Yamaha 1000 GTS

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Yamaha 1000 GTS

Yamaha 1000 GTS
Constructeur : Yamaha

Dates de production 1993 - 1998
Type Routière
Moteur(s) 4 cylindres en ligne, 4 temps refroidissement liquide
Distribution 2 act, 5 soupapes par cylindre
Cylindrée (alésage x course) 1 002 cm³ (75,5 x 56 mm)
Puissance 102 ch à 9 000 tr/mn
Couple 10,8 mkg à 6 500 tr/mn
Alimentation injection électronique
Embrayage multidisque en bain d'huile
Boîte de vitesses à 5 rapports
Transmission par chaîne
Cadre type Ω
Suspension avant (débattement) monoamortisseur (116 mm)
Suspension arrière (débattement) monoamortisseur (130 mm)
Frein avant 1 disque ∅ 320 mm, étrier 6 pistons
Frein arrière 1 disque ∅ 267 mm, étrier 2 pistons
Roue avant 130/60 x 17
Roue arrière 170/60 x 17
Empattement 1 495 mm
Hauteur de selle 790 mm
Poids à sec 246 kg
Réservoir (réserve) 20 ℓ
Prix à sa sortie 12 100 €

La 1000 GTS est un modèle de motocyclette construit par la firme japonaise Yamaha.

Le prototype Morpho de 1990 qui préfigure la 1000 GTS
Le prototype Morpho de 1990 qui préfigure la 1000 GTS

Si la 1000 GTS est présentée officiellement en 1992, les premières machines ne sont livrées qu'en 1993.

Le moteur est un quatre cylindres en ligne de 1 000 cm³, provenant de la 1 000 FZR, reprenant les culasses à cinq soupapes. Il est annoncé pour un peu plus de 100 chevaux, et 10 mkg de couple. Il est alimenté par injection électronique.
Pour réduire les émissions de gaz polluants, il reçoit également un échappement catalytique et une sonde lambda.

La GTS se révèle une routière assez correcte, exception faite de la transmission finale par chaîne, nécessitant plus d'entretien qu'un cardan.

Mais le principal intérêt réside dans sa partie cycle. À l'instar de la Bimota Tesi, la GTS abandonne la fourche télescopique classique. Elle utilise un monobras oscillant, couplé avec un bras de direction.

Gros plan sur le combiné de suspension et le bras oscillant avant
Gros plan sur le combiné de suspension et le bras oscillant avant

Les avantages sont de réduire l'effet de plongée au freinage, d'accroître la rigidité du train avant, de stabiliser l'empattement et, accessoirement, de rendre la dépose de la roue avant plus facile.
Le plus gros inconvénient est d'avoir un rayon de braquage assez grand.

Comme la Tesi, la GTS reprend un cadre Ω entourant le moteur pour effectuer la liaison entre les deux bras oscillants avant et arrière.

Le freinage est confié à un seul disque à l'avant, de 320 mm de diamètre. Il est néanmoins pincé par des étriers Tokico à six pistons. L'arrière se contente d'un disque de 267 mm de diamètre et d'un étrier à deux pistons. Un ABS est également disponible en option.

Le carénage a été étudié en soufflerie, et, combiné au système de suspension très rigide, permet de bénéficier d'une très bonne tenue de cap à vitesses autoroutières.

Le réservoir placé en partie sous la selle abaisse le centre de gravité et améliore la maniabilité diminuée par le gros pneu avant de 130.

Malgré d'évidentes aptitudes à voyager, la GTS ne connaîtra qu'un succès d'estime. Le système novateur et le prix assez élevé dérouteront probablement les traditionnalistes, tandis que la transmission par chaîne et la position en appui sur les poignets rebuteront les voyageurs.
Elle est retirée du catalogue du constructeur fin 1998.

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