Ardusson

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Ardusson
Longueur 27,8 km
Débit moyen 0,70 m3.s-1
mesurés à Saint-Aubin
Surface du bassin 175 km2
Régime pluvial océanique
Se jette dans la Seine
Bassin collecteur Seine
Pays France France
Cours d’eau - Hydrologie

L'Ardusson est une rivière française, affluent de la Seine en rive gauche. Il prend sa source à Saint-Flavy et se jette dans la Seine à Nogent-sur-Seine.

Sommaire

[modifier] Communes traversées

Dans l'Aube ;
Saint-Flavy ~ Marigny-le-Châtel ~ Ossey-les-Trois-Maisons ~ Saint-Martin-de-Bossenay ~ La Fosse-Corduan ~ Saint-Loup-de-Buffigny ~ Ferreux-Quincey ~ Saint-Aubin ~ Nogent-sur-Seine

[modifier] Affluents

[modifier] Hydrologie

L'Ardusson est une rivière peu abondante, comme la plupart des cours d'eau issus de la partie crayeuse de la région de Champagne-Ardenne. Son débit a été observé sur une période de 37 ans (1970-2006), à Saint-Aubin, localité du département de l' Aube située peu avant son confluent avec la Seine [1]. Le bassin versant de la rivière y est de 159 km², soit la quasi totalité de ce dernier.

Le débit moyen interannuel ou module de la rivière à Saint-Aubin est de 0,693 m³ par seconde.

L'Ardusson présente des fluctuations saisonnières de débit modérées et un profil typique des cours d'eau de Champagne crayeuse, avec des hautes eaux d'hiver-printemps portant le débit mensuel moyen à un niveau situé entre 0,85 et 1,19 m³ par seconde, de janvier à mai inclus (avec un maximum en avril), et des basses eaux de fin d'été-début d'automne, de juillet à novembre inclus, avec une baisse du débit moyen mensuel allant jusqu'à 0,25 m³ au mois de septembre, ce qui reste appréciable pour une petite rivière à faible débit.

Ce profil s'explique par le fait qu'une grande partie de l'eau des précipitations hivernales s'infiltre dans le sol crayeux, faisant alors monter la nappe souterraine. En fin d'hiver la nappe a atteint son maximum et alimente abondamment la rivière. Ce faisant, le niveau de la nappe baisse et bientôt, en été, les sources se tarissent et le débit de la rivière diminue en attendant le prochain hiver.

À l'étiage, le VCN3 peut chuter jusque 0,0 m³, en cas de période quinquennale sèche, et le cours d'eau tomber à sec, ce qui est très sévère bien entendu, et résulte de l'abaissement de la nappe souterraine, dont la rivière se nourrit en grande partie. Rappelons que le VCN3 est la quantité minimale écoulée ou débit minimal sur trois jours consécutifs.

Quant aux crues, elles sont fort peu importantes, une caractéristique partagée par les rivières voisines. Les QIX 2 et QIX 5 ou débits calculés de crue biennale et quinquennale valent respectivement 1,6 et 2,4 m³ par seconde. Le QIX 10 ou débit calculé de crue décennale est de 2,9 m³ par seconde, le QIX 20 de 3,4 m³, tandis que le QIX 50 ne monte qu'à 4,1 m³ par seconde (voir note [2] ).

Ces caractéristiques de débits de crue fort atténués sont assez comparables à celles de la Retourne, de la Suippe, ou de la Superbe, rivières bénéficiant de conditions climatiques et surtout pédologiques équivalentes.

Le débit instantané maximal enregistré à Saint-Aubin durant cette période, a été de 4,05 m³ par seconde le 12 janvier 1982, tandis que le débit journalier maximal se montait à 4,05 le lendemain. En comparant cette valeur à l'échelle des QIX de la rivière, on constate que cette crue était plus ou moins équivalente à la crue cinquantennale calculée ou QIX 50, et donc plutôt exceptionnelle.

L'Ardusson n'est pas une rivière très abondante. La lame d'eau écoulée dans son bassin versant est de 138 millimètres annuellement, ce qui est fort inférieur à la moyenne d'ensemble de la France tous bassins confondus, et aussi à la moyenne du bassin de la Seine (plus ou moins 240 millimètres). Le débit spécifique de la rivière (ou Qsp) affiche de ce fait un chiffre fort faible : seulement 4,0 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.

[modifier] Tourisme

[modifier] Notes et références

  1. Banque Hydro - station H1713010 - L'Ardusson à Saint-Aubin (Synthèse) (ne pas cocher la case "Station en service")
  2. Le QIX 20 ou débit calculé pour une crue vicennale, est la valeur du débit calculé pour une crue n'ayant statistiquement lieu que tous les 20 ans.
    On calcule aussi le QIX 50, c'est à dire la valeur du débit calculé pour une crue cinquantennale, n'ayant statistiquement lieu que tous les 50 ans.
    Enfin le QIX 2 et le QIX 5 sont les débits calculés pour une crue biennale et quinquennale, c'est à dire une crue qui doit se produire en moyenne tous les deux ou cinq ans. Ils permettent d'apprécier les risques à plus court terme.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes