Lannemezan

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Lannemezan
 
Blason de Lannemezan
 
Pays
drapeau de la France
     France
Région Midi-Pyrénées Midi-Pyrénées
Département Hautes-Pyrénées Hautes-Pyrénées
Arrondissement Arrondissement de Bagnères-de-Bigorre
Canton Canton de Lannemezan
Code Insee 65258
Code postal 65300
Maire
Mandat en cours
Bernard Plano PS
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes du Plateau de Lannemezan
Coordonnées
géographiques
43° 07′ 30″ Nord
         0° 23′ 08″ Est
/ 43.125, 0.385555555556
Altitudes moyenne : 610 m
minimale : 442 m
maximale : 647 m
Superficie 1 903 ha = 19,03 km²
Population sans
doubles comptes
6 446 hab.
(2008)
Densité 322 hab./km²
Carte de localisation de Lannemezan

Lannemezan est une commune française, située dans le département des Hautes-Pyrénées et la région Midi-Pyrénées.

Son nom occitan gascon est Lanamesa (« Lande du milieu ») et ses habitants sont appelés les Lannemezanais (-aises).

Sommaire

[modifier] Géographie

[modifier] Localisation de la commune

Lannemezan est une bastide située au centre du plateau de Lannemezan entre Tarbes et Toulouse sur la route nationale 117, l’Autoroute française A64, la ligne Toulouse-Bayonne SNCF et sur la Petite Baïse.

Entre océan et Méditerranée, au débouché des vallées pyrénéennes, Lannemezan s'impose comme une cité stratégique de par sa position géographique privilégiée.


Campistrous (vers Trie-sur-Baïse, Mirande) Galan (vers Condom) Clarens (vers Auch, Agen)
Capvern (vers Tarbes, Pau, Bayonne) N Pinas (vers Saint-Gaudens, Toulouse)
O    Lannemezan    E
S
Avezac-Prat-Lahitte (vers Les Baronnies) La Barthe-de-Neste (vers Arreau, St-Lary, Espagne) Escala (vers St-Laurent-de-Neste)
Enclave:

[modifier] Accès

[modifier] Par la route

  • Axe Est/Ouest (Toulouse/Bayonne) :
  1. Par l'autoroute A64 2 sorties : Sortie 16 Lannemezan au sud de la ville et Sortie 15 Capvern à l'ouest de la ville.
  2. Par la D817 (ex N117) (Axe Toulouse / Bayonne)
  • Axe Nord/Sud (Gers/Espagne)
  1. D929 (Axe Auch / Arreau)
  2. D939 (Axe Galan / Lannemezan)

[modifier] Par le train

Gare S.N.C.F. de Lannemezan - Avenue de la Gare, sur l'axe Toulouse/Bayonne, située à 1,7 km du centre-ville

[modifier] Par l'avion

  • Aéroport international de Tarbes-Lourdes-Pyrénées (T.L.P.) (40 km) : 2 aller-retour quotidiens entre Tarbes et Paris
  • Aéroport international de Pau-Pyrénées (90 km)
  • Aéroport international de Toulouse-Blagnac (130 km)

[modifier] Données Climatiques

  • Les " normales " de la station de Tarbes-Ossun révèle un climat plutôt frais et pluvieux l'hiver et chaud et orageux l'été. La température moyenne annuelle (12°) est relativement basse pour une telle latitude, avec une amplitude saisonnière assez faible, 6° en moyenne l'hiver et 19° l'été. Mais n'oublions pas que l'hiver la température a déjà atteint -21°C en janvier 1985 et qu'elle peut aussi dépasser 39°C en plein été. Ces coups de fortes chaleurs sont typiques de l'effet de Foëhn, dû au relief des Pyrénées.
  • A Tarbes les brouillards sont rares, les vents forts aussi. Ces caractéristiques Tarbaises du climat se retrouvent sur le nord du département, mais avec des brouillards plus nombreux en hiver, et des températures diurnes plus élevées et des précipitations moindres en été. À l'inverse en se rapprochant du relief les quantités moyennes de précipitations augmentent. Elles varient fortement en fonction de l'exposition et des versants mais deviennent abondantes à proximité des crêtes frontières. La zone entre plaine et montagne possède un climat plus humide et moins ensoleillé que le reste du département. En montagne le soleil brille fréquemment au dessus d'une mer de nuages et le vent souffle plus fort et plus souvent qu'en plaine (brises, vents de sud parfois très forts).
  • Le climat des Hautes Pyrénées se caractérise par un printemps pluvieux et frais et particulierement neigeux en altitude;les flux de nord-ouest se bloquent contre le relief et un phénomène de précipitations orographiques s'organise avec pour conséquence de forts cumuls de neige jusqu'à la mi-mai en altitude. L' été est tempéré mais orageux, un automne généralement bien ensoleillé et agréable, et un hiver relativement doux dans les plaines et froid dès que l'on sélève au dessus de 300-400 mètres.

[modifier] Histoire

[modifier] Origines géologiques

Il y a 50 millions d’années, poussé par des mouvements de compression, le faible relief qui constitue les pré-Pyrénées s’élève de nouveau. Les glaciers et les torrents qui dévalent ses pentes soumettent la montagne à une érosion qui se déverse aux pieds de celle-ci. Tout en continuant de s’élever, la montagne érige l’amas de ses dépôts et forme ainsi le plateau de Lannemezan. Haut perché et soumis aux quatre vents, le site s’attribue déjà une identité propre qui allait aider à son histoire et à sa renommée.

[modifier] De la préhistoire à l’invasion romaine

Les grottes décorées de dessins rupestres à Gargas, Labastide et Lortet témoignent d’une présence humaine proche de Lannemezan, ceci dès le Paléolithique. Les dessins de mains sur les parois de Gargas datent d’environ 26 000 ans. L’homme chasse le renne, le bouquetin, le bison, côtoie les ours des cavernes, les rhinocéros, les mammouths. Les vestiges exhumés du sous-sol (pierres polies, outils en bronze) montrent que, à travers les âges, les hommes exercent une forte activité sur et autour du plateau. Enfin, une multitude de nécropoles, sépultures à incinération appelées tumuli (dont le nombre a été estimé à plus de 130 au XXe siècle), essentiellement réparties sur le plateau de Lannemezan, permettent d’affirmer que l’homme fréquentait les lieux assidûment à l’âge de fer entre 800 ans et 500 ans avant J.-C.

Ces hommes nomades ou semi-nomades satisfont leurs besoins par des échanges pour obtenir du sel et des minerais. Ce commerce donne lieu à une véritable route le long des Pyrénées, que parcourent des marchands. Il y a la voie du sel allant de la Méditerranée à l'Atlantique mais aussi venant des mines de la Haute-Navarre. Il y a la voie du fer qui s’y superpose et plus tard celle d’autres minerais comme notamment le cuivre et le plomb venant de la péninsule ibérique. Toutes sont jalonnées par des nécropoles. Elles passent inévitablement par le plateau de Lannemezan. Il est probable que les landes du plateau restent désertes de toute habitation et servent plutôt aux pâturages de populations environnantes, autochtones ou venues s’installer, comme notamment les Ibères.

[modifier] La conquête romaine

Vient ensuite la conquête romaine. La période fructueuse qu’apporte la paix romaine incite les peuplades à de plus nombreux échanges, ainsi qu’à quitter leurs villages fortifiés. L’importance donnée aux bains fait mettre en valeur des sources chaudes à vocation thermales. Fleurissent alors, sur le plateau de Lannemezan, les thermes de Capvern. Le plateau de Lannemezan est pleinement marqué de l’empreinte romaine car il est un passage incontournable pour relier l’est et l’ouest ou pour aller vers la vallée d’Aure. Ainsi une voie, celle déjà ancienne du sel et du fer, est pavée. Rendue carrossable, et connue sous le nom de « Ténarèze », elle permet de favoriser le passage des marchands et des légions aidant en cela le commerce, l’industrie et l’extension de l’Empire romain. La sécurité des habitants et des voyageurs est assurée par des postes de guet disséminés tout le long de ces voies. Ils sont positionnés sur des points hauts qui dominent les alentours ; des sites stratégiques qui laisseront bien plus tard place à de futures mottes castrales, point d’ancrage de nouvelles cités.

[modifier] Le Moyen Âge

Le mode de vie apporté par l’Empire romain est bouleversé par les invasions de peuples germaniques qui s’installent sur tout le territoire. Les seigneurs s’imposent comme maîtres des terres. C’est le Moyen Âge. Ces terres sont mises en valeur par la création de nouveaux villages. C’est en 1274 que le seigneur qui règne sur le plateau de Lannemezan, Géraud d'Aure-Larboust, fonde le village fortifié de Lannemezan dans la lande de Boc où se trouve une tour de guet, probablement sur un tertre élevé des siècles auparavant par les hommes de l’âge du fer. Une élévation de terre dans la partie nord de la place actuelle dite « du Foirail » qui ne disparaît qu’à la fin du XIXe siècle.

À la fondation du village de Lannemezan, il est difficile de définir l’aspect exact des lieux mais il s’y trouve au moins une motte de défense comprenant probablement une tour de guet et une enceinte avec fossé puisque le site a tout pour être une position militaire défensive. Une enceinte où doit exister aussi une maison « seigneuriale ». Pour peupler le lieu, Géraud Ier d'Aure Larboust attire des poblants au travers de privilèges qui sont énoncés dans une charte de franchise datée du 27 avril 1274. Il est notamment octroyé une place pour la maison, grange, enclos et un journal pour le verger et un arpent pour le pré. Il y est énoncé aussi les noms des 14 premiers Lannemezanais.

L’expression « lana de(th) Boc » signifie littéralement « la lande du Bouc ». L’origine de cette expression n’est pas connue mais pourrait répondre à la réputation des lieux. Le plateau, ouvert à tous vents et haut perché en surplomb du piémont, en fait un lieu austère. Les températures sont froides, les marécages nombreux, la végétation est faite de fougères, d’ajoncs et de thuie, la fameuse brande où les arbres n’arrivent à pousser que difficilement, le tout sur une étendue à perte de vue. Voilà donc un terreau idéal pour favoriser de nombreuses légendes et persuader les populations environnantes, déjà rassemblées dans des villages aux conditions moins rudes, comme par exemple Avezac, Capvern, La Barthe, que les sorciers et les sorcières de Gascogne ont plaisir à se réunir en un tel lieu pour exercer leur sabbat et accueillir le diable. Un diable qui se plaît à apparaître sous forme de bouc. Il est vrai que Dieu et le Diable sont entrés dans tous les foyers, s’entremêlant avec les anciennes croyances païennes. Et s’il est de nécessité pastorale à venir faire paître les bêtes sur le plateau le jour, les habitants alentours ne devaient pas s’y attarder la nuit. Une crainte qui perdurera car si la création de Lannemezan qui signifie en gascon « la lande du milieu » (lana mesan), a changé la dénomination de l’endroit où le village a été implanté, certaines dénominations ont persisté encore jusqu’à nos jours comme celle par exemple du « pont des brouches » au bas de la côte de Pinaouet.

À partir de 1345, Lannemezan change de Maison. Gaston Fébus de Foix-Béarn, tout juste âgé de 14 ans, achète à Géraud II d'Aure-Larboust, pour la somme de 1 700 livres tournois, le village fortifié de Lannemezan, avec les lieux d’Escala, Tuzaguet et Pinas. C’est à Fébus que nous devons le rattachement des terres de la Lana de(th) Boc à sa vicomté du Nébouzan.

En 1388, Jehan Froissart, chanoine originaire du comté de Hainaut mais surtout le plus grand chroniqueur de son temps, traverse le plateau de Lannemezan. Il raconte ce moment : « après dîner nous montâmes à cheval et partîmes et prîmes le chemin de Lourdes et de Mauvoisin (Mauvezin) et chevauchâmes parmi unes landes qui durent en allant devers Toulouse bien quinze lieues, et appelle-t-on ces landes Landes-bourg (Lana de(th) Boc) et y a moult périlleux passages pour gens qui seroient avisés. En-mi (au milieu) les Landes-bourg siéd le châtel de Lamesen (Lannemezan) qui est au comte de Foix, et une grosse lieue en sus la ville de Tournay dessous Mauvoisin... »[1]

Une femme marque aussi de son empreinte Lannemezan. C’est Catherine de Navarre, vicomtesse du Nébouzan par le fait de successions (la passation dans les Pyrénées n’est pas touchée par la loi salique comme pour le royaume de France et les femmes peuvent donc hériter des titres de leurs parents). En 1500, elle accorde à Lannemezan le droit de tenir un marché chaque mercredi ainsi qu’une foire quatre fois dans l’année. Cela affirme le petit village dans sa vocation de centre d’échange. Ce marché subsiste encore de nos jours. Tout juste 200 ans après sa création, Lannemezan est déjà devenu un petit village où aubergistes et marchands ont pignons sur rue.

[modifier] Le XVIe siècle

Puis viennent les guerres de religion qui sévissent sur le royaume de France et auxquelles Lannemezan n’échappe pas. En 1569, Jeanne d'Albret, vicomtesse de Nébouzan, charge Gabriel de Corges, comte de Montgomery, de reconquérir ses terres confisquée par le roi de France. À la tête d’une armée protestante de 3 000 hommes en armes, il met en coupe réglée les Pyrénées, d’est en ouest, de Foix à Navarrenx où les catholiques siègent. Lannemezan n’échappe pas aux razzias. L’église Saint Jean-Baptiste et les maisons des prêtres sont brûlées.

[modifier] Le XVIIe siècle

C’est le fils de Jeanne d'Albret qui met fin à ces guerres incessantes en devenant par faits de succession, après extinction des Valois, le roi de France sous le nom d’Henri IV. En juillet 1607, il rattache ses possessions dont la vicomté du Nébouzan, au royaume de France. Ainsi, la seigneurie de Lannemezan devient possession française. Un plan du plateau a été établi par Jean Gaye le 10 octobre 1603. Il y a fait figurer une partie des landes ainsi qu’une illustration du village de Lannemezan où apparaissent un château et hors enceinte une maison, une église, une croix et quelques arbres. Ce périmètre fortifié vraisemblablement en très mauvais état laisse place, dans la seconde moitié du siècle, à une chapelle appelée Notre-Dame du château. Construite sur les vestiges de la motte castrale, elle sera touchée par la foudre le 11 avril 1887 et démolie en 1892. Quant à la population, elle peut être estimée entre 400 et 500 habitants puisqu’en 1614, 130 feux y sont comptés. Une population essentiellement rurale, qui peut jouir d’activités commerciales incitées par son marché hebdomadaire, et qui vit dans des maisons aux toits de chaume, ce qui favorise l’embrasement d’une partie de la commune en février 1691.

[modifier] Le XVIIIe siècle

La Révolution française de 1789 a mis fin au système féodal. La France est redécoupée en de nouveaux territoires : les départements. La Bigorre et les Quatre-vallées forment celui des Hautes-Pyrénées, et pour mieux le définir d’autres terres lui sont rattachés. C’est le cas d’une partie du Nébouzan, celle qui comprend le village de Lannemezan. Les communes sont dorénavant dirigées par un maire et un conseil municipal. Le premier maire de Lannemezan, Dominique Lagleize, est nommé le 8 mars 1790. À l’effort de reconstruction du royaume qu’a engendré la révolution, suit la Terreur. Le 21 septembre 1792, la monarchie est renversée au profit de la république. De nombreuses têtes tombent dont celle du dernier seigneur de Lannemezan, Marc II Bertrand François de Lassus, conseiller au parlement de Toulouse. Condamné à mort par jugement du tribunal révolutionnaire de Paris le 18 messidor an II (6 juillet 1794), il est guillotiné.

[modifier] Le XIXe siècle

À la république succède l’empire. Napoléon Ier confirme Lannemezan comme centre de commerce au travers d’un décret impérial daté du 16 septembre 1806 qui autorise le petit village à tenir sept foires par an. Petit village car au 1er juillet 1793, la population de Lannemezan n’est que de 767 habitants, des chiffres en dessous de ceux de Monléon-Magnoac (1 263 habitants) ou de Castelnau-Magnoac (1 152 habitants) qui vivent aussi des revenus basés en grande partie sur les marchés et les foires. Le village de Lannemezan vit sous le coup d’une mobilisation d’hommes tirés au sort et sur celui des réquisitions d’armes et de nourritures pour les armées françaises engagées dans des combats un peu partout en Europe. L’empire ne dure qu’un temps, pressé de toutes parts par les autres nations européennes menées par l’Angleterre. Les Pyrénées ne sont pas épargnées. Le 3 avril 1814, alors que Napoléon Ier perd son trône, les Anglais qui campent dans une prairie voisine d’une source en plein bourg de Lannemezan, à l’angle de la rue de la Baïsole et de la rue Voltaire, s’abreuvent à celle-ci après avoir fait tester par des voisins que son eau n’est pas empoisonnée. Les Anglais ne stationnent pas bien longtemps car, selon leurs souhaits, la monarchie a été rétablie en France.

Lannemezan qui compte 1 604 âmes, cherche à s’épanouir un peu plus comme en témoigne, en février 1852, une demande du conseil municipal au gouvernement. Les Lannemezanais veulent que leur village devienne chef-lieu d’arrondissement à la place de Bagnères car le site est le point le plus central : « car ceux des cantons les plus éloignés ont besoin de trois jours pour l’aller et le retour [à Bagnères] et faire leurs affaires, ce qui leur occasionne des dépenses considérables »[2]. Le village est définit comme un lieu de passage régulièrement fréquenté par un grand nombre d’étrangers ainsi que comme un carrefour de communications important puisque Lannemezan constitue une gare pour plusieurs diligences qui desservent chaque jour la région. Les Lannemezanais obtiennent gain de cause, mais doivent attendre jusqu'en mars 1877. Le village commence à prendre forme. Au Lannemezan-carrefour des voies de communication, s’ajoute le Lannemezan-terre de sources car le plateau est à l’origine des rivières qui drainent la Gascogne. Pourtant, à la formation du plateau, les eaux pyrénéennes ont été détournées vers l’est pour former la Garonne et vers l’ouest pour former l’Adour. Le territoire du plateau ne bénéficiait donc plus des eaux de montagne mais seulement des eaux de pluie qui viennent alimenter par ruissellement de faibles cours d’eau. Entre 1848 et 1862, le canal est construit pour amener par une faible pente, l’eau de la Neste prise à Sarrancolin. Ainsi, sur une longueur de 28 km, le canal de la Neste dessert 17 rivières sur l’ensemble du plateau et donne un peu plus de vie à Lannemezan notamment au travers de l’installation de moulins tout au long de la Baïse.

Au début du Second Empire, avec l’avènement du chemin de fer, le projet d'une voie ferrée Bayonne-Toulouse est soulevé par le Préfet et le Conseil Général des Hautes-Pyrénées. Bien qu’il apparaisse intéressant de construire un chemin de fer le long des Pyrénées, la montée sur le plateau pour relier Montréjeau à Tarbes, représente une difficulté non négligeable. Il se trouve en compétition avec un autre trajet, moins direct mais moins difficile, par la vallée de l’Adour et le Gers en passant par Auch. En 1856, le prince Napoléon, malgré les grandes difficultés signalées sur les rapports des experts ferroviaires, tranche en faveur du tracé franchissant le plateau de Lannemezan. Le projet définitif aboutit en 1863. De plus, le village est doté d’une gare car les vastes landes favorisent la création d’un camp militaire. La ligne Toulouse-Bayonne est ouverte à la circulation en 1867.

Le 16 septembre 1868, Napoléon III vient visiter le camp d’instruction où les hussards de Tarbes s’exercent régulièrement. Le train impérial entre en gare un mercredi et le marché a été annulé. Napoléon III se rend au centre du village et apparaît à une fenêtre de la Maison commune où est tenue un banquet de quarante couverts offert par l’empereur avec à sa droite, le Maréchal Niel, ministre de la guerre et fondateur du camp de Lannemezan.

Malgré tous ces développements, la vie semble encore très difficile à Lannemezan comme en témoigne l’instituteur Thou dans sa monographie de 1887. Des conditions dans lesquelles une population a su malgré tout perdurer. L’instituteur décrit le plateau comme inculte et stérile, parsemé de bois, de taillis, coupé de marécages et indique qu’« il n’y a pas de curiosités naturelles. Si l’on s’éloigne d’une trentaine de mètres de la ligne du chemin de fer qui contourne la ville, on ne rencontre plus de maisons. Le sol ne produit que des arbres rabougris, de la fangue et quelque peu d’herbe vers le nord. Il y a à peine trente hectares ensemencés en céréales … [aucune rivière] n’a un débit d’eau considérable. […] Les eaux sont malsaines parce qu’elles renferment des quantités de bicarbonate de chaux en dissolution. […] Le passage resté ouvert aux vents qui soufflent du nord en font une région froide. […] C’est un climat peu salubre à cause des marais, de l’altitude de la mauvaise tenue des rues et des maisons. Le grand air qui y règne assainit tout mais met à une rude épreuve les tempéraments affaiblis. D’après le dernier recensement la population de Lannemezan est de 1 924 habitants. Ce chiffre tend à s’accroître grâce aux nombreuses voies de communication qui mettent Lannemezan en relations faciles avec le chef-lieu du département, le Gers et la Haute-Garonne, grâce aux foires et marchés très importants dans cette ville. […] Les maisons sont mal bâties, pavées, pour la plupart, malpropres. […]

Comme animaux, on élève des moutons de petite taille, des bœufs et des vaches de travail, quelques mules et mulets, peu de chevaux. On y tue les veaux de bonne heure, à 2 mois, trois mois au plus : ce qui a fait une réputation au veau de Lannemezan. Le dindon, les canards, les oies, les poules forment le revenu de la basse-cour. […] Malgré la situation qui semble réellement privilégiée Lannemezan n’a pas d'industrie, moins de commerce réel. À peine quelques scieries et moulins sur la Baïse. C’est une population essentiellement agricole. [...] Les mœurs des habitants sont un peu sauvages […] Ils vont nu-pieds aussi bien que chaussés. […] L’instruction est très restreinte et peu goûtée à Lannemezan. Le mauvais état des locaux explique l’abandon dans lequel on laisse le personnel […] ». Une situation qui va en s’arrangeant avec la construction de l'école Paul Bert et de l'école Michelet.

[modifier] Le XXe siècle

À la veille du XXe siècle la population augmente et malgré la rudesse des lieux, le gros village va s’ouvrir à tout ce qu’il lui manque pour devenir une vraie ville : une capacité commerciale importante et des industries, tout en sachant garder son caractère agricole. Pourtant, ce XXe siècle commence mal avec notamment dans la nuit du 6 au 7 novembre 1906, un incendie qui détruit la mairie, patrimoine architectural local. Une nouvelle mairie, celle qui existe actuellement, va être reconstruite sur les ruines de la première avec un ton plus austère emprunté au style des châteaux de la Loire.

Pendant la première guerre mondiale, entre 1916 et 1920, s’installe sur la zone militaire du quartier Peyrehitte l’usine hydroélectrochimique construite par la Poudrerie nationale de Toulouse. Cette usine devient en 1921 la Société des Produits Azotés (SPA). Cette usine, en étendant ses activités, se développe rapidement et s’agrandit en surface et en main d’œuvre. Elle incite à créer à ses côtés en 1939 une autre usine pour fabriquer de l’aluminium, l’Électro-chimie.

Lannemezan, grâce à ses deux grosses usines, se retrouve en plein cœur de l’effervescence industrielle de la première moitié du XXe siècle. Pour autant, la population n’augmente pas rapidement. Elle passe de 2 069 habitants en 1906 à 2 529 habitants en 1936. Les hommes du plateau qui fournissent la grande majorité de la main d’œuvre des usines gardent pour beaucoup leur attachement à la terre et ont un double emploi. Mais il y a aussi des étrangers qui viennent pour travailler. Cela nécessite la construction d’un camp de travail. Des cantonnements sont créés à proximité des usines. Cette cité ouvrière dortoir, véritable ville dans la ville, est faite de maisons alignées en bois et en briques. L’activité y est telle que sont édifiés un réfectoire, une chapelle, une école, une boulangerie, un hôpital, une piscine et même une prison pour les problèmes internes de ce monde cosmopolite d’ouvriers estimé à 570 personnes en 1943. Quant aux ingénieurs, ils ont droit à des villas à quelques pas des usines aussi mais sur la commune de La Barthe-de-Neste. La vaste lande lannemezanaise laisse encore du champ libre pour son aménagement. C’est sur 140 hectares du quartier de la Demi-Lune, que s’installe l'hôpital psychiatrique, de 1936 à 1938. De plus, l’avant guerre voit la construction d’une caserne et d’une cité pour une unité de gardes mobiles. S’implante aussi un arsenal qui se construit de 1938 à 1939 sur le quartier de la Hitolle, là où se trouvait un hippodrome avec tribunes en dur et une piste de 2 000 mètres. L’arsenal est destiné à la fabrication et au chargement d’obus à gaz. La Seconde Guerre mondiale arrête net cette affectation. Lannemezan se retrouve principalement concerné par les conséquences de cette guerre. La débâcle entraîne des familles venant du nord et de l’est de la France. Une population qui se rajoute à celle des réfugiés espagnols qui ont fui la guerre civile chez eux quelques années auparavant. Lannemezan double pratiquement sa population en l’espace de quelques années et compte 4 800 âmes en 1942. En raison de son fort potentiel industriel et de toutes les infrastructures qui s’y trouvent, les Allemands sont présents sur les lieux. Les usines fournissent l’ennemi à raison d’un train complet chaque jour qui part pour l’Allemagne ou la zone occupée. Une résistance intérieure naît dans les usines, entraînée par Jean Puyau pour ce qui devient le Corps franc de libération lannemezanais et par les communistes pour le mouvement de Francs tireurs partisans d’Esparros-Nistos. L’engagement des enfants de Lannemezan est tel que la commune reçoit la croix de guerre en récompense de ses actes et de ses sacrifices. C’est après cette guerre que Lannemezan atteint son apogée, bénéficiant de l’essor économique de la reconstruction. Le centre ville profite d’une animation jamais égalée grâce à l’intensité de ses marchés et de ses foires, l’importance de ses commerces (jusqu’à compter plus de 30 cafés). Aux usines, la demande en main d’œuvre est telle que la population s’accroît. Ce sont principalement des Espagnols, des Portugais, des Italiens, des Algériens. Les usines vont compter plus de 1 200 employés.

En ce qui concerne l’hôpital, il est confié au docteur Ueberschlag. Pendant 20 ans, il va exercer en appliquant une psychiatrie moderne où un soin particulier est apporté aux malades, notamment par leur réinsertion par le travail. L’hôpital se dote donc du parc de loisir et du golf. L’ergothérapie et l’ouverture vers le monde extérieur prennent toute leur signification et confèrent à l’hôpital psychiatrique de Lannemezan une renommée nationale. Lannemezan compte alors jusqu’à 1 400 patients, venus de tout l’hexagone. L’Arsenal, laissé un temps à l’abandon, est repris par l’armée en 1948 pour servir de dépôt. Durant les années 1950 et 1960, il ne cesse de s’agrandir au travers de la construction de nombreux hangars et devient ensuite un centre de stockage. En son sein, se trouve aussi depuis 1951, un centre mobilisateur : le CM10. Quant à la caserne des gardes mobiles, elle devient celle d’une compagnie républicaine de sécurité, la CRS 29 avec une cité des familles attenante. Dynamisée par tous ces centres de vie, la population lannemezanaise gonfle pour atteindre 8 673 habitants en 1968.

Mais à partir des années 1970, la France est entraînée dans une rigueur économique qui provoque une régression des activités et donc des effectifs. Les usines voient leurs activités décliner. L’arsenal ne résiste pas à la réforme des armées et est fermé. La cité des familles ne correspond plus aux besoins actuels. Seul l’hôpital psychiatrique arrive à se renouveler par le biais de restructurations. Il se transforme en hôpital général qui se dote d’un service d’urgences et d’une maternité. L’hôpital de Lannemezan compte aujourd’hui près de 1 200 employés. Seule nouveauté d’importance, un centre pénitentiaire ouvre en 1987. Il accueille des détenus hommes condamnés à de lourdes peines et provenant de toute la France. Inexorablement, la population diminue pour n’être plus que de 6 500 habitants à l’arrivée du second millénaire. Pourtant, l’histoire nous montre que depuis l’origine de ce petit village qui est venu se percher sur le plateau et faire front aux dures conditions auquel il est soumis, Lannemezan n’a jamais cessé de chercher à s’accroître et de se démarquer, avec toujours dans sa population une volonté qui ne peut avoir disparu et qui laisse croire que tout semble possible, surtout le meilleur.

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
mars 2001 2014 Bernard Plano PS
1977 2001 Pierre Bleuler UDF
1966 1977 François Sarrat
1939 1966 Paul Baratgin
1939 1939 Marcelin Maumus
1929 1939 Paul Baratgin
1925 1929 Jean-Eugène Ducasse
1925 1925 Marcelin Maumus
1919 1925 Alphonse Couget
1912 1919 Julien Tasté
1907 1912 Alphonse Couget
1905 1907 Jean-François Tajan
1900 1905 Alphonse Couget
1895 1900 Jean-François Cazes
1892 1895 Napoléon Bouzigues
1891 1892 Jean-Baptiste Noguès
1891 1891 François Doux
1884 1891 Alphonse Couget
1881 1884 Napoléon Bouzigues
1880 1881 Bernard Lafforgue
1880 1880 François Cuilhé
1878 1880 Napoléon Bouzigues
1877 1878 Charles Lépine
1876 1877 Napoléon Bouzigues
1869 1876 Jean-Marie Ricaud
1866 1869 Dominique Lagleize
1864 1866 Jean-Marie Ricaud
1852 1864 Paul Tailhade
1848 1852 Dominique Ricaud
1848 1848 Marcel Galan
1838 1848 Dominique Ricaud
1830 1838 Pierre Lagleize
1820 1830 Simon Lagleize
1813 1820 Guillaume Barrère
1804 1813 Raymond Bruzeau
1799 1804 Jean-Baptiste Reilhes
1790 1799 Dominique Lagleize

[modifier] Les quartiers de la ville

  • Las Moulias. Au nord, le quartier des moulins (ou de las moulias) autour de la cité des bans, du collège, est en pleine mutation grâce à la construction de nouveaux lotissements et d'un centre médico-social.
  • Le centre ville, bâti autour de l'hôtel de ville et de l'église Saint Jean Baptiste, est le cœur historique de la ville et fut rénové depuis une dizaine d'années. Ainsi, la nouvelle Place des Droits de l'Homme et du Citoyen où siège l'Office du Tourisme et qui fait face au récent kiosque est un haut lieu des animations et des manifestations de la ville. La rue Thiers, rue centrale, est la plus commerçante de la commune et présente l'entrée de la galerie commerciale Paul Bert, où se situe la salle du Renouveau du Plateau. De même, la place de la Poste, récemment rénovée, permet un agréable repos grâce à ses deux fontaines et ses massifs floraux.
  • Les Bourtoulets, autour du boulevard des Tilleuls et près de la gare S.N.C.F., se situe en hauteur par rapport au centre ville et se déploie autour d'un large boulevard agréable pour les promenades.
  • Le Guérissa, quartier le plus récent, se situe en bordure du bois de la Plantade et du canal de la Neste. Il est grandement constitué de pavillons bordant de nombreux espaces verts assurant calme à leurs habitants.
  • La Demi-Lune, à l'écart de la ville, est bâti autour du grand Parc de Loisirs de la Demi-Lune, bordant le canal de la Neste, le Golf et le complexe hospitalier de Lannemezan.

[modifier] Éducation

  • Écoles maternelles et primaires :
  1. Groupe Scolaire Paul-Baratgin - Rue des écoles
  2. Groupe Scolaire Las Moulias - Cité des Bans
  3. Groupe Scolaire du Guérissa - Cité du Guérissa
  4. Groupe Scolaire des Bourtoulets - Boulevard des Tilleuls
  • Collège Gaston-Fébus - Rue de la cité scolaire. Il bénéficie d'un internat et propose un enseignement général et Segpa
  • Lycée d’enseignement général Michelet (sections S, ES et L) - Rue du stade. Le lycée dispose d'un internat et de sections sports spécialisées : Snowboard et Ski

[modifier] Intercommunalité

Lannemezan fait partie de la communauté de communes du Plateau de Lannemezan (CCPL). Au 24 décembre 2003, jour de sa création par arrêté préfectoral, la communauté de communes comptait 8 510 habitants répartis comme suit :

  • Lannemezan : 6 446 habitants (76%)
  • Pinas : 458 habitants (5%)
  • Clarens : 521 habitants (6%)
  • Campistrous : 350 habitants (4 %)
  • Lagrange : 220 habitants (3 %)
  • Arné : 187 habitants (2 %)
  • Réjaumont : 177 habitants (2 %)
  • Tajan : 151 habitants (2 %)

[modifier] Démographie

Évolution démographique
1793 1852 1887 1906 1936 1942 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2008
767 1 604 1 924 2 069 2 529 4 800 7 378 8 680 8 385 7 362 6 704 6 137 6 446

Lannemezan est la cinquième ville (en nombre d'habitants) des Hautes-Pyrénées, derrière Tarbes, Lourdes, Bagnères-de-Bigorre et Aureilhan.

[modifier] Lieux et monuments

[modifier] Dans la ville

Église Saint-Jean-Baptiste de Lannemezan
Église Saint-Jean-Baptiste de Lannemezan
  • Église Saint-Jean-Baptiste - Rue de Metz.

Église gothique avec nef romane élargie (XIXe s.), abside (XVe s.), portail (XIIIe s.) (classé aux Monuments historiques), chapiteaux historiés, clocher (XIXe s.) inachevé, retable.

  • Chapelle des Bourtoulets - Boulevard des Tilleuls
  • Parc de Loisirs de la Demi-Lune - 644, route de Toulouse

Situé au quartier de la Demi-Lune, ce sont dix-huit hectares bordés de forêts dans un cadre exceptionnel où coulent des canaux dérivés du Gers avec le pic du Midi de Bigorre à portée de regards.

  • Bois de la Plantade - Rue des Résistants

Situé au lieu-dit «Le Guérissa», sur une superficie de huit hectares, ce bois longtemps laissé à l'abandon revit aujourd'hui grâce à un important programme de réhabilitation mené entre 2004 et 2006 par la ville avec le concours de l'ONF et des Pêcheurs du Plateau de Lannemezan.

  • Golf 18 trous - 250 rue du Dr Henri Ueberschalag
  • Hippodrome
  • Zone industrielle de Peyrehitte Rue de Peyrehitte

Cette zone est constituée de nombreuses industries variées, telles que E.S.L. énergie service Lannemezan, Arkéma, P.S.I. et bientôt la reconversion de l'ancien site d'Alcan grâce à l'arrivée de Knauf Insulation

  • Centrale pénitentiaire de Lannemezan Rue des Saligues
  • Centre Hospitalier doté d'un centre de longs séjour, d'un maternité et d'un hôpital psychiatrique, c'est l'un des plus gros employeurs du département.
  • Centre d'alcoologie

[modifier] Aux alentours

  • Gouffre d'Esparros
  • Grottes de Labastide
  • Les Baronnies
  • Vallée d'Aure
  • Vallée du Louron
  • Château de Mauvezin
  • Abbaye de l'Escaladieu
  • Stations de ski de fond et alpin
  1. Saint-Lary-Pla d’Adet (ski de piste)
  2. Piau-Engaly (ski de piste)
  3. Peyragudes (ski de piste)
  4. Val-Louron (ski de piste)
  5. Nistos Cap Nestès (ski de fond)
  • Saint Bertrand de Comminges

Saint-Bertrand fait partie des Plus beaux villages de France et présente :

  1. Cathédrale Notre-Dame de Saint-Bertrand-de-Comminges
  2. Vestiges de la ville antique de Lugdunum Convenarum
  3. la basilique paléochrétienne située dans la ville basse
  4. Maison Bridaut datant du XVe siècle, qui de nos jours abrite le bureau de Poste.
  5. Les granges de la ville basse
  • Grottes de Gargas

[modifier] Culture et manifestations

Lannemezan est le siège de nombreuses manifestations et évènements tout au long de l'année :

[modifier] Les fêtes de la Saint Jean

Les fêtes de la Saint Jean, se déroulant fin juin durant 6 jours (du vendredi au mercredi) attirent chaque année beaucoup de monde, et permettent l'animation de la ville entière, grâce aux nombreuses manifestations proposées. Feu d'artifice, nombreux concerts dans tous les coins de la ville, animations disco ou musette suivant le soir, nombreux manèges pour les enfants ou à sensations fortes pour les plus grands, animations proposées par les différentes associations, telles que les courses hippiques ou la démonstration des pompiers du plateau. Cette fête annuelle est lancée grâce au célèbre feu de la Saint Jean, qui se déroule dans un quartier différent chaque année.

[modifier] Les marchés

  • Le marché hebdomadaire se déroule tous les mercredi matin jusqu'en début d'après-midi et attirent de nombreux marchands venant parfois de très loin pour venir a Lannemezan. Ce marché ce situe dans les rue du centre ville, autour de l'église et de la place du château, ainsi que dans les halles aux légumes et du Nébouzan.
  • Durant l'été, des marchés de nuit sont organisés par la ville. Ceux ci permettent aux touristes et habitants de découvrir l'artisanat local et les nombreuses spécialités gastronomiques typique de la région.

[modifier] Le festival annuel de théâtre

Créées en 2003 par la Mairie, les Rencontres inter-pyrénéennes de théâtre constituent le temps fort de l'année culturelle Lannemezanaise. Bénéficiant du prestigieux parrainage de Marcel Maréchal, le Fondateur des Tréteaux de France, elles ont pour but tout à la fois d'enrichir l'offre de théâtre proposée toute l'année aux Lannemezanais, d'encourager la création locale et régionale et de participer à l'animation estivale de la Commune. Initialement programmées en juillet, ces rencontres sont, depuis 2006, organisées en septembre de façon à mieux associer les scolaires et les lannemezanais de retour de vacances.

[modifier] Fleurissement de la ville

Les floralies, au mois de mai. Celles-ci permettent d'encourager le fleurissement des propriétaires, en parallèle de celui de la municipalité. En effet, Lannemezan se met au vert. La Mairie a fait du fleurissement des espaces publics une de ses priorités, concrétisée par l'augmentation continue du nombre de plants achetés (32 000 en 2006 contre 14 000 en 2001) et l'installation d'une serre municipale sur le site des services techniques. Les résultats ne se sont pas fait attendre comme en atteste le classement régulier de Lannemezan parmi les villes les plus fleuries du département. Chaque année, le Service des espaces verts (9 agents) rivalise d'imagination pour végétaliser de nouveaux espaces et renouveler massifs et jardinières. Un concours, organisé par l'Office de Tourisme, associe les habitants à cet effort.

[modifier] Autres manifestations

  • Le festival de l'humour, organisé par la compagnie Zig-Zag
  • De nombreuses foires et brocantes sont organisées tout au long de l'année, ainsi que des concerts de plein air ou en salle, telle que la venue d'Abd Al Malik en 2007 ou des pièces de théâtre ou les concerts de l'Harmonie municipale de Lannemezan, reconnue nationalement.

[modifier] Personnalités liées à la commune

[modifier] Sports

[modifier] Les équipements sportifs

  • Stade François Sarrat (rue du Stade) : stade dédié à la pratique du rugby et lieu de réception du C.A.L., l'équipe fanion du plateau. Il est constitué de :
  1. 2 terrains, un grand possédant une grande tribune et entouré d'une piste d'athlétisme, et un autre plus petit permettant l'entraînement des équipes.
  2. 4 cours de tennis, dont 2 avec accès libre.
  3. 1 fronton permettant la pratique de la palaa et de la pelote basque
  • Stade des Bourtoulets (Boulevard des Tilleuls) : stade dédié à la pratique du football et constitué d'une grande tribune.
  • Centre équestre du plateau
  • Hippodrome
  • Golf de Lannemezan : parcours de 18 trous au cœur de la forêt de Pinas Lannemezan, en bordure du canal de la Neste et de la Baïse
  • Piscine municipale, bassin de 25 mètres de long, profondeur progressive de 0,80m à 2,00m
  • Gymnase, pour la pratique du handball
  • Espace du Nébouzan, pour le Basket-Ball et très prochainement réalisation d'un Street Park
  • Quartier de Pré Lagleyze, où logent l'Aqua-Danse, le Judo et l'Aïkido

[modifier] Le sport dans la ville

Palmarès :

  1. Champion de France de Fédérale 3 2004.
  2. Finaliste Championnat de France de 2° division 1961
  3. Plusieurs participations aux phases finales de 1° division Nationale: 1/8 en 1962 battu par Dax, 1/16 en 1963 battu par Grenoble, 1/16 en 1964 battu par Mont de Marsan, 1/16 en 1966 battu par le TOEC, 1/16 en 1968 battu par Béziers ( match nul 0 à 0, mais Lannemezan est éliminé à cause de sa moyenne d'âge), 1/16 en 1970 battu par Béziers.
  4. 1/2 finaliste du Groupe B (fédérale 1 ) en 1998; le CAL monte en Elite 2 ( Pro D2)
  5. Double Champion Grand Sud Cadets A

Ces dernières années :

  1. Saison 2003-2004 : Championnat de Fédérale 3 : Lannemezan Champion de France (victoire contre l'Isle sur la Sorgue) - Montée en Fédérale 2
  2. Saison 2004-2005 : Championnat de Fédérale 2 : Montée en Fédérale 1
  3. Saison 2005-2006 : Championnat de Fédérale 1 : 5° de leur poule après la saison régulière - Finaliste des Play-Down de Fédérale 1 (défaite contre Millau)
  4. Saison 2006-2007 : Championnat de Fédérale 1 : 4° de leur poule après la saison régulière - 2° de leur poule de Play-Off - Tour préliminaire : victoire contre Massy - 1/4 de finale de Play-off : défaite contre Périgueux (21-21 ; 12-13)
  5. Saison 2007-2008 : Championnat de Fédérale 1. Lannemezan se retrouve dans la poule de : Colomiers, Langon, Orthez, Fleurance, Ribérac, Oloron Ste Marie et Mauléon.

A la fin des matchs allers, Lannemezan est second avec 6 victoires (dont 3 à l'extérieur) et 1 défaite

  • Football : L.F.C. Lannemezan Football Club
  • Basket ball : L.B.C. Lannemezan Basket Club
  • Handball : PNH, Pays des Nestes Handball (fusion du club de Lannemezan, LHB, et de Loures Barousse, NBHB)
  • Judo : Judojo Lannemezan
  • Aïkido : Dojo du plateau
  • Cyclisme : Lannemezan ville de départ du Tour de France 1999, Tour de France 2002, Tour de France 2004 et prochainement du Tour de France 2008

[modifier] Jumelages

Drapeau : Portugal Tondela (Portugal)

[modifier] Notes et références

  1. Extrait des Chroniques de Jehan Froissart.
  2. Extrait d’une délibération du conseil municipal de Lannemezan.

Textes et passages extraits des sites suivants :

  • site de la ville : www.lannemezan.com
  • site de météo-France
  • Wikipédia www.wikipedia.org

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes