Zoophilie

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La zoophilie, du Grec ancien ζωον (zôon, « animal ») et φιλία (philia, « amitié » ou « amour »), est l'attirance sexuelle d'un être humain pour un ou plusieurs animaux[1]. Elle est éventuellement affective, étymologiquement parlant.

Généralement considérée comme une déviance ou une perversion sexuelle, elle devient véritablement une paraphilie si elle remplit ces critères ; bien qu'elle ne soit plus listée depuis 1980 dans le Manuel diagnostic et statistique des troubles mentaux (DSM), la référence américaine et mondiale psychiatrique en matière de pathologies mentales.

Apparu au XIXe siècle, le mot zoophilie provient de racines grecques. Il était autrefois connu sous le nom de « bestialité ». Aujourd'hui ce terme est souvent utilisé pour désigner le passage à l'acte sexuel effectif qui peut découler d'une attirance zoophile. On parle aussi d' « actes zoophiles ».

En France, depuis 2004[2], la zoophilie est réprimée. La Cour de Cassation a confirmé, le 4 septembre 2007, un arrêt de la Chambre correctionnelle de la Cour d'Appel de Dijon du 27 janvier 2006, condamnant un individu à un an d'emprisonnement avec sursis ainsi que d'une interdiction définitive de détenir un animal.[3]Voir la décision

wikt:

Voir « zoophilie » sur le Wiktionnaire.

Sommaire

[modifier] Références historiques

On trouve des références à la zoophilie aussi bien dans les peintures rupestres que dans d'anciennes sculptures. Voici un exemple d'un bas relief en Inde. Ces bas reliefs sont là à titre éducatif envers les jeunes hindous. (lien : http://dogmatique.kanak.fr/-f2/-t45.htm)

La plus fameuse semble être l'impératrice byzantine Théodora (vers 500 - 548) qui s'adonnait à des scènes bestiales dans certaines bacchanales. Cependant, la véracité de ces allégations semble très sujette à caution.

« Les Mille et Une Nuits » font état de deux scènes manifestes de zoophilie.

Le roman latin L'Âne d'or d'Apulée évoque également une scène où une femme s'accouple avec un âne.

En France, en 1601, jugeant en appel, le Parlement de Paris condamnait à mort Claudine de Culam, née à Rozay-en-Brie, âgée de 16 ans, domestique chez Monsieur le Prieur de Reverecourt depuis quatre ans, « bien et dûment atteinte et convaincue d'avoir eu habitation charnelle avec un chien blanc tacheté de roux ». Dans ce cas, les magistrats — à la demande expresse de la mère qui était sûre de l'innocence de sa fille — acceptèrent une étude scientifique et pragmatique.

Claudine, qui avait été surprise selon des témoins en état « d'habitation charnelle » avec un chien a été emmenée devant une cour composée uniquement de femmes ayant le statut d'« expert », dans une chambre adjacente à la cour d'appel. Le chien la rejoignit dans cette pièce. Le comité fit déshabiller la jeune fille pour l'examiner en quête d'éventuelles griffures, mais immédiatement le chien, sans attendre d'avoir été invité, lui sauta dessus et la prit en levrette. « Une relation sexuelle s'est produite et nous avons dû intervenir » a écrit le collège d'experts dans leur son officiel. Sur les bases des témoignages et de ce rapport, le chien et la jeune fille ont été étranglés et leurs corps brûlés, leurs cendres jetées aux vents pour qu'il ne reste rien de cet accouplement.

[modifier] Terminologie

Le terme général Zoophilie a été introduit, pour la première fois, dans le sujet de la recherche sur la sexualité par Richard Freiherr von Krafft-Ebing, dans son livre Psychopathia Sexualis, en 1886. En sexologie, psychologie, et en langage courant, ce terme a une large signification, telles que, l'affinité, l'affection, ou bien l'attraction sexuelle pour un partenaire non-humain. Ce terme se réfère à l'attraction sexuelle envers les animaux, et, moins couramment, à la paraphilie du même nom.

Le terme Zoosexualité désigne l'ensemble du spectre des émotions, des attractions sexuelles, ou des orientations sexuelles envers les animaux. Le terme zoosexuel (utilisé pour : personne zoosexuelle, et acte zoosexuel), est utilisé depuis les années 80 (mais n'est guère utilisé en français).

Les individus ayant une forte affinité envers les animaux, mais sans attirance sexuelle, peuvent être qualifiés de zoophiles « non-sexuels » (ou « émotionnels »), mais peuvent rejeter le terme zoophile. Ces personnes sont plus couramment nommées : Amoureux des animaux.

Le terme ambigu sodomie était utilisé autrefois pour désigner les actes sexuels non procréatifs.

Le terme Bestialité désigne les actes sexuels entre humains et animaux. Ce terme n'implique pas par lui-même la motivation ou l'attitude.

Pour les zoophiles, et certains chercheurs, le terme bestialiste a acquis une connotation négative, impliquant un désintérêt pour les besoins et les émotions de l'animal. Cette connotation trouve son origine dans le désir de certains zoophiles d'établir une distinction claire entre la zoophilie, une orientation sexuelle à part entière, et le simple acte sexuel avec un animal. D'autres se distinguent zoophile ou bestialiste suivant la définition du dictionnaire.

Le terme Zoosadisme se réfère à la torture et la douleur infligées à un animal dans le but d'obtenir un plaisir sexuel. Ce terme inclut aussi les abus sexuels pratiqués sur les animaux.

[modifier] Aujourd'hui

Les différentes études réalisées par différents spécialistes des mœurs sexuelles (notamment le rapport Kinsey USA 1950 pour les femmes) indique qu'une population d'environ 4% à 7% a eu au moins une fois un rapport sexuel avec un animal aux États-Unis.

En 1969, Linda Lovelace, célèbre actrice pornographique, avait participé au premier film commercial zoophile vendu sur les différents continents.

En 1973, Nancy Friday dans My Secret Garden affichait haut et fort certains fantasmes féminins zoophiles et soulignait que le passage à l'acte est plus courant qu'on pourrait le soupçonner.

En 2001, Marjorie Knoller, avocate à Los Angeles, a été mise en examen : son chien avait tué sa voisine âgée de 33 ans. Les perquisitions menées chez elle ont conduit à la découverte de photos montrant son chien et elle en plein acte : elle a été ouvertement accusée de bestialité.

En 2005, Mr Hands, habitant à Enumclaw, Washington, USA, décède d'une hémorragie interne suite à la perforation du colon du à une relation avec un étalon.

La zoophilie est fréquemment perçue comme un vice, une perversion ou une déviance. Elle fut longtemps considérée comme déviance au même titre que la sodomie. Pour certaines législations actuelles, elle n'est considérée comme illégale que quand elle s'accompagne d'actes de cruauté envers l'animal.

Internet a donné à la zoophilie un essor nouveau qui l'a fait sortir de la clandestinité pour être largement exploitée par une industrie pornographique. Le tabou et l'interdit ont donné à l'industrie pornographique un marché où certaines actrices ne jouent qu'avec des animaux.

[modifier] Distinction entre Zoophilie et Bestialité

La plupart des gens ne font aucune différence entre les mots zoophilie et bestialité

  • La Bestialité est dans le dictionnaire «  perversion sexuelle, relations avec des animaux ». A savoir qu'il s'agit de personne dont le seul intérêt est sexuel.
  • La zoophilie est « Attachement excessif pour les animaux ». Ici, l'individu porte une telle passion, admiration, pour les animaux qu'il en ressent une attirance sexuelle (mais sans forcement passer à l'acte).
  • Le zoophile est décrit comme suit : « personne qui manifeste ou relève de l’intérêt, de l'amour pour les animaux ».

Certains zoophiles font une distinction très claire entre les zoophiles et les bestialistes, les premiers étant ceux qui aiment les animaux, les seconds étant ceux qui ont des relations sexuelles avec des animaux sans ressentir la moindre attirance émotionnelle envers les animaux.

Certains zoophiles n'ont des relations sexuelles uniquement avec des animaux et ne montrent aucun intérêt pour les humains, ils sont parfois appelés « zoophile exclusif ».

Il existe aussi une part plus importante de végétariens parmi les zoophiles que dans la population non-zoophile.

[modifier] La communauté zoophile

Il existe une communauté zoophile, et les zoophiles se rassemblent aussi en petits groupes très unis.

Il existe une forme d'« éthique » des zoophiles : le ZETA (parfois considérée comme extrémiste).

ZETA : Zoophiles for the Ethical Treatment of Animals (en français : Zoophiles pour le Traitement Éthique des Animaux)

Il existe un symbole ZETA « ζ » (le Z grec dans un cercle).

Le sigle ZETA
Le sigle ZETA
  • La mission principale du ZETA :
    • Enseigner une distinction définitive entre zoophilie et bestialité et défier les actes de bestialité par la promotion d'un respect moral dans le traitement des animaux.
  • Les Principes du ZETA :
    • Accorder aux animaux le même respect que l'on souhaite se voir accorder à soi-même.
    • Considérer qu'un compagnon animal est aussi important que n'importe quel autre.
    • Accepter les désirs et volontés de l'animal pour une satisfaction mutuelle.
    • Renseigner ceux qui cherchent à connaître la zoophilie sans la promouvoir.
    • Décourager la pratique de la zoophilie en présence de chercheurs de fétiche.
    • Censurer l'exploitation sexuelle d'animaux dans un but de gain financier.
    • Censurer ceux qui pratiquent et promeuvent l'abus sexuel sur des animaux.

[modifier] Législations

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[modifier] En Prusse

Frédéric II, qui n'aimait ni les bêtes ni les femmes, aurait aboli ce crime selon Voltaire :

« Quelques juges de province voulurent faire brûler je ne sais quel pauvre paysan accusé par un prêtre d’une intrigue galante avec son ânesse : on n’exécutait personne sans que le roi eût confirmé la sentence, loi très humaine qui se pratique en Angleterre et dans d’autres pays ; Frédéric écrivit au bas de la sentence qu’il donnait dans ses États liberté de conscience et de v...» Voltaire, Mémoires pour servir à la vie de M de Voltaire, écrits par lui-même (composés en 1759, publiés seulement en 1784.)

[modifier] En France

Le Code pénal de 1791, promulgué par la Constituante, a aboli les crimes de sodomie et de bestialité, grâce, notamment, aux positions des pénalistes classiques (Beccaria, Bentham...) et de manière totalement conforme à la Déclaration de 1789 que la même Assemblée avait proclamé : la liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui (art. 4). La laïcisation du droit et la pensée libérale des révolutionnaires a conduit naturellement à dépénaliser les comportements homosexuels et zoophiles. Napoléon, dans son Code pénal de 1810, a confirmé cette dépénalisation. Au cours des XIXe et XXe siècle, les juridictions pénales ont pu condamner des actes zoophiles violents, sur le fondement des actes cruels ou des mauvais traitements envers les animaux de compagnie ou apprivoisés (seuls protégés).

Jusqu'en mars 2004, aucune loi ne punissait la bestialité sauf dans le cas où l'animal subissait des sévices graves.

La loi n° 2004-204 du 9 mars 2004 portant adaptation de la justice aux évolutions de la criminalité, ajoute la précision « ou de nature sexuelle » à l'article 521-1 du code pénal.

Article 521-1 :

« (Loi nº 94-653 du 29 juillet 1994 art. 9 Journal Officiel du 30 juillet 1994) (Loi nº 99-5 du 6 janvier 1999 art. 22 Journal Officiel du 7 janvier 1999) (Ordonnance nº 2000-916 du 19 septembre 2000 art. 3 Journal Officiel du 22 septembre 2000 en vigueur le 1er janvier 2002) (Loi n° 2004-204 du 9 mars 2004 Journal Officiel du 10 mars 2004)

Le fait, publiquement ou non, d'exercer des sévices graves ou de nature sexuelle ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende. À titre de peine complémentaire, le tribunal peut interdire la détention d'un animal, à titre définitif ou non.

Les dispositions du présent article ne sont pas applicables aux courses de taureaux lorsqu'une tradition locale ininterrompue peut être invoquée. Elles ne sont pas non plus applicables aux combats de coqs dans les localités où une tradition ininterrompue peut être établie.

Est punie des peines prévues au premier alinéa toute création d'un nouveau gallodrome. Est également puni des mêmes peines l'abandon d'un animal domestique, apprivoisé ou tenu en captivité, à l'exception des animaux destinés au repeuplement. »


Voici la discussion à l'Assemblée Nationale rétablissant le crime de bestialité en France :


<< Après l'article 16 bis D

Mme la présidente. M. Guilloteau a présenté un amendement, n° 401, ainsi rédigé :

« Après l'article 16 bis D, insérer l'article suivant :

« Dans le premier alinéa de l'article 521-1 du code pénal, après les mots "sévices graves sont insérés les mots ", ou de nature sexuelle,. »

La parole est à M. Gérard Léonard.

M. Gérard Léonard. Cet amendement est défendu.

Mme la présidente. Quel est l'avis de la commission ?

M. Jean-Luc Warsmann, rapporteur. La disposition technique proposée par M. Guilloteau peut se défendre. L'amendement n'a pas été examiné par la commission mais j'y suis, à titre personnel, favorable.

Mme la présidente. Quel est l'avis du Gouvernement ?

M. le garde des sceaux. Favorable.

Mme la présidente. Je mets aux voix l'amendement n° 401.

(L'amendement est adopté.) >>


Et ce à l'unanimité tant à l'Assemblée qu'au Sénat. (compte-rendu de séance, sur le site de l'Assemblée nationale : http://www.assemblee-nationale.fr/12/cri/2003-2004/20040081.asp#PG7)

[modifier] Jurisprudence

La première application de cette loi remonte au 4 septembre 2007 : un homme a été condamné à un an de prison avec sursis, interdiction définitive de posséder un animal et 2000 € d'amende pour avoir sodomisé son poney. Voir l'arrêté sur Légifrance
On notera que l'arrêté précise que :

[...]
qu'en l'espèce, en violation du principe d'interprétation stricte de la loi pénale, la cour d'appel a déduit l'existence 
de sévices de nature sexuelle du seul acte de sodomie, sans avoir aucunement constaté la violence, la brutalité ou les  
mauvais traitements avec lesquels le prévenu aurait commis l'infraction ;

Attendu qu'en déclarant, par les motifs reproduits au moyen, Gérard X... coupable de sévices de nature sexuelle envers un 
animal, délit prévu par l'article 521-1 du code pénal, dans sa rédaction issue de la loi du 9 mars 2004, la cour d'appel a 
justifié sa décision ;

Qu'en effet, des actes de pénétration sexuelle commis par une personne sur un animal constituent des sévices de nature 
sexuelle au sens dudit texte ;
[...]

[modifier] En Suisse

Les articles 135 et 197 du code pénal interdisent la diffusion et la possession (depuis 2001) de pornographie ou de scènes de violence impliquant des animaux.

[modifier] Au Royaume-Uni

La loi sur les crimes sexuels de 2003 interdit la pénétration du vagin ou de l'anus d'un animal vivant par le pénis d'une personne, cette loi prohibe également l'introduction du pénis d'un animal vivant dans le vagin ou l'anus d'une personne. Les contrevenants peuvent être condamnés à des peines de prison n'excédant pas 2 ans. Texte de cette loi sur le site de l'Office of Public Sector Information: http://www.opsi.gov.uk/acts/acts2003/ukpga_20030042_en_5#pt1-pb18-l1g69

[modifier] Au Canada

L'article 160(1) du Code Criminel, partie V, interdit la zoophilie en ces termes : « Est coupable soit d'un acte criminel et passible d'un emprisonnement maximal de dix ans, soit d'une infraction punissable sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire, quiconque commet un acte de bestialité. »

L'article 160(2) prévoit la même peine pour toute personne qui en force une autre à commettre un acte de bestialité.

L'article 160(3) prévoit la même peine pour une personne qui commet cet acte devant un enfant agé de moins de quatorze ans.

Texte original en français ici

[modifier] Mythe et religion

Le cas le plus célèbre de zoophilie dans la mythologie grecque est celui de l'accouplement de Pasiphaé, la femme de Minos, avec un taureau blanc, donnant naissance au Minotaure.

Dans certaines religions, comme la plupart des monothéismes, les relations sexuelles avec les animaux sont prohibées, voire punies de mort. C'est ainsi que l'on trouve dans la Bible, (Lévitique) :

  • §18, L23 : « Tu ne coucheras point avec une bête, pour te souiller avec elle. La femme ne s'approchera point d'une bête, pour se prostituer à elle. C'est une confusion. »
  • §20, L15 : « Si un homme couche avec une bête, il sera puni de mort et vous tuerez la bête. »
  • §21, L16 : « Si une femme s'approche d'une bête, pour se prostituer à elle, tu tueras la femme et la bête ; elles seront mises à mort : leur sang retombera sur elles. »

[modifier] La zoophilie dans les médias

  • Le film La ballade de Narayama (1983) contient une scène de zoophilie assez explicite entre un homme et une chienne.
  • Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe... sans jamais oser le demander, Woody Allen, (film, 1972). Gene Wilder y joue le rôle d'un psychanalyste amoureux d'une brebis.
  • Juste une fois ! (film, 2006) dans lequel l'héroïne a un secret inavouable : Dans sa jeunesse elle a eu un rapport buccogénital avec un chien.
  • Zoo (documentaire, 2007) de Robinson Devor, est un documentaire qui relate l'histoire tragique d'un zoophile américain, connu sous le pseudonyme « Mr Hands », décédé en juillet 2005, suite à une perforation du colon par un étalon arabe. Ce documentaire a été diffusé au Festival de Cannes 2007 au mois de mai.
  • Dans un épisode de la saison 4 de la série Nip/Tuck, une patiente (Shari Noble) s'étant fait arracher les tétons a des relations sexuelles avec son chien, un boxer que son mari abat à la fin de l'épisode pour mettre fin à cette « relation ».
  • Plusieurs épisodes de South Park font allusion à la zoophilie.
  • L'émission Groland a plusieurs fois mis en scène des actes zoophiles.

[modifier] Bibliographie

  • Rolland Villeneuve, Le Musée De La Bestialité, France, 1973
  • Marian Engel, Bear, Canada, 1976
  • Alain Dubois, Code criminel annoté, Canada, 2005
commons:Accueil

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Zoophilie.

[modifier] Notes et références

  1. Zoophilie - Dictionnaire de Psychologie
  2. Article 50 de la loi n° 2004-204 du 9 mars 2004
  3. Cour de Cassation, Chambre criminelle, Audience publique du 4 septembre 2007, N° de pourvoi : 06-82785

[modifier] Liens externes