Histoire de l'esclavage

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L'histoire de l'esclavage est celle des différentes formes prises par la condition sociale d'êtres humains privés par d'autres du droit de propriété sur eux-mêmes. Si l'esclavage est mentionné dans les premières civilisations écrites, les conditions de son émergence sont, en l'absence de sources, impossibles à déterminer avec précision. Le statut et la fonction de l'esclave ont varié selon les époques et les lieux : les sources et les justifications de l'esclavage, la position et les tâches matérielles conférées aux esclaves ainsi que les conditions de sortie de la condition d'esclaves sont autant d'éléments qui confèrent sa spécificité à chaque configuration historique.

Sommaire

[modifier] Dans les civilisations de l'Antiquité

Esclave noir, Égypte Ptolémaïque, IIe / Ier siècle avant J.-C.
Esclave noir, Égypte Ptolémaïque, IIe / Ier siècle avant J.-C.

L'esclavage existe à l'époque antique, il est mentionné dans les toutes premières traces écrites, comme le Code d'Hammourabi et d'autres écrits analysés comme des transcriptions d'histoires orales. Les critères de propriété liés à l’esclavage impliquent un certain niveau d’organisation des sociétés, ce qui rend incertain l’existence de l’esclavage pour les temps préhistoriques. Les preuves sûres de l’existence de l’esclavage commencent avec les sociétés historiques possédant l’écriture, et peuvent être extrapolées, avec prudence, pour les civilisations protohistoriques qui les précèdent. Les déductions uniquement basées sur l’ampleur impressionnante de certains vestiges (pyramides, monuments, digues, etc.) restent conjecturales.

Ainsi, l'esclavage est la réduction d'une personne à un état de privation de toute liberté, celle-ci allant de libertés sociales aux libertés les plus fondamentales. L'esclave est exclu de la société tout en étant dans les sociétés esclavagistes un élément moteur.

Certains artistes de l'Antiquité, comme le fabuliste grec Ésope (VIe siècle av. J.-C.), étaient des esclaves affranchis. Le latin Térence (-184,-159) était esclave, ce qui étonne Diderot. Le philosophe grec Epictète (50, vers 130) était également esclave.

[modifier] Au Moyen Âge

Icône de détail Article détaillé : Esclavage au Moyen Âge.

Sans qu'aucune vraie révolution ne soit opérée, l'influence grandissante du christianisme amène une évolution progressive et renforce un mouvement d'émancipation en réalité entamé sous les empereurs païens de la Rome antique.

L'Église considère maîtres et esclaves comme des égaux devant Dieu, et s'oppose, en principe, à ce que des chrétiens appartiennent à d'autres chrétiens. L'esclave peut se marier, sa famille est reconnue. Il a pu aussi, à certaines époques, se faire moine, trouver asile, et donc être soutenu contre son maître. À la fin de la Rome antique correspond donc, en Occident, le passage progressif de l'esclavage à une forme "adoucie", le servage, généralisé à partir du VIIIe siècle.

Le serf jouit d'une personnalité juridique. Tout d'abord, il n'appartient pas à son seigneur ; en outre, il possède des biens, peut ester et témoigner en justice, peut contracter (mariages, contrats de vente) plus ou moins librement. Sa condition de servage peut elle-même faire l'objet d'un contrat. Mais ce qui lie avant tout le serf à son seigneur c'est une obligation de stricte obéissance : il la lui doit comme dernier étage de la pyramide féodale. Ce devoir, comme tout lien féodal, a une contrepartie : le seigneur lui doit protection.

Cependant, l'institution de l'esclavage subsiste tout au long du Moyen Âge. Plus au moins disparu au nord des Alpes, le nombre d'esclaves augmente en Catalogne et particulièrement en Italie entre XIIIe et XVe siècle. Les grandes républiques maritimes de Gênes et de Venise sont les plus grands marchands d'esclaves à cette époque. Sont réduits en esclavage surtout des individus capturés au nord de la mer Noire, où la colonie génoise de Caffa représente la plaque tournante du trafic d'esclaves. Les esclaves mâles sont pour la plupart exportés vers l'Égypte mamelouk où ils constituent une ressource indispensable pour le recrutement de soldats, tandis que les femmes esclaves sont amenées en majorité en Italie et sur les grandes îles méditerranéenes (Crète, Sicile, Majorque, Chypre), où elles trouvent leur place dans le service domestique.[1]

Icône de détail Article détaillé : Servage.

Comme le christianisme, l’Islam s’étend dans un monde dont l’esclavage est une composante, et comme lui, il s’y adapte sans révolution sociale. En principe, le Coran interdit seulement l'esclavage des musulmans, car il fait la différence entre les pays des « infidèles » et les pays de l'Islam.

  • Cela explique partiellement le fait que jusqu'au début du XXIe siècle, des pays musulmans comme l'Arabie saoudite, le Soudan ou la Mauritanie pratiquent sans remords l'esclavage des Noirs chrétiens et animistes.
  • Malgré les interdictions formelles concernant les musulmans, les califes et les sultans n'hésitent pas à réduire en esclavage les rebelles ou les « mauvais musulmans », notamment en Espagne au temps d'al-Andalus.
  • En Égypte, les enfants esclaves en provenance de la mer Noire ou des Balkans, et amenés en grande partie par des marchands italiens, ont constitué une ressource indispensable pour le recrutement des mamelouks.

Le commerce triangulaire fut la base économique du développement des plantations dans les colonies des Amériques, aux Caraïbes comme dans les États sudistes nord-américains. Le chemin des marchands d'esclaves partait des ports atlantiques; ils échangeaient des produits manufacturés contre le bois d'ébène et les revendaient pour les plantations. Les nations principales le pratiquant étaient l'Angleterre, le Portugal, la Hollande, la France.

[modifier] De la Renaissance aux Lumières

Alors que l'esclavage recule en Europe du fait de l'extension du christianisme, sans toutefois disparaître, il prend son essor dans les colonies américaines. Les bulles pontificales Sublimus Dei (29 mai 1537) et Veritas ipsa du pape Paul III (2 juin 1537) condamnent l'esclavage des amérindiens ainsi que « toute mise en doute de la pleine humanité de ceux-ci ».

Après la découverte de l'Amérique, Espagnols et Portugais ont décimé les populations indiennes. Pour remplacer cette main d'oeuvre disparue, les conquistadores ont fait venir d'Afrique des captifs. La traite négrière allait bientôt concerner toute l'Europe.

Une décision qui marque paradoxalement le départ de la traite transatlantique. Les nations européennes, en particulier le Portugal, la France, la Hollande et l'Angleterre se lancent dans le commerce triangulaire entre des ports de l'Europe, le Golfe de Guinée et les Amériques (Brésil, Antilles). La motivation première des négriers est économique et l'esclave noir est considéré comme une marchandise. Le pays ayant reçu le plus d'esclaves noirs est de loin le Brésil avec environ 5,5 millions d'Africains déportés du XVIe siècle à 1850, soit 40 % du total[2].

Alors que l'esclavagisme américain atteint son rendement maximum au XVIIIe siècle, les philosophes des Lumières ébauchent la prise de conscience abolitionniste.

[modifier] Abolitions de l'esclavage

Image d'une campagne abolitionniste britannique
Image d'une campagne abolitionniste britannique
Icône de détail Article détaillé : Abolition de l'esclavage.

[modifier] Une longue bataille

Le servage disparaît progressivement en Europe occidentale à la fin du Moyen-Age ; au XVIIIe siècle, il avait quasiment disparu en France. Mais il faudra attendre la fin du XIXe siècle pour qu'il disparaisse de l’Europe orientale et sera aboli en 1861 en Russie. Concernant l'esclavage, en 1769 les Quakers de Pennsylvanie donnent l'exemple à suivre.

En Suède, une forme répandue de servage dès le XVIIIe siècle était le statut de statare (ou voir Wiki suédois), lesquels étaient des ouvriers agricoles qui recevaient quelques vivres et le logis comme salaire. Leurs conditions de vie étaient généralement très dures. Des écrivains suédois du XX siècle issus de ces milieux ont décrit les conditions de vie de ces derniers serfs européens.

Dès le 2 mars 1807 Britanniques et Américains s'interdisent la traite négrière puis sous leur pression en 1815 au congrès de Vienne ils sont suivis par la plupart des autres puissances européennes, mais tant que l'esclavage ne fut pas interdit partout, la traite se poursuivit de façon clandestine. Il faut attendre une succession d'abolitions de l'esclavage pour que ce trafic cesse au cours du XIXe siècle :

[modifier] En France

Proclamation de Victor Hughes à la Guadeloupe le 1er novembre 1794
Proclamation de Victor Hughes à la Guadeloupe le 1er novembre 1794

En 1789, les villages et villes de France eurent à rédiger leurs cahiers de doléances pour la convocation des États Généraux. Les habitants de Champagney mettent dans leur cahier un article unique en son genre (l'article 29), dit Vœu de Champagney qui condamne avec énergie la traite des Noirs et réclame fermement son abolition.

La Convention abolit l'esclavage le 4 février 1794 grâce à l’action de la Société des amis des Noirs de l’abbé Grégoire, sur l'exemple de l'affranchissement décrété à Saint-Domingue par Léger-Félicité Sonthonax. De ce fait, on peut dire de la France qu'elle fut la première nation dans le monde à abolir l'esclavage dans ses colonies. Malheureusement, à l'occasion du traité d'Amiens du 26 mars 1802, qui restitue à la république la Réunion et la Martinique, où les Britanniques ont maintenu l'esclavage, cette situation est confirmée par Napoléon Bonaparte, avec la Loi du 20 mai 1802[3]. Elle ne concerne ni la Guadeloupe, ni Saint-Domingue, territoires où l'esclavage a été aboli [4]. Par transgression de cette loi, entre juillet et août 1802 l'amiral Jean-Baptiste Lacrosse, le préfet Daniel Lescallier et le général Antoine Richepance rétablissent progressivement l'ancien "code noir" et l'esclavage en Guadeloupe. Ce qui ranime la guerre à Saint-Domingue où l'esclavage ne sera jamais rétabli, l'indépendance étant acquise le 1er janvier 1804.

Le 29 mars 1815 Napoléon Bonaparte décrète la suppression immédiate de la traite et l'interdiction des ventes d'esclaves aux colonies.

La seconde et définitive abolition officielle de l'esclavage date du 27 avril 1848 notamment grâce à l'action du député Victor Schoelcher et ses amis.

Il faut cependant attendre l'aube du XXIe siècle pour voir se développer un travail de mémoire autour de l'esclavage. Le 10 mai 2001, le Parlement Français vote la loi Taubira qui reconnaît l'esclavage comme crime contre l'humanité. Suite à cette loi et au comité pour la mémoire de l'esclavage, présidé par l'écrivain guadeloupéen Maryse Condé, Jacques Chirac annonce le 30 janvier 2006 la création d'une journée annuelle de la mémoire de l'esclavage, qui se tiendra tous les 10 mai.

Cette commémoration s'ajoute aux dates de commémoration de l'abolition de l'esclavage en vigueur depuis 1983 dans les départements d'outre-mer: le 22 mai en Martinique, le 27 mai en Guadeloupe, le 10 juin en Guyane, le 20 décembre à La Réunion, le 27 avril à Mayotte.

[modifier] L’exception haïtienne

À Saint-Domingue, il y eut plusieurs révoltes dont celle de 1702. Mais c'est en 1791 que profitant des troubles issus de la révolution française de 1789 et galvanisés par les idées de liberté, d’égalité et de fraternité, François-Dominique Toussaint Louverture, Jean-Jacques Dessalines, Henri Christophe, Alexandre Pétion et André Rigaud ont dirigé la seule rébellion d'affranchis et d’esclaves noirs qui ait été menée à terme. En 1804, l’ancienne colonie française de l'île Saint-Domingue est devenue Haïti.

[modifier] Esclavage au XXe siècle

Icône de détail Article détaillé : Esclavage au XXe siècle.

Soit par survivance du phénomène esclavagiste traditionnel, soit à travers de nouvelles formes dites "modernes", l'esclavage est resté une réalité au XXe siècle. De nombreux comportements systématiques (camps de concentration ou de travail, proxénétisme) ont ainsi progressivement été analysées comme de nouvelles formes d'esclavage.

Dans les colonies, les colonisateurs ont préféré astreindre les populations locales au travail forcé. Dans les faits, le travail forcé constituait souvent des conditions analogues pour les Africains à celles en vigueur dans les plantations: surexploitation, punitions corporelles, statut d'infériorité, répressions violentes pouvant aller jusqu'au meurtre. Sous Léopold II une importante campagne d'information et de réprobation fut lancée au Royaume-Uni contre l'attitude des colons du Congo Belge (Zaïre). Mais il faut aussi rappeler qu'en arrivant sur ce territoire, les Belges avaient combattu et neutralisé les négriers arabes qui y opéraient depuis des siècles en accord avec les souverains indigènes.

En Union soviétique, Chine (et autres pays communistes) règnent la déportation brutale vers des camps de travaux forcés (Goulag ou Laogai) où l'individu est assujetti à un travail gratuit à vie, et dans des conditions qui l'écrasent. Souvent même, sa famille subit le même sort.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, les envahisseurs (Allemands et Japonais) et leurs dictatures militaires criminelles ont organisé l'esclavage de masse dans les pays conquis, et même en partie au sein des leurs, avec les détenus politiques issus de leur propre population. L'Allemagne nazie a exploité environ 12 millions de personnes, principalement originaires de l'Europe de l'est [5], alors que le Japon shōwa en a exploité plus de 18 millions en Extrême-Orient[6]»

Ce quasi-esclavage poussé parfois jusqu'à l'extermination, s'est exercé au sein de camps de travail, de camps de concentration et aussi de camps d'extermination spécialisés. Les cas de prostitution forcée sont aussi fréquents, particulièrement dans le cas du Japon shōwa qui enrôla environ 200 000 femmes de réconfort.

Enfin, plusieurs pays anciennement colonisateurs, notamment des pays arabes, ont maintenu l'esclavage jusqu'au milieu du XXe siècle : Arabie saoudite et Oman mais également chez les Maures de certaines colonies françaises, en Mauritanie et au Soudan français, et ce malgré sa suppression officielle. La Mauritanie n'a supprimé l'esclavage des Harratins, noirs des oasis du Sahara, en 1980. Aujourd'hui, l'esclavage traditionnel résiste dans de nombreux pays d'Afrique et d'Asie.

[modifier] Esclavage contemporain

Icône de détail Article détaillé : Esclavage moderne.

L'esclavage n'a cependant pas totalement disparu dans certaines régions du monde, comme la péninsule arabique ou le sous-continent indien. L'Organisation internationale du travail (OIT) estime à 25 millions le nombre de personnes vivant actuellement dans des conditions assimilables à de l'esclavage, d'où le terme d' « esclavage moderne ». Selon l'ONU, chaque année, deux millions de personnes sont réduites en esclavage.

L'esclavage réapparaît actuellement au Soudan. Les Musulmans du nord ont rétabli la Charia lors de la décolonisation et l'appliquent de force aux noirs chrétiens et animistes du sud qui se sont rebellés. Ceux-ci, repoussés dans la Province Équatoriale, la plus insalubre, ont résisté de leur mieux depuis l'indépendance. Aussi les forces gouvernementales ont-elles massacré les populations civiles de nombreux villages et continuent à y enlever de nombreux enfants pour les convertir à l'islam et les utiliser comme esclaves à Khartoum.

Dans les pays développés, par extension et suite à l'évolution des points de vue, le politiquement correct considère d'autres situations assimilable à de l'esclavage moderne.

En 2000, l'UNICEF estimait que 200 000 enfants étaient retenus en esclavage en Afrique centrale et occidentale. D'après l'Organisation Internationale des Migrations (OIM) quelque 200 000 femmes et enfants sont victimes de l'esclavage. La pratique des enfants soldats peut également être assimilée à une forme d'esclavage, d'autant qu'à l'emprise psychologique mise en œuvre sur des enfants, s'ajoute la dépendance physiologique obtenue par l'usage de drogues fortes.

[modifier] Notes

  1. voir à ce sujet les divers articles et livres de Charles Verlinden, Michel Balard, Robert Delort, Jacques Heers etc.
  2. Luiz Felipe de Alencastro, « La fusion brésilienne », dans L'Histoire, n°322, juillet-août 2007, p.45
  3. L'intention originale de Napoléon Bonaparte était d'indiquer clairement dans la loi le maintien du "statut-quo", à savoir maintien de l'esclavage à la Martinique et à la Réunion, maintien de la liberté en Guadeloupe et à Saint-Domingue. Une commission dirigée par Cambacérès est chargée de préparer une loi en ce sens, elle conclut à la difficulté de légiférer sur deux régimes opposés dans la même loi. Il est décidé de légiférer sur le maintien de l'esclavage là où il existe et de ne rien dire sur les autres colonies. Il est vraisemblable que le maintien de l'esclavage dans les territoires récupérés des Britanniques résulte d'une négociation du traité d’Amiens visant à empêcher la propagation de l'abolition de l'esclavage aux autres colonies européennes
  4. Marcel Dorigny, The abolitions of slavery (2004), Ed. Berghahn Books, ISBN 1571814329, p.235
  5. http://www.dw-world.de/dw/article/0,2144,1757323,00.html
  6. Zhifen Ju, "Japan's atrocities of conscripting and abusing north China draftees after the outbreak of the Pacific war", 2002, Library of Congress, 1992, "Indonesia: World War II and the Struggle For Independence, 1942–50; The Japanese Occupation, 1942–45" Access date: February 9, 2007.
  7. Dans nombre de pays, des lois punissent le proxénétisme mais tolèrent la prostitution à condition qu'elle soit volontaire et tant que cela ne trouble pas l'ordre public. Celle-ci est conforme à la déclaration des Droits de l'Homme autorisant chaque adulte à faire ce qu'il veut (ou peut) de sa personne.

[modifier] Bibliographie

[modifier] Témoignages

  • Mungo Park, Voyage dans l'intérieur de l'Afrique, FM/ La Découverte, Maspero, Paris 1980, ISBN 2-7072-2629-2.
  • Jehan Mousnier, Journal de la traite des Noirs, Editions de Paris, Paris, 1957.
  • Théodore Canot, Les Aventures d'un négrier, éd. La Découvrance, Paris, 2004.
  • Jean-Pierre Plasse, Journal de bord d'un négrier, éd. Les Mots et le Reste, Paris, 2005.
  • Dieudonné Gnammankou, Abraham Hanibal, l'aïeul noir de Pouchkine, éd. Présence Africaine, Paris, 1996, ISBN 2-7087-0609-8.
  • Olaudah Equiano, La Véridique Histoire par lui-même d'Olaudah Equiano, Africain, esclave aux Caraïbes, homme libre, Éditions caribéennes, Paris, 1987.

[modifier] Ouvrages historiques

[modifier] Examen d'ensemble

[modifier] Esclavagisme antique et médiéval

  • Michel Balard, La Romanie génoise, 2 tomes, Rome / Gênes, 1978.
  • Jacques Heers, Esclaves et domestiques au Moyen-Âge dans le monde méditerranéen, Paris, Hachettes, 1996, 296 p.
  • Youval Rotman, Les esclaves et l'esclavage. De la Méditerranée antique à la Méditerranée médiévale, VIe-XIe siècles, Paris, Les Belles Lettres, 2004, 403 p.
  • Verlinden, Charles, L'esclavage dans l'Europe médiévale, t.1: Péninsule ibérique - France, Bruges, De Tempel, 1955; t.2: Italie - Colonies italiennes du Levant - Levant latin - Empire byzantin, Gand, 1977.

[modifier] Esclavagisme musulman

[modifier] Esclavagisme euro-américain

  • Raymond-Marin Lemesle, Le Commerce colonial triangulaire, XVIIIe-XIXe siècles, Presses Universitaires de France, 1998, Que sais-je. ISBN 2130493408
  • Salvador de Madariaga, Le Déclin de l'Empire espagnol d'Amérique, Ed. Albin Michel, Paris, 1958.
  • Jean Meyer, Esclaves et Négriers, Gallimard, 1986, Decouverte Gallimard. ISBN 2070530183
  • Louis Sala-Molins, Le Code noir, PUF, Paris, 1986
  • Hannah Crafts, Autobiographie d'une esclave, Payot, Paris, 2005

[modifier] Histoire de l'abolition

  • Annick Le Douget, Juges, esclaves et négriers en Basse-Bretagne, l'émergence de la pensée abolitionniste, l'auteur, s.l., 2000
  • Nelly Schmidt, Victor Schoelcher et l’abolition de l’esclavage, Fayard, Paris, 1994
  • Philippe Haudrère et Françoise Vergès, De l’esclave au citoyen, Gallimard, Paris, 1998
  • Jean Métellus, De l'esclavage aux abolitions - XVIIe - XXe siècle (en collaboration avec Marcel Dorigny), Cercle d'Art, Paris, 1998. ISBN 2702205488
  • François Renault, Libération d’esclaves et Nouvelles servitudes, Les nouvelles Editions Africaines, 1976
  • Gaston Martin, L’Abolition de l’esclavage (27 avril 1848), PUF, Paris, 1996
  • Mobiclic, "Moussa l'itinéraire d'un esclave" (2006), Milan presse, Toulouse ([2]

[modifier] Liens externes

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