Théories du complot à propos des attentats du 11 septembre 2001

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Les Théories du complot à propos des attentats du 11 septembre 2001 tentent de prouver que l'explication officielle relayée par les mass médias est fausse et trompeuse, et que l'administration Bush a d'une part participé d'une manière ou d'une autre à ces attentats et a d'autre part sciemment empêché le déroulement d'une enquête indépendante. Différentes personnes[1] (journalistes, universitaires, militaires[2] ou simples citoyens) continuent de faire part de leurs doutes et interrogations et quelques auteurs et scientifiques tentent de faire valoir leurs contre-expertises. Les explications alternatives vont du « laisser-faire » des autorités américaines vis-à-vis des terroristes à l'implication directe d'une partie de l'administration Bush dans une opération de type false flag.

Bien que quelques personnes en lien avec les terroristes et leur complot aient été condamnées, il n'existe pas à ce jour d'enquête judiciaire globale des attentats. Ce vide explique en partie pourquoi la polémique n'est pas close malgré les travaux de la Commission nationale sur les attaques terroristes contre les États-Unis qui a publié son rapport en 2004.

Attentats du 11 09 2001
Sites de destruction
World Trade Center
Pentagone
Shanksville
Vols détournés
Vol 11 American Airlines
Vol 175 United Airlines
Vol 77 American Airlines
Vol 93 United Airlines
Enquêtes

Responsabilité

Commission d'enquête
Rapport final
Divers
Théories du complot


Sommaire

[modifier] Historique de la polémique et naissance du 9/11 Truth Movement

Dans les semaines qui suivent les attentats, des associations de familles de victimes réclament de la part du gouvernement comme de la presse une commission d'enquête indépendante. Des élus vont proposer un texte de loi mais le couple exécutif Bush-Cheney fait valoir qu'il est trop occupé avec la guerre contre le terrorisme. Plus tard, les « Jersey Girls », quatre femmes du New Jersey dont les époux ont péri dans les tours, jouent un rôle capital dans la création de la « Commission sur le 11 Septembre ». Cette commission qui voit le jour le 27 novembre 2002, est alors présidée par Tom Kean, politicien le plus populaire du New Jersey, après que Henry Kissinger ait démissionné du poste. La commission promet aux familles de fournir toutes les réponses à leurs questions dans son rapport final. Les associations 9/11 Family Steering Commitee et 9/11 Citizens Watch se constituent afin de suivre les travaux de la commission. C'est ainsi que naquit le 9/11 Truth Movement.

En 2002, ces différentes associations organisent plusieurs manifestations, notamment à San Francisco sous le slogan « Bush l'a fait ». En 2004, le 911 Visibility Project, créé en 2003, organise une manifestation à Ground Zero avec des slogans accusant le président américain d'avoir décidé l'effondrement des tours. Le 22 juillet 2004, le rapport final de la Commission sur le 11 septembre est publié. Il est qualifié de « rapport final de l'omission » par les associations de familles de victimes, fournissant une tentative de réponse à seulement 30 % des questions posées.

L'histoire du mouvement et ses rapports avec la commission sont retracés dans le documentaire 9/11: Press for Truth (2006).

[modifier] Principales catégories

Les thèses des diverses parties pour les tenants du complot intérieur se diviseraient en deux grandes catégories : celle promue par l'administration Bush et celle de tous ceux qui la considèrent comme partiellement ou totalement mensongère.

[modifier] Le complot terroriste islamiste

La première thèse est en fait celle de la version dite officielle : attentats du 11 septembre 2001, qui s'appuie sur un complot ourdi par Al-Qaida, organisation terroriste dirigée par Oussama Ben Laden, lui-même hébergé et protégé par les Talibans. Une thèse soutenue rapidement par l'administration Bush a visé à étendre la thèse officielle pour justifier la guerre en Afghanistan puis en Irak. Cette thèse impliquait l'Irak et Saddam Hussein, en affirmant que des liens existaient entre Oussama Ben Laden et le dictateur irakien. Il a été depuis prouvé et accepté par les autorités américaines que l'ancien président irakien n'avait aucune confiance en Al-Qaida et lui refusait toute aide, comme l'atteste le Sénat des États-Unis[3]. Depuis, le président américain a reconnu que Saddam Hussein n'avait rien à voir dans ces attentats[4].

[modifier] Le complot intérieur

L'idée selon laquelle les événements survenus le 11 septembre 2001 sont le fait d'un complot intérieur au sein des États-Unis se divise en deux catégories :

  • thèse « LIHOP » (« Let It Happen On Purpose »[5]) : le gouvernement a laissé survenir les attentats et avait donc une connaissance préalable de ce qui se préparait.
  • thèse « MIHOP » (« Make It Happen On Purpose »[6]) : le gouvernement a lui-même organisé et provoqué les actions terroristes sur son territoire.

Les partisans de ces théories soulignent que différents éléments d'enquête ont systématiquement[réf. nécessaire] été bloqués par le gouvernement américain, ce qu'ils interprètent comme la preuve d’une connaissance préalable voire d’une implication de ce dernier dans les attentats. Il pourrait également s'agir de masquer des négligences criminelles pour des raisons politiques. On peut citer à titre d'exemple, le fait que la première enquête du Congrès a été expurgée de 28 pages, à la demande de l'administration Bush[7].

[modifier] LIHOP « Let It Happen On Purpose » (Laissez-faire délibéré)

Cette thèse va dans le sens d’une connaissance préalable, par le gouvernement américain, de ces projets d'attentats, et donc de la possibilité d’une « aide passive » visant à tirer de leur survenue des bénéfices politiques ou économiques :

À l'appui de cette thèse se joignent plusieurs faits : le NORAD, organisme militaire chargé de la défense de l'espace aérien américain n'a pas réagi comme il l'a fait précédemment pour des alertes de détournements d'avions ; de plus des manœuvres militaires d'envergure mobilisant les forces de défense et simulant entre autres des situations similaires à ce qui se passait réellement (détournement d'avions-suicide prenant des bâtiments officiels pour cible) se déroulaient précisément au moment de l'attaque. Ces circonstances auraient gravement entamé, par la confusion qu'elles ont entraînée, l'efficacité de la surveillance du trafic aérien (faux échos radar, etc.)[8]. Ces circonstances n'ont que très peu ou pas du tout été mentionnées dans l'enquête officielle organisée par la Commission du 11 Septembre.

[modifier] MIHOP « Make It Happen On Purpose » (déclenchement délibéré)

Cette thèse va dans le sens d’une implication directe du gouvernement (ou d'organisations liées à celui-ci) dans les attentats par la démolition contrôlée des tours. Différents groupes pensent notamment que les tours jumelles du World Trade Center, ainsi que la tour no 7 (jamais frappée directement par les avions) auraient subi une destruction volontaire et contrôlée à l'aide de charges explosives disposées dans les tours avant les frappes afin d'en assurer un écroulement que les seuls avions n'auraient pas pu entraîner. Le but aurait été de produire un impact médiatique, émotionnel et politique maximum sur la population et le congrès américain traditionnellement hostile à la guerre. les partisans de cette thèse s'appuient sur la révélation de documents déclassifiés issus d'un groupe de réflexion néo-conservateur intitulé « projet pour un nouveau siècle américain » (PNAC) insistant sur la nécessité de la survenue d'un évènement catalyseur tel qu'« un nouveau Pearl Harbour ». L'Opération Northwoods est un cas célèbre de ce genre d'opération nommé « False flag ».

Cette thèse avance que le gouvernement américain aurait infiltré des groupes terroristes et préparé les attentats pour accuser Al-Qaida de les avoir réalisés, afin d'avancer un prétexte (attaques étrangères sur son sol, lien présumé entre Al-Qaida et Saddam Hussein) pour envahir l'Afghanistan et l'Irak. Le but de ces opérations serait de prendre militairement le contrôle des ressources énergétiques (champs de pétrole, projets d'oléoducs) de ces pays tout en maintenant par ce contrôle l'hégémonie du dollar US sur le marché pétrolier mondial.

Cette thèse remet en cause la version officielle des faits. Elle met en avant le crash sur la partie la plus déserte et la plus renforcée du Pentagone, propose que les pirates présumés sont incapables de piloter des jets commerciaux et avance l'hypothèse d'avions télécommandés par la technologie Global Hawk. Elle met en avant l'obstruction aux enquêtes, les saisies, les dissimulations ou disparitions des vidéos de surveillance ayant pu enregistrer le crash, absence de sanctions des responsables de la défense aérienne, etc.

[modifier] Indices en faveur d'une connaissance préalable du gouvernement

Les partisans de la thèse d'une connaissance préalable du gouvernement s'appuient sur les faits suivants :

De janvier à mai 2000, le chef présumé des terroristes avait été mis sous surveillance lorsqu'il se trouvait en Allemagne[9].

En juin 2001, les services de renseignements américains et israéliens reçoivent des signaux d'alarmes selon lesquels « des terroristes du Moyen-Orient ont l'intention d'utiliser des avions commerciaux pour attaquer des bâtiments symbolisant la culture américaine et israélienne[10]. »

Le 26 juillet 2001, CBS NEWS annonce que le ministre de la Justice, John Ashcroft a arrêté de voler sur des lignes aériennes commerciales du fait d'une ré-évaluation des menaces contre les vols commerciaux. Ashcroft déclare à la presse qu'il n'a aucune idée de ce qui a causé cette ré-évaluation[11].

Fin juillet 2001, l'Égypte informe la CIA que 20 membres d'Al Quaïda sont présents sur le sol américain et que 4 d'entre eux ont reçu une formation de pilote sur avions Cessna[12].

Août 2001 : Dabou, un informateur marocain, a entendu que Ben Laden a planifié « quelque chose de spectaculaire » pour une « opération de grande envergure à New York » pendant l'été ou la fin de l'année 2001[13]."

Le 6 août, le président Bush prend connaissance d'une note intitulée « Bin Laden Determined to strike in US »[14]. De façon plus générale, il reçut de janvier à septembre 2001 plus de 40 Presidential Daily Briefing concernant Al-Quaïda[15].

15 août 2001 : Cofer Black, à la tête du Centre de contre terrorisme de la CIA, déclare lors d'une conférence : « Nous allons bientôt être attaqués, beaucoup d'américains vont mourir, et il se peut que ce soit aux USA même. » Mais il note également qu'il n'avait pas de renseignement opérationnel (date, lieu) à donner aux politiques afin que ceux-ci réagissent[16].

23 août 2001 : le Mossad donne à la CIA une liste de noms de 19 terroristes vivant aux USA dont Israël pensent qu'ils préparent une attaque ; seul 4 noms sont publics : Nawaf Alhazmi, Khalid Almihdhar, Marwan Alshehhi, et Mohamed Atta, tous impliqués dans les attaques du 11 Septembre[17].

Le 4 septembre, la Maison Blanche approuve des plans pour frapper Al-Quaïda en Afghanistan et aider l'Alliance du Nord[18].

Le 10 septembre, selon un article de Newsweek, plusieurs hauts fonctionnaires du Pentagone auraient soudain annulé leur voyage prévu pour le matin suivant, apparemment par souci de sécurité[19].

[modifier] Le comportement du Président

Les partisans de la thèse du déclenchement délibéré soulignent les faits suivants concernant le comportement du président américain :

La localisation du Président à l'école élémentaire Emma E. Booker à Sarasota en Floride le matin des attaques était largement diffusée dans la presse locale. Toutefois, après que le deuxième avion eût percuté le World Trade Center, le Secret Service a autorisé le Président à rester dans la salle de classe pendant 10 minutes supplémentaires et à prononcer un discours à la nation depuis cette même école. Le fait que l'emploi du temps du Président ce jour-là était connu du public pourrait en lui-même être une raison plus que suffisante pour l'évacuer d'urgence, non seulement pour protéger le commandant en chef et son équipe, mais aussi pour assurer la sécurité des enfants et des professeurs de l'école. Les partisans de cette thèse soutiennent que le Secret Service n'avait aucun moyen de savoir si parmi les centaines d'avions commerciaux volant à proximité immédiate, il n'existait pas de "missiles" potentiels visant l'école élémentaire Booker, alors que les détracteurs annoncent que le nombre d'avions détournés était identifié. Quoiqu'il en soit, le Président est resté dans l'école relativement longtemps avant d'être évacué pour prendre l'avion présidentiel (Air Force One).

Les partisans de la thèse officielle utilisent ce point pour justifier que l'administration Bush n'était pas au courant et n'a pas vu dans les deux premiers crashs tout le danger associé. Les partisans du complot d'État utilisent ces faits pour soutenir la thèse que l'administration Bush connaissait suffisamment les attaques pour être convaincue qu'il n'y avait pas de menace imminente visant le Président des États-Unis[20]. Ainsi, selon la procédure standard du Secret Service, le président aurait dû immédiatement être déplacé vers un lieu sécurisé. Le personnel et les journalistes affectés à la Maison blanche ont rapporté qu'ils ont été embarqués d'urgence dans Air Force One et que l'avion a effectué un décollage très inhabituel et brutal – certains prétendant même que l'avion avait décollé avec un angle supérieur à 55 degrés (« presque vertical »). D'autres notent que, à l'inverse du personnel à la Maison Blanche, Bush se trouvait à des centaines de kilomètres de toute cible nationale potentielle et des cibles effectives à Washington et à New York. Toutefois, ceux qui critiquent l'attitude du Président, ce jour-là, argumentent que cette explication ne justifie pas le manque de considération pour la sécurité immédiate du Président dans la mesure où son apparition dans l'école était une information connue du public depuis des jours, sinon des semaines avant le 11 septembre 2001.

Certains en ont déduit que le Secret Service savait que le Président n'était pas menacé par une attaque imminente ce jour-là, dans la mesure où les procédures standards n'ont apparemment pas été respectées. Certains défenseurs de Bush justifient son attitude en disant qu'il voulait éviter « de paniquer les élèves de l'école » avec un départ trop rapide.

[modifier] Indices en faveur d’une participation du gouvernement

[modifier] Les simulations militaires ayant eu lieu le matin du 11 septembre

Les partisans de la thèse du déclenchement délibéré s'appuient sur les faits suivants :

Plusieurs enquêteurs ont évoqué le fait que les nombreuses simulations militaires et les exercices de préparation à un désastre qui ont eu lieu le matin du 11 septembre 2001 ont pu servir de couverture aux véritables attaques. Parmi ces enquêteurs, on trouve la députée Cynthia McKinney, le journaliste Webster G. Tarpley, l'économiste Michel Chossudovsky et Michael Ruppert, fondateur de From the Wilderness. Le matin du 11 septembre, les simulations militaires et les exercices suivants ont eu lieu sous le contrôle de l' US Air Force, NORAD, CIA, NRO, FAA et la FEMA[21]:

  • L'opération Northern Vigilance, un exercice annuel de l'Air Force simulant une attaque russe, dans lequel les chasseurs de la défense aérienne qui patrouillent normalement au Nord-Est sont redéployés sur le Canada et l'Alaska[22].
  • Les opérations Vigilant Warrior et Vigilant Guardian, un exercice combiné (un attaquant et un défenseur) simulant des détournements d'avions et l'injection de faux signaux d'avions sur les radars[23].
  • L'opération Northern Guardian qui aurait affaibli la capacité de réponse de la base aérienne de Langley[24].
  • Un exercice du National Reconnaissance Office, prévu à 9 h, simulant le crash d'un petit avion d'affaire suite à un problème mécanique, sur l'un des quatre bâtiments de son quartier général. Cependant, selon une porte-parole de l'agence, « l'exercice a été annulé dès que la véritable attaque a commencé »[25].

Avec au moins cinq scénarios de détournement d'avions se déroulant pendant ces exercices militaires, les radars de la NORAD et de la FAA auraient sans doute affiché un grand nombre d'avions détournés, ce qui aurait eu pour effet d'affaiblir et de retarder la réponse à une attaque réelle[26]. La députée Cynthia McKinney a questionné le ministre de la Défense Donald Rumsfeld à deux reprises sur ces exercices militaires du 11 septembre, lors de son témoignage devant le Congrès[27]. Pour autant, l'ensemble de ces scénarios butent sur une réalité : la délicate protection du secret, secret qui ne peut reposer que sur la confiance, à défaut sur le meurtre organisé.

Les partisans de la thèse officielle réfutent l'accusation, en proposant l'hypothèse que les terroristes auraient pu être au courant de certains de ces exercices, ce qui aurait motivé le choix de leur date. Si cela est vrai alors les terroristes auraient bénéficié d'informations provenant d'agents infiltrés au sein de l'administration de l'armée des États-Unis.

[modifier] Les trois tours du World Trade Center : une démolition contrôlée ?

[modifier] Versions officielles

La FEMA, le MIT et le NIST ont publié des études sur ces effondrements. Ces rapports concluent à un effondrement local provoqué par les dommages résultant de l'impact des avions et des incendies. Cet effondrement local a par la suite provoqué un effondrement global par « effet domino ». Cette thèse est également défendue par Zdeněk Bažant, un expert de réputation mondiale[28] en mécanique des matériaux[29]. Son approche a été critiquée[30] par Jim Hoffman de même que la possiblité d'un « effet domino »[31].

L'effondrement des tours a également donné lieu à diverses discussions. Tombant en 10 et 8 secondes, la chute des tours présente, selon les tenants de la thèse du complot intérieur, les caractéristiques spécifiques d'une démolition contrôlée et d'une chute quasi-libre[32].

Toutes les thèses de démolition contrôlée se focalisent sur la présence d'explosifs permettant la démolition. Les démolitions contrôlées commencent le plus souvent au niveau du sol[33]. En effet, en détruisant les structures porteuses au sol, la simple force de gravité est utilisée pour provoquer l'effondrement successif de chaque étage. D'ailleurs, l'effondrement du WTC7 se rapproche plus, visuellement, de ce type de démolition contrôlée classique. Jim Hoffman avance pour sa part que la démolition des deux tours jumelles n'a pas fait l'objet d'une méthode classique[34] étant donné que les tours jumelles se sont effondrées de haut en bas: voir par exemple cette vidéo[35] d'une démolition contrôlée commençant par le haut.

[modifier] Séismes enregistrés peu avant/durant l'effondrement

Des pointes sismiques de magnitude 2,1 et 2,3 sur l'échelle de Richter ont été enregistrées par l'Université Columbia respectivement lorsque les tours Nord et Sud ont commencé à s'effondrer. Ces secousses, qui auraient eu comme épicentre le sous-sol des Tours jumelles, étaient brèves mais violentes, et seraient attribuables, selon les partisans des thèses du complot intérieur, à des explosions à la base des tours, suffisamment puissantes pour avoir affaibli d'un seul coup la structure de base des édifices et initier leur effondrement.

Cette destruction de la structure de base de l'édifice aurait été réalisée dans l'objectif de déclencher l'effondrement contrôlé, une fois le centre de l'édifice affaibli par l'usage de thermite ou d'explosifs sur les « noyaux » traversant le centre de chaque tour. Il s'agit d'un procédé utilisé en démolition.

Les critiques de cette théorie font remarquer que la mesure de tels séisme peut avoir des origines non liées à l'emploi d'explosifs :

  • une origine naturelle : un millier de tels séismes, généralement non ressentis par les individus, se produisent spontanément chaque jour (voir le tableau dans l'article l'échelle de Richter).
  • une origine liée à la répercussion du choc des étages supérieurs s'écrasant sur le reste de la tour, après la chute quasi-libre de la hauteur des étages touchés. Ces pointes sismiques auraient pu être retransmises au sol par la structure principale détruite ensuite de façon plus régulière au cours de l'effondrement, les débris éjectés tombant au sol avant la structure principale.

[modifier] Les Tours jumelles mises hors-tension les 8 et 9 septembre 2001 ?

Scott Forbes, un employé-cadre de la firme Fiduciary Trust, située aux 90e, 91e et 94e étages de la Tour sud a rendu un témoignage[36] sur quelques sites d'information alternatifs concernant la mise hors-tension d'au moins la moitié de la Tour sud du WTC durant la fin de semaine précédant le 11 septembre, et en plus de l'intervention d'une multitude de techniciens dans l'édifice.

Cette opération, qui avait pour but de mettre à jour le système de câblage réseau sur une bonne partie de l'édifice, a nécessité la coupure du courant électrique durant 30 heures, et cela incluant la mise hors-tension de tout le système de sécurité et de surveillance par caméra de la Tour sud. Alors qu'il travaillait à remettre le réseau informatique de la compagnie en marche le dimanche 9 septembre 2001, Forbes a noté une grande activité dans l'édifice, sur différents étages, alors que plusieurs équipes de techniciens entraient et sortaient.

[modifier] Un effondrement impossible en 10 secondes

En observant les nombreuses vidéos ayant enregistré les évènements, il a été observé que les tours jumelles auraient mis entre 8 et 10 secondes pour s'effondrer. Une boule de billard lâchée dans le vide depuis la hauteur du WTC mettrait 9,2 secondes avant de toucher le sol. Or, selon les contestataires de la vision officielle, il est physiquement impossible, dans le cas d'effondrement successif des planchers, que les tours se soient écroulées si rapidement. En effet, que la partie supérieure du bâtiment atteigne le sol en si peu de temps suppose que les étages inférieurs n'aient offert aucune résistance. Or selon la thèse officielle, c'est le poids des étages supérieurs qui a progressivement fait céder les planchers situés en dessous. Pourtant, avant de céder, les planchers auraient dû ralentir la chute en raison de leur résistance. Selon des modèles mathématiques, la chute, telle que décrite dans les rapports officiels, aurait pris plus d'une minute[réf. nécessaire].

[modifier] Cas de la tour no 7 du WTC

Le bâtiment 7 du WTC est celui qui a le plus retenu l'attention de ceux qui contestent la version officielle des attentats. Ce bâtiment qui abritait des bureaux de la CIA, du Secret Service, de l'IRS, le bunker du maire de New York, Rudolph Giuliani et 3 000 à 4 000 dossiers sur des investigations à Wall Street, n'a été touché par aucun avion et n'a subi que des dommages superficiels légers dus à l'effondrement des Tours jumelles. Il était d'ailleurs séparé des tours par une autre tour restée debout. Les pompiers sur place rapportent au contraire que le bâtiment était gravement endommagé, sa face sud ayant été entamée sur 20 étages. Les sauveteurs semblaient certains dès 15 h que le bâtiment allait s'effondrer[37].

Certains commentateurs suggèrent que l'écroulement est peut-être dû à un incendie allumé par des parties des deux tours du WTC en feu tombant sur l'immeuble, incendies eux-mêmes alimentés pendant plusieurs heures par les réserves de carburant des groupes électrogènes. Mais il n'existe aucun exemple de gratte-ciel à structure d'acier qui se soit intégralement effondré à cause d'un incendie. Par exemple lors de l'incendie du Windsor à Madrid les 12 et 13 février 2005 qui a duré près de 20 h, le bâtiment fut ravagé par les flammes, mais est resté debout[38]. L'incohérence et les lacunes du rapport de la FEMA en font une bonne « blague »[39]. La vitesse de son effondrement est égale à la chute d'un objet dans l'air (sans frottements autres que ceux dus à l'air), ce que les partisans de la théorie du complot affirment impossible sans implosions contrôlées[40].

De l'avis de Jim Hoffman, la vidéo de l'écroulement de la tour est sans aucun doute possible la conséquence d'un travail minutieux réalisé par des hommes de l'art, plutôt qu'une conséquence de la chute des deux tours jumelles[41]. C'est également l'avis de Danny Jowenko[42], un néerlandais expert en démolition contrôlée[43].

[modifier] Les déclarations de Larry Silverstein, propriétaire de la tour

Larry Silverstein, propriétaire de ce bâtiment et des Tours jumelles à la date des attentats aurait admis au cours d'une interview[44] avoir lui-même décidé, conseillé en cela par le département d'incendie de New York (FDNY) de la destruction contrôlée du WTC7 le jour de l’attaque. L’emploi par Silverstein du verbe anglais Pull renverrait au jargon désignant les destructions planifiées de bâtiments grâce à des explosifs[45].

Selon le porte-parole de M. Silverstein, il s'agit d'une fausse interprétation d'une conversation qu'il a eu avec le chef des pompiers qui luttaient contre l'incendie et qui proposait « to pull it ». Bien que cette expression puisse être utilisée dans certains cas de démolition contrôlée (avec des câbles), elle ne peut pas être comprise ainsi dans le contexte de la conversation, où il s'agissait en fait simplement d'abandonner le bâtiment aux flammes et de retirer les pompiers[46].

[modifier] Cas des tours 1 et 2 (Twin towers)

L'écroulement vertical et rapide des tours est un des éléments les plus controversés. Jeff King, titulaire d'un diplôme d'ingénieur électricien du MIT, Jim Hoffman et le cabinet d'architecture Weidlinger Associates contredisent la thèse de l'effondrement dû uniquement à la chaleur. Pour eux, d'une part le feu n'a pas pu fragiliser la structure d'acier des tours[47] et d'autre part si effondrement il devait y avoir, il ne pouvait être strictement vertical et symétrique[48].

[modifier] Témoignages d'explosions

[modifier] Avant l'impact des avions

D'après William Rodriguez, gardien des tours, et différentes personnes brûlées par ces explosions et évacuées rapidement, des explosions ont eu lieu au sous-sol, niveau B2 ou B3 des tours, avant que les avions ne touchent les tours. M. Rodriguez affirme également que le centre de contrôle de la tour construit après les attentats de 1993 était vide après cette explosion. Il affirme que seule une partie de ces témoignages a été entendue par la commission d'enquête[49].

Les critiques de cette théorie font remarquer que, compte-tenu de la vitesse du son dans l'acier, environ 16 fois plus élevée que la vitesse du son dans l'air, les explosions ont pu être ressenties en deux temps par les témoins, d'abord transmises le long des cages d'ascenseur, avant d'être entendues. Ce phénomène pourrait expliquer l'illusion d'explosions souterraines.

Cependant, William Rodriguez affirme également avoir ressenti ces explosions avant l'impact et avoir vu des dégâts matériels ainsi que des brûlés (dont Felipe David) dans les sous-sols suite à cette explosion. Quatorze autres personnes ont ressenti et entendu la même explosion et ont même vu Rodriguez, quelques instants après l’impact de l’avion, emmener Felipe David en sécurité[50].

[modifier] Quelques secondes avant l'écroulement des tours

De nombreux témoignages oraux (policiers, pompiers, journalistes, civils) et documents vidéos, font état d'une (voire plusieurs) détonation(s) à la base de la tour 1 environ 9 secondes avant les écroulements[40]. Les sauts d'images d'une caméra qui filmait depuis une autre tour confirme les vibrations de l'explosion[51].

Par ailleurs, des survivants et des pompiers, auraient entendu ou senti le souffle d'explosions à l'intérieur des tours, à des niveaux inférieurs, longtemps après les impacts des avions[52]

Les policiers, pompiers, journalistes et civils et de nombreuses vidéos témoignent également d'explosions en série le long de la tour au fur et à mesure de la chute[53]. Le contenu des tours (mobilier de bureau, papiers, ordinateurs...) ne permettent pas d'expliquer de telles explosions, d'après les témoignages de William Rodriguez, ultime survivant à avoir été tiré des décombres et concierge du complexe, les bâtiments étaient en conformité avec l'interdiction d'avoir recours à l'usage de conteneur à gaz potentiellement explosifs dans des bâtiments de cette importance.

Certaines de ces explosions furent très violentes, expulsant instantanément et horizontalement des débris à plusieurs dizaines de mètres de distance, ce qui semble impossible dans le cas d'un effondrement vertical lié à la seule gravité[54].

Ces expulsions horizontales de débris et le nuage de poussière pourraient contredire les lois de la gravité dans le cadre d'un simple effondrement. La forme que prend le nuage de poussière en pain de sucre implique une propulsion des débris vers le haut depuis le sommet de la tour (explosion). Dans le cas d'une simple chute le nuage monterait moins haut[55].

Dans le cas des tours 1 et 2, voire même 7, des explosions horizontales "en bouchon de champagne" appelées squibs dans le jargon des démolisseurs, sont nettement visibles en deçà du panache de poussière accompagnant la vague d'effondrement[56].

Ces observations ainsi que la forme insolite des effondrements (façon « banane épluchée ») suggèrent que les WTC 1 & 2 auraient été minés à des endroits stratégiques afin d'en assurer l'effondrement, phénomène hautement spectaculaire et largement médiatisé que seuls les impacts d'avions n'auraient pu garantir.

Une hypothèse alternative ou plutôt complémentaire à l'usage d'explosifs est l'utilisation de thermate composée de thermite et de soufre pour précipiter l'effondrement des tours, en sectionnant les colonnes d'acier porteuses [57]. La thermite apporte l'énergie thermique sous forme de fer à l'état liquide. Le rôle du soufre est d'abaisser la température de fusion de l'acier à découper en formant avec celui-ci un mélange eutectique. À l'appui de cette hypothèse, il existe une vidéo montrant des flots de matière en fusion et jaillissant de la façade (fer ou aluminium?[58]), pendant la minute qui précède la chute de la tour 2[59].Cette hypothèse a été particulièrement développée par Steven E. Jones[60].Il l'a corroborée en analysant un échantillon de poussière provenant de la tour Sud. Voir ici[61], à la page 76.

Son utilisation expliquerait les traces de soufre ayant pénétré l'acier de construction retrouvées dans les débris par Jonathan Barnett de la FEMA[62], ainsi que l'apparence de coupes biseautées sur des poutrelles visibles sur certaines photos[63]. Certains observateurs suggèrent cependant que ces photos pourrait n'indiquer que l'intervention des équipes de déblayage ayant procédé à des découpes après les effondrements.

Enfin, l'étude de certaines vidéos permet de noter qu'une section de plusieurs centaines de mètres des piliers centraux de la tour 1 reste debout pendant quelques secondes avant de se désintégrer.

Ceci ne permet pas à priori de tirer des conclusions allant dans l'un ou l'autre sens.

[modifier] Études du crash d'un avion de ligne sur les tours

Selon une étude réalisée en 1964 lors de l'élaboration des plans du WTC, le crash d'un Boeing 707 volant à 600 mph (963 km/h) n'aurait pas causé son effondrement.[64] Les caractéristiques de cet avion seraient quasiment identiques à celles des avions détournés[65] ; lors du procès concernant le premier attentat contre le WTC en 1993, des experts avaient annoncé que les tours ne résisteraient pas à un Boeing 767 (le type d'avion utilisé)[66].

Selon les architectes qui en ont dessiné les plans, le World Trade Center a été conçu pour résister à un choc avec un Boeing 707 volant à vitesse réduite, dans l'hypothèse d'un choc en cas d'égarement dans un brouillard intense. Alors que les avions piratés ayant un gabarit comparable, volaient à pleine vitesse lors des crashs, soit environ 600 km/h à cette altitude (Velocity Never Exceed d'un Boeing 767 = 320 kt de vitesse air indiquée).

[modifier] Température des incendies

La température atteinte par les incendies n'aurait pas été suffisante pour que la fragilisation des structures métalliques provoque l'écroulement[67]. La température de fusion de l'acier étant de 2700°F (1482°C), et la température maximum que peut atteindre le carburant de ce type d'avion étant de 1800°F (982°C) dans des conditions optimales. D'autre part, l'acier des tours a été certifié pour supporter 2000°F (1093°C) durant six heures (preuve en est l'incendie de 1975 dont le WTC s'est sorti avec des dégâts superficiels)[68]. L'acier perd déjà 50% de sa résistance mécanique lorsqu'il est chauffé à 500°C, donc bien avant qu'il commence à fondre. Toutefois le rapport du NIST a conclu des quelques échantillons de poutrelles qu'il a pu analyser que le feu n'avait pas dépassé les 250°C[69],[70]. De plus, une forte quantité de carburant a brûlé à l'extérieur des tours particulièrement dans le cas de la tour sud et les témoignages des pompiers parvenus au 78e étage n'ont fait état que de deux poches de feu[71].

[modifier] La polémique du crash sur le Pentagone

Lutte contre l'incendie le 11 septembre 2001. Sur la pelouse, un des débris présumés du Vol 77 American Airlines
Lutte contre l'incendie le 11 septembre 2001. Sur la pelouse, un des débris présumés du Vol 77 American Airlines

Les premières images du Pentagone qui ont été transmises ne montraient aucun débris d'avion, la pelouse devant le Pentagone semblait intacte et les dommages apparents sur la façade ne semblaient pas correspondre à ceux d'un avion de ligne.[réf. nécessaire] Troublés par ces constatations, de nombreux observateurs se sont posés des questions. Certains ont mené des enquêtes. À la suite de ces contestations de la vérité officielle, une série de photographies de différentes sources montrant des débris a été publiée (en France par Le Monde, puis reprise par d'autres journaux). Un de ces débris, non calciné, n'avait jamais été signalé dans les conférences de presse des autorités américaines qui, devant l'absence de pièces du fuselage ou de réacteurs, ne parlaient que de « petites pièces », de désintégration, de fonte de l'aluminium, et même de vaporisation de l'appareil.

Les témoignages directs et les photos montrant les débris éparpillés ne manquent pourtant pas ; par exemple, l'expert en explosions Allyn E. Kilsheimer :

« J’ai vu les marques des ailes de l’avion sur la façade du bâtiment. J’ai ramassé des morceaux d’avion avec des identifications de la compagnie d’aviation sur eux. J’ai tenu de ma main la queue de l’avion et j’ai retrouvé la boîte noire. [...] J’ai tenu dans mes mains des morceaux des uniformes de l’équipage, avec des morceaux de corps. C’est bon, maintenant ?».[72]

Le correspondant de CNN Jamie McIntyre affirme également avoir vu des morceaux de l'avion :

« I could see parts of the airplane that crashed into the building, very small pieces of the plane on the heliport outside the building. »[73]

D'autre part, plusieurs lampadaires ont été arrachés sur la trajectoire de l'avion, ce qu'un missile ou l'absence d'avion rendrait difficile à expliquer.[74]

Certains observateurs, comme Thierry Meyssan dans son livre L'Effroyable imposture puis dans Le Pentagate, décèlent des incohérences dans les versions diffusées par les autorités américaines et souvent retenues par la communauté internationale. Ils ont fourni une explication différente de cette journée, qui, selon certains d'entre eux, laisserait apparaître des indices d'un complot au sein de l'administration américaine et/ou de son appareil militaire. La plupart de ces thèses tournent autour de multiples indices discordants, et d'autres curieusement concordants, qui ont été relevés. L'efficacité des terroristes (des pilotes amateurs capables de manœuvrer avec précision des Boeings), les réactions à chaud du gouvernement (le Président impassible alors qu'on lui annonce la nouvelle), l'identification immédiate d'Oussama Ben Laden (évoqué par CNN moins de deux minutes après le premier crash) et celle des auteurs présumés des attentats dans les 48 heures qui ont suivi, le secret défense instauré aussitôt par les autorités, la nature de l'explosion observable sur les photos, etc., sont autant de pistes qui ont été examinées.

Pour Thierry Meyssan et quelques dissidents américains comme Jimmy Walter, aucun avion ne s'est écrasé sur le Pentagone. L'hypothèse d'un missile est avancée et leur parait mieux correspondre avec les dégâts réels infligés au Pentagone : un trou de cinq à six mètres de large traversant le premier bâtiment au-dessus duquel la façade s'est effondrée trente-deux minutes après l'impact, les premières photos ne laissant pas apparaître cet effondrement. L'appareil a percé trois bâtiments (6 murs), laissant un trou de deux mètres trente de diamètre à la sortie du troisième bâtiment[75]. Le travail de Thierry Meyssan est vivement critiqué par une partie des communautés journalistiques française et américaine mais rencontre un vif intérêt dans d'autres pays. Les détracteurs de T. Meyssan l'accusent de s'être presque exclusivement servi d'Internet et de ne pas avoir réalisé de « véritable » travail journalistique sur le terrain – ce qui selon certains était impossible étant donné le black-out des autorités. Ceux qui partagent son point de vue font valoir qu'il a fait un travail de comparaison des informations et montré leur manque de cohérence d'une part entre elles et d'autre part avec une recherche d'informations et d'analyses scientifiques sur les faits constatés. Sans oublier le fait que certains militaires travaillant au Pentagone ce jour là ont affirmé que l'odeur dégagée par l'incendie qui a suivi le "crash" n'est pas l'odeur dégagée par la combustion de kérosène, mais celle d'un mélange de poudre utilisé pour la propulsion des missiles, la cordite. La couleur des flammes va aussi à l'encontre le la thèse officielle : l'explosion du kérosène donne une flamme jaune vif (comme sur les Twin Towers). Or sur les vidéos du Pentagone, l'explosion est orange, ce qui est caractéristique des missiles.
Néanmoins, le panache sortant du Pentagone est issu d'un collision différente que celle des tours jumelles (structure plus résistante, pleine). Alors que les panaches sortant des tours jumelles le sont d'une structure plus aérée, donc un peu plus tard (~1s).

Cette thèse connaît un rebondissement depuis qu'une association de pilotes professionnels a demandé et obtenu les enregistrements de la boîte noire du vol 77 et a conclu, à l'issue d'une simulation indépendante effectuée sur la base de ces données, que le vol 77 ne pouvait physiquement pas avoir percuté le Pentagone, mais l'avait simplement survolé[76].

Un autre argument en faveur d'une implication du gouvernement est une possible dissimulation de preuves vidéos. En effet, plusieurs, si ce n'est la totalité des vidéos issues des caméras surveillances ayant pu filmer le crash sur le pentagone ainsi que les derniers kilomètres du trajet probable de l'avion ont été saisies le jour même par des agents du FBI, agence d'enquête fédérale compétente en matière de terrorisme[77], notamment à la station de service Citgo, située à proximité du Pentagone et à l'hôtel Sheraton, lui aussi adjacent au Pentagone. Si cela n'a rien d'exceptionnel en la circonstance, que le gouvernement n'ait pu fournir que deux courtes séquences de mauvaise qualité issues de caméras de surveillance du parking[78] laisse subsister un doute sur les motivations qui poussent les autorités à ne pas fournir davantage d'extraits vidéos.

Jim Hoffman développe quand à lui une théorie du complot paradoxale. Il prétend démontrer --appuyé notamment sur les travaux du Français Eric Bart (liste de 180 ou 181 témoins oculaires[79])-- que c'est bien le Vol 77 qui a frappé le Pentagone. La No-plane theory (théorie d'aucun avion) aurait été sciemment entretenue chez les sceptiques (9/11 skeptics) dans le but de les égarer. Thierry Meyssan serait alors soit le complice, soit plus probablement la victime de cette désinformation.

[modifier] Le vol 93

Une théorie du complot particulièrement simple se base sur le fait que des champs de débris isolés provenant de l'avion se situent à grande distance du point de crash principal[80].

Ce phénomène avait déjà été signalé par la Pittsburgh Post-Gazette du 13 Septembre 2001: Des témoins ont vu un nuage de débris ressemblant à des confettis descendre sur le lac et près des fermes dans les minutes qui ont suivi le bruit de l'explosion signalant le crash à 10:06[81].

Il est alors plausible de supposer que l'avion a subi des dommages en plein vol, par exemple qu'il a été touché par un missile, ce qui a entraîné sa chute.

[modifier] Les thèses alternatives sur les causes et les responsables

[modifier] Avis de recherche

Les avis de recherche de Ben Laden[82] et d'Ayman al-Zawahiri[83], le numéro 2 d'Al-Qaida, indiquent que ces personnes sont recherchées pour être responsables des explosions des ambassades américaine à Dar es Salaam (Tanzanie) et Nairobi (Kenya) et d'autres attentats à travers le monde sans mentionner les attentats du 11 Septembre, ce qui pousse certains à dire que la connexion de Ben Laden aux attentats n'est pas établie. Dans d'autres avis de ce type, ne sont pas toujours explicitement mentionnés tous les crimes pour lesquels des personnes sont poursuivies [84]. En plus de la prime de 25 millions de dollars promise par le Département d'État des États-Unis, une prime de deux millions de dollars est promise par l'Air Line Pilots Association et l'association du transport aérien pour sa capture. David Ray Griffin relève toutefois que le porte-parole du FBI Ed Haas a déclaré en 2006 : « aucune preuve ne permet de lier Ben Laden au 11 Septembre »[85],[86].

[modifier] Délits d'initiés

Dans son livre La Face cachée du 11 Septembre, Éric Laurent, un inlassable détracteur des Bush depuis la première guerre du Golfe, met en exergue les délits d'initiés entourant les attentats. En effet, un achat anormalement élevé d'options de vente a été constaté sur plusieurs entités liées aux attentats dont en premier lieu les actions de la banque Morgan Stanley qui occupait plusieurs étages du World Trade Center. Il est plausible que des mouvements financiers dus à un petit nombre d'initiés (banques islamistes proches d'Al-Qaïda) aient provoqué, par effet d'entrainement, une rumeur défavorable apte à provoquer ces baisses de cours. Il a été possible d'établir que la majeure partie des transactions avait été "portée" par la Deutsche Bank et sa filiale américaine d'investissements, Alex Brown[87].

Des ventes sur les compagnies d'assurances Axa Re et Munich Re, qui assuraient le complexe, ont également été faites dans les jours précédant le 11 septembre[88].

Une quantité importante de « put » (options de vente, produits financiers prenant de la valeur lors des baisses), 4 744 exactement, a également été placée sur la compagnie United Airlines au « Chicago Board Options Exchange » les 6 et 7 septembre, ainsi que 4 516 puts sur American Airlines, les deux seules compagnies dont les avions ont été détournés. Les ordinateurs servant à ces transactions se trouvaient dans les tours du World Trade Center, et les boîtes noires des enregistrements de ces ordinateurs auraient été dissimulées au public[89].

Allen Poteshman[90], un professeur de finance à l'Université de l'Illinois, a publié un papier démontrant que les délits d'initiés sur les actions de United et d'American Airlines indiquent que certains ont profité de la connaissance préalable des attentats. Poteshman conclue, « Il y a à l'évidence une activité inhabituelle sur le marché des actions dans les jours précédant le 11 septembre »[91]. De même dans une étude récente de 2007, Marc Chesney[92] et Loriano Mancini[93], professeurs à l'Université de Zurich concluent  : des volumes atypiques, très rares, sur certains titres peuvent laisser penser à des délits d'initiés[94].

Quant à la commission d'enquête officielle, elle a rejeté dans son rapport les allégations de délits d'initiés. De même, à la suite à l'enquête menée conjointement par le FBI, le ministère de la Justice, la SEC (Securities and Exchange Commission) et le gendarme de la bourse, Ed Cogswell, porte-parole du FBI, annonça le jeudi 19 septembre 2003 dans un bref communiqué qu'il n'existait « absolument aucune preuve » que les spéculateurs s'étant livrés à ces transactions aient eu connaissance de la préparation des attentats[95].

[modifier] Annexes

[modifier] Bibliographie

[modifier] Articles connexes

[modifier] Anecdote

La série d'animation South Park, traite également le sujet des attentats du 11 Septembre dans un épisode intitulé Le mystère du caca dans l'urinoir (saison 10). Les scénaristes font découvrir aux personnages que « le complot » est en fait une rumeur initiée par le gouvernement lui-même afin de prouver sa toute puissance. Effectivement, le fait que quelques terroristes armés de couteaux à lame rétractable puissent mettre à mal la défense de la grande puissance américaine, détruire deux gratte-ciels en plein cœur de New York en faisant quelques 3 000 morts, peut s'interpréter comme de la malchance ou une grande faiblesse.

[modifier] Liens externes

commons:Accueil

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur le 11 septembre 2001.

[modifier] Notes et références

  1. (en) Liste de personnalités critiques de la version officielle
  2. (fr) Liste de militaires américains critiques de la version officielle
  3. (en) Iraq’s Links to Terrorism
  4. (fr) Bush promet la capture de Ben Laden, lefigaro.fr (Avec AP, Reuters et AFP), septembre 2006
  5. Webster G. Tarpley, La Terreur fabriquée, Made in USA, éditions Demi-Lune, 2006, p. 58.
  6. Webster G. Tarpley, op. cit.4', p. 59.
  7. (en) ssl.tnr.com, truthout.org, usatoday.com
  8. Des informations complémentaires sur ces théories peuvent être trouvées sur les pages en anglais de Wikipédia en:September 11, 2001 War Games et en:Planning and execution of the September 11, 2001 attacks, ainsi qu'au lien (en) oilempire.us
  9. [http://www.cooperativeresearch.org/context.jsp?item=a0100ciaatta&scale=0#a0100ciaatta January-May 2000: CIA Has Atta Under Surveillance in Germany
  10. (en)June 2001: Germans Warn of Plan to Use Aircraft as Missiles on US and Israeli Symbols
  11. (en) CBS, 26 juillet 2001, Associated Press, 16 mai 2002.
  12. Late July 2001: Egypt Warns CIA of 20 Al-Qaeda Operatives in US; Four Training to Fly; CIA Is Not Interested
  13. August 2001: Moroccan Informant Warns US of Large Scale, Imminent Attack in New York
  14. (en) Document déclassifié, 10 avril 2004
  15. January 20-September 10, 2001: Bush Briefed on Al-Qaeda over 40 Times
  16. August 15, 2001: CIA Counterterrorism Head: We Are Going to Be Struck Soon
  17. August 23, 2001: Mossad Reportedly Gives CIA List of Terrorist Living in US; at Least Four 9/11 Hijackers Named
  18. {{en}« Finger-Pointing On Anti-Terror Plan », CBS News, 5 août 2002
  19. (en) Newsweek, 24 septembre 2001 sur unknownnews.net.
  20. (en) [1]
  21. (en) 911research.wtc7.net
  22. (en) http://www.cooperativeresearch.org/entity.jsp?entity=operation_northern_vigilance
  23. (en) http://www.cooperativeresearch.org/entity.jsp?id=1521846767-923 cooperativeresearch.org
  24. (en) http://www.cooperativeresearch.org/entity.jsp?entity=vigilant_warrior
  25. (en) http://www.cooperativeresearch.org/entity.jsp?entity=national_reconnaissance_office
  26. Voir l'analyse produite à ce sujet par Webster G. Tarpley dans son livre La terreur fabriquée - made in USA, pages 241 à 252
  27. (en) wanttoknow.info
  28. (en) Zdeněk Bažant
  29. (en) Bažant Zdeněk P., Mathieu Verdure, Mechanics of Progressive Collapse: Learning from World Trade Center and Building Demolitions (mars 2007) J. Engrg. Mech. vol. 133 n°3 pp. 308-319 [2][pdf]
  30. (en) Analyse sur 911research.wtc7.net
  31. (en) Analyse sur 911research.wtc7.net]
  32. lien vers un documentaire questionnant la version officielle 911 Mysteries PARTIE 1 : DEMOLITIONS
  33. [pdf] « Every implosion ever performed has followed the basic model of obliterating structural supports on the bottom few floors first » implosionworld.com
  34. (en) Formulation de l'hypothèse et Analyse sur 911research.wtc7.net
  35. YouTube - top down demolition
  36. (en) Interview de Scott Forbes
  37. « Les théories conspirationnistes autour du 11 Septembre » sur pseudo-sciences.org
  38. (fr) http://www.ledevoir.com/2005/02/14/74801.html
  39. '(en) Le rapport de la FEMA sur 'Whatreallyhappened.com
  40. ab (en) 911 Eyewitness - VO ST FR
  41. Jim Hoffman a consacré (en) un site internet à sa démonstration de la démolition contrôlée du bâtiment n°7 du WTC
  42. Interview « en aveugle » de Jowenko
  43. (nl) Entreprise de démolition Jowenko
  44. PBS, diffusé en septembre 2002 : (en) Extrait du documentaire America Rebuilds
  45. (en) Référence sur casafree.com
  46. (en) Source : Debunking 911 Conspiracy Theories and Controlled Demolition - World Trade Center 7
  47. Jim Hoffman sur 911research.wtc7.net (en) Analyse des feux
  48. Jim Hoffman sur 911research.wtc7.net (en) Analyse des effondrements
  49. Témoignage de William Rodriguez, gardien des tours et témoignages d'autres personnes en fin de document
  50. (fr) Témoignage de William Rodriguez
  51. (en) Shaking_before_WTC-1_collapse
  52. (en) whatreallyhappened.com
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  57. (en) video.google.com
  58. (en) Thermite Explained, Substance used to bring down WTC Towers 1, 2 and WTC 7?
  59. (en) Molten metal thermit
  60. Pourquoi se sont certainement effondrés les bâtiments du WTC
  61. http://www.journalof911studies.com/volume/200704/JonesWTC911SciMethod.pdf
  62. http://www.fema.gov/pdf/library/fema403_apc.pdf
  63. Photo sur le site Indymedia
  64. (en) [pdf] http://wtc.nist.gov/pubs/NISTNCSTAR1-1.pdf
  65. (en) whatreallyhappened.com
  66. revue Air & Cosmos d'octobre 2001
  67. (en) whatreallyhappened.com
  68. (en) Des experts clament que l'histoire officielle du 11 Septembre est un hoax
  69. (en) « The Fires' Severity » sur 911research.wtc7.net
  70. Le livre de Victor Thorn, Le procès du 11 Septembre, contient plusieurs chapitres sur cette question de l'intensité des feux dans les tours. Voir pages 53 à 61 avec en particulier le contenu intégral de la lettre de Kevin Ryan
  71. (en) « Firefighter Audiotape » sur 911research.wtc7.net
  72. « 9/11 : Debunking the Myths », Popular Mechanics, mars 2005.
  73. Transcription CNN.com
  74. Reconstitution de la trajectoire, avec photos des lampadaires arrachés et correspondance avec la caméra de surveillance.
  75. (en) «Le pentagate» en ligne
  76. (en) New study from Pilots for 9/11 Truth: No Boeing 757 hit the Pentagon
  77. (en) FBI, Quick Facts
  78. (en) 911research.wtc7.net 911research.wtc7.net
  79. (en)http://911research.wtc7.net/pentagon/evidence/witnesses/bart.html
  80. (en) [3]
  81. (en)[4]
  82. (en) fbi.gov
  83. (en) fbi.gov
  84. (en) fbi.gov
  85. David Ray Griffin, 11 Septembre, la Faillite des médias, une conspiration du silence, Éditions Demi-Lune, 2007, p. 38.
  86. (en) No hard evidence connecting Usama Bin Laden to 9/11
  87. (en) sfgate.com
  88. (en) ict.org.il
  89. (en) prisonplanet.com
  90. Cf. informations bibiographiques ici
  91. (en) [pdf] Unusual Option Market Activity and the Terrorist Attacks of September 11, 2001, Allen M. Poteshman
  92. Cf. informations bibiographiques ici
  93. Cf. informations bibiographiques ici
  94. Source : Les Echos du 11 septembre 2007, page 34
  95. (en) unknownnews.net