Discuter:William Bouguereau

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Sommaire

[modifier] Déplacement de l'article

  • 1°) Le Grand Larousse encyclopédique donne BOUGUEREAU (Adolphe William) - les italiques indiquant le prénom usuel. Cet ordre des prénoms est également donné par diverses sources sur le Web (cf. google avec critère "william bouguereau") ;
  • 2°) Le trait d'union se justifie d'autant moins qu'il y a certitude de l'utilisation d'une dénomination usuelle "William Bouguereau" et que l'ordre des prénoms à l'état civil n'est pas avéré (les uns donnant William Adolphe et d'autres Adolphe William) ;
  • 3°) Les sources sérieuses (ou à peu près) qui utilisent la dénomination "William Adolphe Bouguereau" (le Petit Robert 2, la base Joconde du ministère de la Culture, avec critère "bouguereau") n'utilisent pas le trait d'union.

L'ordre des prénoms dans la dénomination complète étant très incertain (seule la consultation de l'acte de naissance pourrait faire foi), il semble sage de ranger l'article à la dénomination d'usage "William Bouguereau" et de faire des redirections depuis les autres. -aka-demia 29 aoû 2004 à 03:42 (CEST)

[modifier] Peintre W.Bouguereau

Bonjour, vous évoquez un déplacement en Anjou du peintre W.Bouguereau. Pourriez-vous m'en dire plus à ce sujet car je suis persuadée que c'est lui qui a peint une énome fresque (dont l'auteur nous est inconnu) dans l'escalier de la propriété de mon arrière grand-mère. A l'avance merci. [Transféré d'un message envoyé sur ma boite Bradipus bla 3 mai 2006 à 21:48 (CEST)]

Question copiée sur l'oracle .: Guil :. causer 4 mai 2006 à 10:14 (CEST)

[modifier] Désaccords

Je conteste la phrase: "Tombé dans l’oubli, sans doute, pour partie, à cause de son opposition au mouvement des impressionnistes, en tant que membre de l'Académie il s'opposa à leur entrée au Salon". Et ce pour des raisons de logique. L'oubli ne peut être dû à une opinion ou un comportement du peintre puisque s'inscrivant dans une période postérieure à sa vie. Seule l'opinion et le comportement de personnes (ayant vécu après sa mort) à l'égard de Bouguereau, et notamment à l'égard de ses opinions et de son comportement ont pu participer à cet oubli, ce qui introduit une nuance non négligeable.

Je conteste l'expression "hostilité farouche" pour Bouguereau envers les impressionnistes et autres. Son jugement, bien que négatif sur ces nouveaux courants, était moins intolérant: http://www.artcyclopedia.com/artists/bouguereau_adolphe_william.html "I accept and respect all schools of painting which have as their basis the sincere study of nature, the search for the true and the beautiful. As for the mystics, the impressionists, the pointillists, etc., I don't see the way they see. That is my only reason for not liking them."

Il participa en effet au jury d'admission du Salon des artistes français, lequel jury était globalement hostile aux impressionnistes. La phrase de la source : http://www.cahiers-naturalistes.com/pages/Bouguereaua.html "Professeur à l'Ecole des Beaux-arts, Bouguereau ferme la porte du Salon aux impressionnistes" outre qu'elle débute par une approximation dans la mesure ou Bouguereau semble plutôt avoir enseigné à l'Académie Julian, propose un raccourci dénaturant les faits en présentant un Bouguereau omnipotent quand à l'admission des oeuvres aux Salon.

Enfin, la quasi disparition de Bouguereau (et des autres peintres académiques) de la littérature sur l'histoire de la peinture pendant longtemps témoigne objectivement du désintérêt ou de l'hostilité farouche des auteurs de cette littérature envers ces peintres.

Argo

J'ai corrigé certains points et supprimé farouche hostilité (PoV), et mis des sources. Ceci dit il n'est pas question d'enjoliver les choses mais de pésenter tout les points positifs et négatifs du personnage et ceci au nom de la NPoV Kirtap 21 janvier 2007 à 13:29 (CET)

[modifier] Incompréhensions envers le mouvement?

Ayant consulté des tableaux de Bouguereau sur WikiCommons, j'ai constaté avec étonnement et répulsion que quelque individu avait jugé bon de le catégoriser en tant que peintre érotique...Il me semble que cette considération est un peu anachronique, puisque se rapportant à un peintre d'un siècle où le nu féminin et sensuel était très à la mode...Si l'on daignait agréer à ma décision de sauver Bouguereau, je vais m'empresser de le décatégoriser...--Schiller 28 juin 2007 à 13:09 (CEST)

Je ne vois pas en quoi ça "sauverait" Bouguereau, comme si la catégorisation érotique avait quoi que ce soit de dangereux ou de mauvais :-) Celà dit, en tout objectivité tu as raison: ça n'est pas érotique. Donc vas y, tu as la bénédiction d'une partie de "on", c'est à dire moi :-) .: Guil :. causer 28 juin 2007 à 17:04 (CEST)
D'abord il n'y a rien d'anachronique de qualifier la peinture de Bouguereau d'érotique, et érotique ne signifie pas pornographique, cela n'est pas entierement inexact, Yann Le Pichon avait intitulé son ouvrage sur les nus des peintres pompiers "L'érotisme des Chers Maitres" (Denoel 1986) [1] et en couverture figurait le tableau de Bouguereau nymphes et satyre (Image:Satiroyninfas.jpg), quelques toiles du peintre use de cette thématique notamment en début de carrière quand il s'inspirait de la mythologie grecques et se situait dans la lignée de Ingres (La Naissance de Venus, Faunesse jouant avec un bouc). Les nus de Bouguereau ne sont pas principalement érotiques, mais surtout allégorique et élégiaques. Mais des critiques et historiens ont pu considérer sa peinture comme érotique (du moins pour certaines toiles) meme si sa vision du corps féminin est plus idéaliste que sensuelle. Kirtap mémé sage 28 juin 2007 à 17:48 (CEST)
Je saisis tout à fait votre pensée, Kirtap, et suis entièrement d'accord lorsque vous dites que le terme d'érotisme n'a pas le sens péjoratif de "pornographie". En ce sens, la catégorisation de Bouguereau en tant que peintre érotique est des plus justifiées. Pourtant, et c'est cela qui me dérangeait, je ne puis concevoir qu'on le place aux côtés d'individus dessinateurs, graveurs ou peintres tels Edouard-Henri Avril, Rops, Caracci, Fendi et autres, avec lesquels l'art de Bouguerau ne peut souffrir aucune comparaison, ne serait-ce qu'en raison des différences fondamentales de leur conception de l'art "érotique"...--Schiller 29 juin 2007 à 09:48 (CEST)
Je comprend pas ton problème :-) Une catégorie ne réunis pas des articles semblables, mais des articles qui ont un point commun. Si le point commun est l'érotisme - combien même ce soit une vision différente de celle-ci - alors c'est normal qu'il y ai une catégorie. Celà dit, je reste dubitatif quand au fait de considérer Bouguereau comme ayant fait de l'érotisme, mais bon les arguments de Kirtap sont pertinents. .: Guil :. causer 29 juin 2007 à 19:57 (CEST)
Wikipedia définit ainsi l'érotisme : "L'érotisme englobe tout ce qui est propre à rappeler l'amour physique, ou à émoustiller les sens, c'est-à-dire à exciter sexuellement". Il me semble que cette définition n'a absolument rien à voir avec la conception académique de l'art...--Schiller 4 juillet 2007 à 08:26 (CEST)
Le mieux serait de connaitre la définition de l'erotisme de Bouguereau selon Yann le Pichon (le livre n'est plus disponible mais consultable dans les bibliothèques). Cela dit comme j'ai contribué sur l'article , il ne m'est pas venu à l'idée d' ajouter cette définition de sa peinture (j'ai préféré le terme sensuel qui me semble plus approprié) .On ne peut que se baser sur des sources pour justifier tel ou tel interprétations de sa peinture. Kirtap mémé sage 4 juillet 2007 à 12:47 (CEST)
Quelle que soit la définition de érotisme, c'est pas un individu lambda qui décide de qualifier d'érotique les tableaux, même si y'a un apparent « consensus » (populaire) pour qualifier/juger ainsi. Donc la définition de l'érotisme ne nous concerne aucunement, car nous n'avons pas légitimité pour qualifier le tableau. La critique seule... bref, source nécessaire pour valider sinon retirer. (Je parle pas de le Pichon)
J'ajoute que y'a pas d'absolu pour se référer à l'érotisme ; simple valeur, fluctuant selon les époques (le pénis romain, la cheville moyen-âgeuse, la langue contemporaine...). Bref, pour des tableaux, une catégorie érotique n'aurait de valeur que dans le cadre d'un « mouvement », d'une « école » ou d'un style érotique reconnus par ce terme. J'y connais rien, mais me semble qu'on utilise plutôt le terme « école française » pour désigner les peintures ayant pour thème le plaisir des sens, la représentation de femmes au lit...etc. -- irønie blabla 4 juillet 2007 à 17:02 (CEST)
Je ne comprends pas pourquoi les Anglais et les états-uniens adorent Bouguereau, ce peintre pompier? peut-être la seul façon d'afficher de l'érotisme pour eux sans être censuré? Pkyl 16 juillet 2007 à 15:06 (CEST)
Parce que les auto-désignées "élites" culturelles françaises ont pratiqué avec encore plus de zèle que leurs homologues anglo-saxonnes une forme de terrorisme intellectuel particulièrement consternant, consitant à démolir l'art académique, période fin XIXè début XXè, (notamment français puisque Paris était un foyer culturel prestigieux) et à mépriser, voire censurer tout avis contraire. Bouguereau, l'un des artistes académiques les plus brillants devait donc devenir l'une des principales victimes de cette forme de pensée unique dogmatique dite "moderne", bien plus sectaire encore que le système des Beaux-Arts du XIXè qu'elle prétendait dénoncer. Rien ne lui fut épargné, le dénigrement péremptoire, la suggestion exercée sur le public par le recopiage complaisant et quasi-systamique des lignes de ses plus violents détracteurs, l'organisation de l'inacessiblité de ses oeuvres au grand public, la reconstruction manichéenne de l' histoire de l'art afin de créer le mythe simplet des "bons" modernes, face aux "méchants" académiques, au mépris de la plus élémentaire probité intellectuelle. Argo 19 juillet 2007 à 14:50 (CEST)
Le grand retour de Bouguereau, c'est rigolo et bien actuel, retour du conformisme, bien comme il faut. ;-) Pom, Pom, Pom...Les grandes Pompes académiques sur WP ça ne dérange pas et passe partout. -- Perky ♡ 20 juillet 2007 à 08:54 (CEST)
Il faut arreter de faire de Bouguereau la victime expiatoire du rejet de l'art académique et replacer les chose dans le contexte de l'époque. Son déclin participe d'un déclin général de la peinture pompier au début du XXeme siècle, qui traduisait un rejet de toute un art officiel aux ordre de pouvoirs dictatoriaux ou autoritaire (Napoléon III, Thiers). Bouguereau a connu son heure de gloire en son temps, et et les tentatives de réhabilitation n'ont pas manqué. Et si les américains étaient de grands acheteurs de ses toiles (et celles de beaucoups d'autres pompiers, Meissonier, Rosa Bonheur) c'est parce que cette peinture etait la vitrine de l'art français et que l'avant-garde n'était pas aussi accessible. Plus tard d'autres riches américains comme Barnes , Guggenheim, ou Gertrude Stein se tourneront vers les modernes, autre temps autres esthétiques. Kirtap mémé sage 20 juillet 2007 à 12:52 (CEST)
Il ne faut pas arrêter de dire que l'art académique de la fin du XIXè (et donc Bouguereau) ont été victimes d'un dénigrement systématique car c'est la triste réalité historique. Et ce dénigrement reste aujourd'hui encore (et en France particulièrement) l'opinion conformiste chez les professionnels de la culture. Il suffit de constater les polémiques et parfois les attaques que soulève l'expression d'un avis contraire au dogme : ouverture d'Orsay, Dahesh Museum, Art Renewal Center...etc. La plupart des oeuvres du passé ont été réalisées sous des dictatures, elles ne sortent pas des encyclopédies pour autant. Que serait une histoire de l'art qui oublierait les pyramides d'Egypte et le château de Versailles à cause de la "politique" des pharaons ou de Louis XIV. Ce serait une farce, voilà tout. Que les peintres académiques soient passés de mode, c'est là une chose naturelle. Qu'ils soient niés ou calomniés est tout autre chose. Le compositeur Giacomo Puccini est passé de mode, son oeuvre n'en continue pas moins d'avoir un public, il ne fait pas l'objet de dénigrement ou de calomnies systématiques depuis un siècle. Les mandarins conformistes et autres éducateurs officels du "bon goût" sont sans doute fort marris que l'oeuvre de Bouguereau soit de nouveau accessible au grand public du fait de la libre circulation des informations sur internet, trop contents qu'ils étaient d'imposer leur petite mythologie moderniste à travers leurs publications, jusqu'il y a peu quasiment seules voies d'accès aux oeuvres que ces messieurs daignaient condescendre à montrer au commun des mortels. Argo 20 juillet 2007 à 14:35 (CEST)

Argo si tu as bien lu mon intervention, je parle du contexte de l'époque, le rejet de Bouguereau au début du XXème siecle est le rejet d'un art officiel lié à un régime qui le favorisait. Comme l'art Empire fut rejeté sous la Restauration car il symbolisait le régime de Napoléon 1er . David fut dénigré sous Charles X comme dictateur de l'art et serviteur d'un régime totalitaire et ne fut réhabilité que sous Napoléon III (avec l'ouvrage de Delecluze) , et les peintres romantique abandonnèrent les thèmes antique du néo-classicisme pour peindres des sujet moyenageux ou contemporains. Bouguereau ne fut pas le David du second empire, cette qualification correspond plutot à des peintres de cour comme Wintherlater, ou militaire comme Meissonier, mais il a été assimilé à un groupe qui a été rejeté dans son ensemble. Aucun peintre de cette école n'a eté réhabilité est élvé au meme rang qu'un Monet ou un Cézanne. Comme sur wikippédia nous nous basons sur des sources déja publié, nous ne pouvons que nous appuyer sur l'historiographie existante et meme récemment on ne peut pas dire que la littérature sur Bouguereau soit encore à la hauteur , deux ouvrages américains recents, le dernier ouvrage français (catalogue de l'expo du Petit Palais) date de 1984, le dernier ouvrage sur l'art français du XIXème siecle (par Henri Loyrette chez Flammarion) continue de le mettre à une place marginale. Cela dit on voit ici ou là un intérêt pour des peintres académique comme le démontre l'expo sur Bastien Lepage [2] . Kirtap mémé sage 21 juillet 2007 à 02:18 (CEST)

Mes remarques partaient de la question de Pkyl que j'interprète (sûrement de façon caricaturale) ainsi : (A) Axiome : Les peintres pompiers sont mauvais donc pas dignes qu'on les apprécie ou qu'on leur porte un intérêt propre. (B) Fait : Il y a des Anglais et des Américains qui les apprécient (içi, je ne sais pas très bien si on parle du XIXè ou de l'époque actuelle) d'où (C) : incompréhension du phénomène car contradiction entre (A) et (B). Il me semble que (A) n'est pas un fait mais une opinion qui par un cheminement curieux de l'histoire de l'art a fini par acquérir le statut de dogme, puis par glissement de vérité incontournable, de fait. Ce qui est gênant avec cet état des choses, c'est qu'un certain nombre d'articles de WP traitant de l'art académique adoptent un point de vue non neutre, en usant de (A), sûrement le plus souvent sans en avoir conscience, en toute bonne foi puisqu'une grande partie de la littérature sur le sujet agit de la même façon, même dans des ouvrages récents. A côté de nombreuses allusions dépréciatives sur les articles des artistes, il y a notamment l'article sur la peinture académique (dont vous avez constaté vous-même qu'il n'était pas centré sur le sujet) et l'article sur la sculpture française du XIXè, qui, en schématisant, nous explique qu'avant le génial Rodin, il n'y avait au XIXè que de banals tâcherons. Pourtant, un certain nombre d'expositions et de publications (surtout depuis les années 1980) ont contredit (A) et l'on fait apparaître sous son véritable jour : une opinion, fut-elle toujours dominante. Personne ne prétend que Bouguereau jouit aujourd'hui du même degré de reconnaissance qu'un Monet ou un Cézanne, tant les défenseurs de Bouguereau qui s'en offusquent que ses détracteurs qui s'en félicitent.
Sur le cheminement qui a conduit à considérer (A) comme une vérité, je ne crois pas qu'il y ait d'étude dédiée au sujet. Ackermann esquisse à mon avis la piste la plus probante dans sa monographie de Gérôme. Il y a eu et il y a encore une construction mythique autour des peintres de l'avant-garde qui oppose dans un face à face manichéen les modernes forcéments intéressants et les académiques forcéments dotés de tous les maux, le Salon départageant les deux camps. Evidemment, dans cette optique, un combat mythologique glorifie d'autant plus le vainqueur que le vaincu était puissant, le plus monstrueux possible (les académiques sont donc tous des vieux cons réacs, bornés, capitalistes sanguinaires ou bourgeois sans-goût, artisans plus qu'artistes...etc. et leurs admirateurs idem!), puis finalement terrassé, quasiment par la justice divine du destin (la postérité) qui ne peut se tromper. C'est oublier que tout ceci n'est qu'une construction d'hommes et même le fait d'un microcosme. Cela explique mieux, à mon sens, pourquoi le dénigrement perdure (car partie intégrante du discours de valorisation des peintres modernes) bien au-delà de la mésestime qui a touché un David suite à un changement de régime ou que l'explication seule d'un passage de mode (rarement propice à un tel acharnement). Par ailleurs, comme vous l'avez noté, David était bien plus étroitement lié au pouvoir que Bouguereau, et son art plus politisé. Et à terme, l'engagement communard d'un Aimé-Jules Dalou ne lui a pas apporté une postérité plus brillante. Même si, bien sûr, plusieurs couches successives de commenteurs ont utilisé l'argument politique pour discréditer l'art académique, puisque ça faisait partie de leur portrait archétypique monstrueux de l'artiste académique, projetant d'ailleurs de façon anachronique les antagonismes politiques de la fin du XXè siècle sur ceux du XIXè (des fois que Giscard ait frôlé le rétablissement de l'Empire en ouvrant Orsay...ah, on vous avait bien dit qu'il fallait la raser cette gare typique du goût bourgeois! ).
La musique éléctro-acoustique a depuis longtemps affirmé sa réputation sans passer son temps à vomir sur la musique classique qui ne l'aimait pourtant pas beaucoup. Mais il est vrai qu'elle a un public autrement plus large et populaire que l'art moderne en peinture et que la comparaison serait peut-être plus pertinente avec la musique sérielle et autres expériences musicales dont on peut se poser la question du devenir si elles perdaient l'appui des institutions officielles. Je ne peux pas penser qu'une telle crainte puisse habiter les louangeurs de l'art moderne si jamais on était amené à offrir au public une vision plus complète de l'art du XIXè en exhumant l'art académique.
J'ai vu Bastien Lepage à Orsay. Celui-là ne fait que montrer que l'art académique n'était ni figé, ni monolithique, contrairement à ce qui est souvent dit. Argo 22 juillet 2007 à 02:24 (CEST)
@Argo, Ses peintres pompiers ne représentent plus rien dans l'histoire de l'art en 2007, mise à part quelque nostalgique de cette époque comme ceux du Fantasy Art... Il faut le signaler alors qu'ils étaient des stars "des Centaines de tableaux vendus aux américains", pendant que les peintres comme Pissaro, van Gogh et d'autres mourraient de faim. C'est pour ça que les critiques des années 50 ont dénigré leur peinture comme pour rattraper les erreurs de leur ainés. Je suis d'accord avec Perky... Pkyl 27 juillet 2007 à 15:56 (CEST)
Vous dites que les peintres pompiers ne représentent plus rien dans l'histoire de l'art en 2007. C'est votre opinion. Pour ma part, je pense exactement l'inverse. Pour commencer, comme vous le reconnaissez vous-même, les peintres les plus connus du XIXè étaient des peintres académiques. Donc, les historiens de l'art s'ils se comportaient en scientifiques comme les historiens des autres disciplines, ne devraient pas s'autoriser à les passer sous silence, par pure idéologie, comme trop souvent ils l'ont fait et le font encore pour certains. Quant aux critiques du XXè, ils ont eu une curieuse façon de réparer les erreurs de leur ainés en établissant un système encore plus verrouillé que le système des Beaux-Arts du XIXè. Fort heureusement, le développement d'une culture de masse à travers les nouveaux médias (affiches, livres illustrés, magazines, photo, cinéma, multimedia) a permit de s'affranchir des Beaux-Arts et de leur brillant dogmatisme pour constituer l' éssentiel de l'art du XXè. Celui-ci s'est inscrit dans la continuité des traditions du XIXè, dont l'académisme classique et le romantisme. Si on résume le XIXè à l'avant garde en art, on ne peut pas expliquer la plupart des oeuvres du XXè et du début du XXè. Le "Fantasy Art", un courant majeur du XXè, étant un bon exemple de ce qu'on ne peut pas expliquer. Et des exemples de ce type, il y en a beaucoup, précisément dans tous les nouveaux médias précités. Un autre exemple avec l'illustration en Amérique au XXè : http://www.daheshmuseum.org/about/pdf/KellyReleaseFINAL.pdf
Je ne suis pas d'accord avec Perky : le conformisme actuel en histoire de l'art c'est encore de critiquer violemment les artistes académiques et de dissimuler leurs oeuvres. Kirk Varnedoe n'écrit-il pas dans le catalogue d'exposition de Gustave Caillebotte en 1994 :" L' hostilité envers les idées reçues sur ce qui constituait la "qualité" ou le "progrès" se manifestait fort clairement dans la volonté affichée par les universitaires et les conservateurs de ressusciter des sommités des Salons telles que Gérôme ou Bouguereau. Dans le climat des années 1970, l'étude de ces artistes convenus et consacrés en leur temps semblait paradoxalement libératrice et contestataire. Elle avait la saveur du fruit défendu, et suggérait une ouverture d'esprit qui permettait d'envisager plus largement la complexité de l'histoire. (...) Quelque-uns des plus doctrinaires parmi les révisionnistes gauchisants "démocratiques" se montraient parfaitement élitistes dans leur mépris pour le retour en force des peintres de Salon et dans leur insistance sur la suprématie des oeuvres d'avant-garde dites difficiles." Argo 27 juillet 2007 à 18:24 (CEST)
Ce genre de gueguerre entre tenant de telle ou telle forme d'art a toujours existé, mais elle a toujours été un peu ridicule... Et très périodique finalement: les avant-gardistes sont dabord méprisés par l'art officiel, puis au fil du temps ils deviennent eux-même l'art officiel et retournent le batons aux anciens, enfin ils méprisent de nouveaux avant-gardistes et tout recommence. Vieux comme le monde... Il y a une infinité d'éléments disponibles pour apprécier une oeuvre: son sujet, sa technique, son originalité, sa facture, son symbolisme, etc... Toutes ne portent pas les mêmes, et chacun y est sensible de façon différente. Il y a des oeuvres qui me touchent autant chez les impressionistes que chez les pompiers, y compris Bouguereau, d'autres qui m'indifferent totalement. Pas de quoi en faire une guerre! .: Guil :. causer 27 juillet 2007 à 19:34 (CEST)
Complètement, il y a juste lieu de rendre plus neutres et de recentrer certains articles de WK comme peinture académique qui parle beaucoup de gueguerre et pas beaucoup de peinture académique. Argo 27 juillet 2007 à 20:04 (CEST)