Cyclocity

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Pour l’article homonyme?, voir Cyclocity (Bruxelles), service bruxellois de Vélopartage, application du système Cyclocity. 

Cyclocity est un système de vélos partagés offrant un service de location de vélos en libre-service conçu et développé par JCDecaux[1]. Cyclocity est aussi le nom de la filiale de JCDecaux chargée du développement et de l'exploitation de ce système[2].

Un vélo du service vélo'v à Lyon
Un vélo du service vélo'v à Lyon
Vélos du service Vélib' dans leur station à Paris
Vélos du service Vélib' dans leur station à Paris

Le fondateur de la société JCDecaux SA, Jean-Claude Decaux, présenté comme un cycliste convaincu, aurait initié lui-même le projet. Le système, en partie breveté, est un des plus aboutis du genre. Après des premiers débuts en Autriche (Vienne, Citybike Wien) et en Espagne (Gijón et Córdoba), il a été mis en place à grande échelle pour la première fois à Lyon, sous le nom de vélo'v, pour la Communauté urbaine de Lyon. Configuration qui a été la plus aboutie et inédite du système (2 000 vélos sur 150 stations à son lancement) jusqu'au lancement de Vélib' à Paris. vélo'v constitue encore aujourd'hui, avec Vélib', une importante vitrine du système qui a initié le développement de services similaires dans d'autres villes en France et en Europe.

Le système existe aussi à Vienne en Autriche, en Espagne, à Bruxelles en Belgique (sous le nom Cyclocity), dans plusieurs villes de France dont Paris (Vélib'), ainsi qu'en cours de développement en Australie (Melbourne). Voir la liste détaillé ci-dessous.

Des systèmes concurrents ont été développés par Clear Channel (entre autres, Vélo à la carte à Rennes et Bicing à Barcelone), EFFIA (Vélo+ à Orléans) et une coopérative Movimento à Toulouse[3].

Sommaire

[modifier] Concept

Article principal : Vélopartage.

Si Clear Channel et JCDecaux se disputent le principe du vélo partagé, on retrouve l'origine d'un tel concept dès les années 1970 au Danemark. La mise en place d'un système de vélos en libre service gratuit a été mis en service dans les années 1995 à Copenhague, des vélos sont empruntables dans la ville avec une simple pièce de monnaie comme pour les Caddies de supermarché. Le système a été développé dans d'autres villes du nord de l'Europe où ce modeste système anti-vol suffit, la transposition n'étant pas évidente partout. Le développement d'une offre performante et sécurisée par des industriels (spécifiquement donc des annonceurs ayant l'habitude de gérer le mobilier urbain) a alors vu le jour.

[modifier] Historique

  • 1975 - La ville de La Rochelle propose 350 vélos jaunes sur 3 points de location en complément de son offre de transport public.
  • 30 mai 1995 - Lancement de Bycyklen à Copenhague, Danemark : 1 000 vélos sont proposés gatuitement dans 120 stations en libre service.
  • 6 juin 1998 - Clear Channel lance Vélo à la carte à Rennes « Premier libre-service de vélos informatisé au monde »[4].
  • 1999 : lancement du projet dans le cadre de la direction industrielle de JCDecaux.
  • 2002 - Lancement de Viennabike par une association à Vienne en Autriche, sur le modèle des Bycyklen mais le service faillit au bout de quelques semaines.
  • mai 2001 : dépôt du brevet fondateur du système.
  • juin 2002 : lancement de la phase pilote sur le site de la Clef de Saint-Pierre[5].
  • fin 2002 : lancement d’une première génération de Cyclocity destinée aux projets de Vienne en Autriche (CitybikeWien, remplacement de Viennabike), Gijón et Córdoba en Espagne.
  • 2002/3 : dépôt d'un brevet pour une solution d'accès par carte bancaire sécurisée
  • 2003 : industrialisation, production et mise en service de Vienne en mai 2003, Córdoba et Gijón en juin 2003.
  • 2004 : dépôt de 8 brevets concernant la sécurité de l’usager et du vélo.
  • 2005 : production de 2 000 vélos, bornes, serveurs commerciaux, serveurs monétiques ; lancement de vélo'v à Lyon et Villeurbanne. Cyclocity reçoit le Trophée du Vélo et le prix Usine Nouvelle.
  • 2006 : Nouveaux prix : le Janus de l’industrie décerné par l’Institut français du design et le prix Entreprises et environnement.
  • 2007 : JCDecaux reçoit le Grand Prix Stratégie du Design pour Vélib.

[modifier] Principe du système

Une station (vide) à Vienne
Une station (vide) à Vienne

Cyclocity est l'application du concept de vélos partagés (ou vélopartage[6]) en tant que service, généralement proposé par une collectivité locale, au travers d'une délégation de service public assurée par JCDecaux et sa filiale Cyclocity.

Le système est composé, tout d'abord, de stations disséminées dans la ville ou la zone à couvrir. Chaque station est composée de plusieurs bornes d'attache de vélos et d'une borne informatique qui sert d'interface entre les utilisateurs et le système de gestion. Des vélos sont disponibles en nombre suffisant dans chaque station.

Après enregistrement, un utilisateur peut emprunter un vélo dans une station au moyen d'une carte et d'un code. À la fin de l'utilisation, le vélo peut être rendu dans n'importe quelle autre station en le raccrochant à une borne d'attache. Suivant les systèmes, les utilisateurs peuvent s'enregistrer auprès du gestionnaire (pour les systèmes gratuits ou pour les abonnements communément appelés longue durée) ou bien directement sur les bornes informatiques en station, normalement au moyen d'une carte de paiement (abonnement dit de courte durée). Une caution est généralement demandée, soit lors de l'inscription préalable soit en utilisant l'empreinte de la carte de paiement.

La location est normalement limitée dans le temps et, pour les systèmes payants, le coût horaire augmente avec la durée de location. Certains systèmes payants proposent ainsi une première demi-heure gratuite, l'heure suivante étant payante et les heures supplémentaires étant ensuite facturées le double. Dans cette configuration, le renouvellement du parc de vélos à disposition est très rapide, favorisant ainsi l'utilisation pour de courts trajets de station à station. Cela est possible avec un nombre important de stations offrant un bon maillage de la ville ou de la zone à desservir, le point de départ et surtout le point d'arrivée de l'utilisateur devant être proches d'une station[7]. Le système devient alors comparable à un réseau de transport où chaque station du réseau serait reliée aux autres directement, contrairement à un service de transport en commun où des correspondances peuvent être nécessaires. L'utilisateur assure alors son propre transport, entre les stations, au moyen du vélo mis à disposition. JCDecaux avait alors qualifié son système de « réseau de transport individuel ».

Ce système est facilement complémentaire avec un réseau de transport en commun. Avec des stations judicieusement placées (gare, station de métro), un même trajet peut se faire alternativement, pour partie, avec un vélo et un transport en commun. Contrairement à ce qui se passerait avec un vélo dont il aurait la propriété, l'utilisateur n'a plus à sa charge le vélo dès qu'il a achevé son trajet avec celui-ci : ce principe offre des avantages en terme de mobilité mais aussi des combinaisons multimodales inédites.

[modifier] Un service associé au mobilier urbain

JCDecaux a "inventé" l'abribus financé par la publicité. Ce concept a été étendu à l'ensemble du mobilier urbain, où l'affichage publicitaire le finance ainsi au travers d'une délégation de service public assurée par l'industriel. Cyclocity est ainsi proposé en tant que service s'ajoutant à celui de la gestion du mobilier. Et l'émergence de ce service est arrivé à temps pour le principal opérateur français alors que de nombreuses délégation de service public pour l'affichage urbain arrivent à échéances, lui servant d'argument commercial tant financièrement que vis à vis de la concurrence.

L'affichage publicitaire devait à l'origine financer l'intégralité du service, comme ce fut le cas à Lyon[8]. Devant le coût du système — il semblerait que le service, pour être attractif, doit proposer une période de gratuité, permettant ainsi des sauts de puce gratuits aux abonnés — Cyclocity est devenue un service onéreux. Cependant, devant la réussite de sa vitrine lyonnaise et devant l'enthousiasme des mairies, les collectivité locales se sont lancées dans ce service finalement coûteux pour ces dernières. Les bénéfices directement liés à l'affichage urbain ont connue une très forte augmentation et les rétributions exigées par les collectivités locale (qui se renégocie au renouvèlement du contrat) ont logiquement suivi. Si, par exemple à Paris, le lancement du service n'a pas été directement financé par la ville, celui ci l'a été par une baisse des prétention de la mairie sur ses rétributions lié à l'affichage publicitaire ; à Marseille par contre, où la DSP concernant à l'affichage a dû être scindé en deux lot, le service Le Vélo se fait grâce à un financement de la ville.

L'offre est resté longtemps accolée à la gestion de l'affichage publicitaire et du mobilier urbain. Aucune déclinaison du système seul n'a été proposé dans un premier temps. JCDecaux disposant du système de service de vélos partagés le plus abouti notamment techniquement (8 brevets ont été déposés) et ayant fait ses preuves, ce service a pu se révéler comme argument commercial pour récupérer ou conserver certaines délégations de services. À Toulouse cependant un appel d'offre pour un service de vélopartage sans délégation du marché publicitaire a été lancé et finalement remporté par JCDecaux, ville où par ailleurs le marché publicitaire est géré par son concurrent. Précédemment, un système concurrent indépendant du marché d'affichage publicitaire avait été mis au point par EFFIA et lancé à Orléans

[modifier] Services en fonction

Ceci est la liste des services Cyclocity/JCDecaux en service et éventuellement en développement dans le monde, pour une liste complète des services du genre, autre que Cyclocity, voir Vélopartage.
  • en Belgique :
    • Cyclocity à Bruxelles : 250 vélos sur 23 stations réparties dans le pentagone, cyclocity.be.
      Tarifs : abonnement longue durée (1 an) à 10 € : 1re ½h à 0,50 €, les heures suivantes à 0,50 € | abonnement courte durée (1 semaine) à 1,50 € : 1re ½h à 0,50 €, les heures suivantes à 1 € | location limitée à 24h.
  • en Espagne :
    • Eco-bici/Cyclocity à Córdoba : 35 vélos sur 4 stations, (es)Ayuntamiento de Córdoba.
      Enregistrement gratuit valable 1 an : utilisation gratuite limitée à 2h dans les horaires d'ouverture (10h-18h en hiver|10h-15h et 18h-21h en été).
    • Gijón-Bici[9] à Gijón : 64 vélos sur 8 stations, (es)Ayuntamiento de Gijón.
      Enregistrement gratuit valable 3 an : utilisation gratuite limitée à 2h.
    • Servici à Séville, sevici.es
      Tarifs : abonnement longue durée (1 an) à 10 € : 1re ½h gratuite, les heures supplémentaires à 0 50 € | abonnement courte durée (1 semaine) à 5 € : 1re ½h gratuite, la 1re heure suivante à 1 €, les heures supplémentaires à 2 €
  • en France :
    • vélo'v à Lyon[10] : plus de 3 000 vélos dans 274 stations (4 000 vélos sur 340 stations prévu à l'automne 2007[11]), velov.grandlyon.com.
      Tarifs : abonnement longue durée (1 an) à 5 €[12] : 1re ½h gratuite (extensible à 1h avec la carte Técély), la 1re heure suivante à 0,50 €, les heures supplémentaires à 1 € | abonnement courte durée (1 semaine) à 1 € : 1re ½h gratuite, la 1re heure suivante à 1 €, les heures supplémentaires à 2 € | location limitée à 24h.
    • v'hello à Aix-en-Provence depuis le 29 juin 2007 : 200 vélos sur 14 stations (16 dans un second temps), vhello.fr.
      Tarifs : abonnement longue durée (1 an) à 25 € : 1re ½ heure gratuite, la 2e ½h à 0,50 €, les heures supplémentaires à 1 € | abonnement courte durée (7 jours à 3 €) : 1re ½ heure gratuite, la 2e ½h à 1 €, les heures supplémentaires à 2 € | pas d'emprunt possible de minuit à 6h | location limitée à 24h.
    • Vélib' à Paris depuis le 15 juillet 2007 : 10 000 vélos sur 750 stations (20 000 vélos dans 1 451 stations le 31 décembre 2007), velib.paris.fr.
      Tarifs : abonnement annuel à 29 € ou abonnement courte durée (1 jour à 1 € ou 7 jours à 5 €) : 1re ½ heure gratuite, la 2e ½h à 1 €, la 3e ½h à 2 €, les ½ heures supplémentaires à 4 € | location limitée à 24h.
    • Vélocité[13] :
      • à Besançon depuis le 25 septembre 2007 : 200 vélos sur 30 stations velocite.besancon.fr
        Tarifs : abonnement annuel à 15 € ou hebdomadaire à 1 € : 1re ½ heure gratuite, les heures suivantes à 1 €, plafonné à 4 € | location limitée à 24h.
      • à Mulhouse depuis le 15 septembre 2007 : 200 vélos sur 20 stations velocite.mulhouse.fr
        Tarifs : abonnement annuel à 15 € ou hebdomadaire à 1 € : 1re ½ heure gratuite, les heures suivantes à 1 €, plafonné à 5 € | location limitée à 24h.
    • le vélo à Marseille : depuis le 12 octobre 2007, 700 vélos sur 80 stations (1 000 vélos sur 150 stations à terme)[14], levelo-mpm.fr.
      Tarifs : abonnement longue durée (1 an) à 7 € (5 € abonnement + 2 € d'avance sur consommation) : 1re ½h gratuite, 0,50 € l'heure au-delà | abonnement courte durée (1 semaine) à 1 € : 1re ½h gratuite, 1 € l'heure au-delà | pas d'emprunt possible de minuit à 6h | location limitée à 24h.
    • VélôToulouse à Toulouse depuis le 16 novembre 2007 : 1470 vélos sur 135 stations (et 2 400 vélos sur 253 stations en en avril 2008 qui couvriront tout le territoire de la ville). www.velo.toulouse.fr/
      Tarifs : abonnement annuel à 25 €, mensuel à 10 € ou hebdomadaire à 5 € : 1re ½ heure gratuite, entre ½ heure et 1 heure 0,50 €, entre 1 heure et 2 heures 1 €, Au-delà de 2h 1 € par heure suivante | Droit d'accès 24 h à 1 € : 1re ½ heure gratuite, entre ½ heure et 1 heure 0,50 €, entre 1 heure et 2 heures 1,5 €, Au-delà de 2h 2 € par heure suivante | Service disponible de 5 h 30 à 2 h du matin pour la location d’un vélo et 24 h / 24 pour le dépôt.
    • cy'clic à Rouen depuis le 22 décembre 2007 : 175 vélos sur 14 stations (250 vélos sur 20 stations à terme), cyclic.rouen.fr.
      Tarifs : carte longue durée (15 € pour 6 mois et 25 € pour 1 an) ou abonnement courte durée (ticket cy'clic, 1 jour à 1 € ou 7 jours à 5 €) : 1re ½ heure gratuite, la 2e ½h à 1 €, la 3e ½h à 2 €, les ½ heures supplémentaires à 4 € | location limitée à 24h.
    • Vélam, à Amiens depuis le 16 février 2008 : 313 vélos sur 26 stations disponibles de 5h à 2h le lendemain, www.velam.amiens.fr.
      Tarifs : abonnement annuel à 25 € ou abonnement courte durée (1 jour à 1 € ou 7 jours à 5 €) : 1re ½ heure gratuite, les 2e et 3e ½h à 1 €, les ½ heures supplémentaires à 2 € | location limitée à 24h.
    • bicloo à Nantes, depuis le 5 mai 2008 : 700 vélos sur 79 stations, www.bicloo.nantesmetropole.fr.
      Tarifs : abonnement annuel à 20 € ou abonnement courte durée (1 jour à 1 € ou 7 jours à 5 €) : 1re ½ heure gratuite, la ½ heure supplémentaire à 1 €, l'heure supplémentaire à 3 €, l'heure et demie supplémentaire à 7 €, les ½ heures supplémentaires à 4 € | location limitée à 12h.

[modifier] Services en projet

  • en Irlande :
    • Dublin : projet en développement pour 450 vélos.

[modifier] Notes et Références

  1. Présentation sur le site du groupe.
  2. JC Decaux Sa Cyclocity, développeur, est domicilié à Plaisir dans les Yvelines, Cyclocity, exploitant, dispose d'adresses à Neuilly-sur-Seine, Lyon et Marseille
  3. Cette coopérative, créée à partir de l'association gérant le service de location de vélos de la ville de Toulouse, a monté son propre système pour répondre à l'appel d'offre de la ville sur une service de vélopartage non lié à la publicité. Marché qui lui a été finalement soufflé par JCDecaux. Voir www.movimento.coop/innovation
  4. Clear Channel France - Vélo à la carte
  5. Site regroupant diverses zones d'activités, zones industrielles et sur les communes de Elancout et Plaisir dans les Yvelines où est implanté JCDecaux.
  6. Voir aussi à ce sujet les vélos gratuits en ville.
  7. Pour le réseau parisien Vélib', une station tous les 350 mètres environ est prévue comme c'est le cas dans un réseau de transports en commun : le long d'une ligne, les standards usuels sont d'un arrêt tout les 150 à 300m pour un bus et de 400m pour un tramway.
  8. La communauté urbaine du Grand Lyon est cependant restée assez réservé sur l'impacte financier du service.
  9. (es) Carril-bici in Córdoba
  10. Le service couvre les villes de Lyon et Villeurbanne, des discussions sont en cours pour étendre le système à d'autres communes de l'agglomération, notamment Vénissieux, Caluire, Vaulx-en-Velin et Bron, aujourd'hui seul trois stations (2 à Caluire-et-Cuire et 1 à Vaulx-en-Velin) ont été réalisé hors de Lyon ou Villeurbanne.
  11. L'objectif de 4 000 vélos initialement prévu pour la fin de l'été 2007 et repoussé à l'automne n'a toujours pas été annoncé comme atteint à ce jour (octobre 2007), cf. : vélo'v, la newsletter n°19/juin 2007
  12. Le coût de l'abonnement se compose en fait d'une avance sur consommation de 5 € en plus des frais de gestion (5 € en 2006).
  13. Les deux villes de Besançon et Mulhouse ont un service de vélopartage quasi identique, géré par le même opérateur sous le même nom mais qui constituent deux services distinct.
  14. La date de lancement initialement prévue aurait dû être le 30 juin 2007 — date de lancement du nouveau tramway — mais n'avait jamais été confirmée, les premières mises en service ont été faites finalement le 12 octobre 2007. Parallèlement à ce retard non expliqué, l'augmentation du nombre de pistes cyclables est également compromise pour cette année (Métro du 2 juillet 2007)
  15. Article du quotiden Ouest France
  16. (en) Article du quotidien The Age

[modifier] Voir aussi

commons:Accueil

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[modifier] Articles connexes