7e régiment d'artillerie (France)
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7e Régiment d'Artillerie | |
insigne régimentaire du 7e R.A. |
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Période | 1720 - 1999 |
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Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | Régiment d'Artillerie |
Rôle | Artillerie |
Garnison | Besançon Rennes Epernay Nevers |
Devise | fors l'honneur, nul soucis |
Inscriptions sur l'emblème | KEHL 1796-1797 DANTZIG 1807 GIRONE 1809 TARRAGONE 1811 |
Le 7e régiment d'artillerie (7e RA) est une unité de l'armée française, dont les origines remontent à la création du 7e régiment d'artillerie de Toul sous l'Ancien Régime, en 1765, et actuellement dissous.
Sommaire |
[modifier] Création et différentes dénominations
- 1720 : création du 7e bataillon de Royal-Artillerie
- 1759 : 7e bataillon de Royal-Artillerie (le nom du commandant est ajouté à celui de l'unité)
- 1765 : renommé régiment d’artillerie de Toul
- 1791 : renommé 7e régiment d’artillerie
- 1794 : renommé 7e régiment d’artillerie à pied
- juin 1940 : dissolution
- 1999 : renommé 61e régiment d’artillerie
[modifier] Colonels/chefs de brigade
- 1792 : Pierre Morand Dupuch de Grangeneuve - Colonel
- 1793 : Jean-Baptiste Vannot de Montperreux - Chef de brigade
- 1793 : Legrais (?) - Chef de brigade
- 1795 : Jean-Baptiste Nicolas Humbert - Chef de brigade
- 1798 : Jean Nicolas Seroux de Fay (**) - Chef de brigade
- 1800 : Alexandre Berthier de Grandry - Chef de brigade
- 1801 : François Louis Dedon-Duclos (**) - Chef de brigade
- 1803 : Pierre Marie Bicquilley (*) - Colonel
- 1808 : Jean-Baptiste Pelletier (*) - Colonel
- 1809 : Pierre Henri Lepin (*) - Colonel
- 1811 : Hyacinthe Colin - Colonel
- 1814 : Jean Nicolas Le Roy - Colonel
- 1815 : François Berthier de Grandry (*) - Colonel
(*) Officier qui devint par la suite général de brigade. (**) Officier qui devint par la suite général de division.
[modifier] Historique des garnisons, combats et batailles du 7e RA
[modifier] Ancien Régime
[modifier] Guerres de la Révolution et de l’Empire
- 1792 : Valmy, le régiment fait son premier fait d'armes remarqué à la bataille de Jemmapes
- 1793 : Neerwinden, Hondschoote, Wattignies
- 1794 : bataille de Fleurus, Aldenhoven, Maestricht et Bois-le-Duc
- 1796 : Neresheim, Kehl
- 1799 : bataille de Bergen, bataille de Alkmaar, bataille de Castricum
- 1800 : Engen, Moeskirch, Kirchberg, Hochstadt, Hohenlinden
- 1803-1804 : Camp de Montreuil
- 1805 : Ulm, Austerlitz
- 1806 : Iéna, Auerstedt
- 1807 : Eylau, Neisse
- 1809 : Girone
- 1809 : Eckmuhl, Wagram
- 1810 : Astorga
- 1811 : Tarragone, Sagonte
- 1812 : Valence, Arapiles,
- 1812 : bataille de la Moskowa, Bérézina, Vilna
- 1813 : Saint-Sébastien
- 1813 : Kulm, Dresde, Modin, Torgau, Dantzig, Wittenberg, Custrin
- 1814 : Toulouse
- 1815 : Waterloo
Colonels tués ou blessés en commandant le régiment pendant cette période
- Colonel Bicquilley, blessé le 14 juin 1807
Officiers blessés ou tués en servant au 7e RA entre 1808 et 1814 :
- Officiers tués : 26
- Officiers morts de leurs blessures : 5
- Officiers blessés : 50
[modifier] De 1815 à 1848
[modifier] Deuxième République
[modifier] Second Empire
- 1854-1855 : Guerre de Crimée : siège de Sébastopol
- 1859 : bataille de Magenta
- 1860 : Expédition de Chine
- 1861-1867 : Expédition du Mexique
- Guerre franco-allemande de 1870 : sièges de Belfort et de Paris
[modifier] De 1871 à 1914
[modifier] Première Guerre mondiale
[modifier] Entre-deux-guerres
[modifier] Seconde Guerre mondiale
- 1940 : Campagne de France : se distingue dans le secteur d'Aumetz en Moselle.
[modifier] De 1945 à nos jours
- Le 7e G A G, puis 7e Groupe de repérage en garnison à Épernay ont eu tour à tour, la garde de l'étendard, afin de préserver les traditions de ce régiment. Durant son temps de garnison à Épernay, le régiment chargé de l'expérimentation tactique du système de surveillance du champ de bataille, mis en service, les premiers drones, les missiles R-20.
- C'est en juin 1972, qu'il quitta la terre de Champagne, pour rejoindre la ville de Nevers dans la Nièvre.
Le 34e régiment du génie devait le remplacer pour une période de près de 30 ans.
- Sa dernière garnison était Nevers dans l'ancien quartier du 13e régiment d'infanterie de ligne dont la rue porte son nom.
- Le 7e Régiment d'Artillerie faisait partie de la brigade de renseignement et a été dissout, transféré et recréé sous l'appellation du 61e Régiment d'Artillerie depuis le 1er juillet 1999. Dernier régiment d'artillerie avec fourragère de la Légion d'honneur dans la garnison de Chaumont Sémoutier en Haute-Marne qui a repris ses traditions et ses fonctions de renseignement par imagerie avec ses drones.
[modifier] Drapeau
Batailles portées au drapeau du régiment[1]:
- KEHL 1796-1797
- DANTZIG 1807
- GIRONE 1809
- TARRAGONE 1811
[modifier] Devise et uniformes
- fors l'honneur, nul soucis
[modifier] Uniformes d'Ancien Régime
[modifier] Uniformes sous la Révolution et le Premier Empire
[modifier] Décorations
[modifier] Personnages célèbres ayant servi au 7e RA
- Le 7e RA compte en effet parmi ses anciens des hommes de sciences et de lettres, comme le lieutenant de Sénarmont qui devenu le commandant de l'artillerie napoléonienne, et le capitaine Choderlos de Laclos, auteur d'un roman épistolaire de la fin du XVIIIe siècle, Les Liaisons dangereuses.
- Nicolas François Thérèse Gondallier de Tugny (futur général)
- 1792 : Augustin Marie d'Aboville (comme lieutenant)
- 1802-1804 : Gaspard Gourgaud, alors jeune lieutenant
- Étienne Lorédan Larchey (1831-1902), canonnier, auteur d'un dictionnaire de l'argot parisien
[modifier] Voir aussi
[modifier] Articles connexes
[modifier] Liens externes
[modifier] Sources et bibliographie
- ↑ Service Historique de la Défense, Décision N° 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007