Wattignies-la-Victoire

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Wattignies-la-Victoire
Carte de localisation de Wattignies-la-Victoire
Pays France France
Région Nord-Pas-de-Calais
Département Nord Nord
Arrondissement Avesnes-sur-Helpe
Canton Maubeuge-Sud
Code Insee 59649
Code postal 59680
Maire
Mandat en cours
Jean Lévêque
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes des vallées de la Solre, de la Thure et de l'Helpe
Latitude
Longitude
50° 12′ 05″ Nord
         4° 00′ 48″ Est
/ 50.2013888889, 4.01333333333
Altitude 147 m (mini) – 205 m (maxi)
Superficie 6,31 km²
Population sans
doubles comptes
233 hab.
(1999)
Densité 36 hab./km²

Wattignies-la-Victoire est une commune française, située dans le département du Nord et la région Nord-Pas-de-Calais.

Sommaire

[modifier] Géographie

[modifier] Histoire

Son nom fait référence à la bataille de Wattignies (16 octobre 1793) où Jourdan assisté de Carnot repoussa les Autrichiens du prince Frédéric de Saxe-Cobourg.

Cette bataille fut la première démonstration de l'efficacité du canon de Gribeauval pour la période des guerres de la Révolution française qui sera suivie des guerres Guerres napoléoniennes. Cette victoire fut une surprise considérable à Paris ou les conventionnels étaient si convaincus d'une défaite à venir des français contre des armées de métier qu'ils décidèrent l'exécution de Marie-Antoinette, ce même 16 octobre. Le lendemain, Paris apprenait que la bataille avait été victorieuse. Le principal artisan de cette victoire fut le jeune général Florent Duquesnoy ; seul officier d'expérience sur place, le général Jourdan n'ayant pas d'experience de commandement à l'époque. Jourdan était un ancien soldat de la guerre d'Amérique (1780) sous Rochambeau. De retour en France en 1782,il fut démobilisé et revint exercer son métier de négociant en articles de ferblanterie.Il retourna à paris avec la Révolution et obtint le grade de général par ses relations en 1792.

De son côté, Duquesnoy était un ancien sous-officier de la gendarmerie royale ,basé à Nancy. Il fut signalé à l'attention de Carnot à la bataille de Hondschoote (près de Dunkerque) en juin 1793, où, comme capitaine à cheval, il semait la terreur chez les Anglais en passant avec ses hommes derriere les lignes anglaises. En août 1793 ,il fut nommé général par Carnot malgré les critiques de son propre frère Ernest Duquesnoy, conventionnel à Paris, qui le considérait comme un incapable. Duquesnoy réalisa le travail d'approche du village de Wattignies en faisant défiler ses hommes en parallèle de la place retranchée des Autrichiens, mais juste hors de portée des cannons ennemis.

Ensuite, il prit le camp autrichien par surprise, tôt dans la matinée du 16 octobre, lançant ses hommes à l'assaut du côté le plus inaccessible de Wattignies, en faisant pousser à bras d'homme les canons de Gribeauval. Le général autrichien Clayrfayt avait déclaré qu'il était prêt à se faire "sans culotte" si les Français lui prenaient sa position de Wattignies. À moins de 100 mètres des lignes autrichiennes, dans le brouillard d'octobre, les hommes de Duquesnoy faisaient feu puis recommençaient leur ascension. Vers 11 heures la place était prise et cette fois, les canons français, plus les canons autrichiens étaient tournés vers l'ouest, c'est-à-dire dans le dos des positions de Clayrfayt. Celui-ci n'eut d'autre ressource que d'ordonner le repli général vers le nord pour se réfugier derrière la Sambre, dégageant ainsi la ville de Maubeuge. Cette bataille était considérée par Napoléon comme la seule vraie bataille de la révolution, la bataille de Valmy étant sujette à caution.

Remarque

Duquesnoy se signala par la suite en début 1794 en refusant de faire marcher ses hommes contre les civils qui fuyaient les républicains autour de Nantes. Il s'opposa au général Turreau, inventeur des colonnes infernales, au point d'être dénoncé comme traître à la patrie en mars 1794. Duquesnoy parvint à ses fins, se piquant de respecter les instructions de Turreau en demandant des ordres écrits, et laissant le temps aux civils vendéens de s'enfuir.

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
mars 2001 à ce jour Jean Lévêque sans étiquette
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
1962 1968 1975 1982 1990 1999
209 238 216 239 224 233
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes

Monument de la bataille de Wattignies , Monument aux morts des deux guerres , Monument des anglais .

[modifier] Personnalités liées à la commune

Philippe Palmiotti pour ses recherches historiques sur la bataille de Wattignies

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes