Bataille du Mont Gargan

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Bataille du Mont Gargan
Informations générales
Date 18 juillet - 24 juillet 1944
Lieu Mont Gargan, Limousin, France
Issue Victoire allemande
Belligérants
Forces françaises de l'intérieur Allemagne
Commandants
Georges Guingouin
Forces en présence
2 à 3 000 hommes
Pertes
38 morts,
54 blessés
5 disparus
342 tués ou blessés
Seconde Guerre mondiale
2e campagne de France
Maquis du Vercors · Maquis des Glières · Bataille du Mont Gargan · Bataille de Nice · Bataille de Nancy · Poche de Saint-Nazaire

Front d'Europe de l'Ouest


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Théâtres africain et du Moyen-Orient


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Campagnes du Pacifique


Guerre sino-japonaise

Cet article fait partie de la série sur la
2de guerre mondiale en Limousin
Les tragédies

Massacre d'Oradour-sur-Glane
Massacre de Tulle

La résistance

Maquis du Limousin
Georges Guingouin
Bataille du Mont Gargan
Forces françaises de l'intérieur

Les acteurs

Division SS Das Reich
Heinz Barth
Heinz Lammerding
Adolf Diekmann

Le contexte

Régime de Vichy
IIIème Reich
Seconde Guerre mondiale
Débarquement de Normandie

Le souvenir

Centre de la mémoire d'Oradour-sur-Glane
Devoir de mémoire

Portail:Seconde Guerre mondiale et
Portail:Limousin

La bataille du mont Gargan opposa, du 18 juillet au 24 juillet 1944, les Allemands aux maquis du mont Gargan (Limousin), commandés par Georges Guingouin (le préfet du maquis).

Du 18 au 24 juillet 1944, après le parachutage de conteneurs d'armes par les forteresses volantes alliées le 14, les Francs-Tireurs et Partisans (FTP) du colonel FTP Georges Guingouin, renforcés par des gardes mobiles et des éléments de l'école de la Garde mobile de Guéret passés à la Résistance, se sont opposés à des unités allemandes fortes de deux à trois mille hommes.

[modifier] Histoire

Selon Pierre Montagnon (Les Maquis de la Libération, Pygmalion, 2000), de violents combats se déroulent le 18 juillet 1944 sur le mont Gargan qui domine la contrée de ses 731 mètres, notamment autour de La Chapelle-du-Mont. Cependant, en fin d'après-midi, face aux armes lourdes allemandes, la position du mont Gargan tombe... Une brèche s'ouvre alors en direction de Sussac, atteint par les Allemands dès le 19, et d'Eymoutiers occupé le 23... Ceux-ci n'ont toutefois pas les moyens de s'implanter à demeure et, après plusieurs jours de ratissage, ils se retirent.

[modifier] Bilan

Cette bataille du mont Gargan est la plus sévère livrée par les hommes de Guingouin qui, au prix de 38 tués, 54 blessés et 5 disparus, ont réussi à freiner l'avance ennemie et à sauver le matériel parachuté, mais n'ont pu, malgré leur courage et leur combativité, interdire la conquête du terrain à une armée régulière. Pourtant, cette dernière n'a pas été en mesure de disloquer définitivement le maquis, lequel n'a pas l'impression d'avoir été vaincu.
En effet, d'après les estimations d'époque - toujours très exagérées, les pertes allemandes auraient été de 342 tués et blessés (ce qui semble excessif).