1842 en France

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Cette page concerne l'année 1842 du calendrier grégorien.

Chronologie de la France

1841 en France - 1842 - 1843 en France

Sommaire

[modifier] Événements

[modifier] Janvier

  • Jeudi 6 janvier : L'ambassadeur en Espagne Salvandy quitte celle-ci après l'affaire protocolaire de la présentation des lettres de créances. Il conseille à Guizot d'envisager la guerre.
  • 28 janvier : Publication de l'originale du Rhin de Hugo.

[modifier] Février

  • Lundi 7 février : Le projet de la loi sur les chemins de fer est présenté à la Chambre. La discussion s'ouvre le 26 avril, sur le rapport de Dufaure et dure quinze jours. L'amendement de Thiers, qui substitue une ligne unique (de la frontière belge à Marseille) au réseau de neuf lignes (six proposées par le projet, et trois ajoutées par la commission) est rejeté par 255 voix contre 152. L'ensemble est adopté par 255 voix contre 83. Contrairement à ce que dit Rémusat, Duchâtel joue un rôle important dans le débat. Les circonstances, au reste (expérience faite de l'impuissance des compagnies concessionnaires; charges financières trop lourdes de l'État entraînées par la crise de 1840) imposent une solution mixte entre les principes absolus de l'entreprise d'État et de l'entreprise privée. - Il est curieux que Rémusat qui avait pris tant de place dans les discussions de 1837 et de 1838, n'intervient pas dans la question en 1842.
  • 15 février : Lors d’un débat sur la réforme électorale, Lamartine prononce un célèbre discours comparant la monarchie de Juillet à une borne : « On dirait, à les entendre, que le génie des hommes politiques ne consiste qu’en une seule chose, à se poser là sur une position que le hasard ou la révolution leur a faite, et à y rester immobiles, inertes, implacables […] si c’était là, en effet, tout le génie de l’homme d’État chargé de diriger un gouvernement, mais il n’y aurait pas besoin d’hommes d’État, une borne y suffirait. »

[modifier] Mars

[modifier] Avril

[modifier] Mai

[modifier] Juin

  • Vendredi 10 juin : Clôture de la session parlementaire.
  • 11 juin :
    • Loi régissant le financement des chemins de fer. Elle établit le réseau général de nos chemins de fer, ordonna que les dépenses des travaux qui devaient rester à la charge de l'État seraient provisoirement supportées par la dette flottante. Au 31 décembre 1847, les avances s'élevaient à 441,000,000 fr. La loi décide la construction d’un réseau rayonnant autour de Paris ; l’État réalise l’infrastructure et prend à sa charge 1/3 des frais, les deux autres tiers étant à la charge des départements et communes desservis ; l’exploitation des lignes est concédée à des entreprises privées qui apportent les rails et le matériel roulant.
    • Cette loi, dit Guizot (Mémoires T VIII p 626) : "justement appelée leur charte; l'autre (du 15 juillet 1845) qui a réglé la police des chemins de fer et fondé ainsi le régime permanent de ce grand et nouveau système de communication. Cette dernière loi, présentée et soutenue par M. Dumon, alors ministre des travaux publics, n'a pas cessé d'être en vigueur. Au 31 décembre 1847, il y avait 2,059 kilomètres de chemins de fer en pleine exploitation, et 2,144 kilomètres de, chemins de fer en construction."
    • Lois sur le prolongement du chemin de fer de Paris à Rouen jusqu'au Havre.

[modifier] Juillet

  • 9-11 juillet : Les élections législatives sont un succès relatif pour Louis-Philippe et pour le gouvernement de Guizot : le ministère obtient 236 sièges sur 459. L’opposition est divisée en légitimistes (26 sièges), centre gauche (180) et radicaux républicains (18). À Paris, l'opposition gagne dix des douze sièges.
  • 13 juillet : Mort du duc d’Orléans, héritier de la couronne, dans un accident de voiture porte Maillot. Ses chevaux se sont emballés, il s'est brisé le crâne en sautant à bas de la voiture.
  • 14 juillet : Création par le préfet de la Seine d'une Commission des Halles pour «rechercher les moyens de mettre les halles d'approvisionnement en rapport avec les besoins de la population».
  • 16 juillet : Premier traité sur le tarif entre la France et la Belgique (plus vaste traité le 13 décembre 1845)
  • 21 juillet : Victor Hugo rédige et lit une Adresse au roi, étant directeur de l'Académie, à l'occasion de la mort du duc d'Orléans.
  • 26 juillet : Réunion des Chambres en session extraordinaire après les élections.
  • 30 juillet : Transfert de la dépouille du duc d'Orléans de la chapelle de Neuilly à Notre-Dame.

[modifier] Août

[modifier] Septembre

[modifier] Octobre

[modifier] Novembre

  • Fin novembre, début décembre : Alexis de Tocqueville recrute le jeune Arthur de Gobineau, qu'il charge de rassembler une documentation destinée à l'élaboration d'un rapport sur les progrès de la morale dont lui-même a été chargé par l'Académie des sciences morales et politiques. L'ordonnance du 22 mars 1840 a prescrit à cette Académie d'élaborer un «Tableau général de l'état et des progrès des sciences morales et politiques depuis 1789 ». Les deux hommes échangeront en 1843-1844 une abondante correspondance philosophique autour de cette question.

[modifier] Décembre

[modifier] Liens internes


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