Morvillers

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Morvillers
Carte de localisation de Morvillers
Pays France France
Région Picardie
Département Oise
Arrondissement Arrondissement de Beauvais
Canton Canton de Songeons
Code Insee 60435
Code postal 60380
Maire
Mandat en cours
Gilles Notteboom
2008 - 2014
Intercommunalité Communauté de communes de la Picardie Verte
Latitude
Longitude
49° 34′ 54″ Nord
         1° 52′ 17″ Est
/ 49.5816666667, 1.87138888889
Altitude 160 m (mini) – 192 m (maxi)
Superficie 5,12 km²
Population sans
doubles comptes
399 hab.
(1999)
Densité 77 hab./km²

Morvillers est une commune rurale française, située dans le département de l'Oise et la région Picardie. Ses habitants sont appelés les Morvillois et les Morvilloises. On y recense 430 habitants en 2006[1].

Sommaire

[modifier] Géographie

[modifier] Généralités

La commune de Morvillers se situe à l'extrémité ouest du département de l'Oise, en bordure du département de la Seine-Maritime, à la limite orientale du Pays de Bray. Le village est formé selon le modèle du village-rue sur la route départementale D150. La structure du village comporte trois rues principales, la rue Marquant, la rue Riquefosse et la rue de Monsure, qui se rejoignent dans le centre du village, aux abords de l'église. Deux de ces rues - la rue Riquefosse orientée vers Beauvais et la rue Marquant en direction de Formerie - forment une seule rue, l'axe du village-rue, qui change de nom au croisement de la rue de Monsure qui prend la direction de Grandvilliers et qui lui est perpendiculaire.

[modifier] Communes limitrophes

La commune de Morvillers est située à 4 km de Songeons chef-lieu du canton auquel elle appartient, toutefois la commune la plus proche est Saint-Deniscourt à moins de 3 km. Elle se trouve à égale distance (4,1 km) des communes de Grémévillers et d'Omécourt avec lesquelles a lieu le regroupement scolaire. Dans un rayon de 10 km se trouve le village classé de Gerberoy attraction touristique locale.

[modifier] Environnement urbain

Bien que situé dans le Département voisin de la Seine-Maritime la ville de Gournay-en-Bray est un pôle d'attraction pour Morvillers. Trois grandes villes sont situées dans un rayon de moins de 60km. À 23 km se trouve Beauvais préfecture de l'Oise, à 47 km la préfecture de la Somme, Amiens et à 59 km la préfecture de la Seine-Maritime Rouen.

[modifier] Architecture et urbanisation

Depuis le XIXe siècle, la majeure partie des maisons du villages sont en brique, qui étaient probablement probablement produites localement grâce au sol argileux. Il reste néanmoins quelques maisons qui indiquent la proximité de la Normandie par leur architecture en pan de bois, aujourd'hui principalement réservée aux bâtiments et dépendances. L'urbanisation avait laissé des espaces, prés et herbages, à l'intérieur du village qui sont en voie de disparition. On assiste aujourd'hui au développement du mitage du bâti moderne et du développement des constructions pavillonnaires, caractéristique de l'étalement urbain autour des grandes villes et de la rurbanisation.

[modifier] Histoire

[modifier] Origines

Le nom de Morvillers vient de mor (maison) associé à villa (domaine rural gallo-romain).

[modifier] Moyen Âge

Au Moyen Âge, l'orthographe du nom du village n'est pas encore fixée et on trouve diverses formes. Ainsi en 1220 le village se nomme Morviler en 1480 Morvillier et en 1540 Morvilliers[2]

En 1503, date de reconstruction de l'église, est attesté un vicariat[3].

[modifier] Époque moderne

Extrait de la carte de Cassini : Morvillers vers 1750
Extrait de la carte de Cassini : Morvillers vers 1750

Sur la carte du Beauvaisis par Samson d'Abbeville, publiée chez P. Mariette en 1667, le nom de Morvillers semble s'être fixé et son orthographe est celle que l'on utilise encore actuellement. Le village se trouvait dans le diocèse de Beauvais et dans le doyenné de Montagne où se trouvait également Songeons. Situé dans le Beauvaisis « restreint » il dépendait du baillage ainsi que de l'Election de Beauvais.

Nicolas Danse (1597-1661), blanchisseur, « marchand, bourgeois, ancien échevin et ancien juge-consul » meurt en 1661. Son inventaire après décès indique que dans le partage fait se trouvent des biens à Morvillers. Ces biens sont composés de deux maisons, de pâtures comprenant 65 parcelles de terre estimées entre 25 et 30 hectares car l’usage de deux mines (équivalent à environ un demi arpent) interdit d’avancer un chiffre exact. Ces terres représentent une grande partie de l’héritage tant par la valeur établie par des « experts » locaux, en l’occurrence deux laboureurs, que par ce qu’ils représentaient en surface. Ils ont été acquis pour une première partie en 1644 puis en 1659 par le rachat des parcelles de son fermier Michel Queste [4].

On peut supposer que Morvillers était un pays d’élevage et que l’investissement était principalement dû à la nécessité du lait dans l’activité de ses bueries beauvaisiennes. En outre les années 1640-1660 furent des années d’écroulement du prix des céréales et ces terroirs de transition entre grands terroirs de blé mités de pâture pouvaient représenter un investissement d’autant plus rentable que les prix du bétail et du foin herbager était en forte progression [5] .

En effet à Morvillers à partir du XVIIe siècle se développe cette catégorie de pâturage spécifique par sa position et son développement à partir des jardins et donc à proximité des habitations [6].

Le Marché de Songeons qui avait pris le relais de celui de Gerberoy était un marché local principalement tourné vers le froment [7]. Celui-ci de portée locale a moins souffert que les plus grands marchés du Beauvaisis aux XVIIe et XVIIIe siècles[8] et on peut supposer qu’à Morvillers il existait en parallèle de l'élevage une production locale de céréales destinée à la commercialisation.

Morvillers est donc à l’aube de la Révolution française une campagne française qui en comporte les caractéristiques.

[modifier] Révolution française

La loi du 22 décembre 1789 reprise par la constitution de 1791, divise le royaume (la République en septembre 1792), en communes, cantons, districts et départements. Le village est rattaché au canton de Songeons et au département de l'Oise. Les cantons étaient originellement regroupés en districts jusqu'à la suppression de ceux-ci en 1795 et Morvillers se trouve dans celui de Grandvilliers, puis en arrondissements lors de leur création en 1800 ; Morvillers est alors rattaché à l'arrondissement de Beauvais. La constitution du 5 fructidor an III (22 août 1795), qui supprime par ailleurs les districts, crée une municipalité dans chaque canton, formée de représentants de toutes les communes du canton jusqu'au 28 pluviôse an VIII (17 février 1800)ce qui contribua à renforcer les liens avec le chef-lieu de canton voisin.

Le nombre de canton fut réduit par la loi du 8 pluviôse an IX (28 janvier 1801) Les premiers préfets nommés par le gouvernement furent sommés d’établir dans leur département la répartition des communes dans chaque canton nouvellement établi, ce qui fit passer brièvement la commune dans le canton de Marseille-en-Beauvaisis, mais elle retrouve dès 1802 son attache au canton de Songeons. [9]

[modifier] Le XIXe siècle

Après la Révolution française débute la période de transition pour le village. Celle-ci se traduit d'abord par une baisse régulière de la population du à l'exode rural qui se stabilise après la Première Guerre mondiale.

[modifier] Le XXe siècle

[modifier] Politique et administration

[modifier] Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
juin 1995 mars 2001 Evelyne Nollet app. RPR
mars 2001 mars 2008 Evelyne Nollet DVD
mars 2008 Gilles Notteboom[10] SE Agriculteur
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Intercommunalité

Morvillers fait partie, comme quatre-vingt-huit autres communes, de la communauté de communes de la Picardie Verte qui correspond l'ensemble des communes des cantons de Formerie, Grandvilliers et Marseille-en-Beauvaisis, ainsi que certaines communes du canton de Songeons dans lequel elle se trouve.[11]

[modifier] Élections cantonales de 2004

Il y avait en 2004 à Morvillers 303 inscrits sur les listes électorales et 239 votants au premier tour soit une participation de 78,88%.

Au premier tour des élections cantonales de 2004, Mme Béatrice Belliard (DVD) est arrivée en tête à Morvillers avec 66 voix soit 29,86% (28,69% pour le canton); est arrivé second M. André Primout (UMP) avec 65 voix (29,41% contre 23,99% pour le canton) et troisième M. Thierry Maugez (PRG) avec 47 voix (21,27% contre 25,01% sur le canton) le reste des voix allant aux divers autres candidats.

Au second tour il y a eu 242 votants (79,87% de participation).

Au second tour n'étaient présents que Mme Béatrice Belliard et M. Thierry Maugez arrivés en tête à l'échelle du canton. Mme Béatrice Belliard a obtenu 89 voix et 38,36% des suffrages (46,85% sur le canton) et M. Thierry Maugez 143 voix et 61,64% des suffrages soit une moyenne supérieure au résultat qui lui a permis d'être élu conseiller général (53,15%).[12]

[modifier] Élections présidentielles de 2007

Il y avait en 2007 326 inscrits sur les listes électorales.

[modifier] Premier tour

Le nombre de votants a été de 289 avec un taux de participation de 88,65%


Résultat des élections présidentielles à Morvillers
Nom Parti Nombre de voix  % Exprimés
M. Olivier BESANCENOT LCR 14 4,91%
Mme Marie-George BUFFET PCF 3 1,05%
M. Gérard SCHIVARDI PT 0 0,00%
M. François BAYROU UDF 39 13,68%
M. José BOVÉ Altermondialiste 3 1,05%
Mme Dominique VOYNET Vert 7 2,46%
M. Philippe de VILLIERS MPF 8 2,81%
Mme Ségolène ROYAL PS 38 13,33%
M. Frédéric NIHOUS CPNT 10 3,51%
M. Jean-Marie LE PEN FN 61 21,40%
Mme Arlette LAGUILLER LO 11 3,86%
M. Nicolas SARKOZY UMP 91 31,93%

[modifier] Deuxième tour

Au second tour il y a eu 299 votants soit un taux de participation de 91,72%

M. Nicolas Sarkozy a obtenu 187 voix (65,61%)

Mme Ségolène Royal a obtenu 98 voix (34,39%)[13]

[modifier] Élections législatives de 2007

[modifier] Démographie

[modifier] Évolution démographique

Évolution démographique
(Source : Cassini (1793-1962)[14] et INSEE (1962-2006)[15])
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
662 622 707 649 674 634 630 607 601
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
608 590 560 544 504 501 457 447 421
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
403 374 356 325 345 314 344 366 363
1962 1968 1975 1982 1990 1999 - - -
386 396 403 388 395 399 - - -
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

[modifier] Graphique démographique

Evolution de la population de Morvillers
Evolution de la population de Morvillers
L'église Saint-Wandrille
L'église Saint-Wandrille

[modifier] Lieux et monuments

[modifier] Monuments

  • Église Saint-Wandrille

L'église, reconstruite en 1503, est une ancienne chapelle et sous le vocable de saint Wandrille. Le chœur seul est en échiquier de pierre et silex. Le portail de style Renaissance est surmonté d'une rose à huit compartiments et d'une niche à dais. La plupart des fenêtres, aujourd'hui bouchées, sont de grandes ogives géminées. Le clocher carré à toit d'ardoise est sur le transept nord. La nef date de 1539.

  • Le "Manoir"
Le manoir de Morvillers
Le manoir de Morvillers

Le château de Morvillers un témoin exceptionnel et unique des manoirs en pan de bois construits à la fin du XVe et au début du XVIe siècle. Jadis recouvert d'un enduit, il présente une façade sur cour à encorbellement sculpté, vraisemblablement flanqué initialement d'une tourelle d'escalier hors d'œuvre. Le colombage est agrémenté de panneaux rectangulaires à motifs quadrilobés. À l'intérieur, le volume ancien des pièces a été en grande partie respecté : plusieurs de ces pièces ont conservé leur plafond originel à sommiers moulurés et sculptés. Si la cage d'escalier actuelle n'est sans doute pas antérieure au XVIIe siècle, la charpente sur blochets, en revanche, est probablement d'origine.

- Inscription :

Le manoir a été inscrit au titre des monuments historiques par M. le préfet de la région Picardie le 19 janvier 2006 : "Le manoir de Morvillers comprenant le corps du logis, composé des parties en pans de bois et en brique, corps de logis et ailes en retour, en totalité, des communs, à savoir le bâtiment longeant la rue et les petits bâtiments lui faisant face (ancien poulailler) en calcaire et brique (gros œuvre), les sols de la cour jusqu'aux anciennes limites, enfin le jardin et ses murs de clôture (cad. C 400, 401) " (J.O.)[16]


Pensionnat Le Clos Fleuri - actuellement Mairie-école
Pensionnat Le Clos Fleuri - actuellement Mairie-école
  • La mairie-école

Le bâtiment de la mairie est un ancien pensionnat, Le Clos Fleuri qui date du XIXe siècle comme l'indique son architecture en brique rouge typique de cette époque. Regroupement courant à l'époque de la IIIe République des bâtiments de la représentation de l'État, celui-ci se trouve au centre du village. Il comporte au rez-de-chaussée les deux classes du regroupement scolaire ainsi que les bureaux du maire et le secrétariat de mairie. La salle du Conseil se trouve au premier étage. Dans l'ancien logement de fonction de l'instituteur et secrétaire de mairie a été aménagé un logement et deux autres l'ont été dans les combles autrefois inhabitées.


  • La chapelle
La « chapelle » en 2005
La « chapelle » en 2005

Situé au 27 rue Riquefosse, le bâtiment porte le nom de « chapelle », mais le mystère reste entier quant à ses origines.

- Architecture :

La “Chapelle” en 2000 avant les travaux de réhabilitation
La “Chapelle” en 2000 avant les travaux de réhabilitation

La façade néoclassique du bâtiment laisse penser que l’édifice a été construit au XIXe siècle. Il fait huit mètres de hauteur pour cinq mètres de largeur et est doté de deux passages latéraux, qui, comme les églises romanes, sont constitués d’arcs en plein cintre. L’utilisation de la pierre pour la façade dénote dans cette région où les bâtiments et édifices sont construits, à partir du XIXe siècle, principalement en brique, dont le reste du bâtiment est d’ailleurs constitué. Sur la partie sud se trouve une sacristie. Lors de sa construction le bâtiment a été surmonté d’un clocher à forme octogonale dans lequel se trouvait une cloche.

- Un lieu de culte :

La structure générale évoque un lieu de culte, par exemple son orientation vers l’ouest caractéristique des édifices chrétiens. Sur le fronton arrondi on trouve une sculpture en relief qui représente le ciel et le soleil à l’intérieur desquels, dans un triangle – représentation de Dieu en trois segments égaux -, est inscrit le nom de Dieu en hébreu biblique. On peut penser pour cela qu’il s’agissait à l’origine d’un lieu de culte protestant. De plus, avant la restauration la partie Est était surélevée pour accueillir un autel.

- Réhabilitation :

Le bâtiment avait été oublié des riverains et une menace de destruction par l’OPAC de l’Oise en 2000 a fait prendre conscience de ce lieu jusque là oublié et à l’abandon. La mairie l’ayant déclaré « bien sans maître », la « chapelle » a été achetée et réhabilitée en une habitation locative dont l’aménagement intérieur, celui du Loft, s’attache à la conservation de l’architecture et de l’espace.[17]

[modifier] Personnalités liées à la commune

  • Maurice Dommanget (1888-1976) syndicaliste et historien du mouvement ouvrier a été instituteur à Morvillers, nommé en octobre 1911 où il vécut jusqu'en 1948[18].

[modifier] Économie et vie locale

[modifier] Fête patronale

  • La fête patronale a lieu le 22 juillet, jour de la mort de saint Wandrille et la fête communale le dimanche qui suit le 22 juillet.

[modifier] Commerces et services

Morvillers semble résister à la désertion des services et commerces en milieu rural, un grand nombre sont représentés dans la commune.

[modifier] Commerces

Les commerces alimentaires comportent une boulangerie, une boucherie-charcuterie, une épicerie. Il existe aussi un bar-tabac et chose peu commune, un coiffeur.

[modifier] Services et équipements

À l'école organisée en regroupement scolaire avec les communes de Grémévillers et Omécourt s'ajoute une halte-garderie.

Un terrain de football et une salle des fêtes polyvalentes sont les équipements principaux du village.

Les activités sportives sont représentées par un club de tennis de table.

[modifier] Agriculture

L'agriculture marque l'économie du village ainsi que son paysage. Les exploitations agricoles sont ouvertes sur la rue et sur leur parcellaire situé à l'arrière selon la structure du village-rue. L'agriculture a un rôle économique et social dans la vie du village, le maire étant lui-même un agriculteur. En 2008 au salon de l'agriculture un éleveur de Morvillers a obtenu un prix[19].

Il existe également de nombreuses entreprises de travaux agricoles liées à ce secteur de l'économie rurale.

[modifier] Artisanat

[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes et références

  1. Morvillers sur le site de l'Insee
  2. LORIOT (Robert)Les Parlers de l'Oise. La linguistique de la Picardie, étude de comportements phonétiques, Association bourguignonne de dialectologie et d'onomastique, 1984
  3. GRAVES (Louis) Notice archéologique sur le département de l'Oise, Beauvais, 1856.
  4. Archives départementales de l’Oise, série B, Comté-Pairie de Beauvais, Greffe, année 1662, 1ère liasse
  5. GOUBERT (Pierre) Familles marchandes sous l’Ancien Régime : les Danse et les Motte de Beauvais, Paris, S.E.V.P.E.N., 1959, pp. 49-50
  6. GOUBERT (Pierre), Beauvais et le Beauvaisis de 1600 à 1730. Contribution à l'histoire sociale de la France au XVIIe siècle, Paris, École pratique des Hautes-Études, VIe section, S.E.V.P.E.N., 1960
  7. GOUBERT (Pierre) Beauvais… op. cit.
  8. Archives départementales de l’Oise, B, mercuriales et appréciations, 1644-1790, Justice seigneuriale de Songeons
  9. Fiche Communale Cassini-EHESS
  10. Source : Hebdomadaire Le bonhomme picard du 26 mars 2008
  11. Communauté de communes de la Picardie Verte
  12. Ministère de l'Intérieur
  13. Ministère de l'Intérieur
  14. Des villages Cassini aux communes d'aujourd'hui
  15. Morvillers sur le site de l'Insee
  16. Ministère de la Culture
  17. Association des Maisons paysannes de l'Oise
  18. JACQUIER(Charles), "À propos de l’histoire du Premier Mai" inL’Émancipation syndicale et pédagogique, numéro 2, octobre 2006
  19. Morvillers : première au salon de l'agriculture, Le Bonhomme picard, 26 février 2008

[modifier] Liens externes