Utilisateur:Spiridon MANOLIU

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Cordialement, Dorianb | Discussion Utilisateur:Dorianb Merci Dorian

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Le pseudo de Spiridon Manoliu m'a été collé en 1984 pour mon article "Un jour pour se retourner - la Roumanie rejoint les Alliés" dans Le Monde (page: Il y a 40 ans). Cette page d'utilisateur est dédiée à la mémoire de Mihai Eşanu.

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Il n'y a pas de cabale anti-cabale, puisqu'il n'y a pas de cabale. Ou pas...
Halte à la théorie du complot!

Sommaire

[modifier] Langues

Français et roumain par la nationalité, je parle couramment ces deux langues (quels que soient les noms que la politique ou l'histoire ont voulu, veulent ou voudront leur donner). Je me débrouille également un peu en italien (comme tous les roumanophones), en grec moderne, anglais, allemand et russe. Conformément aux règles wikipédiennes, j'emploie les diacritiques ă,ş et ţ quand il le faut.

[modifier] Domaines d'intérêt

Après un DEUG en Sciences de la Terre et de la Vie obtenu à Paris pendant que je faisais des vacations au Muséum national d'Histoire naturelle, j'ai fait une maîtrise en Géographie et un DEA à l'Inalco pendant que j'étais documentaliste et homme à tout faire chez Cousteau (pas sur la Calypso), puis un doctorat en Histoire sociale après que je me sois fixé dans le sud de la France. Ce qui me donne quelques heures d'enseignement en histoire sociale dans une université régionale française, sans poste fixe (que je n'ai pas brigué). Je m'intéresse également à l'éthologie et à la psychologie.

Des origines sociales, ethniques et confessionnelles contrastées... des membres de la famille tués pour être mal nés, derrière des barbelés industriellement identiques mais idéologiquement opposés... le fait d'être né hors du mariage de ma mère dans un régime totalitaire oligarchique et alimentaire famélique... le fait d'avoir trouvé au berceau une première nationalité qu'on m'a lourdement fait payer et de n'avoir pas trouvé au berceau ma seconde nationalité qu'il a fallu mériter (et on m'a lourdement fait sentir qu'on n'était pas venu me chercher)... font que je n'éprouve ni fierté ni honte d'être ce que je suis, que je suis sensible aux discriminations et aux effets de la violence, et que je suis trop gourmand de tout: de démocratie, de vie, de nourritures. Mais ma mort est mon amie depuis tout petit, et quand elle viendra me prendre, je l'accueillerai comme on accueille le sommeil quand on a bien travaillé. Je n'en dirais pas autant de la mort d'autrui. Là où je suis, plutôt en bas, j'essaie de vivre avec droiture, d'aimer avec ardeur (comme dirait Homère), et de combattre l'absurdité, la prédation et l'inégalité avec fraternité pour les exploités plutôt qu'avec haine pour les prédateurs (parce que j'ai constaté, dans ma vie concrète et pas dans le confortable domaine des idées, que la haine n'abolit pas les rapports de force: elle ne fait que les inverser et souvent, elle les accentue). C'est pourquoi les vengeurs (de classe, de dieu ou de ce qu'on voudra) me méprisent autant que les prédateurs. Mais la haine, je la leur laisse. Si tu n'es pas un prédateur, avec la haine, tu le deviendras. Notez qu'il y a des prédateurs sereins. Ce sont peut-être les pires.

Par ma formation et mon métier, je suis un géonomiste. Je vis d'éducation à l'environnement et de création d'outils pédagogiques en français et roumain. La valeur marchande de ces activités est faible, je ne suis pas imposable et ne possède ni patrimoine ni habitation. Mais la liberté et la qualité de vie qu'elles apportent est intéressante, je n'ai nulle dette et nulle sujétion. Je m'intéresse particulièrement à la création des mythes du temps présent (après un passage par l'Institut d'Histoire du Temps Présent il y a quelques années). Mes points d'intérêt maximal se focalisent sur la paléontologie, les Balkans, l'Empire Byzantin et la République de Moldavie (objet de ma thèse et grande productrice de mythes politiques elle aussi, surtout pour un aussi petit pays - mais la Belgique n'est pas mal non plus, sans que ni l'une ni l'autre ne rattrapent la France), et c'est dans ces domaines que je souhaite travailler sur Wikipédia.




[modifier] Maîtresse préférée

Diogene, sa lampe et son πίθος/píthos.
Diogene, sa lampe et son πίθος/píthos.





[modifier] Philosophe préféré





[modifier] Dictons préférés:

  • Fii mic şi rodnic;
  • Tout devient dogme à qui en a besoin;
  • Horis timiotita 'olla ta logia einai anemos;
  • Le monothéisme est à la religion ce que le monopartisme est à la politique et inversement ;
  • La boisson est péché des classes laborieuses? Le travail est la malédiction des classes buveuses (Oscar Wilde) ;
  • Le prêt-à-penser, c'est un dogme qui prétend préparer l'avenir, organiser le présent et modifier le passé;
  • Il n'y a pas de planète de rechange: se disputer dessus, c'est préparer notre extinction ;
  • Nous devons gagner ensemble ou nous serons pendus séparément (Benjamin Franklin) ;
  • Le futur, c'est du passé en préparation (Pierre Dac);
  • To perivalo dhen einai ena prama, 'alla i zoi mas;
  • On est toujours l'imbécile de quelqu'un et
  • Audiatur et altera pars.


[modifier] Orage sur la Mer Noire

Le ciel.

Un côté bleu et lumière, un côté noir et tumulte. Orage. Approche. Les premières gouttes sont lourdes, grêlons sur le sable qui fait cratères.

Sous la chute du ciel, nus, nous oublions qu'il y eut un matin, qu'il y aura un soir, que devant nous est la mer et derrière nous la terre, et qu'ailleurs autour de nous vivent d'autres hommes.

Dont beaucoup sont en uniforme et armés. Dont certains suent et dont d'autres puent.

Ici, lavés, nous sommes purs en cet instant.

Les foudres remplacent le soleil. Le rideau des eaux ouvertes remplace l'horizon.

Nous oublions la lourdeur du soleil. Nous oublions la soif de ce qu'il y a, ou de ce qu'on imagine derrière l'horizon. Nous oublions même la soif tout court, car nos bouches s'emplissent de l'orage qui coule. Nous oublions toutes les soifs sous la caresse des filets frais qui nous mouillent.

Puis le noir bienfaisant s'en va. L'eau tarit. Nous nous rhabillons à la hâte avant la prochaine patrouille.

Les garde-frontières vont sortir de leurs abris et le nudisme est un délit. La pluie cesse discrètement. Le soleil éclate derrière la crête du front nuageux, comme un projecteur subitement braqué sur nous. Ils ont les moyens de nous faire parler et les moyens de nous faire taire. Tous les moyens. Nous, nous avons les moyens de rire de nous-mêmes. Aux larmes, parfois.

Avant de retourner vers le monde humain, nous jetons un dernier regard à la mer, à l'horizon à nouveau dégagé. Derrière nous la terre, devant nous l'infini. Ici finissent nos patries et commence la liberté.

Lui tournant le dos, nous grimpons le talus pour revenir à la route, à la peine, au réel.

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