Famille Hornec

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Les Hornec, également surnommés « les H »[1] ou « Les manouches de Montreuil »[2] sont une famille de manouches sédentarisés originaires d'Allemagne et installée à Montreuil-sous-Bois en Seine-Saint-Denis, figures du grand banditisme français.

Depuis 1994, la famille, avec à sa tête les trois frères Hornec. Tout d'abord il y a Jean-Claude Hornec alias « Eddy Mitchell » ou « Lounes » ; l'aîné, né en 1953, puis Mario Hornec alias « Le Corse »), le "diplomate" de la famille, né en 1958, et Marc Hornec alias « Forain », le benjamin et chef de la famille, né en 1966, soupçonné par quasiment toutes les polices de la région parisienne de contrôler le « Milieu ». Les frères Hornec sont considérés comme de véritables parrains mafieux, et sont fichés au grand banditisme.

Issu de la communauté, dite « manouche », des gens du voyage, le clan Hornec recrute dans la famille. Depuis le début des 1990, le clan est soupçonné d'être impliqué dans diverses activités criminelles : braquages de fourgons, « saucissonnages », pillages d'entrepôts, machines à sous clandestines, corruption de fonctionnaires de police, meurtres, rackets de boîtes de nuit, de bars et de restaurants et divers trafics : or, jade, cocaïne, cannabis, œuvres d'art, voitures de luxe etc.[1].

Sommaire

[modifier] Historique

[modifier] Les débuts d'une fratrie

L'histoire française de la famille Hornec commence avec l'installation du père Lucien Hornec (1932 – vers 1970), un ferrailleur sans histoires, à Montreuil dans les années 1950. Ses trois fils, Jean-Claude, Mario et Marc développent le commerce de leur père qu'ils ont reçu en héritage et acquièrent une somptueuse villa en Provence, sur la côte méditerranéenne. Ce serait au début des années 1980 que leurs activités illégales auraient commencé : « C'est à Montreuil que sont découpées en morceaux les voitures ayant servi aux casses [...] C'est aussi à Montreuil, rue Ramenas, également qu'on commence à se fournir en voitures maquillées »[3].

C'est dans la cité de la Boissiére que les Hornec se font un nom. Ils évoluent sous la houlette de Claude « le Gros » Genova qui vient de la même cité qu'eux à Montreuil. Après quelques affaires ensemble, les « H » décident de faire cavalier seul. C'est à ce moment qu'ils vont commencer à s'associer avec des personnes avec qui ils ont grandi: des maghrébins et des gitans. Cependant, les « H » sont souvent soupçonnés mais jamais pris la main dans le sac. Le même journaliste relève à Marianne que : « si le banditisme était une famille, ce serait bien celle-là. Une communauté soudée; une tradition qui remonte aux origines mêmes du brigandage; une solidarité rare entre les hommes du clan. Tous les ingrédients semblent réunis pour constituer l'embryon d'une Mafia,­ à commencer par le plus important : le territoire ». L'aura des Hornec grandit depuis qu'on leur prête un pacte occulte entre « Manouches » et « Arabes »[4], imposant le respect, même aux Corses. Leur activité centrale à cette époque est le braquage. Leur noyau dur se compose d'une dizaine de jeunes, qui au fil des affaires commencent à prendre confiance et de l'importance. Mais leur ascension ne commence véritablement qu'en 1989.

Cette année-là, Genova est écroué pour un trafic portant sur plus de 200 voitures. Les « H » en profitent pour décupler leur activité. Ils s'associent avec de futurs grands noms du milieu parisien: Ihmed Mohieddine dit « Jo » et Nordine Mansouri dit « la Gelée » reprennent les affaires de Genova. Mais les difficultés se font sentir. C'est ainsi qu'un ami des manouches, Michel Thiry est tué en novembre 1993. Eric Pasquet, assassin de Thiry, est abattu en février 1994, suivi de Joël Guignon, tué le 12 juin à Nogent-sur-Marne. Le lendemain, c'est Féfé le brochet qui tombe, suivi le même jour par 2 frères gitans proche des Hornec. Le 20 août, Genova a une permission. Le 22 août 1994, Claude Genova , dit « Le Gros », est assassiné boulevard Gouvion-Saint-Cyr, en compagnie de sa femme. Il est tué par 2 truands indépendants de trois coups de fusil à pompe dans le dos. Il devait retrouver les « H » pour tenter de cesser les hostilités[5].

Suite à cela, les « H » réinvestissent l'argent des braquages des fourgons dans des bars, des restaurants et cinq boîtes de nuit et deviennent les rois des « nuits Raï » de toute la région parisienne. Le clan s'organise et investit dans le cannabis. Mais les ex-associés de Genova ne se laissent pas faire. C'est ainsi que dans la nuit du 23 au 24 mai 1995, deux des boîtes des frères gitans sont plastiquées à Evry et Andilly et un engin incendiaire est lancé à travers la vitre d'un restaurant du Perreux. Jean-Dominique Poletti, l'un des assassins de Genova, est assassiné à Boulogne-Billancourt le 3 août 1995. Son complice Kadda H. dit Karim s'enfuit en Algérie. Les choses se calment alors...

[modifier] L'apogée d'un clan

La famille Hornec est très vaste et les liens qui les unissent sont très forts. Outre les membres du clan, évalués à environ une trentaine de membres[6], le réseau comprend des bras droits supposés comme Abdelnour Mezouar, Joseph Menconi, de Corse, Abderrazak Benalla, Nordine Mansouri dit « La Gelée » de l'agneau en arabe et Imed Mohieddine' dit « Jo ». Ces deux derniers sont tombés pour extorsion de fonds en bande organisée. Ils sont, par ailleurs, amis de Samy Naceri[7]. La famille est compose aussi de leur mère Marinette et de leur sœur Sonya. Mais ces dernières ne semblent ne pas être impliquées dans les affaires de leurs fils et frères respectifs.

L'argent des braquages, dont les Hornec sont soupçonnés des plus gros de ces 10 dernières années en Île de France, est investi dans les machines à sous clandestines, bars à hôtesses des quartiers chic de la capitale. Les investissements sont dirigés par le chef du clan, Marc Hornec, le benjamin. Jean-Claude Hornec, dit « Eddy Mitchell », lui se tient à distance des affaires. En sa qualité d'aîné, il est le « conseil » de la famille. Rien ne se fait sans son assentiment. Marc Hornec se considère, quant à lui, victime d'un acharnement judiciaire. Il se disait en pleine dépression à la manière d'un Tony Soprano, ce qui a eu le don d'irriter ses proches. À tel point que, fin 1990, des policiers en civil, en planque rue Ramenas, furent pourchassés pour être passés à tabac. Ils se réfugièrent in extremis au 36 Quai des Orfevres à Paris. Son ascension a failli être stoppée net, en 1995. Marc, qui était recherché pour un trafic de stupéfiants, força un barrage, à Cagnes-sur-mer (Alpes-Maritimes), où il possède une luxueuse villa. Il parvint à s'enfuir. En 1997, Marc Hornec dit « le forain » est arrêté dans un hôtel d'Eurodisney par des policiers déguisés en « Mickey ». La perquisition qui s'ensuivit permit la découverte, dans un box lui appartenant, de 550 kilos de cannabis. Il fut condamné à 5 ans de prison dans cette affaire.

À la fin des années 1990, les H décidèrent de se lancer dans les machines à sous. Leur but était de récupérer le quartier de l'Étoile et des Champs-Élysées appelé « Le Triangle d'Or ». Mais un homme les en empêche : Francis Le Belge. Ce dernier pourrait avoir été abattu pour ces raisons dans un bar très sélect du VIIIéme arrondissement le 27 septembre 2000[8].

Depuis, ils semblent tenir le haut du pavé et les trois frères Hornec ont une réputation impitoyable. Les policiers les soupçonnent d'avoir participé aux plus gros braquages de ces dernières années, et d'être, en plus, derrière plusieurs règlements de comptes à Paris ou en banlieue : Farid Sanaa, dit l'« Écureuil », place des Ternes, le 19 octobre 1999, Antonio Lagès, dit le « Portugais », peu de temps après, abattu de deux décharges de fusil de chasse avenue George-V, Djilalai Zitouni meurt le 21 juillet 2001 à Gennevilliers. Puis, c'est au tour de Patrice Roma d'être abattu en décembre 2001, dans le XIe arrondissement. Les Hornec sont également soupçonnés d'avoir collaboré avec Antonio Ferrara, et peut-être même d'avoir participé à l'évasion de ce dernier en mars 2003[9].

Depuis 2000/01, après avoir subi une véritable hécatombe (pas moins de 100 morts entre 1995 et 2000, dont vingt à Paris pour la seule année 2000 !), le Milieu français connaît une relative « accalmie » tandis que les Hornec semblent prospérer.

Les trois frères ont apparemment le bras long. Ils semblent en tout cas très au courant des enquêtes les concernant. Ils sont apparus dans certaines affaires que certains policiers « ripoux » les renseignaient. Officiellement, les Hornec sont de simples forains. Leurs avocats Giraud, Liénard et le fameux Karim Achoui leur sont d'une grande utilité pour conserver un casier bien léger.

Marc Hornec est de nouveau mis en examen et est incarcéré le 19 décembre 2002, pour un « vol à main armée et association de malfaiteurs » dans une affaire portant sur le braquage de plusieurs lingots d'or commis le 11 juin 1999 à Paris, sur quatre Algériens venus changer de l'argent en or. Il est mis en cause par une écoute téléphonique. Mais il est libéré le 30 janvier 2003 pour vice de procédure. La décision est contestée par les syndicats de policier[10].

Mais au printemps 2003, un juge grenoblois découvre l'implication présumée de Marc Hornec « le forain » dans une agression à main armée commise dans la nuit du 9 au 10 décembre 2002 dans l'Isère. Lors de cette nuit, un commando de sept ou huit individus s'introduit au domicile d'un couple, ils menottent les occupants des lieux, et repartent en emportant des bijoux de valeur et des diamants pour une valeur totale d'environ 60 000 €.

En cavale depuis le 14 août 2003, Marc Hornec et sa femme sont officiellement inscrits au Fichier des personnes recherchées (le « FPR »), en vertu d'un mandat d'arrêt délivré le même jour par un juge de Grenoble. Sa présence est tour à tour signalée sur la Côte d'Azur, à Nice, à Menton, en Savoie, à Courchevel ou encore à Paris.

En mars 2004, Marc Hornec est finalement arrêté par les gendarmes d'élite du GIGN, avant d'être remis en liberté trois mois plus tard.

Jean-Claude Hornec dit « Eddy Mitchell » est, quant à lui, inculpé dans une affaire de tableaux volés avec six autres personnes arrêtées en 2002 et 2003, dont trois ont des liens de parenté avec lui (Fabrice, Jacques et Thierry Hornec, neveux et cousins)[11]. De plus, cette bande est aussi soupçonnée de nombreux « saucissonages », aussi violents qu'intelligemment montés, effectués en Picardie, dans le Nord-Pas-De-Calais et en Champagne-Ardenne, d'un vaste trafic de voitures de luxe volées sur les autoroutes et du hold-up de l'hôtel des ventes de Fontainebleau (800 000 € de joyaux dérobés).

Le territoire des Hornec se compose de 6 pavillons rue Ramenas flanqués de 4 caravanes. Ce territoire, constamment surveillé par des guetteurs recrutés dans les cités avoisinantes, est réputé être un camp retranché imprenable. Depuis, les frères Hornec semblent avoir tout fait pour justifier leur réputation. Les policiers chargés de les surveiller évoquent avec admiration la dynastie familiale.

Mario et Jean-Marc Hornec ont eu, pendant longtemps, un casier judiciaire vierge malgré leurs activités illégales supposées.

[modifier] La fin des « H »?

Mais leurs impunités semblent depuis quelques années mises à mal. En effet, Mario et Jean-Claude Hornec ont été écroués le 15 novembre 2006 pour « importation, détention et cession de stupéfiants en bande organisée » et « association de malfaiteurs ». Le trafic porte sur 100 kg de cocaïne en provenance de Colombie du cartel de Cali[12]. Les policiers de l'OCRTIS, par l'intermédiaire d'un enquêteur, vont pénétrer le réseau, comme le permet la loi Perben II.

Marc Hornec, quant à lui, est finalement arrêté par la gendarmerie le 28 février 2008 à L'Isle-Adam, dans le Val-d'Oise. Son arrestation s'est déroulée en douceur, dans un campement de gens du voyage par les gendarmes du GIGN et de l'Office central de lutte contre la délinquance itinérante. Il était en compagnie de sa femme et de son fils Franck. Marc Hornec, lui et plusieurs membres de sa famille, faisait l'objet d'un mandat d'arrêt pour « vols par ruse sur des personnes en état de faiblesse » et « association de malfaiteurs » durant la période 2000/2002. Concrètement, ils sont soupçonnés d'avoir commis des vols avec armes et en fausse qualité en Picardie au domicile de personnes âgées, des vols de voitures haut de gamme mais aussi la séquestration d'un couple fortuné dans l'Isère. En 2002, le comédien Dany Boon fut l'une de leurs victimes au cours d'un vol commis à la fausse qualité de policiers sur l'autoroute A1. Marc Hornec était en fuite depuis 2004. Son fils, Frankie, était aussi sous le coup d'un mandat d'arrêt pour recel. Ce dernier sera relâché à l'issue de sa garde-à-vue.[13].

Mercredi 23 avril, c'est une partie du clan Hornec qui comparait devant le tribunal correctionnel d'Amiens pour les faits cités précedemment[14]. Tout d'abord, Marc Hornec et son frère Jean-Claude, puis leurs cousins Medhi, Fabrice, David et Jimmy Hornec, ainsi que les beaux-frères des deux premiers Marc Chainay et Enrique Gimenez sont poursuivis. Enfin la compagne de Marc Hornec, Lydia Chainay est également poursuivie.

Cet ultime rebondissement semble marquer la fin de la saga des Hornec. Mais qui sait ce que l'avenir réserve...

[modifier] L'assassinat de James Hornec

Le fils unique de Mario Hornec, qui a eu également 4 filles, James Hornec (1981 - 2005), âgé de 24 ans, est mort le 24 décembre 2005[15] peu de temps après son arrivée à l'hôpital Jean-Verdier de Bondy (Seine-Saint-Denis), des suites d'une blessure par balle de 22 long rifle dans le dos[16] . Il se pourrait que ce soit un accident lors d'un saucissonage qui aurait mal tourné. Il était considéré comme l'étoile montante du clan, apte à reprendre la succession. Malgré son jeune âge, la fiche de James Hornec contenait déjà quatre affaires: racket, agression et blanchiment d'argent. À 20 ans, il est arrêté pour un trafic de voitures volées de luxe : Porsche, Audi, Mercedes et BMW. La famille débourse 250 000 € de caution pour le libérer. Au sujet de sa mort, son père déclare « c'est le drame de ma vie ».

Sur cette affaire, un haut fonctionnaire de police ironise en déclarant : « Je ne sais pas si les Hornec sont les nouveaux seigneurs de la pègre, mais je sais d'expérience que lorsque le milieu est calme, c'est qu'il est bien tenu. »

[modifier] Marcus Hornec

Marc Hornec junior, 20 ans à peine, recherché pour « extorsion de fonds », « faux et usage de faux », et « blanchiment » est arrêté par la police judiciaire. Marcus est le fils de Marc Hornec, le benjamin des frères Hornec. Marcus est écroué à la prison de Fleury-Mérogis où il a tenté de s'évader à trois reprises.

[modifier] Steve Hornec

Steve Hornec (1979 - …), un cousin germain des frères, a été arrêté en janvier 2006 dans une affaire de cercles de jeux clandestins en Seine-Saint-Denis.

Steve Hornec a été arrêté avec une trentaine de personnes interpellées au cours d'une vaste opération de police visant des cercles de jeu clandestins dans la Seine-Saint-Denis, et conduite par la brigade de recherche et d'investigations financières (BRIF), du lundi 16 au mercredi 18 janvier 2006[17].

Le résultat est présenté comme une illustration des nouvelles méthodes de lutte contre le grand banditisme, consistant à s'attaquer aux « voyous » par le volet financier.

[modifier] Patrimoine

Les frères Hornec auraient beaucoup investi dans l'immobilier en région parisienne et sur la Côte d'Azur comme à Cagnes-sur-mer (Alpes-Maritimes), où ils possèdent une luxueuse villa. Ils possèderaient trente propriétés bâties en France et ainsi que de deux maisons en Espagne et aurait signé plusieurs contrats d'assurance vie, payés avec des mensualités considérables. Ils possédent plusieurs bars, restaurants et 5 boites de nuit. Les Hornec roulent en Porsche, Jaguar, Mercedes et BMW, toujours de location[18].

Les policiers de l'Office central de répression de la grande délinquance financière (OCRGDF) s'interrogent sur l'absence de revenus officiels des frères Hornec et les biens multiples qui leur sont rattachés, directement ou par personnes interposées. Ils ne payent pas d'impôts sur le revenu, et de plus, certains pointent au RMI.


[modifier] Notes et références de l'article

  1. ab Pour le nom « Les H », le surnom « Lounes » et une liste d'inculpations, voir Patricia Tourancheau, Libération, La chute des rois de Montreuil, mercredi 15 novembre 2006, lire en ligne
  2. Pour le nom de « manouches de Montreuil, voir Marianne, lundi 4 novembre 2002, Les frères Hornec, grands bandits ou petits truands ?, lire en ligne.
  3. Frédéric Ploquin, Parrains et caïds : Le grand banditisme dans l'œil de la PJ. Éditions Fayard, collection « Littérature générale », septembre 2005 (ISBN 978-2213623719), cité dans Libération, le 27 décembre 2005 Le fils d'un caïd manouche abattu en Seine-Saint-Denis
  4. Moi, Marc Hornec, que l’on imagine en parrain | Rue89
  5. Hornec, la fin d'un clan, actualité Société : Le Point
  6. http://www.lepoint.fr/actualites-societe/hornec-la-fin-d-un-clan/920/0/181519
  7. Hornec, la fin d'un clan, actualité Société : Le Point
  8. Moi, Marc Hornec, que l’on imagine en parrain | Rue89
  9. Où se cache Ferrara? La piste des manouches de Montreuil (L'investigateur) ;
  10. Un “parrain” parisien remis en liberté (nouvelObs)
  11. http://www.investigateur.info/news/articles/article_2003_11_6_voles.html Les Hornec au cœur d'un trafic de tableaux volés (L'Investigateur)
  12. Deux frères Hornec interpellés dans une affaire de trafic de cocaïne
  13. Grand banditisme : Marc Hornec arrêté à l'Isle-Adam, actualité Société : Le Point
  14. http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/societe/20080423.OBS0862/le_proces_du_clan_hornec_sest_ouvert_a_amiens.html
  15. http://www.affaires-criminelles.com/bio_122.php James Hornec dans Affaires criminelles
  16. Le fils d'un “parrain” parisien tué par balle (Le Monde)
  17. Arrestations dans le milieu des salles de jeu clandestines (Le Monde)
  18. Hornec, la fin d'un clan, actualité Société : Le Point

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens et documents externes


[modifier] Sources et références