean.
  • 1859 - Fondation des municipalités d'Hébertville et de Roberval.
  • 1865 - Fondation de la municipalité de Jonquière et de Saint-Félicien.
  • 1866 - Établissement d'un service de traversier entre Chicoutimi et le village de Sainte-Anne, sur la rive de la rivière Saguenay.
  • 1867 - Confédération Canadienne.
  • 1867 - Fondation de la paroisse de St-Joseph-d'Alma (Alma).
  • 1870 - 19 mai : Destruction presque totale du territoire compris entre Mistassini et la Baie des Ha! Ha! par le Grand Feu.
  • 1881 - Fondation de la municipalité de Saint-Méthode (Ticouape).
  • 1885 - Fondation de la municipalité de Saint-Bruno.
  • 1888 - Arrivée du chemin de fer à Chambord.
  • 1889 - Automne : Grave épidémie de typhoïde.
  • 1892 - Fondation de la municipalité de Mistassini
  • 1893 - Arrivée du chemin de fer à Chicoutimi.
  • 1898 - Ouverture du Moulin de Chicoutimi qui fabrique des pâtes et papiers.
  • 1899 - 17 juillet :Construction d'une usine de pâtes et papiers à Jonquière.
  • 1900 - Construction d'une usine de pâtes et papiers à Métabetchouan.
  • 1902 - Incendie de l'usine de pâtes et papiers de Métabetchouan.
  • 1902 - Fondation de la municipalité de Saint-Ambroise.
  • 1910 - Arrivée du chemin de fer à Bagotville.
  • 1912 - Fondation de la municipalité de Kénogami.
  • 1915 - Fondation de la municipalité de Val-Jalbert.
  • 1915 - Début de la construction du port en eaux profondes à Port-Alfred.
  • 1916 - Construction d'une usine de pâtes et papiers à Port-Alfred.
  • 1918 - Incorporation par Julien-Édouard-Alfred Dubuc de la municipalité de Port-Alfred.
  • 1918 - Automne : Grave épidémie de grippe espagnole - Plusieurs centaines de victimes à travers la région.
  • 1927 - Fermeture de la pulperie de Val-Jalbert.
  • 1942 - Construction de l'Aéroport de Bagotville.
  • 1954 - Ouverture de l'Aéroport de Roberval.
  • 1971 - Mai : Glissement de terrain à Saint-Jean-Vianney qui cause la mort de 31 personnes.
  • 1976 - Grève de plusieurs mois des ouvriers des usines de pâtes et papier de Jonquière et d'Alma.
  • 1988 - Novembre : Tremblement de terre d'une magnitude de 6,2.
  • 1996 - Juillet : Des pluies diluviennes causent la mort et des dégâts considérables sur le bassin versant du Lac Kénogami et sur la Rivière des Ha! Ha!, notamment dans les villes de Chicoutimi, Jonquière et La Baie.
  • 2001 - Février : Fusion de la ville d'Alma avec la municipalité de Delisle, pour former la ville d'Alma
  • 2002 - Février : Fusion de Chicoutimi, Jonquière, La Baie, Laterrière, Shipshaw, Lac Kénogami et une portion du territoire de Canton Tremblay pour former l'actuelle ville de Saguenay.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes

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[modifier] Notes et références

  1. http://www.encyclobec.ca/main.php?docid=338
  2. 98 480 km²
  3. 94 321 km²
  4. 30 528 km²
  5. Site de recherche sur les anciens glissements de terrain dans la région du Saguenay
  6. http://www.virtualmuseum.ca/Exhibitions/Fjord/francais/f_formation_f.html
  7. L'Encyclopédie canadienne : Fjord du Saguenay
  8. http://www.virtualmuseum.ca/Exhibitions/Fjord/francais/f_formation_f.html
  9. Ministère de l'agriculture, des pêcheries et de l'alimentation du Québec, Une vaste oasis nordique
  10. Statistique Canada : Profils des communautés de 2006