Industrial Workers of the World

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Industrial Workers of the World ou IWW (les adhérents du syndicat sont aussi appelés plus familièrement les Wobblies) est un syndicat international fondé aux États Unis en 1905 dont le siège est à Cincinnati dans l'Ohio aux États-Unis. À son apogée, en 1923, l'organisation disait compter environ 100 000 membres actifs, et elle pouvait compter sur le soutien de 300 000 travailleurs. Le nombre de ses adhérents déclina rapidement à la suite d'une scission, en 1924, qui était à la fois le résultat de conflits internes et de la répression gouvernementale. Aujourd'hui l'organisation compte environ 2 000 membres à travers le monde. L'adhésion aux IWW ne requiert pas de travailler dans une entreprise où existe une représentation syndicale, ni n'exclut-elle l'adhésion à une autre organisation syndicale.

Les IWW ont comme principes fondamentaux l'unité des travailleurs au sein d'un seul grand syndicat (The One Big Union) en tant que classe ayant les mêmes intérêts. Elle vise à l'abolition du salariat. Les IWW sont surtout connus pour avoir développé un modèle de démocratie sur le lieu de travail, le Wobbly Shop. Les travailleurs élisent des délégués révocables. Les wobblies défendent la démocratie et l'autogestion ouvrière comme bases pratiques de l'action syndicale et revendicative.

Sommaire

[modifier] La création des IWW

Les IWW furent fondés au congrès de Chicago en juin 1905 par deux cent délégués, socialistes, anarchistes, et syndicalistes révolutionnaires provenant de tous les États-Unis (principalement de la Western Federation of Miners), qui s'opposaient à l'orientation syndicale de l'American Federation of Labor, la principale organisation syndicale.

[modifier] Préparation du congrès de 1905

Les premières démarches vers la construction d'un syndicat furent entreprises dès l'automne 1904 lors d'une conférence informelle qui réunissait six leaders du mouvement socialiste et syndical : William Trautmann, George Estes, W. L. Hall, Isaac Cowen, Clarence Smith, et Thomas J. Hagerty. D'autres militants, comme Eugene V. Debs et Charles O. Sherman, coopérèrent avec eux sans être présents à cette réunion. Ces hommes partageaient la même conviction que les syndicats américains alors existants étaient incapables d'obtenir pour les travailleurs des avancées sociales significatives. Ils considéraient les syndicats tels que l’American Federation of Labor comme trop conservateurs et « aristocratiques ». Les autres comme l'American Labor Union, la Western Federation of Miners et la Socialist Trade and Labor Alliance, avaient trop peu d'efficacité dans leurs négociations avec les employeurs à cause d'un manque de solidarité et de coopération de la classe ouvrière. [1]

Ceux qui furent présents à la conférence informelle décidèrent de préparer un meeting plus large pour le 2 janvier 1905 à Chicago auquel trente personnes furent invitées. À cette réunion secrète - connue sous le nom de la conférence de janvier - 23 personnes assistèrent, représentant formellement 9 organisations syndicales. La conférence établit un manifeste qui dénonçait la forme prise par le mouvement ouvrier américain, en particulier le fait de s'organiser par métier, et elle proposait des projets alternatifs pour une nouvelle forme d'organisation des travailleurs tout en appelant à un congrès pour organiser ce nouveau syndicalisme alternatif. Le congrès se tint également à Chicago le 27 juin. Le manifeste fut signé par tous ceux qui étaient présents à la conférence de janvier et adressé à toutes les organisations syndicales en Amérique comme aux syndicats ouvriers européens.[2]

[modifier] Le Congrès de 1905

Le Congrès qui se réunit le 27 juin 1905 à Chicago se présentait comme le « congrès industriel » (Industrial Congress) ou la « Convention du syndicalisme industriel » (Industrial Union Convention) - il serait plus tard renommé Premier Congrès Annuel des IWW. Il est considéré comme un des moments cruciaux de l'histoire du syndicalisme industriel et du mouvement syndical américain. Il réunit 203 syndicalistes révolutionnaires représentant 43 organisations couvrant une large palette de métiers. 70 délégués venant de 23 organisations avaient un mandat les autorisant à incorporer leur organisation dans le syndicat qui devait être fondé lors du congrès. 72 autres délégués provenant de 20 organisations étaient seulement présents pour prendre des notes sur le déroulement du congrès et en rendre compte à leur organisation. Les 61 derniers délégués ne représentaient aucune organisation. Seuls les délégués ayant le mandat d'incorporer leur organisation aux I.W.W. obtinrent un droit de vote proportionnel au nombre de membres de leurs organisations - les autres délégués disposaient seulement d'un vote chacun.[3]

Des syndicats ouvriers représentés au congrès, 16 étaient alors affiliés à l'AFL. Ceux-ci, cependant, n'étaient pour la plupart que des syndicats locaux comptant peu d'adhérents. Seules cinq de ces organisations affiliées à l’AFL étaient représentées par des délégués ayant instruction de rejoindre le projet de syndicat. Ainsi, ces syndicats ne jouèrent-ils qu'un rôle mineur lors du congrès.[4]

Les 23 organisations ouvrières, qui envoyèrent un délégué avec des instructions pour se joindre aux IWW comptaient un total de 51 430 membres. Le nombre total des adhérents des autres 20 organisations était de 91 500 membres; cela veut dire qu'un tiers des adhérents représentés au congrès détenait presque tous les droits de vote. Sur les 51 000 droits de vote rassemblés par les organisations prêtes à construire le syndicat, 48 000 se répartissaient entre cinq organisations: la Western Federation of Miners (27 000 adhérents), l' American Labor Union (16 750 adhérents), les United Metal Workers (3 000 adhérents), les United Brotherhood of Railway Employees (2 087 adhérents), et la Socialist Trade and Labor Alliance (1 450 adhérents). À elles seules ces organisations détenaient ainsi presque tous les pouvoirs au sein du congrès.[5]

Les premiers organisateurs des IWW incluaient Big Bill Haywood, Daniel De Leon, Eugene V. Debs, Thomas J Hagerty, Lucy Parsons, Mary Harris Jones (plus connue sous le nom de Mother Jones), William Trautmann, Vincent Saint John, Ralph Chaplin.

Le syndicat avait pour but d'organiser la solidarité ouvrière et la lutte révolutionnaire pour renverser le classe possédante; sa devise était « an injury to one is an injury to all », (une attaque contre l'un d'entre nous est une attaque contre nous tous) qui faisait écho à l'idéal des Knights of Labor au dix-neuvième siècle, « an injury to one is the concern of all » (une attaque contre l'un d'entre nous est l'affaire de tous). Les IWW furent créées à cause de la conviction de beaucoup de syndicalistes, socialistes, anarchistes et militants radicalisés que l' American Federation of Labor (AFL) avait complètement échoué dans sa tâche d'organiser la classe ouvrière américaine, puisque seulement 5% environ de tous les travailleurs appartenaient à un syndicat en 1905.

Le préambule de la Constitution des IWW déclare : La classe ouvrière et la classe patronale n'ont rien en commun. Il ne peut y avoir de paix tant que la faim et le besoin touchent des millions de travailleurs and the few, who make up the employing class, have all the good things of life. Entre ces deux classes une lutte doit se livrer jusqu'à ce que les travailleurs du monde en tant que classe, prennent possession des moyens de production, abolissent le salariat, et vivent en harmonie avec la Terre... En lieu et place du slogan conservateur, « Un salaire journalier honnête pour une journée de travail honnête », nous devons inscrire sur notre bannière le slogan révolutionnaire, « Abolition du salariat ». C’est la mission historique de la classe laborieuse d'en finir avec le capitalisme[6]

Les Wobblies se différenciaient des autres syndicats de l'époque par leur promotion du « syndicalisme industriel » (industrial unionism). Ils soulignaient l'importance de l'organisation partant de la base, qu'ils opposaient au système de délégation de pouvoir à des dirigeants syndicaux qui ensuite se chargeaient de la négociation avec les patrons pour les salariés. Ceci se manifestait dans le refus des IWW de signer des accords qui pourraient restreindre le seul véritable pouvoir aux mains des travailleurs : le droit de grève. Bien que jamais développées en détail leurs idées étaient qu'ils voyaient dans la grève générale le moyen de mettre à bas le système du salariat et d'imposer un nouvel ordre économique qui mettrait l'individu au dessus du profit, et la coopération avant la compétition.

Une des contributions majeures des IWW au mouvement ouvrier, et plus largement au mouvement social dans la lutte pour la justice sociale, fut d'accepter dès sa création tous les travailleurs et donc de syndiquer les femmes, les immigrés et les afro-américains. En effet, beaucoup de ses premiers adhérents étaient des immigrés et certains comme Carlo Tresca, Joe Hill et Mary Jones atteignirent une certaine importance dans sa direction. Les Finlandais formaient une part importante des adhérents immigrés des IWW. Le nombre des adhérents finlandais aux IWW est évalué alors entre cinq et dix mille membres. L’Industrialist est rédigé en finlandais, il est publié à Duluth et constitue le seul quotidien du syndicat. À son apogée, il distribue plus de 10 000 exemplaires chaque jour. Une autre publication en finlandais, mensuelle, était le Tie Vapauteen (« Route de la liberté »). Il faut également noter la présence d'un centre d'éducation finlandais, le Work People's College toujours à Duluth, et le Finnish Labour Temple à Thunder Bay, qui servit par ailleurs de siège aux IWW canadiens.

Les IWW furent condamnés par les politiciens et la presse, qui les voyaient comme une menace au statu quo. Les propriétaires d'usines employaient des moyens non violent (envoyant des membres de l'Armée du Salut pour perturber les orateurs et violents pour interrompre leurs réunions). Les membres IWW sont souvent arrêtés, et quelquefois assassinés suite à ces prise de paroles publique[réf. nécessaire].

[modifier] Action politique ou action directe ?

Les IWW furent vite confrontées à des questions d'orientation syndicale qui provoqua une scission. En 1908 un groupe emmené par Daniel De Leon mit en avant l'idée que l'action politique au travers du Parti socialiste du travail d'Amérique, dont DeLeon était le dirigeant, constituait la meilleure voie pour atteindre les buts des IWW. L'autre faction, avec à sa tête Vincent Saint John, William Trautmann, et Big Bill Haywood, pensaient que l'action directe par la grève, la propagande, et le boycott était la voie la plus appropriée; ils s'opposaient à l'arbitrage et à l'affiliation politique. La faction de Haywood l'emporta et De Leon et ses partisans quittèrent l'organisation.

[modifier] L'action syndicale

Une carte de membre des IWW
Une carte de membre des IWW

Les IWW commencèrent pour la première fois à attirer l'attention à Goldfield, Nevada en 1906 et pendant la grève des Pressed Steel Car Company à McKees Rocks (Pennsylvanie) en 1909. Further fame was gained later that year, when they took their stand on free speech. La ville de Spokane, Washington avait interdit les réunions sur la voie publique, et arrêter Elizabeth Gurley Flynn, [7] une organisatrice Wobblie, pour avoir enfreint cette interdiction. La réponse fut simple mais efficace : lorsque qu'un compagnon était arrêté pour avoir pris la parole, un grand nombre de personnes se rendaient sur place et forçaient les autorités à tous les arrêter, jusqu'à ce que cela devienne trop coûteux pour la ville. À Spokane, plus de 500 personnes furent incarcérées et quatre moururent. La tactique fut aussi employée avec succès à Fresno, Aberdeen et San Diego.

1914 IWW demonstration in New York City
1914 IWW demonstration in New York City

En 1912 l'organisation comptait quelques 50 000 adhérents, principalement concentrés dans le Nord-Ouest, parmi les dockers, les travailleurs agricoles dans les États du centre, et les régions d'industrie textile et minières. Les IWW furent impliquées dans plus de 150 grèves, dont la grève du textile de Lawrence (1912), la grève de la soie de Paterson (1913) et the Mesabi range (1916). Ils furent aussi engagés dans ce qui est connu comme l' Émeute de Wheatland Hop, le 3 août 1913.

Entre 1915 et 1917, l'Organisation des travailleurs agricoles (AWO) de l'IWW regroupa des centaines de milliers de travailleurs agricoles migrants à travers le midwest et l'ouest des États-Unis, dans les champs, les chemins de fer et les jungles hobo[8]. Durant cette période, les IWW furent pratiquement confondus avec les hobos; les travailleurs migrants pouvaient difficilement s'offrir d'autres moyens de transport pour rejoindre leur prochain lieu de travail.  Railroad boxcars, called "side door coaches" by the hobos,  ⇔  ??? were frequently plastered with silent agitators from the IWW. The IWW red card was considered the ticket necessary to ride the rails. Les travailleurs obtinrent souvent de meilleures conditions de travail en utilisant l'action directe sur le lieu de production, et faisant grève "au travail" (ralentissant consciemment et collectivement leur travail). Les conditions de travail des travailleurs agricoles migrants connurent une énorme amélioration  as a result of Wobbly organizing  ⇔  ???

Bâtissant sur le succès de l'AWO, le Syndicat des Travailleurs Forestiers Industriels de l'IWW (Lumber Workers Industrial Union) (LWIU) utilisèrent des procédés similaires pour organiser les bucherons et autres travailleurs forestiers, tant dans le sud profond que sur la côte pacifique de Nord Ouest des États-Unis et du Canada, entre 1917 et 1924. The IWW lumber strike of 1917 led to the eight-hour day and vastly improved working conditions in the Pacific Northwest. Even though mid-century historians would give credit to the US Government and "forward thinking lumber magnates" for agreeing to such reforms, an IWW strike forced these concessions.Fait

De 1913 au milieu des années-1930, the IWW's Marine Transport Workers Industrial Union, proved a force to be reckoned with and competed with AFL unions for ascendance in the industry. Given the union's commitment to international solidarity, its efforts and success in the field come as no surprise. As mentioned above, Local 8 was led by Ben Fletcher, who organized predominantly African-American longshoremen on the Philadelphia and Baltimore waterfronts, but other leaders included the Swiss immigrant Waler Nef, Jack Walsh, E.F. Doree, and the Spanish sailor Manuel Rey. The IWW also had a presence among waterfront workers in Boston, New York, La Nouvelle-Orléans, Houston, San Diego, Los Angeles, San Francisco, Eureka, Portland, Tacoma, Seattle, Vancouver as well as in ports in the Caribbean, Mexico, South America, Australia, New Zealand, Germany and other nations. IWW members played a role in the 1934 San Francisco general strike and the other organizing efforts by rank-and-filers within the International Longshoremen's Association up and down the West Coast.

Wobblies also played a role in the sit-down strikes and other organizing efforts by the United Auto Workers in the 1930s, particularly in Detroit, though they never established a strong union presence there.

Where the IWW did win strikes, such as at Lawrence, they often found it hard to hold onto their gains. The IWW of 1912 disdained collective bargaining agreements and preached instead the need for constant struggle against the boss on the shop floor. It proved difficult, however, to maintain that sort of revolutionary elán against employers; In Lawrence, the IWW lost nearly all of its membership in the years after the strike, as the employers wore down their employees' resistance and eliminated many of the strongest union supporters.

Clarice Stasz, biographe de Jack London note que celui-ci « voyait les Wobblies comme un apport bénéfique à la cause socialiste, bien qu'il ne soit pas aussi radical en appelant au sabotage par exemple ». Elle mentionne une rencontre personnelle entre London et Big Bill Haywood en 1912.

[modifier] La répression

Joseph J. Ettor, who had been arrested in 1912, giving a speech to barbers on strike
Joseph J. Ettor, who had been arrested in 1912, giving a speech to barbers on strike

L'efficacité des tactiques non-violentes des IWW provoqua une réaction violente du gouvernement, des milieux patronaux, et de groupes de « citoyens ». En 1914, Joe Hill (Joel Hägglund) fut accusé de meurtre et, malgré only circumstantial evidence, fut exécuté par l'état de l'Utah en 1915.  While Utah was not a union-friendly state, Joe's involvement as a Wobblie "song man" is thought to be unrelated to his conviction and execution.  ⇔  ??? Frank Little, un autre membre actif de l'IWW, fut lynché à Butte, dans le Montana en 1917.  Little had staunchly opposed the First World War and the draft,  ⇔  ??? malgré les objections de ses collègues, particulièrement Ralph Chaplin, qui s'inquiétait qu'une telle position ne provoque la répression du mouvement.

Le 5 novembre 1916 à Everett  a drunken mob of deputized businessmen led by Sheriff Donald McRae attacked Wobblies on the steamer VERONA, killing at least five union members (six more were never accounted for and probably were lost in Puget Sound). Two members of the mob were killed, probably by their own side's cross-fire.  ⇔  ???[9],[10]

De nombreux membres de l'IWW s'opposèrent à la participation des États-Unis au premier conflit mondial, mais l'organisation ne pris aucune position officielle à propos du conflit. Regardless, la presse de droite et le gouvernement étatsunien parvinrent à tourner l'opinion publique contre l'IWW, en raison, notamment, du refus du syndicat de soutenir la guerre. Dans son libre "The Land That Time Forgot", publié à l'époque, Edgar Rice Burroughs présentait les membres de l'IWW comme des canailles particulièrement abjectes et des traitres.

 This wave of incitement led to vigilante mobs attacking the IWW in many places,  ⇔  ???y compris à Centralia le 11 novembre 1919, lorsque Wesley Everest, membre du syndicat et ancien combattant,  was turned over to the lynch mob by the jail guards, first had his teeth smashed with a rifle butt, was castrated, lynched three times in three separate locations, and then his corpse was riddled with bullets before it was disposed of in an [11].  ⇔  ??? Le rapport officiel du médecin légiste attribuant le décès à un « suicide ».

 The government used World War I as an opportunity to crush the IWW.  ⇔  ??? Le quotidien de l'IWW, l'Industrial Worker, écrivait, juste avant la déclaration de guerre: « Capitalistes d'Amérique, nous nous battrons contre vous, pas pour vous! Il n'est pas de puissance dans le monde qui puisse forcer la classe ouvrière à se battre si elle refuse ». Upon the U.S. declaration of war, cependant, l'organisation cessa toute activité anti-guerre y compris la propagande. En septembre 1917, les agents du département de la justice menèrent des opérations simultanées contre quarante huit locaux de réunion de l'IWW à travers le pays. En 1917, cent-soixante cinq dirigeants du syndicat furent arrêté pour conspiration visant à entraver la conscription, à encourager la désertion,  and intimidate others in connection with labor disputes, under the new Espionage Act;  ⇔  ??? cent d'entre eux comparurent devant le Juge Kenesaw Mountain Landis en 1918.

Ils furent tous condamnés—même ceux qui n'était plus membres du syndicat depuis des années—à des peines de prison allant jusqu'à vingt ans. Haywood, condamné à la prison par Kenesaw Mountain Landis et libérer sous caution, s'échappa en Union soviétique ou il séjourna jusqu'à sa mort. Le parti communiste promis de rembourser ceux  who had staked Haywood's bond went unfulfilled.  ⇔  ???

Après la guerre la répression continua. Des membres de IWW furent poursuivis pour infraction à différentes  State and federal laws  ⇔  ??? et les Raids Palmer de 1920 touchèrent les membres de l'organisation qui étaient nés à l'étranger. Au milieu des années 1920, le nombre d'adhésions déclinait déjà en raison de la répression gouvernementale, déclin qui s'accrut encore de façon substantielle durant le contentieux organisationnel de 1924 lorsque le syndicat se divisa entre les "Occidentaux" et les "Orientaux" à propos de nombreuses questions, notamment le rôle de l'administration générale (souvent présenté de façon simplificatrice comme une lutte entre les "centralisateurs" et "décentralisateurs") et les tentatives du Parti communiste de contrôler l'organisation. En 1930 les adhésions étaient tombées aux environs de 10 000.

[modifier] Les IWW après la Seconde Guerre mondiale

Les Wobblies continuèrent d'organiser les travailleurs et leur présence était forte dans les ateliers de mécanique de Cleveland, dans l'Ohio jusqu'aux années 1950. Après l'adoption de la loi Taft-Hartley, par le Gouvernement des États-Unis en 1950,  which called for the removal of communist union leadership,  ⇔  ??? l'IWW connu une baisse de son nombre d'adhérents alors que des divergences d'opinion se faisaient jour concernant la manière de répondre au défi.  The Cleveland IWW metal and machine workers wound up leaving the union, resulting in a major decline in membership once again.  ⇔  ???

Les adhésions à l'IWW tombèrent à leur plus bas niveau au cours des années 1950, mais durant les années 1960, le Mouvement des droits civiques, l'opposition à la guerre au Viet-Nam, et les différents mouvement étudiants dans les universités des États-Unis donnèrent une nouvelle vie à l'IWW, biens que  with many fewer new members than the great organizing drives of the early part of the 20th Century.  ⇔  ???

des années 1960 aux années 1980, the IWW had various small organizing drives. Membership included a number of cooperatively owned and collectively run enterprises especially in the printing industry: Red & Black (Detroit), Lakeside (Madison, Wisconsin), and Harbinger (Columbia, South Carolina). The University Cellar, a non-profit campus bookstore formed by University of Michigan students, was for several years the largest organized IWW shop with about 100 workers. In the 1960s, Rebel Worker was published in Chicago by the surrealists Franklin and Penelope Rosemont. One edition was published in London with Charles Radcliffe who went on to become involved with the Situationist International.

In the 1990s, the IWW was involved in many labor struggles and free speech fights, including Redwood Summer, and the picketing of the Neptune Jade in the port of Oakland in late 1997. IWW members built their own Internet server from spare parts and ran it out of a member's bedroom for two years before moving it to its current home in a San Francisco office. The IWW now maintains its own internet domain (iww.org).

IWW organizing drives in recent years have included a major campaign to organize Borders Books in 1996, a strike at the Lincoln Park Mini Mall in Seattle that same year, organizing drives at Wherehouse Music, Keystone Job Corps, the community organization ACORN, various homeless and youth centers in Portland, Oregon, and recycling shops in Berkeley. IWW members have been active in the building trades, marine transport, ship yards, high tech industries, hotels and restaurants, public interest organizations, schools and universities, recycling centers, railroads, bike messengers, and lumber yards.

The IWW has stepped in several times to help the rank and file in mainstream unions, including saw mill workers in Fort Bragg in California in 1989, concession stand workers in the San Francisco Bay Area in the late 1990s, and most recently at shipyards along the Mississippi River.

In the early 2000s the IWW organized Stonemountain and Daughter Fabrics, a fabric/seamstress shop in Berkeley. The shop has remained under contract with the IWW to this day.

In 2004, an IWW union was organized in a New York Starbucks, a company notorious for its refusal to allow workers to form unions. And in 2006, the IWW continued efforts at Starbucks by organizing several Chicago area shops. [12] In September of 2004, IWW-organized short haul truck drivers in Stockton, California walked off their jobs and went on a strike. Nearly all demands were met. Despite early victories in Stockton, the truck drivers union ceased to exist in mid-2005. In Chicago the IWW began an effort to organize bicycle messengers with some success. Between 2003 and 2006, the IWW organized unions at food co-operatives in Seattle, Washington and Pittsburgh, PA. The IWW represents administrative and maintenance workers under contract in Seattle, while the union in Pittsburgh lost 22-21 in an NLRB election, only to have the results invalidated in late 2006, based on management's behavior before the election. Recent activity includes a sizeable industrial campaign among immigrant foodstuffs workers in New York City, and building a presence in Los Angeles by organizing short-haul truckers and taxi drivers.

The city of Berkeley's recycling is picked up, sorted, processed and sent out all through two different IWW organized enterprises.

Besides IWW's traditional practice of organizing industrially, the Union has been open to new methods such as organizing geographically: for instance, seeking to organize retail workers in a certain business district, as in Philadelphie.

The union has also participated in such worker-related issues as protesting involvement in the war in Iraq, opposing sweatshops et soutenant le boycott de Coca-Cola for that company's alleged support of the suppression of workers rights en Colombie.

En 2006 le siège de l'IWW fut transféré à Cincinnati.

Also in 2006, the IWW Bay Area Branch organized the Landmark Shattuck Cinemas. The Union has been negotiating for a contract and hopes to gain one through workplace democracy and organizing directly and taking action when necessary.

Current membership is about 2000 (about 900 in good standing), with most members in the United States, but many also located in Australie, Canada, Ireland, and the Royaume-Uni.

[modifier] Les IWW en Australie

L'Australie connut les IWW très tôt, with both Chicago and Detroit branches forming in Australia. In part this was due to the local De Leonist SLP following the industrial turn of the US SLP.

Les IWW en Australie se développent dans une atmosphère de revendications syndicales après 1908. Les IWW prirent leur essor en s'opposant à la conscription obligatoire en Australie. Ils utilisèrent bon nombre des tactiques utilisées aux États-Unis comme la défense de la liberté d'expression.

The Australian IWW was most important, however, in terms of its industrial organising work. The IWW cooperated with many other unions, encouraging industrial unionism and militancy. In particular, the IWW's strategies had a large effect on the Australasian Meat Industry Employees Union. The AMIEU established closed shops and workers councils and effectively regulated management behaviour towards the end of the 1910s.

The IWW was well known for opposing the First World War from 1914 onwards, and in many ways was at the front of the anti-conscription fight (this time opposed to manhood conscription). A series of controversial newspaper cartoons, most notably, "Workers follow your leaders", led to notoriety and the attention of Australian Federal intelligence agencies. When a five pound note forgery scandal was followed by a series of arsons and threatened arsons in Sydney, the IWW was declared an illegal organisation by the Commonwealth government and its leadership arrested in NSW.

The IWW continued illegally operating with the aim of freeing its class war prisoners and briefly fused with two other radical tendencies–from the old Socialist parties and Trades Halls–to form a larval communist party at the suggestion of the militant revolutionist and Council Communist Adela Pankhurst. The IWW however left the CPA shortly after its formation, taking with it the bulk of militant industrial worker members.

By the 1930s the IWW in Australia had declined significantly, and took part in unemployed workers movements which were led largely by the now Stalinised CPA. In 1939 the Australian IWW had four members, according to surveillance by government authorities, and these members were consistently opposed to the second world war. (See files in National Archives of Australia)

Today the IWW still exists in Australia, in larger numbers than the 1940s, but due to the nature of the Australian industrial relations system, it is unlikely to win union representation in any workplaces in the immediate future.

"Bump me into parliament" is perhaps the most notable Australian IWW song.

[modifier] Les IWW au Royaume-Uni

Des syndicalistes révolutionnaires comme James Connolly avaient gardés des liens proches avec les IWW aux États-Unis comme au Royaume-Uni et en Irlande. Bien que beaucoup plus petit que ses homologues nord-américains, le BIROC (British Isles Regional Organising Committee) annonçait près de 200 adhérents au Royaume-Uni et Irlande, en 2006. Le nombre des adhérents avaient augmenté de manière continue depuis les années 1990. Pour l'année 2005-2006 le nombre de syndiqués avait augmenté de près de 25%.

Les IWW sont présents sous différentes formes au Royaume-Uni depuis 1906. Aussi les IWW ont été présents, à des dégrés divers, dans de nombreuses luttes au cours des premières décennies du vingtième siècle, dont la Grève Générale de 1926 et les grève des dockers de 1947. Plus récemment des membres du syndicat se sont investis lors de la grève des dockers de Liverpool qui a durée de 1995 à 1998, comme dans divers mouvements de 1990 à 2000, dont l'implantation réussie du syndicat dans certaines entreprises, comme les travailleurs assistants les parlementaires du Parti Socialiste Écossais, au Parlement Écossais. En 2005, lors de l'année du centenaire des IWW, une pierre commémorative a été érigée dans une forêt du Pays de Galles pour commémorer le centenaire de la création du syndicat et la mort de la militante américaine des IWW et d'Earth First!, Judi Bari.

Les IWW ont créé un site internet Website. Ils comptent huit branches professionnelles, plusieurs groupes à travers le Royaume-Uni ainsi que deux réseaux professionnels qui émergent dans les secteurs de la santé et de l'éducation. Ils ont monté un syndicat pour les assistants parlementaires au Parlement Écossais. Les IWW des les Îles Britanniques publient un magazine, Bread and Roses et une lettre d'information pour les travailleurs dans le secteur de la santé.

[modifier] Musique folk et protest songs

Une des caractéristiques des IWW, depuis leur création, est la chanson. Pour contrecarrer les patrons qui appelaient la fanfare de l'Armée du salut pour couvrir les orateurs wobbly, Joe Hill composa des parodies d'hymnes chrétiens afin que les membres du syndicat puissent chanter et accompagner la fanfare de l'Armée du Salut, tout en affirmant leurs positions, (par exemple, "In the Sweet By and By" devint "There'll Be Pie in the Sky When You Die (That's a Lie)", "Il y aura du gâteau - pour toi- au Ciel quand tu mourras, c'est un mensonge). From that start in exigency, Wobbly song writing became legendary. L'IWW compila ses chansons officielles dans le Little Red Songbook et continue de mettre ce livre à jour aujourd'hui. In the 1960s, the American folk music revival in the United States brought a renewed interest in the songs of Joe Hill and other Wobblies, and seminal folk revival figures such as Pete Seeger and Woody Guthrie had a pro-Wobbly tone, while some, like Phil Ochs, were members of the IWW. Among the protest songs in the book are "Hallelujah, I'm a Bum", "Union Maid", and "I Dreamed I Saw Joe Hill Last Night". Perhaps the best known IWW song is "Solidarity Forever". The songs have been performed by dozens of artists, and Utah Phillips has performed the songs in concert and on recordings for decades. Other prominent I.W.W. song writers include Ralph Chaplin who authored "Solidarity Forever", and Leslie Fish.

The Finnish I.W.W. community produced several folk singers, poets and song writers, the most famous being Matti Valentine Huhta (better known as T-Bone Slim), who penned "The Popular Wobbly" and "The Mysteries of a Hobo's Life." Hiski Salomaa, whose songs were composed entirely in Finnish (and Finglish), remains a widely recognized early folk musician in his native Finland as well as in sections of the Midwest United States, Northern Ontario, and other areas of North America with high concentrations of Finns. Salomaa, who was a tailor by trade, has been referred to as the Finnish Woody Guthrie. Arthur Kylander, who worked as a lumberjack, is a lesser known, but important Finnish I.W.W. folk musician. Kylander's lyrics range from the difficulties of the immigrant labourer's experience to more humorous themes. Arguably, the wanderer, a recurring theme in Finnish folklore dating back to pre-Christian oral tradition (as with Lemminkäinen in the Kalevala), translated quite easily to the music of Huhta, Salomaa, and Kylander; all of whom have songs about the trials and tribulations of the hobo.

[modifier] Le nom

The acronym I.W.W. stands for Industrial Workers of the World of course, but has led to numerous other interpretations of the name, such as "I Won't Work", "I Want Whiskey", "International Wonder Workers", and "Irresponsible Wholesale Wreckers". On 17 août 1917, the Arizonan Senator Henry F. Ashurst even declared that "I.W.W. means simply, solely and only, Imperial Wilhelm's Warriors", falsely alleging a link between the I.W.W. and German emperor Wilhelm II.[13]

The origin of the nickname "Wobbly" is unclear. Many believe it refers to a tool known as a "wobble saw", while others believe the word was a code for sabotage. One often repeated anecdote has it that a sympathetic Chinese restaurant owner in Vancouver would extend them credit, and would ask if they were a member of "I Wobble Wobble" before doing so because he was unable to pronounce the "W."[14] Another explanation is that the term was first used pejoratively by San Francisco Socialists around 1913 and adopted by IWWs as a badge of honor.[15] In any case, the nickname has existed since the union's early days and is still used today.

The union has also often been mistakingly called "International Workers of the World". The conservative media pundit Rush Limbaugh blamed the anti-WTO demonstrations in Seattle in 1999 on the "International Workers of the World". In the indexes of the books Timber Wars by Judi Bari and Been and Done by Gipsy Moon, the I.W.W. was incorrectly listed under this name, although they were correctly named in the text. Fred Chase once joked that the Industrial Workers of the World should ask the International Workers of the World to join up, since they're such a large and influential organization. This mistake happens commonly, although the word International would obviously be redundant because of the words of the World.[16]

[modifier] Quelques adhérents

Parmi les adhérents des IWW nous pouvons nommer Helen Keller, Joe Hill, Ralph Chaplin, Ricardo Flores Magon, James P. Cannon, James Connolly, Jim Larkin, Paul Mattick, Big Bill Haywood, Eugene Debs, Elizabeth Gurley Flynn, le nationaliste indien Lala Hardayal, Frank Little, le fondateur de l'ACLU Roger Nash Baldwin, Harry Bridges, le poète de la beat generation Gary Snyder, l'anthropologue David Graeber, l'artiste graphiste Carlos Cortez, le poète et l'icône de la contreculture Kenneth Rexroth; le surréaliste Franklin Rosemont, Rosie Kane et Carolyn Leckie, membres du Parlement écossais, Judi Bari, les musiciens folk Phil Ochs, Utah Phillips, et David Rovics, Jeff Monson adepte du combat libre, Finnish folk music legend Hiski Salomaa, U.S. Green Party politician James M. Branum; Catholic Workers Dorothy Day and Ammon Hennacy; nuclear engineer Susanna Johnson; Supreme Court Justice William O. Douglas. Selon une rumeur persistante mais non prouvée, la légende du baseball Honus Wagner fut également un Wobbly. Le sénateur Joseph McCarthy a accusé Edward R. Murrow d'avoir été membre des IWW. L'adhérent le plus célèbre des IWW est aujourd'hui Noam Chomsky.

[modifier] Voir également

[modifier] Liens externes

[modifier] Références

  1. Brissenden 1919, pg. 57-58
  2. Brissenden 1919, pg. 59-67
  3. Brissenden 1919, pg. 67-73
  4. Brissenden 1919, pg. 71-71
  5. Brissenden 1919, pg. 73-75
  6. Preamble & Constitution of the Industrial Workers of the World, as amended through 1 January 2005.
  7. Spokane -- Thumbnail History, at SpokaneHistory.org.
  8. Les jungles hobos sont généralement des coins de forêt, à portée de voies ferrées, où les hobos pouvaient vivre à l'abri des regards.
  9. Deputy Sheriff Jefferson F. Beard at the Officer Down Memorial Page.
  10. Deputy Sheriff Charles O. Curtiss at the Officer Down Memorial Page.
  11. unmarked grave
  12. Philip Dawdy, A Union Shop on Every Block, Seattle Weekly, 7 décembre 2005 (accessed 24 September 2006).
  13. Brissenden 1919, pg. 57
  14. Mark Leier, Where the Fraser River Flows: The Industrial Workers of the World in British Columbia. Vancouver: New Star Books, 1990, 35, 54 n 8.
  15. "What is the Origin of the Term Wobbly?". Retrieved 17 juillet 2006
  16. (We're not) The International Workers of the World. Consulté le 16 juillet 2006

[modifier] Bibliographie

  • Larry Portis, IWW, le syndicalisme révolutionnaire aux États-Unis, éditions Spartacus, 2003, 174 pages.
  • The IWW: A Study of American Syndicalism, 1920. Reprinted by Russell & Russell, New York, 1957.
  • We Shall Be All: A History of the Industrial Workers of the World, 2000
  • Rebel Voices: An IWW Anthology, 1988
  • Wobbly War: The Centralia Story, 1987
  • Belles of New England: The Women of the Textile Mills and the Families Whose Wealth They Wove, 2002
  • Wobblies: A Graphic History of the Industrial Workers of the World
  • The I. W. W.: Its History, Structure & Methods, 1917
  • The I. W. W.: Its First Fifty Years, 1955
  • Dancin' in the Streets: Anarchists, IWWs, Surrealists, Situationists and Provos in the 1960s as Recorded in the Pages of Rebel Worker and Heatwave, 2005
  • A Wobbly Life: IWW Organizer E. F. Doree, 2004

Green Archie, http://www.press.uillinois.edu/pre95/0-252-01963-6.html, Wobblies, Pile Butts, and Other Heroes, 1993 University of Illinois Press, ISBN 0-252-01963-6, 534 pages

  • A large part of the trilogy U.S.A., which is considered the major work of John Dos Passos and which comprises The 42nd Parallel (1930), 1919 (1932), and The Big Money (1936), is devoted to a vivid and highly sympathetic description of the struggles waged by the IWW.
  • Green, Archie, and David Roediger, Franklin Rosemont, and Salvatore Salerno, eds. [2007]. The Big Red Songbook. Charles H. Kerr, 538 pages. ISBN 0-88286-277-4

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