Centre de la mémoire d'Oradour-sur-Glane

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Les acteurs

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Le contexte

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Le souvenir

Centre de la mémoire d'Oradour-sur-Glane
Devoir de mémoire

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Le Centre de la mémoire d’Oradour-sur-Glane s’est fixé pour tâche de se souvenir les crimes commis par la deuxième division blindée de la Waffen-SS « Das Reich » à Oradour-sur-Glane, d'informer sur le crime et d’être un mémorial pour les générations à venir. Il est situé à proximité du village martyr, sous la forme d'un musée-mémorial.

Sommaire

[modifier] Origine

Le centre de la mémoire
Le centre de la mémoire

Sur l'initiative de Jean-Claude Peyronnet, président du Conseil Général de la Haute-Vienne et avec l’accord de l'Association Nationale des Familles Martyres, le projet a été présenté au Président de la République française de l'époque, François Mitterrand, en 1989.

En 1992, la gestion du projet a été fixée lors d’un avis de concours international et a reçu le soutien du ministère de la culture, du ministère des invalides et vétérans ainsi que de la région et de la Communauté européenne.

En 1994, un directeur du projet qui est chargé des recherches historiques et de la coordination du projet est engagé. En même temps, il est décidé de transférer la responsabilité pour l'architecture et la construction à Yves Devraine et son équipe. Le 16 juillet 1999, le Centre de la mémoire fut inauguré par Jacques Chirac et le ministre français de la culture, Catherine Trautmann. En 2002, il y avait déjà 300.000 visiteurs au Centre de la mémoire qui peuvent regarder l’exposition permanente, ainsi que des projets temporaires.

[modifier] L’architecture

D’après le concept d’Yves Devraine, le Centre de la mémoire est censé former une symbiose avec le paysage et être ainsi une sorte de « non-architecture. » Cette dite « non-architecture » est composé d'un toit à partir duquel on peut jeter un regard sur la vallée de la Glane, les ruines et le nouveau village ; de surcroît, elle est soulignée par une déchirure centrale qui traverse le bâtiment et qui est suggérée par des lames en acier rouillées. Cette déchirure est censée symboliser la destruction par sa forme, démontrer le temps qui passe par son matériel et offrir ainsi le caractère du vieilli.

Le complexe total a partiellement été descendu dans le sol pour ne pas détourner le regard des ruines ou, pire, les couvrir. Dans le hall d'entrée circulaire, le visiteur est confronté avec deux photographies extrêmement symboliques : D'une part Hitler en train de tenir un discours aux masses lors du congrès du parti du Reich à Nuremberg, de l'autre, la phrase « Souviens-toi » qui se trouve aussi à l'entrée des ruines d’Oradour.

Centre de la mémoire
Centre de la mémoire
deux photographies extrêmement symboliques
deux photographies extrêmement symboliques

L'exposition permanente est également tenue dans ce style de contradictions. Ainsi, à l'aide des couleurs noires et rouges, le nazisme et le parcours de la division « das Reich » sont décrits. Par contre, la description de la vie quotidienne à Oradour avant le massacre est représenté à l'aide de couleurs et de matériaux doux et lumineux.

En bas se trouve le centre de documentation qui permet de recevoir des groupes d'élèves ainsi que des enseignants ou pédagogues dans des conditions optimales grâce à ses salles modifiables. Au début, cette vaste documentation contenant des archives, des photographies, des films, des publications et des revues français et étrangers avait été destiné à soutenir les recherches historiques pendant la préparation de l'exposition permanente.

La sobriété fournie par l'aspect extérieure permet à chacun de suivre ses propres réflexions, la superficie de la surface vitrée qui reflète le paysage invite le visiteur à un voyage du passé à l'avenir qui se trouve de l'autre côté du miroir.


Le Service autrichien de la Mémoire soutient le Centre de la Mémoire d'Oradour, en y envoyant ses collaborateurs.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Lien externe

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