Mésanger

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Mésanger / Mezansker
Pays
drapeau de la France
     France
Région Pays de la Loire
Département Loire-Atlantique
Arrondissement Arrondissement d'Ancenis
Canton Canton d'Ancenis
Code Insee 44096
Code postal 44522
Maire
Mandat en cours
Jean-Yves Clouet
2008-....
Intercommunalité Communauté de communes du pays d'Ancenis
Coordonnées
géographiques
47° 26′ 02″ Nord
         1° 13′ 49″ Ouest
/ 47.4338888889, -1.23027777778
Altitudes moyenne : 35 m
minimale : 7 m
maximale : 76 m
Superficie 4 975 ha = 49,75 km²
Population sans
doubles comptes
4 263 hab.
(2007)
Densité 63 hab./km²
Carte de localisation de Mésanger / Mezansker

Mésanger (Mésaunjae en gallo et Mezansker en breton moderne) est une commune française d’environ 4200 habitants, située dans le département de la Loire-Atlantique, dans le Sud-Est de la Bretagne et la région administrative Pays de la Loire.

Les habitants de la commune se nomment les Mesangéens et Mesangéennes.

Sommaire

[modifier] Géographie

Situation de la commune de Mésanger dans le département de Loire-Atlantique
Situation de la commune de Mésanger dans le département de Loire-Atlantique

[modifier] Points de repères

Mésanger est une importante commune rurale de 4 975 hectares située au Nord-Est de Nantes (à 40 km environ) et à 8km au Nord d’Ancenis.

[modifier] Accès

La commune est traversée par plusieurs routes départementales :

Mésanger est à proximité immédiate de L’échangeur d’Ancenis de l’autoroute A11 ParisNantes.

[modifier] Communes limitrophes

[modifier] Lieux-dits, hameaux et écarts

Les habitations sont réparties entre le bourg ainsi qu’une quinzaine de gros villages et cent huit villages et hameaux[1]. Le bourg s’est considérablement développé ces dernières années en raison de la forte croissance démographique de la commune.

[modifier] Relief

Le site est vallonné. L’altitude varie entre 9 et 77 mètres[2]. Le bourg s’est développé dans une sorte de cuvette.

Malgré le remembrement de 1968, le paysage mésangéen reste un paysage de bocage.

Le Beusse, en amont du plan d'eau Le Pont Cornouaille
Le Beusse, en amont du plan d'eau Le Pont Cornouaille

[modifier] Hydrographie

Un petit ruisseau, le Beusse, prend ça source sur le sol de la commune. Il alimente le plan d’eau Le Pont Cornouaille, situé au nord du bourg, puis rejoint un autre affluent sur la commune de Couffé pour former le Hâvre, qui se jette ensuite dans la Loire à Oudon.

Il existe deux autres plans d'eau à Mésanger : Bouineau et La Bonne Vallée.

[modifier] Climat

Mésanger bénéficie d'un climat océanique doux et humide. Le courant de la Loire, distant de 8km du bourg, apporte une relative sécheresse l'été. Un micro climat que l'on retrouve sur une dizaine de km au nord de son cours.[2]

  Relevé météorologique de Ancenis (à 8km au Sud de Mésanger) sur la période 1971 - 2000
Mois Jan Fév Mar Avr Mai Jui Jul Aou Sep Oct Nov Déc
Température maximale (°C) 8.5 9.9 12.9 15.4 19.5 23.0 25.7 25.9 22.4 17.3 12.0 9.3
Température moyenne (°C) 5.6 6.4 8.5 10.5 14.3 17.3 19.7 19.8 16.8 12.9 8.4 6.4
Température minimale (°C) 2.7 2.8 4.1 5.5 9.0 11.6 13.6 13.6 11.2 8.5 4.8 3.5
Source: Site de Météo France [1]


[modifier] Typologie de l'occuptation du sol

Comme toute commune rurale, la grande majorité du sol est occupée par des terres agricoles. Pour preuve, en 2000, la SAU (Superficie Agricole Utilisée) était de 4028 ha sur les 4975 que compte la commune.[3]

[modifier] Toponymie

Si Mésanger évoque un nom d'oiseau, son nom pourrait provenir de l'ancien français "mesean" qui signifit lépreux. Etymologiquement, "Mésangé" signifirait "Pays des lépreux". La présence de lépreux à l'époque du Moyen Âge – sur un territoire bien plus grand qu'actuellement – est certaine.[1]

[modifier] Histoire

D'après Histoire de Mésanger de 1983[2]

[modifier] Héraldique

Les armoiries de la ville de Mésanger furent autrefois celles de la famille noble « de Mésangé ».

Description : D’argent à trois merlettes de sable.

[modifier] Epoque gallo-romaine

En l’an 55 av. JC, les romains envahissent l’Armorique. Il existe des traces d’exploitation des carrières de calcaires, datant de cette époque, à la limite de Mésanger. Plusieurs voies romaines ont traversé le territoire actuel de la commune :

  • L’une passait à Tacon pour rejoindre une autre voie au niveau de la Chapelle-Rigaud.
  • Une autre allait très certainement de Saint-Géréon à Mésanger. Sa découverte a eu lieu en Mai 1966, où de nombreux pavés ont été déterrés lors de la création des fossés sur la route d’Ancenis, près du bois de la Guère.

[modifier] Epoque féodale

C’est à cette époque que le vieux bourg de Mésangé serait apparu. Les vilains auraient construit leurs habitations à proximité du donjon voisin de la demeure féodale de la Cour des Bois. Le donjon présentait de larges douves alimentées par le Beusse.

[modifier] Anciens seigneurs

Le plus ancien seigneur attesté est un certain Gestin de Mésangé (fin XIe siècle).

Mésangé fut l’une des plus anciennes seigneuries de Bretagne puisqu’elle est datée dans les familles de chevalerie dès le XIe siècle.

La famille de Chateaugiron dite de Malestroit, habitat le Château de La Cour des Bois du XIVe siècle au XVIIe siècle.

Jean de Malestroit, né à Mésangé vers le milieu du XIVe siècle deviendra évêque de Saint-Brieuc en 1404 puis exécuteur testamentaire du cométable Olivier de Clisson. Peu après, il se rallie aux Montfort et devient Trésorier Général de Bretagne. En 1419, il est nommé évêque de Nantes.

La seigneurie de Mésangé est ensuite transmise aux Coëtquen – une puissante famille bretonne au vu de ses nombreuses seigneuries – en 1519 suite au mariage de Françoise de Malestroit avec François de Coëtquen. Le dernier héritier de Malestroit, Jacques de Malestroit, est mort en bas âge. La fille, Gillonne de Coëtquen, épouse Estienne du Halley en 1576. Nouveau nom dans la seigneurie de Mésangé. Il s’éteignit très vite : Gillonne de Coëtquen meurt le 10 janvier 1626, puis sa fille, Rennée du Halley, meurt elle aussi le 6 avril de la même année.

Jacques de Raoul, seigneur de la Guibourgère acheta la seigneurie de Mésangé entre 1626 et 1631. Les derniers seigneurs de Mésangé furent Louis-François camus de Pontcarré et Louis-jean camus de la Guibourgère. Le premier émigra pendant la révolution, l’autre périt sur l’échafaud le 20 avril 1794.

La juridiction s’étendait sur d’autres seigneuries de Mésangé, particulièrement nombreuses : la Quétraye, la Rigaudière, le Pas Nantais, la Hardière, les Salles, la Roche.

[modifier] La Révolution française

A l'époque de la Révolution, les nobles n’avaient plus une grande autorité sur Mésangé. La fin des privilèges de la noblesse fut donc accueillie naturellement par les habitants.

En revanche, en 1793, dans un climat déjà tendu, la nouvelle loi sur la conscription et ses tirages au sort provoqua la fronde. Environ 6000 paysans se réunirent à Mésangé le 12 mars 1793, pour faire front aux patriotes de la Garde nationale. C’est le début des années de terreur et d’affrontements sanglants entre Chouans et Républicains (voir Chouannerie). A la fin du XVIIIe siècle, les conseillés municipaux font l'objet de menaces, le conseillé Julien Macé sera assassiné le 11 juin 1799. Il est fort possible que Mésangé soit restée sans administration claire durant cette période de troubles.

Le 16 août 1797, Mésangé est rattachée au canton d'Ancenis – La commune faisait partie du canton de Ligné – suite à la demande de celle-ci.

[modifier] La Deuxième Guerre mondiale

[modifier] L’occupation allemande

Les allemands entrent pour la première fois à Mésanger le 19 juin 1940 en fin de matinée. L’église est alors réquisitionnée pour y installer des prisonniers. Les troupes allemandes occupèrent aussi le château de la Quêtraye en prenant bien soin de vandaliser le mobilier au passage.

La kommandantur s’installa à l’école communale.

[modifier] La Résistance

Le 5 août 1944, les FFI (Forces Françaises de l'Intérieur) libèrent Ancenis dont ils prennent d’assaut la caserne Rohan. Plusieurs familles de Mésanger y furent mêlées, soit parce qu’un membre a directement participé ou bien parce qu’elles ont hébergé des résistants. Plusieurs réunions organisées par des responsables de la résistance ont eu lieu dans le bourg ainsi qu’en ras-campagne.

Les premières voitures américaines sont arrivées le 5 août 1944, en plein midi, peu après le départ précipité des derniers allemands.

Les troupes américaines sont restées trois semaines avant de repartir.

[modifier] Mésangé ou Mésanger ?

Mésangé s’est écrit ainsi jusqu’au 19 juin 1949, date où cette orthographe apparaît pour la dernière fois. Depuis on retrouve l’orthographe actuelle.

[modifier] Administration

[modifier] Municipalité

Les premières élections ont eu lieu le 25 janvier 1790. Le premier maire élu fut Pierre Lhériau.

[modifier] Maires successifs


[modifier] Composition du conseil actuel

Hôtel de ville de Mésanger
Hôtel de ville de Mésanger

Les élections municipales de 2008 ont désigné le conseil actuel au second tour.

Maire : Jean-Yves Clouet

Liste des adjoints :

  • En charge des finances : Mylène Bertin Chéné
  • En charge de la voirie : Jean-Luc Beziaud
  • En charge de la culture : Jean-Bernard Garreau
  • En charge de l'urbanisme : Marcel Lehy
  • En charge de l'enfance et la jeunesse : Pierre Maulny
  • En charge des affaires sociales : Odile de Meezemaker
  • En charge de la communication : Isabelle Thevenot
  • En charge des sports : Nadine You

[modifier] Intercommunalité

Mésanger fait partie de la Communauté de communes du pays d'Ancenis (COMPA).

[modifier] Budget et fiscalité

En 2004, la ville comptait 1872 foyers fiscaux, dont 952 imposés (50,9%)[3]

En 2007, le budget total de la commune s'élevait à 12 783 759 €[4] :

  • Budget principal : 5 611 981 €
  • Budget assainissement : 1 195 488 €
  • Budget Lotissements 2007 : 5 738 032 €
  • Budget CCAS 2007 : 238 258 €

[modifier] Urbanisme

Lotissement pavillonnaire, rue des Donjons.
Lotissement pavillonnaire, rue des Donjons.

Mésanger connaît une forte croissance démographique depuis trente ans avec une accélération depuis le début des années 2000. De nombreux lotissements pavillonnaires ont ainsi vu le jour autour du vieux bourg et dans les principaux villages.

En 2005, la commune a délivré 80 permis de construire pour des maisons neuves.[5]

[modifier] Types de constructions

Les plus anciennes habitations – que l'on retrouve dans le centre du bourg ainsi que dans de nombreux hameaux – comportent des mûrs en pierre (éventuellement enduits) et une toiture en ardoise, généralement dans le sens de la rue. Les portes et fenêtres sont parfois encadrées de tuffeau et de briques.

Les fermes sont souvent de type longère.

Les nombreuses maisons construites depuis la fin du XXe siècle sont majoritairement en parpaing avec un enduit clair, une toiture en ardoises et des pignons pleins sur les côtés gauche et droit.

[modifier] Le logement

La répartition suivante du logement date de 1999 (dernières statistiques de L'INSEE)[3].

Sur 1180 logements :

  • Résidences principales : 1117 (94,7%)
  • Résidences secondaires : 27 (2,3%)
  • Logements occasionnels : 6 (0,5%)
  • Logements vacants : 30 (2,5%)

97% des logements sont individuels et 3% sont dans un immeuble collectif.

Enfin, sur l'ensemble des résidences principales, 856 (76,6%) ont un statut d'occupation "propriétaire" et 238 (21,3%) "locataire".

[modifier] Démographie

Évolution démographique
(Source : INSEE[6], fonds d'archives numérisées[7] et notice communale[8])
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 057 2 131 2 199 2 335 2 433 2 270 2 501 2 607 2 701
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 827 2 790 2 863 2 973 3 010 2 960 2 928 2 884 2 798
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 621 2 541 2 424 2 140 2 090 2 011 2 002 1 905 1 870
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 -
1 829 1 839 2 051 2 717 3 068 3 135 3 892 4 263[1] -
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes
Histogramme
(élaboration graphique par Wikipédia)

La baisse continuelle de la population entre la fin du XIXe siècle et le milieu du XXe siècle s'explique en partie par l'exode rural qu'a connu la France durant cette période.

Les nombreuses victimes de la Première Guerre mondiale ont très certainement accentué cette baisse.

Enfin, on observe une augmentation de la population depuis la fin des années soixante. Mésanger a profité du phénomène de retour des citadins dans les espaces ruraux, la rurbanisation.

[modifier] Economie

[modifier] Emploi et revenus

En 1999, sur 1 571 actifs, 1 453 avaient un emploi : 317 dans la commune, 1 049 dans une autre commune du département, 87 dans un département différent. Le taux de chômage de Mésanger était de 7,3% (4,5% chez les hommes, 11,1% chez les femmes).[3]

Au 31 décembre 2006, le nombre de demandeurs d’emploi s’élevait à 93.[3]

Enfin, en 2004, le revenu net imposable moyen par habitant était de 16 080 €.[3]

[modifier] Secteur primaire

Mésanger est une commune rurale de taille importante. De ce fait, l’agriculture est un secteur d’activité historique sur son sol.

En 2000, on répertoriait 71 exploitations agricoles sur la commune (135 en 1988)[3] :

  • Grandes cultures : 7 (14 en 1988)
  • Légumes, fruits, viticultures : 5 (7 en 1988)
  • Bovins : 18 (61 en 1988)
  • Autres animaux : 12 (15 en 1988)

Si le nombre d’exploitation a pratiquement baissé de moitié entre 1988 et 2000, c’est loin d’être le cas pour la SAU. En 2000, elle s’élevait à 4 028 ha contre 4 166 en 1988.[3]

Le secteur agricole reste relativement important malgré un recule ces dernières années.

[modifier] Secteur secondaire

La Z.I. du Château Rouge est l'unique Zone Industrielle de la commune. Elle regroupe une dizaine d’entreprises.

En 2006, on en comptait 40 dans l’industrie et la construction dont 4 nouvelles créations.[3]

Parmi elles, plusieurs entreprises dans la menuiserie, les plastiques et l’aluminium.

De nombreux artisans répartis entre différents secteurs tel que le bâtiment, la métallerie, la ferronnerie viennent compléter ce nombre.

[modifier] Secteur tertiaire

48 entreprises dans ce secteur en 2006, avec 8 nouvelles créations cette même année.[3]

  • Boulangerie, supermarché
  • Bar, restaurant, hôtel, presse, tabac
  • Banque, assurance, La Poste
  • Garage automobiles
  • Coiffure, esthétisme
  • Médecin, dentiste, pharmacie

[modifier] Patrimoine

Source : Patrimoine des communes de Loire-Atlantique[9]

Le château du Pas-Nantais
Le château du Pas-Nantais
Le manoir de la Quétraye
Le manoir de la Quétraye
Le moulin de la Quétraye
Le moulin de la Quétraye
L'allée des chênes vers le manoir de la Quétraye
L'allée des chênes vers le manoir de la Quétraye

[modifier] Patrimoine civil

Le château du Pas-Nantais (XVIe siècle - XIXe siècle). Cette ancienne seigneurie est attestée en 1426. Propriété successive des familles du Pas-Nantais, La Poëze (à partir du XVIe siècle), Lefebvre d'Ancenis (en 1810), Palierne de la Houdussais (chef royaliste), Collineau de Meezemaker (depuis le XIXe siècle)).

Le château de la Varenne (XVIIe siècle - XVIIIe siècle). Propriété de Bertrand de Tréal en 1520, il est reconstruit au début du XVIIIe siècle. Ce château possédait autrefois une chapelle privée du XVIe siècle. Il est aussi la propriété de la famille Dieuzie. Le dernier seigneur de la Varenne s'appelait Gabriel Blondin d'Esigny : il fut avec son fils à la tête de l'armée vendéenne (il est arrêté à la Varenne le 15 janvier 1794 et condamné à mort). Les héritiers sont les Duquesny et de la Vieuxville. Le château passe ensuite dans les mains de la famille de Larlan (marquise de Larlan parente des Becdelièvre de la Seilleraye).

Le château de la Hardière (XVIIIe siècle). Propriété de la famille Rigaud au XIVe siècle. Cette famille avait édifié l'ancienne chapelle Rigaud, aujourd'hui disparue. Le château devient au XIXème siècle la propriété de la famille Charrette de Bois-Foucault. Dans la tour de contrôle du Pont-levis se trouve la chapelle privée de La Hardière (XVIe siècle).

Le manoir des Salles (XVIIe siècle). Siège de la seigneurie de Salles. Ce manoir possédait lui aussi une chapelle privée. Propriété successive des familles d'Eonnet, Pantin de La Hamelière, Bouillau et de Bruc. De 1679 à la Révolution, le manoir est la propriété des seigneurs de Galisson. Ce manoir est vendu comme bien national en 1794.

L'ancien château de la Roche (XVe siècle), situées à La Roche. La seigneurie de La Roche appartient au Moyen Âge à la famille de Saint-Gilles. Seules subsistent quelques dépendances.

Le manoir de la Quétraye (XVe siècle - XVIe siècle), situé à la Quétraye. Attesté au XIIe siècle, le manoir est agrandi vers 1580 - 1584. Propriété des familles Irodouez et de Boussineau. Les successeurs de la famille Irodouez sont les Dupuy, Mahot, de Boussineau (famille noble d'Orvault, Saint-Herblain et Barbechat) qui s'allia aux Bascher, Bertrand de Coeuvres et Becdelièvre.

Le manoir des Rigaudières. Propriété de la famille d'Achon (ou Dachon), alliée aux Eustace et aux Van Alstein. Vers 1810, la Rigaudière est achetée par les Guitard, d'Ancenis, qui le vendent ensuite à la famille Dubar. La chapelle date de 1608.

Le moulin de la Butte des Tertres (vers 1832 - 1840), bâti sur un site archéologique qu’auraient occupé les romains.

Le moulin de La Quétraye (XVIIIe siècle), construit par la famille Brindeau le 17 mai 1773.

Le moulin de Saint-Père (1585), situé près de La Quétraye. Il est restauré au XXe siècle.

[modifier] Patrimoine religieux

L'église Saint-Pierre au centre du bourg, elle date de 1868. Elle remplace une église plus ancienne de 1555 et fondée par les seigneurs de Mésanger. Certains de ses éléments sont antérieurs à sa construction : L'autel date de 1740, la statue représentant saint Paul, œuvre de Barrême d'Ancenis, date de 1836 tout comme le Christ en croix restauré par Pierre Dautel. Les fonts baptismaux, œuvre de l'architecte Joseph Bougroin, datent de 1936.

La chapelle de Tâcon (XVIIe siècle), restaurée par Donatien Voleau. Autrefois entourée d’un cimetière, elle est reconstruite en 1905 sur les anciennes fondations du XVIIe siècle.

La croix des Rideux ou croix des Lépreux (Moyen Âge).

[modifier] Patrimoine environnemental

L'allée des chênes qui part de l'église Saint-Pierre pour rejoindre le manoir de la Quétraye. Les plus vieux de ses chênes dépassent les 200 ans.

[modifier] Équipements ou Services

La commune est équipée d’un centre de secours, qui compte, en 2008, un effectif de 28 sapeurs pompiers volontaires.[4]

Le choix du développement démographique a conduit la municipalité à se doter de nouveaux équipements en 2005 et 2006.Tout d’abord, le complexe sportif et culturel « Le Phénix » qui a vu le jour en 2005. Il se compose d’une salle omnisport (salle de l’olympe) et d’une salle de spectacle (salle du clair obscur). Puis en 2006, l’espace enfance et jeunesse « les tournesols » qui regroupe le restaurant scolaire, le multi-accueil, le relai assistance maternelle, l’accueil périscolaire, le centre de loisirs et la bibliothèque. Ces derniers équipements ont représenté un investissement de 6 millions d’euros pour la commune.[10]

[modifier] Transports urbains

Mésanger est desservie par la ligne 46 (NantesSaint-Mars-la-Jaille) du réseau de transport Lila du conseil général de Loire-Atlantique. [11]

Les transports scolaires sont gérés par la Communauté de Communes du pays d'Ancenis (COMPA).

[modifier] Éducation

La ville possède deux écoles primaires :

  • L’école public Hortense Tanvet qui accueillait 197 élèves en Janvier 2008.
  • L’école privée Saint Joseph qui accueillait 355 élèves en Janvier 2008, répartis en 13 classes (5 maternelles et 8 primaires).[4]

Les collèges et lycées les plus proche sont à Ancenis.

En 2005 – 2006, le restaurant scolaire a servi 33 553 repas.[10]

[modifier] Sports et Culture

Le complexe sportif et culturel le Phénix
Le complexe sportif et culturel le Phénix

Au niveau sportif, la commune est équipée de deux cours de tennis, deux terrains de football ainsi que deux salles omnisports.

Aujourd’hui, environ 2000 personnes utilisent les deux complexes sportifs du Pont Cornouaille et du Phénix.[4]

Quelques sports représentés :

  • badminton
  • Basket
  • Cyclisme
  • Football
  • Gymnastique
  • Judo
  • Tennis
  • Twirling
  • Volley

Mésanger dispose aussi d'une bibliothèque et d'une salle de spectacle équipée pour des projections.

La bibliothèque « les mille et une pages » possédait début 2008 plus de 4000 documents en prêt.

L’association théâtral « les amis de la scène » produits plusieurs représentations par an au « clair obscur ».

[modifier] Enfance et Jeunesse

Les services suivant sont regroupé au centre « les tournesols » :

  • Le multi-accueil (-3ans) « Pas à Pas ».
  • Le centre de loisir dans hébergement « Les diablotins ».
  • L’accueil périscolaire.
  • Le relais assistantes maternelles qui comptait 88 assistantes agréées au 1er Décembre 2006.[10]

[modifier] Santé

Deux médecins généralistes exercent sur la commune. On trouve aussi un cabinet de dentiste ainsi qu’une pharmacie.

L'hôpital le plus proche se trouve à Ancenis.

[modifier] Personnalités liées à la commune

  • Hortense Tanvet, sculptrice née à Mésanger en 1880.
  • Hervé Borré, fils illégitime de Louise Borré et de Henri IV
  • Jean de Malestroit, né à Mésangé vers le milieu du XIVe siècle. Il deviendra successivement évêque de Saint-Brieuc, Trésorier Général de Bretagne, puis évêque de Nantes en 1419.

[modifier] Voir aussi


[modifier] Liens externes

[modifier] Notes et références

  1. abc Site de la COMPA
  2. abcd Gilbert Chéron, Histoire de Mésanger, Herault editions, 1983
  3. abcdefghij Statistiques locales INSEE
  4. abcd bulletin municipal, Janvier 2008.
  5. Bulletin municipal, Janvier 2006
  6. INSEE : Enquête annuelle de recensement 2006
  7. Fond d'archives numérisées
  8. Notice communale
  9. Auteur collectif, Le Patrimoine des Communes de la Loire-Atlantique, Flohic, coll. « Le patrimoine des communes de France »,2006 (ISBN 978-2842340407)
  10. abc Bulletin municipal, Janvier 2007
  11. Carte du réseau Lila