Albert (Somme)

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Albert
Pays
drapeau de la France
     France
Région Picardie
Département Somme
Arrondissement Péronne
Canton Albert
(chef-lieu)
Code Insee 80016
Code postal 80300
Maire
Mandat en cours
Stéphane Demilly
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes du Pays du Coquelicot
Coordonnées
géographiques
50° 00′ 10″ Nord
         2° 39′ 10″ Est
/ 50.002778, 02.652778
Altitudes moyenne : 67 m
minimale : 42 m
maximale : 121 m
Superficie 1 380 ha = 13,8 km²
Population sans
doubles comptes
10 065 hab.
(1999)
Densité 729 hab./km²
Gentilé Albertins, Albertines
Site Ville d'Albert (dans la Somme)
Carte de localisation de Albert

Albert est une commune française, située dans le département de la Somme et la région Picardie. Les habitants d'Albert sont appelés les Albertins. En picard, la ville se nommait Ink[réf. nécessaire], l'ancien nom officiel étant Encre (voir à Histoire).

Sommaire

[modifier] Géographie

Panneau à l'entrée Sud de la ville (venant de Méaulte), en 2005.
Panneau à l'entrée Sud de la ville (venant de Méaulte), en 2005.

Albert est située au nord-est du département, à l'intersection de la rivière Ancre et de l'ancienne voie romaine reliant Amiens (à 30 km) à Bapaume (à 20 km environ) aujourd'hui la route départementale 929.

Albert dispose d'une gare TER sur la ligne Paris - Lille[1] et, depuis 2007, d'un aéroport, l'Aéroport Albert-Picardie.

[modifier] Communes limitrophes

Albert est bornée par 8 communes :

[modifier] Administration

La ville est un chef-lieu de canton.

Le dôme doré et le beffroi jaillissent à l'horizon.
Le dôme doré et le beffroi jaillissent à l'horizon.
Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
1946 1947 Alfred Leclercq PCF
1947 1959 Henry Potez
1959 1965 Alfred Leclercq PCF
1965 1971 Pierre Savary
1971 1977 Fernand Demilly PSD
1977 1989 Claude Landas PCF
1989 Stéphane Demilly NC
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[modifier] Démographie

Évolution démographique
1851  ? 1954  ? 1962 1968 1975 1982 1990 1999
3 507 8 991 . 10 960[2] 11 784 10 894 10 010 10 065
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes

[modifier] Histoire

La ville, nommée Albert, portait autrefois et jusqu'au XVIIe siècle le nom d’Encre, qui fut changé en celui d' Albert après la chute du maréchal d'Ancre et la transmission de la seigneurie à la maison d'Albert et plus particulièrement, à (Charles d')Albert de Luynes. Cette maison, issue des Alberti de Florence, s'était établie dans le Comtat Venaissin au commencement du XVe siècle. Ses principales branches sont celles des seigneurs de Luynes et de Chaulnes[3].

La seigneurie d'Encre, ayant d'abord appartenu aux Comtes de Ponthieu, passa aux Comtes de Saint-Pol avant de revenir à la Maison d'Humières-Crevant.

  • juin 1576 : La seigneurie fut érigée en marquisat.
  • 1610 : Concini acquit la terre d'Encre, devenant marquis d'Encre. Il signait marquis d'Ancre et prit le titre de "maréchal d'Ancre", après son élévation à la distinction de Maréchal de France. Il fut assassiné à coups de pistolet en 1617 dans la cour du Louvre.
  • 1620 : Après la mort de Concini, le marquisat, confisqué, fut donné par Louis XIII à Charles d'Albert, duc de Luynes et Connétable de France, qui obtint du Roi des lettres patentes pour changer le nom de la ville.
Le monument aux morts, en 1925
Le monument aux morts, en 1925
  • À la fin du XVIIe siècle, le propriétaire était Louis de Bourbon, comte de Toulouse et duc de Penthièvre. Les armes de l'ancienne seigneurie étaient "burellées d'argent et de gueules de dix pièces".
  • 1793 : Le 16 brumaire an V, à Paris, tomba dans un panier la tête de celui qui fut le Duc de Chartres, le Duc d'Orléans, le citoyen Philippe-Égalité, et le dernier seigneur d'Albert.
  • 1914-1918 : Albert fut l'enjeu de terribles combats lors de la Bataille de la Somme pendant la Première Guerre mondiale[4].

[modifier] Monuments et lieux touristiques

[modifier] Basilique

Icône de détail Article détaillé : basilique Notre-Dame de Brebières.

La basilique Notre-Dame de Brebières, édifié de 1885 à 1895 en style néo-byzantin par l'architecte picard Édmond Duthoit est le principal monument de la ville.

[modifier] Mairie

  • La mairie d'Albert est un magnifique édifice mariant art déco et esprit flamand, conçu par l'architecte malouin Alexandre Miniac (1885-1963) et inauguré par le président de la République Française. Dans le Nord, Miniac réalisa aussi le plan d'aménagement de Douai après-guerre.

[modifier] Gare d'Albert

Icône de détail Article détaillé : Gare d'Albert.

La gare d'Albert a aussi un beffroi de style flamand, a été construite par Gustave Umbdenstock et a aujourd'hui dans son hall rénové un avion Potez contruit dans l'usine d'aviation proche à Meaulte.[5]

[modifier] Musée de la Somme 1916

Icône de détail Article détaillé : Musée Somme 1916.

Le "musée Somme 1916" ou musée des Abris est aménagé dans un souterrain de défense civile et présente la vie dans les tranchées de la Première Guerre mondiale

[modifier] Théatre du jeu de Paume

Lieu de spectacles pour le canton, il est en particulier utilisé pour le festival international du film animalier au début du printemps.

[modifier] Économie

La devise d'Albert est "vis mea ferrum" : ma force dans le fer.

Un pôle actif sur la machine outil PHMA regoupe plusieurs entreprises : 24 en 2008 pour 2 000 emplois environ.[6].

Dans le canton, la commune voisine Méaulte abrite un site EADS du groupe Airbus, donc d'activité aéronautique.

Un aéroport, permettant d'atterrir et de décoller avec un Beluga, a été inauguré en 2007 et a accueilli, le samedi 7 juin 2008, un meeting aérien auquel a participé la Patrouille de France.

La ville possède deux zones industrielles (Nord et Sud) et une zone commerciale en expansion.

[modifier] Urbanisme

[modifier] Logement

Le parc immobilier en 1999 est constitué de 21 917 logements dont 17 637 résidences principales (80,5 %) et 1 639 résidences secondaires (7,5 %). À cette date, sur les 17 637 titulaires de résidences principales, 51,7 % sont des propriétaires et 41,8 % des locataires.

En 1999, la ville comptait 12,9 % de logements sociaux, un taux qui est en dessous des exigences imposées par la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (20 %), et sensiblement comme la moyenne départementale à 14,8%.

[modifier] Personnages célèbres

  • Dans le canton, la commune de Bazentin a vu naître le naturaliste Lamarck
  • La commune voisine d'Albert, Méaulte a vu naître l'ingénieur aéronautique Henry Potez
  • Étienne Bacrot y a disputé de nombreux tournois (au Théâtre du Jeu de Paume) .
  • Hurtu constructeur automobile ayant une entreprise albertine avant de s'implanter à Paris[7].

[modifier] Principaux équipements

[modifier] Enseignement

La ville compte six écoles maternelles, cinq écoles primaires, trois collèges, et un lycée d'enseigement général (26 classes) et professionnel (14 classes)[8]. La commune relève de l'académie d'Amiens. Elle a aussi un GRETA. Elle fait partie de la circonscription de Doullens[9].

[modifier] Écoles

  • École Maternelle Kergomard : publique
  • École Maternelle et Primaire Alphonse Daudet : publique
  • École Maternelle et Primaire Jules Ferry : publique
  • École Maternelle et Primaire Paul Langevin : publique
  • École Maternelle et Primaire Ste Famille : privée
  • École Maternelle et Primaire Anatole France : publique

[modifier] Collèges

[modifier] Lycée et Greta

  • Cité scolaire Lamarck : Lycée public général et professionnel, Greta, internat

[modifier] Équipements culturels

  • Cinéma "Le Forum"
  • Théatre du Jeu de Paume
  • École de Musique

[modifier] Équipements sportifs

  • Gymnase Curie
  • Gymnase Hurtu
  • Gymnase Langevin
  • Piscine Municipale Couverte
  • Stade Henry Potez ( avec ex piscine découverte )
  • Stade du Vélodrome
  • Tennis couvert
  • Practice de Golf
  • Terrain de ballon au poing (devant le théatre du Jeu de Paume)

[modifier] Jumelages

[modifier] Notes et références

  1. La gare fut reconstruite après-guerre d'après les plans de Gustave Umbdenstock.
  2. Insee
  3. « Albert », dans Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), Dictionnaire universel d'histoire et de géographie, 1878 [détail des éditions] (Wikisource)
  4. Aux destructions matérielles, s'ajoutèrent celle de ses Registres les plus anciens : B.M.S. (Catholicité) et les premiers N.M.D. (état civil), ont été irrémédiablement anéantis lors de l'incendie ayant ravagé la ville de Péronne, elle aussi terriblement touchée par les bombardements du premier conflit mondial. Si, pour la commune d'Albert, aucun acte d'état civil ne remonte à avant 1833, la perte de ce patrimoine a été pire pour certaines communes environnantes, pour lesquelles certains actes purent cependant être partiellement « reconstitués », lors de « commissions » composées à cet effet.
  5. ifg les gares - le site de l'architecture ferroviaire, « fiche d'identité gare d'Albert ». Consulté le 18 mai 2008
  6. Pôle Hydraulique et Mécanique d'Albert, « Pôle Hydraulique et Mécanique d'Albert ». Consulté le 18 mai 2008
  7. Stéphane Van Damme - Histomobile, « Hurtu ». Consulté le 18 mai 2008
  8. Cité scolaire Lamarck, « Cité scolaire Lamarck ». Consulté le 8 mars 2008
  9. inspection académique Somme, « Les écoles de la circonscription de Doullens ». Consulté le 8 mars 2008
  10. Collège "Pierre et Marie Curie", « Collège "Pierre et Marie Curie" ». Consulté le 8 mars 2008

[modifier] Bibliographie

  • Paul Roger, "Histoire des Cathédrales, Abbayes, Châteaux-forts et Villes de la Picardie et de l'Artois", Editions Duval et Herment, Amiens, 1842 (Reprint Editions La Découvrance, 2003)
  • « Albert », dans Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), Dictionnaire universel d'histoire et de géographie, 1878 [détail des éditions] (Wikisource)
  • « Hier, à Albert » - Jean-Michel Declercq, Imprimerie Paillard (Abbeville)
  • « Les environs d'Albert » - Jean-Michel Declercq (édition Allan Sutton)

[modifier] Voir aussi

commons:Accueil

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[modifier] Liens externes