Vélo'v

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Le logo Vélo'v

Un vélo'v

Une station vélo'v

Vélo'v désigne un système de location de vélos mis en place dans la communauté urbaine de Lyon et géré par l'entreprise JCDecaux depuis le 19 mai 2005. C'est le nom sous lequel JCDecaux exploite son système Cyclocity® à Lyon et Villeurbanne. Le système est aussi exploité à Vienne (Autriche), Gijón et Córdoba (Espagne) et depuis 2006 à Bruxelles sous le nom de Cyclocity. Son implantation a commencé en juin à Aix-en-Provence (V'hello), le 15 juillet 2007 à Paris sous le nom de Vélib', le 12 octobre 2007 à Marseille (Le Vélo) et le 16 novembre 2007 à Toulouse sous le nom de (VélôToulouse). Un projet est aussi en cours à Melbourne^[1], ainsi qu'à Séville^[2].

Clear Channel Communications a développé un système concurrent disponible à Rennes et à Barcelone (Bicing), prochainement à Dijon (Vélodi), ainsi que EFFIA à Orléans (Vélo+).

[modifier] Principe

Articles détaillés : Vélopartage et Cyclocity.

Environ 4 000 vélos équipés de moyeux à vitesses intégrées (3 vitesses, ni dérailleur, ni pignons) sont disponibles 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, répartis dans plus de 300 stations disséminées dans les villes de Lyon et Villeurbanne (340 stations début 2008). Dans chaque station, une borne permet d'acquérir une carte (courte durée) payable par carte bancaire. Une caution de 150 € est retenue en cas de non restitution du vélo (c’est-à-dire si le vélo n'est pas rendu dans les 24 heures une fois loué) ou en cas de grosse détérioration du vélo par l'utilisateur.

La carte de courte durée coûte 1 € et est valable 1 semaine. La carte de longue durée, qui peut être couplée à la carte Técély (abonnement TCL), coûte 5 € et est valable un an. À chaque location, les 30 premières minutes sont gratuites avec les 2 cartes. C'est même la première heure qui est gratuite avec la carte Técély. Puis la location coûte 1 € par heure (seulement 0,50 € la première heure), ce qui incite à rendre le vélo rapidement. Malgré des navettes de récupération guidées par un système informatique, les utilisateurs se plaignent de trouver des stations vides ou au contraire pleines, ce qui empêche la restitution du vélo et oblige à chercher une autre station où des places sont disponibles^[3].

La procédure pour louer un vélo se déroule ainsi :

présenter la carte à une borne Vélo'v ;
choisir un vélo parmi ceux proposés ;
effectuer son trajet ;
une fois le trajet effectué, rendre le vélo en l'enclenchant dans une des bornettes libres d'une station Vélo'v.

[modifier] Qui l’utilise ?

60 000 abonnés (juin 2007)^[4].

86 % habitent Lyon ou Villeurbanne,
55,1 % ont moins de 30 ans,
59,4 % sont des hommes,
34,4 % sont des cadres ou profession libérale,
32 % sont étudiants,

pour faire à eux tous 60 000 kilomètres par jour avec 64 % de trajets domicile-travail.

Le 12 octobre 2006, le dispositif a établi un record avec 30 126 locations pour près de 3 000 Vélo'v disponibles. Les transports en commun étaient partiellement en grève ce jour-là.

D'après Lyon Citoyen de février 2007, il y a 60 000 abonnés et le service est en moyenne utilisé 30 000 fois par jour. D'autre part, cette publication souligne qu'un vélo sur quatre dans les rues de Lyon est un vélo'v. En terme de déplacements, le site officiel estime que vélo'v représente un tiers des déplacements à vélo sur Lyon et Villeurbanne^[5].

[modifier] Du matériel très sollicité

Les vélos en circulation font environ trente kilomètres par jour et sont soumis à une utilisation très rude, notamment le saut de trottoir et le transport de personnes sur le panier (ce qui est interdit). D'autre part, ils sont aussi la cible d'actes de vandalisme. Au milieu de l'année 2006, une version plus solide et plus simple d'utilisation de l'antivol (la petite clé rouge) est produite.

Les vélos sont conçus par l'entreprise stéphanoise Cycles Mercier et par le fabricant portugais Órbita - Bicicletas Portuguesas, Lda.

[modifier] Un développement inégal

Si le plan d'implantation a prévu une station tous les 300 mètres environ, certains quartiers excentrés de la ville de Villeurbanne tels que les Brosses ou la cité Saint-Jean ne sont pas dotés de telles installations, bien que cela soit prévu dans un futur assez proche^{[réf. nécessaire]}. En septembre, une station a été installée à Caluire^[6], à proximité du terminus du C. Une station a été installé en décembre 2007 au Carré de la Soie^[7], à Vaulx-en-Velin, à proximité du terminus du A et du T3.

[modifier] Affichage publicitaire

Dans un contrat de treize ans, la société JCDecaux a obtenu d'installer 64 Mupi (sucettes d'affichages déroulantes à trois annonceurs) supplémentaires et 835 nouveaux abribus, pour la plupart dotés d'affichage publicitaire éclairé et déroulant. D'autre part, 1365 abribus déjà existants sont remplacés par de nouveaux abribus comportant pour la plupart de la publicité, déroulante et éclairée ; 635 Mupi sont également remplacées par des dispositifs déroulants et éclairés. Les nouveaux dispositifs Mupi comportent une face de "communication institutionnelle" (incluant la communication sur les Vélo'v, comportant donc le nom de JCDecaux clairement voyant) et une face de publicité.^[8]

[modifier] Jeu vidéo

Le jeu vidéo pour la fête des Lumières 2006

Pour la fête des lumières 2006, une partie de la ville de Lyon a été modélisée pour un jeu vidéo, Velo'v racing in Lyon, créé par B2B Games sur demande de la municipalité. Les passants ont pu y jouer gratuitement les soirs du 7 au 10 décembre et le jeu était projeté sur des écrans installés place de la République. Le succès a donné envie à la Ville de Lyon de proposer le jeu en ligne. Comme lors de la fête des lumières, quatre joueurs peuvent s'affronter lors d'une course dont le but est tout simplement d'arriver le premier afin de gagner des lumignons.