Centre Simon-Wiesenthal

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Cet article fait partie d’une série sur
l’antisémitisme

Définitions

Antijudaïsme Antisémitisme Judéophobie

Allégations

« Peuple déicide, perfide et usurier, profanateurs, buveurs de sang, empoisonneurs et négriers » • Cochon de Juif

Théorie du complot juif

Cosmopolites sans racines Lobby juif Judéo-bolchevisme Sionologie Zionist Occupation Government Affaire Rosenthal Taxe juive

Affaires

Petit St Hugues de Lincoln (1255) • Anderl von Rinn (1462) • Simon de Trente (1475) • St Enfant de La Guardia (~1480) • de Damas (1840) • Mortara (1858) • de Tiszaeszlár (1882) • Dreyfus (1894) • Hilsner (1899) • Beilis (1913) • ...

Persécutions
Discriminations

Spatiale : Juiverie · Ghetto · Zone de Résidence Juridique : More Judaïco Lois de mai Signes distinctifs : Rouelle · Chapeau juif Étoile jaune

Violences

Pogroms Inquisition espagnole
Persécution pendant les croisades
Complot des blouses blanches
Shoah : Nazisme Aryanisation Spoliation Négationnisme

Publications
Publications antisémites : en France

Des Juifs et leurs Mensonges (1543) • Les Protocoles des Sages de Sion
et leurs dérivés (~ 1903) •
Mein Kampf (1923) •

Publications sur l'antisémitisme

Réflexions sur la question juive (1946) • Les Origines du totalitarisme (1951) • L'Enseignement du mépris (1962) • La Guerre contre les Juifs (~ 1975) •

Voir aussi
Catégories Articles
Antisémitisme

Génocide juif

Juifs
Histoire des Juifs
 Cette boîte: voir • disc. • mod. 
Le Centre Simon-Wiesenthal
Le Centre Simon-Wiesenthal

Le Centre Simon-Wiesenthal est une ONG reconnue par les Nations unies et l'UNESCO, et basée aux États-Unis.

Elle tire son nom de Simon Wiesenthal, ancien ingénieur autrichien qui a perdu de nombreux membres de sa famille dans la Shoah, et qui a ensuite mené un combat pour traquer les nazis qui s'étaient enfuis au moment de la chute du Troisième Reich, et pour les amener devant la justice. Le Service autrichien de la Mémoire soutient le Centre, en envoyant ses collaborateurs aux États-Unis.

Sommaire

[modifier] Objectifs

En plus de son siège situé à Los Angeles, le Centre Simon Wisenthal dispose de bureaux internationaux situés à New York, Miami, Toronto, Jérusalem, Paris et Buenos Aires qui lui permettent de réaliser ces objectifs.

[modifier] Organismes liés au Centre

Le Museum of Tolerance
Icône de détail Article détaillé : Museum of Tolerance.

Le Centre dispose d'un organisme éducatif avec le Museum of Tolerance (musée de la Tolérance), fondé en 1993, qui accueille en moyenne 350 000 visiteurs par an. Le musée soutient plusieurs programmes parmi lesquels on trouve :

  • Tools for Tolerance (Des outils pour la tolérance)
  • Teaching Steps to Tolerance (Enseigner les pas vers la tolérance)
  • Task Force Against Hate (Force d'action contre la haine)
  • National Institute Against Hate Crimes (Institut national contre les crimes de haine)
  • Tools for Tolerance for Teens (Des outils pour la tolérance pour les adolescents)


Le New York Tolerance Center

Il s'agit d'un organisme multimédia de formation professionnelle destiné notamment aux éducateurs et aux juristes.


Moriah Films

La division cinéma du Centre a été créée pour produire des documentaires destinés à la fois à des publics nationaux et internationaux.

[modifier] La traque des anciens nazis

En 2002, le Centre a lancé l'Opération Dernière Chance, une action visant à traquer les anciens criminels nazis avant qu'ils ne meurent de vieillesse. En novembre 2005, le Centre a transmis les noms de quatre anciens criminels nazis supposés aux autorités allemandes ; il s'agissait du premier résultat de cette opération.

Au cours du même mois, le directeur du Centre Simon Wiesenthal de Jérusalem, Efraim Zuroff, a localisé l'ancien médecin SS Aribert Heim qui se cachait en Espagne depuis 20 ans.

[modifier] Polémiques

[modifier] Affaire de Hugo Chávez

La démarche du centre Simon-Wiesenthal dans cette affaire a été condamnée par de nombreuses associations juives, notamment du Venezuela, des États-Unis et de France.


[modifier] Signes distinctifs en Iran

En mai 2006, un article paru dans le journal canadien National Post, signé de l'Irano-étasunien Amir Taheri, journaliste au Wall Street Journal, relate les signes distinctifs des minorités en Iran, rappellant l'Allemagne nazi. L'histoire est immédiatement reprise par le New York Post, le Jerusalem Post ansi que le New York Sun sans aucune vérification.[1]

Le centre Simon Wiesenthal confirme que l'ordre a été passé, mais qu'il est toujours dans l'attente de l'approbation du Guide suprême iranien Ali Khamenei avant qu'il prenne effet. Le rabbin Marwin Hier du centre Simon-Wiesenthal commente cet article: « Cela rappelle l'Holocauste. L'Iran s'approche de plus en plus de l'idéologie des nazis. »

Cette information sera totalement démentie par la suite, notamment par le National Post lui-même[2].

[modifier] Condamnation

Le 8 mars 2007 , la 17ème chambre du tribunal correctionnel de Paris a condamné le Centre Simon Wiesenthal pour diffamation envers le Comité de bienfaisance et de secours aux Palestiniens. Le Centre a qualifié le Comité en novembre 2004 d'« association française qui finance le terrorisme et qui est proscrite aux États-Unis »[3]. Dans un communiqué, le Centre Simon Wiesenthal Europe a indiqué qu'il avait fait appel de cette décision [4] [5].

[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes et références

[modifier] Liens externes