Écologie bleue

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Écologie Bleue est le « réseau écologiste » de l'UMP selon la députée Nathalie Kosciusko-Morizet (porte-parole du mouvement). Il est issu d'une scission menée par Patrice Hernu du mouvement Génération écologie de Brice Lalonde pour cofonder Force démocrate avec Jean-Louis Borloo, André Santini et François Bayrou. Composante de la Nouvelle UDF en 1998, Ecologie Bleue décide de participer en tant qu'un des cinq mouvements fondateurs à la création de l'UEM devenue UMP.

Ce courant minoritaire de l'UMP défend un développement durable de la société et les valeurs du mouvement écologiste. Leur position est difficile au sein d'un parti fortement lié au milieu industriel et qui ne considère pas la protection de l'environnement comme une priorité. Ils rejettent fortement le positionnement à gauche des Verts. Leur leader naturel aurait pu être Corinne Lepage, ancienne ministre de l'environnement du gouvernement d'Alain Juppé et avocate spécialisée dans les questions d'environnement mais celle-ci n'a pas rejoint l'UMP à sa création et est aujourd'hui proche du MoDem avec son mouvement Cap 21. A l'inverse, ce sont des militants de CAP21 qui ont rejoint Écologie Bleue comme Isabelle Jacono, ancienne proche de Corinne Lepage. De plus, Ecologie Bleue refuse que l'écologie réelle ou réaliste fasse son marché dans le panier des Verts. C'est pourquoi l'accord fait avec l'UMP ne se réalisa jamais complètement, Écologie Bleue soupçonnant l'UMP de refuser de se doter d'une véritable culture écologiste propre à la droite et de se contenter d'acheter des complicités. De la même façon, les réseaux comme France Bleue, France Ecologie, Sauvons le Climat ou encore la Ligue Européenne pour l'Écologie et l'Environnement (L3E) se sont tenus à distance de l'Alliance et de Nicolas Hulot, accusés d'écologisme médiatique et virtuel au service du médiatiquement correct, bien que la pacte de Nicolas Hulot soit dans la lignée du pacte en dix points qu'Écologie Bleue avait signé en 1996 avec François Bayrou. Patrice Hernu reproche à Nicolas Hulot d'avoir accepté que l'Alliance note les candidats, notamment Nicolas Sarkozy, sur la base de critères étrangers à ceux qu'il a fait signer. Il dénonce une manipulation au profit de GreenPeace dont l'ancien directeur n'est autre que le conseiller de Ségolène Royal. Il reproche aux conseillers de Nicolas Sarkozy et de François Bayrou de s'être laissés entraîner dans un piège, d'avoir fait reculer l'écologie réelle dans les grands partis et d'être responsables de la note injustifiée donnée par l'Alliance à Nicolas Sarkozy par exemple.

En revanche, le Grenelle de l'Environnement (2007) et l'arrivée concommittante aux responsabilités tant de Jean-Louis Borloo, autrefois confondateur de Génération écologie (1990), et de Nathalie Kosciusko-Morizet (confondatrice écologiste de l'UMP avec Patrice Hernu) semblent avoir constitué l'occasion d'un rapprochement en vue de la reconstitution d'un pôle écologiste actif de centre droit.

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