Utilisateur:Bibi Saint-Pol/Bac à sable

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Dans la mythologie grecque, Œdipe[1] (en grec ancien Οἰδίπους / Oidípous, de οἰδέω / oidéô, « gonfler, enfler » et πούς / poús, « pied »), fils de Laïos, roi de Thèbes, est un héros du Cycle thébain célèbre pour son destin tragique.

Abandonné à la naissance suite à un oracle prédisant qu'il tuerait son père, il est finalement recueilli et élevé loin de la Béotie, ignorant tout de ses origines. Ayant grandi, une altercation l'oppose, sur la route de Delphes, à Laïos qui voyageait en compagnie de ses serviteurs et qu'il tue sans en connaître l'identité. Triomphant ensuite du Sphinx qui terrorisait Thèbes, il en épouse la reine veuve, sa mère (souvent nommée Jocaste[2]). Mais la vérité finit par éclater et selon la tradition popularisée par l’Œdipe roi de Sophocle, Œdipe se crève les yeux et quitte le royaume, condamné à l'exil.

Sommaire

[modifier] Mythe

Antoine-Denis Chaudet, Œdipe enfant rappelé à la vie par le berger Phorbas qui l'a détaché de l'arbre, marbre achevé par Pierre Cartellier et Louis-Marie Dupaty après la mort de Chaudet en 1810, musée du Louvre
Antoine-Denis Chaudet, Œdipe enfant rappelé à la vie par le berger Phorbas qui l'a détaché de l'arbre, marbre achevé par Pierre Cartellier et Louis-Marie Dupaty après la mort de Chaudet en 1810, musée du Louvre


[modifier] Sources

[modifier] Notes

  1. Bien que la prononciation correcte du nom soit /edip/ (voir l'article Œ), la prononciation /ødip/, plus répandue, est admise dans les dictionnaires les plus récents.
  2. L'identité de la mère d'Œdipe est problématique : si le nom de Jocaste, fille de Ménécée, est popularisé par l’Œdipe roi de Sophocle (v. 632 et suiv.) et repris par tous les mythographes postérieurs, les traditions archaïques sont moins assurées. Chez Homère (Odyssée, XI, 271-273), on trouve le nom d'« Épicaste » : ceci peut très bien représenter une simple variante, en revanche une scholie aux Phéniciennes cite une certaine Euryclée, fille d'Ecphas, rattachant l'information à Épiménide (Die Fragmente der Vorsokratiker, t. I, éd. H. Diels et W. Krantz, Berlin, 1951, 6e édition, fr. 3B15). Le même scholiaste affirme ensuite que certaines sources prétaient deux épouses différentes à Laïos mais sans autre précision, laissant en suspens la question de savoir si dans certaines traditions, Œdipe n'épousait pas sa belle-mère plutôt que sa mère.

[modifier] Bibliographie

  • Colette Astier, Le Mythe d’Œdipe, Armand Colin, coll. « U2 », Paris, 1974 (ISBN 2200321554).
  • Jean Bollack, La Naissance d’Œdipe. Traduction et commentaires d’Œdipe roi, Gallimard, coll. « Tel », Paris, 1995 (ISBN 2070740315).
  • Marie Delcourt, Œdipe ou la légende du conquérant, Les Belles Lettres, coll. « Confluents psychanalytiques », Paris, 1981.
  • Timothy Gantz, Mythes de la Grèce archaïque, Belin, 2004 [détail édition], p. 869-888.
  • Jean-Pierre Vernant et Pierre Vidal-Naquet, Œdipe et ses mythes, éd. Complexe, 1988 (ISBN 2804800806).