Louis-Philippe Ier
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Louis-Philippe Ier | ||
Roi des Français | ||
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Couronnement | {{{couronnement}}} | |
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Sacre | {{{sacre}}} | |
Investiture | 9 août 1830 | |
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Prestation de serment | {{{serment}}} | |
Ère | {{{ère}}} | |
Dynastie | Maison d'Orléans | |
Titre complet | {{{titres}}} | |
Hymne royal | {{{hymne}}} | |
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Devise royale | {{{devise}}} | |
Prédécesseur | Charles X Henri V (non proclamé) |
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Successeur | Jacques Charles Dupont de l'Eure (Gouvernement provisoire) |
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Héritier | Philippe d'Orléans, comte de Paris dit Philippe VII, prétendant au trône |
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Ministre(s) d'État | {{{ministre d'état}}} | |
Chef(s) de Cabinet | {{{chef de cabinet}}} | |
Premier(s) ministre(s) | {{{premier ministre}}} | |
Président(s) du Conseil | Jacques Laffitte Casimir Perier Duc de Dalmatie Comte Étienne Gérard Duc de Bassano Duc de Trévise Duc de Broglie Adolphe Thiers Comte Louis Molé Duc de Dalmatie Adolphe Thiers Duc de Dalmatie François Guizot Comte Louis Molé Adolphe Thiers |
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Président(s) du gouvernement | {{{président du gouvernement}}} | |
Ministre(s)-président(s) | {{{ministre-président}}} | |
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Biographie | ||
Nom de naissance | Louis-Philippe d'Orléans | |
Naissance | 6 octobre 1773 | |
Paris, France | ||
Décès | 26 août 1850 | |
Claremont, Royaume-Uni |
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Maison royale | {{{maison royale}}} | |
Père | Philippe d'Orléans, dit Philippe Égalité |
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Mère | Louise Marie Adélaïde de Bourbon | |
Consort(s) | {{{consort}}} | |
Conjoint(s) | Marie-Amélie de Bourbon-Siciles | |
Descendance | Ferdinand-Philippe d'Orléans, prince royal Louise d'Orléans, reine des Belges Marie d'Orléans, duchesse de Wurtemberg Louis d'Orléans, duc de Nemours Françoise d'Orléans Clémentine d'Orléans François d'Orléans, prince de Joinville Charles d'Orléans, duc de Penthièvre Henri d'Orléans, duc d'Aumale Antoine d'Orléans, duc de Montpensier |
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Favori(s) | {{{favori}}} | |
Descendance illégitime |
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Résidence(s) | Palais-Royal (1830-1831) Palais des Tuileries (1831-1848) |
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Rois des Français |
Louis-Philippe d'Orléans (6 octobre 1773 à Paris - 26 août 1850 à Claremont dans le Surrey, Angleterre), connu sous la Révolution comme le citoyen Chartres ou encore Égalité fils, puis roi des Français de 1830 à 1848 sous le nom de Louis-Philippe Ier.
Sommaire |
[modifier] Avant 1830
Né à Paris, Louis-Philippe d'Orléans est le fils de Louis Philippe Joseph d'Orléans (1747-1793), duc d'Orléans (connu sous le nom de « Philippe Égalité ») et de Louise Henriette Marie Adélaïde de Bourbon (1753-1821) (sa naissance est ultérieurement contestée par une certaine Maria-Stella, baronne de Sternberg, qui se prétend fille de Philippe d’Orléans).
Né Altesse sérénissime et Prince du sang, titré duc de Valois de sa naissance à la mort de son grand-père en 1785, il porte ensuite le titre de duc de Chartres. Comme son père, le duc de Chartres est un partisan de la Révolution française. Il participe en tant que lieutenant général aux batailles de Valmy, Jemappes et Neerwinden. À la suite de son chef, le général Dumouriez, il passe à l’Autriche en 1793 et mène dès lors une vie d’errance, y compris aux États-Unis où il reste quatre années à Philadelphie. (Son titre de lieutenant général au service des armées républicaines et plus tard au service de Charles X, lui vaut son inscription sur l’Arc de triomphe de l'Étoile.) L’arrivée au pouvoir de Bonaparte ne met pas fin à son exil durant l’Empire. En 1809 Louis-Philippe épouse Marie Amélie de Bourbon (1782-1866), princesse des Deux-Siciles et fille du roi Ferdinand Ier des Deux-Siciles, (elle est la nièce de Marie Antoinette, soeur de sa mère et donc cousine de Louis XVII et de Madame Royale). Ils ont dix enfants (voir ci-dessous)
Après l’abdication de Napoléon Bonaparte, en 1814, Louis-Philippe rentre vivre en France, recevant le titre de duc d’Orléans et sa demeure, le Palais-Royal.
Sous la Restauration, les règnes de Louis XVIII et de Charles X la popularité de Louis-Philippe grandit. Il incarne une opposition mesurée à la politique des ultras du royalisme et ne rejette pas l’intégralité de la Révolution française. Louis-Philippe prend garde à se conduire modestement et bourgeoisement, envoyant ses enfants au lycée Henri-IV. Au lendemain de la mort de Louis XVIII, il obtient le rang d'altesse royale accordé par Charles X, de même grâce au nouveau roi il est le plus grand des indemnisés de la Loi du milliard aux émigrés de 1825.
[modifier] Roi des Français
En 1830, la révolution des « Trois Glorieuses » renverse Charles X, qui abdique (avec le contre-seing de son fils le dauphin) en faveur de son petit-fils le duc de Bordeaux. Charles X institue le duc d’Orléans comme « lieutenant-général du royaume ».
Craignant un soulèvement républicain, la Chambre des députés proclame Louis-Philippe comme nouveau roi des Français (et non « de France »). Ce nouveau titre de « roi des Français » (déjà utilisé par Louis XVI de 1789 à 1792) est une innovation constitutionnelle, liant la monarchie populaire nouvelle au peuple, non à l’État, contrairement au précédent titre. Un autre symbole fort de la nouvelle monarchie, appelée "Monarchie de Juillet", est l’adoption du drapeau tricolore pour remplacer le drapeau blanc de la Restauration. Cette arrivée au pouvoir à la faveur d’un soulèvement populaire vaut à Louis-Philippe l’hostilité des cours européennes et le surnom de « roi des barricades » ou encore "Roi bourgeois".
[modifier] Règne
Les partisans d’« Henri V », réfutant la prise du trône par Louis-Philippe, sont appelés les légitimistes, et plus précisément les henriquinquistes (une autre partie des légitimistes considérant cependant comme nulle l’abdication de Charles X).
En 1832, sa fille Louise devient la première reine des Belges en épousant Léopold Ier.
En 1838 il envoie une expédition au Mexique pour ce qui est appelé la Guerre de la pâtisserie. A partir de 1842 commence la conquête de la Côte d´Ivoire. Les troupes francaises s´emparent d´abord de la zone lagunaire.
En 1843, par l’intermédiaire de Rochet d’Héricourt, un traité d’amitié et de commerce est signé avec le souverain du Choa Sahlé Sellassié.
En signe d'Entente Cordiale entre la France et l'Angleterre, le roi Louis-Philippe reçoit la reine Victoria d'Angleterre dans son château d'Eu, à deux reprises en 1843 et 1845, tandis qu'il visite la souveraine britannique au château de Windsor en 1844.
Pendant quelques années, Louis-Philippe règne plutôt modestement, évitant l’arrogance, la pompe et les dépenses excessives de ses prédécesseurs. En dépit de cette apparence de simplicité, les soutiens du roi viennent de la moyenne bourgeoisie. Au début, il est aimé et appelé le Roi Citoyen, mais sa popularité souffre quand son gouvernement est perçu comme de plus en plus conservateur et monarchique.
Le support donné d’abord au parti du « Mouvement » dirigé par Adolphe Thiers fait place au conservatisme incarné par François Guizot. Sous sa conduite, les conditions de vie des classes populaires se détériorent, les écarts de revenus augmentant considérablement. Une crise économique en 1846–1848, liée aux actions du parti républicain qui organise la campagne des Banquets amène le peuple à une nouvelle révolution contre le roi lorsque celui-ci interdit le banquet du 22 février 1848.
[modifier] Abdication et exil
Devant le déroulement de l’insurrection, Louis-Philippe abdique le 24 février 1848 en faveur de son jeune petit-fils « Louis-Philippe II » (son fils et héritier, le prince royal Ferdinand-Philippe, étant mort dans un accident quelques années auparavant). Craignant de subir le même sort que Louis XVI et Marie-Antoinette, il se déguise et quitte Paris. Voyageant dans une voiture banale sous le nom de Mr Smith, il s’enfuit en Angleterre.
Cependant l’Assemblée nationale, quoique prête, de prime abord, à accepter son petit-fils comme roi, change d’avis, et suit l’opinion publique, décidant de proclamer la Deuxième République dans des circonstances controversées à l’Hôtel de Ville de Paris.
Louis-Philippe et sa famille vivent en Angleterre jusqu’à sa mort (le 26 août 1850) à Claremont (Surrey). En 1876, son corps ainsi que celui de sa femme la reine Amélie (26 avril 1782 – 24 mars 1866) sont ramenés à la Chapelle royale, la nécropole familiale que sa mère a fait construire en 1816 à Dreux et qu'il a lui-même fait agrandir dans les années 1820.
[modifier] Famille
[modifier] Frères et sœurs
- Antoine (1775-1807), duc de Montpensier ;
- Adélaïde (1777-1847), « Mademoiselle » : elle restera célibataire et deviendra la confidente indispensable de son frère ;
- Louis Charles (1779-1808), comte de Beaujolais ;
- Mlle Collard (fille d'une maîtresse de son père, Mme de Genlis), épouse le baron Cappelle, colonel d'artillerie dans la garde impériale.
[modifier] Fiancée
1804 : Princesse Elizabeth du Royaume-Uni, fille du roi George IV, le mariage n'aboutira pas.
[modifier] Épouse
1809 : Louise-Marie-Amélie de Bourbon-Siciles, princesse des Deux-Siciles (1782-1866), fille du roi Ferdinand IV des Deux-Siciles et de l'archiduchesse Marie-Caroline d'Autriche.
[modifier] Enfants
- Ferdinand-Philippe (né le 3 septembre 1810), prince du sang, duc de Chartres, puis prince royal et duc d’Orléans ;
- Louise (née le 3 avril 1812), princesse du sang, puis princesse Louise d'Orléans, qui épouse le roi Léopold Ier de Belgique (premier roi des Belges) en 1832 ;
- Marie (née le 12 avril 1813), princesse du sang, puis princesse Marie d'Orléans, qui épouse un duc de Wurtemberg ;
- Louis (né le 25 octobre 1814), prince du sang, duc de Nemours (élu roi des Belges en 1831, titre que son père refusera au profit de sa fille Louise et de Léopold Ier) ;
- Françoise (née le 28 mars 1816), princesse du sang ;
- Clémentine (née le 3 juin 1817), princesse du sang, puis princesse Clémentine d'Orléans, qui épouse un prince de Saxe-Cobourg-Gotha ;
- François (né le 14 août 1818), prince du sang, prince de Joinville ;
- Charles (né le 1er janvier 1820), prince du sang, duc de Penthièvre ;
- Henri (né le 16 janvier 1822), prince du sang, duc d’Aumale ;
- Antoine (né le 31 juillet 1824), prince du sang, duc de Montpensier, qui devient plus tard infant d’Espagne.
[modifier] Voir aussi
- En France, un musée est consacré au roi Louis-Philippe Ier, il s'agit du Musée Louis-Philippe du château d'Eu.
- Domaine royal de Randan, résidence de Madame Adélaïde, soeur du roi Louis-Philippe, où la famille d'Orléans séjourna fréquemment.
- Fondation Saint-Louis
- Galerie espagnole et Galerie des batailles
[modifier] Liens externes
[modifier] Bibliographie
- Alexandre Dumas, Histoire de la vie politique et privée de Louis-Philippe, Editions Olivier Orban, 1981. (ISBN 2855651654)
[modifier] Liens internes
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