Valaques

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Au sens strict, les Valaques descendent des populations de langues thraco-illyriennes, également connues sous le nom de Daces, Gètes, Thraces, Illyres, Dalmates, etc., romanisées du Ier au VIe siècle dans les Balkans et le bassin du bas-Danube (sauf dans l'actuelle Albanie, où ils ont conservé leur langue d'origine). Ces populations étaient proches des Grecs archaïques.

Parmi les "Valaques" du bas-Danube et des Balkans (langues romanes de l'est) les linguistes reconnaissent une zone de rencontre inter-linguistique (tranhumance) en gris, le Daco-Roumain en blanc, l'Aroumain en jaune, le Mégléno-Roumain en orange et l'istro-Roumain en vert-jaune; certains y comptent aussi le Dalmate en bleu-vert (disparu)
Parmi les "Valaques" du bas-Danube et des Balkans (langues romanes de l'est) les linguistes reconnaissent une zone de rencontre inter-linguistique (tranhumance) en gris, le Daco-Roumain en blanc, l'Aroumain en jaune, le Mégléno-Roumain en orange et l'istro-Roumain en vert-jaune; certains y comptent aussi le Dalmate en bleu-vert (disparu)

Sommaire

[modifier] Étymologie

Valaques est un exonyme dont l'origine est Walh, nom par lequel les Germains (et notamment les Goths lorsqu'ils sont entrés en contact avec le monde romain) désignaient les locuteurs celtiques et puis latins et romans.

Le lien avec les langues indo-européennes est fait à travers wala, personne en sanskrit.

Walh lui-même, selon O. Bloch (Dictionnaire étymologique P.U.F., Paris, 1950) vient, semble-t-il, des Volsques, peuple celtique avec lequel les Germains furent en contact sur leurs marges méridionales, et signifiait en germanique "étranger".

Selon R. Rohlfs dans ce même Dictionnaire étymologique, "Walh" aurait également donné Galles (pour Wales), pays Gallo et Gaule en français d'oïl, car dans cette langue le wa initial et le alh donnent respectivement ga (wardan = garder, waidanjan = gagner) et aule (salh = saule): Gaule ne viendrait donc pas du latin savant Gallia qui en français courant aurait donné "Geaille" (car les latins ga initial et li devant voyelle donnent en langue d'oïl respectivement ja ou gea comme dans galbinum = jaune, gaiium = geai ou gabatam = jatte, et ill comme dans alium = ail ou filiam = fille).

Endonyme. A l'instar des habitants des autres romanies populaires issues de la désagrégation de l'Empire romain (voir ci-dessous), les Valaques se nommaient eux-mêmes romani, români, rumâni, rumâri, armâni ou arumâni.

[modifier] Polysémie, paranymes, synonymes

Le mot Valaques a aussi un sens plus large, et désigne en français les habitants de :

  • ce que les historiens nomment des « Romanies populaires » : des communautés latinophones restées sans couverture politique romaine après le retrait des légions face aux Germains: il y en eut de nombreuses entre la mer du Nord (île de Walcheren aux Pays-Bas) à la mer Noire (pays « valaques », c'est-à-dire roumanophones) en passant par les Ardennes (Wallons), les Vosges et le Jura suisse (Welsches), les Alpes (Walchenthal, Walchengau, Walchensee), les Carpates (Moravsko Valašsko en Moravie tchèque, Vlachfölds en Hongrie), les monts Dinariques (Romania Planina, Vlašina, Vlašić en Bosnie) et les Balkans (Vlahina, Vlashina, Vlachoklissoura). Les habitants de ces Valachies se nommaient eux-mêmes Romans, Romanches, Ladini, Friulani, Istriani, Dinari, Dicieni, Armâni ou Români : ces deux derniers termes ont donné les mots modernes « Aroumains » et "Roumains", qui ont remplacé le terme antérieur "Valaques" devenu archaïque et parfois péjoratif.
  • la Valachie Blanche - en Mésie le long du bas-Danube du Ve siècle au VIIe siècle.
  • la Valachie Noire ("Morlaques", ou Mavro-valaques) - en Dalmatie au VIIIe siècle.
  • la Grande Valachie ("Megali Valacheia") - en Macédoine et Thessalie au IXe siècle.
  • la Valachie Assénide ("regnum Valachorum") dans l'actuelle Bulgarie (appelée "second royaume Bulgare") aux XIIe et XIIIe siècles.
  • la principauté de Transylvanie ou "Valachie intérieure" au XIIe siècle, issue de la réorganisation des "Vlachfölds" roumains de Hongrie, qui a fusionné avec le Royaume de Hongrie en 1867 avant de devenir roumaine en 1918.
  • la principauté de Valachie ou "Hongro-Valachie" au XIVe siècle, issue de l'émigration des chefs des "Vlachfölds" de Hongrie vers le Danube, qui a fusionné avec la principauté de Moldavie pour former la Roumanie en 1859.
  • la principauté de Moldavie ou "Bogdano-Valachie" au XIVe siècle, qui a fusionné avec la principauté de Valachie pour former la Roumanie en 1859.
  • la région de Valachie en Roumanie actuelle, (en roumain : Ţara Românească), composée de l'Olténie et de la Munténie.

Le mot français Valaques a pour équivalents dans d'autres langues les mots Wallachians (angl.), Walachen (all.), Wlachs, Wallachs, Olahs (hongr.), Ulahs, Vlah(i), Vlaques, Vlachs, Blahs, Valacchi (ital.), Tsintsares, Sarakatsanes, Koutso-Vlaques, qui tous devraient être traduits en français par : Valaques romanophones. Il désigne plus spécifiquement les Roumains (populations de langue romane du bassin danubien) et les Aroumains (populations de langue romane des Balkans), de religion orthodoxe restée conforme à la théologie et au droit canon de l'église du premier millénaire. Les historiens A. Xenopol, N. Iorga, T.Capidan et E.Petrović utilisaient le terme historique de "Valachies" pour désigner les "Romanies populaires" par opposition aux "Esclavonies", autre terme historique désignant des communautés à majorité slave. C. Giurescu et A. Niculescu, eux, soulignent que beaucoup de ces cnésats et voévodats antérieurs au XIVème siècle, étaient en fait slavo-roumains, iasso-roumains ou albano-aroumains. Aujourd'hui, selon la convention du "politiquement correct" qui stipule que l'on doit appeler les peuples par un ethnonyme non-péjoratif issu du nom qu'ils se donnent eux-mêmes et correspondant à la langue qu'ils emploient, les Valaques du nord du Danube et de Dobrogée, comme les Moldaves ou les Transylvains, doivent être appelés Roumains, et ceux du sud du Danube : Aroumains.

Guillaume Lejean (1861): carte des langues aux Bouches du Danube.  Bleu: Roumains (Mocans, Diciens, etc).  Vert foncé: Russes (Grands-russiens, Lipovènes);  Vert clair: Bulgares;  Jaune: Albanais (guègues);  Rouge: Turcs (osmanlis, Gök-Oguzes);  Rose: Tatars (Nogays);  Violet: Circassiens (tcherkesses).
Guillaume Lejean (1861): carte des langues aux Bouches du Danube. Bleu: Roumains (Mocans, Diciens, etc). Vert foncé: Russes (Grands-russiens, Lipovènes); Vert clair: Bulgares; Jaune: Albanais (guègues); Rouge: Turcs (osmanlis, Gök-Oguzes); Rose: Tatars (Nogays); Violet: Circassiens (tcherkesses).

Autour des bouches du Danube, diverses sources (notamment ottomanes) mentionnent l'existence des Valaques Diciens dont le parler a disparu, mais en laissant des traces lexicales dans la toponymie (ville de Vicina) et dans les patronymes locaux (Dicianu). Ces diciens (en roumain : dicienii ) étaient les roumanophones autochtones de Dobrogée, dont le parler, appelé Dicien fait partie de la langue daco-roumaine. Il était utilisé surtout autour de Tulcea, dans le massif du Măcin, boisé à l'époque, où une population roumanophone a vécu parfois isolée aux époques des invasions (notamment tatares) et des guerres ottomanes. Selon George Vâlsan [1] le nom de ce parler est en relation avec la cité médiévale de Vicina qui a donné à la Valachie son premier évêque métropolitain, Hyacinthe, en 1359. Les études régionales toponymiques, étymologiques et onomastiques semblent indiquer une forte influence grecque médiévale sur ce parler local. Certains noms d'outils semblent indiquer qu'à son tour, le roumain dicien ait influencé le parler russe des Lipovènes venus s'installer dans la région au XVIIe siècle. Les archéologues ne savent toujours pas si l'ancienne Vicina se trouvait sous l'actuelle Tulcea, sous l'actuelle Isaccea, sous l'actuelle Măcin ou ailleurs (la plupart des localités du judeţ de Tulcea regorgent de ruines antiques et médiévales).

En ex-Yougoslavie, le terme français Valaques concerne six ethnies :

  • les Istroromuni, Istriens ou Istro-roumains en Croatie
  • les Karavlasi, Dalmates, Mavro-Vlaques ou Valaques Noirs en Serbie, Dalmatie et Bosnie
  • les Cincari ou Tsintsars en Macédoine et en Serbie
  • les Vlasi ou Valaques en Serbie
  • les Serbes :
    • en Bosnie-Herzégovine, ils sont appelés Vlasi par les Bosniaques et les Croates
    • ceux qui parlent un dialecte roman (vlashki) sont appelés Vlasi par les autres Serbes.
  • les Roms : dont les membres d'une de leurs communautés en Serbie parlent vlashki et se nomment Vlasi.

Pour distinguer les Valaques du nord du Danube et ceux du sud du Danube, les premiers Turcs les appelaient kara-iflak (du nom de la couleur noire qui pour eux désignait le nord : c'est aussi l'origine du nom de mer Noire pour le Pont-Euxin), et ak-iflak, "ak" désignant le blanc, donc le sud.

Leurs voisins hongrois les nommaient Olah, tandis qu'ils nommaient les Italiens : Olasz.

Au Moyen Âge, le mot Vlah est utilisé aussi par les Croates catholiques pour désigner leurs voisins orthodoxes. À l'époque les Grecs utilisaient le mot vlahos avec un sens péjoratif et il n'est pas rare d'entendre aujourd'hui en Grèce des histoires où le personnage du Vlahos joue le rôle du simplet. Toutefois, en Grèce, c'est aussi un nom de famille répandu.

Vlahos est utilisé également par les Grecs pour désigner les Aroumains.

Les populations valaques dans les Balkans
Les populations valaques dans les Balkans

Dans certains pays, ce nom a changé de sens et signifie "berger", témoignant de l'occupation principale des nombreux Valaques de Grèce et de Serbie de l'époque.

En Albanie, le sens du mot s'est complètement inversé et c'est çoban ("berger" en turc et en roumain) qui signifie "valaque" tandis que vlah signifie "berger".

On retrouve le terme valaque dans les langues européennes ("Walach", "Wallach", "Wolokh", "Valach", "Olah", "Vlah", "Vlas", "Vlachos", "Iflak", etc.) avec les sens suivants :

  • berger en albanais,
  • cheval,
  • italien et/ou roumain en polonais, tchèque, slovaque, slovène (et hongrois sous la forme Olah pour les Roumains et Olasz pour les Italiens),
  • immigré serbe (péjoratif) en slovène,
  • aroumain en grec, bulgare, serbe, croate, bosniaque,
  • roumain ancien en allemand, ukrainien, russe moderne,
  • latinophone (tous latinophones confondus) en russe ancien,
  • habitant de l'ancienne principauté de Valachie,
  • immigré, métèque ou chrétien orthodoxe (péjoratif) chez les croates,
  • non-musulman ou mécréant (péjoratif) chez les bosniaques,
  • habitant de la Valachie morave en tchèque moderne,
  • italien en ancien tchèque
  • roumain (Woloch) et italien (Wloch) en ancien polonais,
  • paresseux, péquenot en slovaque,
  • aroumain, berger en bulgare et en macédonien,
  • aroumain en grec,
  • langue roumaine parlé dans la Krajina de l'est de la Serbie (Portes de Fer),
  • serbe (péjoratif) chez les croates et les bosniaques
  • valacchi, Velacia en italien : aroumains, habitants de Valachie, nom médiéval des pays roumanophones.

En Roumanie, les Aroumains sont appelés Machedoni, qu'il ne faut pas confondre avec Macedoneni qui désigne les Macédoniens grecs antiques et les habitants actuels de la République de Macédoine.

Enfin, les anglophones distinguent les Wallachians (habitants de la région roumaine de Valachie et plus largement roumanophones) des Vlachs (Aroumains et plus largement romanophones sud-danubiens), tandis que les germanophones font la même distinction mais en appelant Walachen les roumanophones et Aromunen les Aroumains et les Mégléno-Roumains.

[modifier] Histoire

Pétition en latin pour les droits des Valaques de Transylvanie en 1791
Pétition en latin pour les droits des Valaques de Transylvanie en 1791

La première mention des populations de langue romane des Balkans est faite en 579 par Theophanos et Theophylacte Simocatta dans la chronique d'une bataille contre les tribus des Avars, les romanophones combattant dans les rangs de l'armée romaine d'orient dite Byzantine. La deuxième mention écrite est celle du Byzantin Kedrenos en 976 qui est le premier à employer le terme de Valaques quand il raconte l'assassinat par les ceux-ci du frère du tsar bulgare Samuel.

Sous la forme Volokhs ou Bolohovènes, le terme a été aussi utilisé par les peuples slaves pour désigner les populations situées au sud de leurs frontières, lors de leur arrivée dans la région.

Ensuite, le terme est officiellement utilisé par le pape Innocent III en 1205 dans une correspondance avec le roi bulgare Kaloian (Kalojan) (1197-1207) à qui était attribué le titre 'rex Bulgarorum et Blachorum ‘roi des Bulgares et des Valaques’.

Contrairement à ceux de Valachie, Moldavie et Transylvanie (les Roumains), les Valaques des Balkans (les Aroumains) n'ont plus d'histoire politique après 1261: ils vivront en bergers, cultivateurs et commerçants au sein de l'Empire ottoman et d'ailleurs, une petite partie d'entre eux, quelques villages de Mégléniotes, s'est alors convertie à l'Islâm.

Lors de l'éveil des nationalismes au XIXe siècle, les Valaques Aroumains des Balkans ne revendiqueront pas de territoire, et la majorité d'entre eux choisira de se déclarer membres de l' Elleniki ethniki koinonia (communauté nationale hellénique) mais de langue aroumaine. Une autre partie de la communauté a émigré en Roumanie (pays qui avait financé leur système scolaire de 1866 à 1940, mais en tentant de substituer la langue roumaine à l'aroumain) avant et après la Première Guerre mondiale, pour peupler notamment la Dobroudja du sud (ou Cadrilatère) que la Roumanie avait enlevé à la Bulgarie en 1913.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'Italie a tenté d'embrigader les Valaques d'Albanie et de Grèce en leur faisant miroiter un pays aux confins de ces deux pays (plus ou moins l'actuelle région grecque de Macédoine occidentale et le district de Korce ou Koritsa en Albanie): les Valaques n'ont pas répondu à ces avances, pas plus qu'à celles des communistes pendant la guerre civile grecque (1946-49) qui leur promirent une région autonome sur le modèle soviétique.

Aujourd'hui les Aroumains ne revendiquent aucune structure territoriale ou politique au sein des pays où ils vivent, mais ont une vie culturelle intense, cultivent leur langue et maintiennent leurs liens d'un pays à l'autre.

Dans leur culture populaire, les Valaques avaient trois mythes principaux de leurs origines. Au nord du Danube, l'un de ces mythes (dont il existe des versions en vers) gardait le souvenir de "Trajan, venu il y a bien des ans", fondateur et bâtisseur. Au sud, une légende rapporte que les Valaques ont jadis vécu au nord de l'actuelle Serbie, dans la région de Sirmium (Srem), d'où ils ont fui vers le sud-ouest devant les invasions; d'autres légendes les font descendre des "caravaniers des Romains" chargés de construire, défendre et entretenir la Via Egnatia (reliant Dyrrhachium, aujourd'hui Durres en Albanie, à Constantinople).

[modifier] Controverses

La polysémie du nom induit des controverses sur son utilisation en français. La quasi-totalité des Atlas historiques occidentaux l'utilise pour désigner indistinctement les Roumains et les Aroumains antérieurement à l'émergence de la Roumanie, mais sans préciser qu'il s'agit de Roumains et d'Aroumains, ce qui laisse penser au lecteur non-averti qu'il s'agit, peut-être, d'une tribu slave ou turcophone. Certains auteurs tels Jacques Bertin prennent le parti d'utiliser "Moldo-Valaques" ce qui exclut les Transylvains et déplaît au gouvernement de la République de Moldavie... Ne connaissant pas "Valaques" ou souhaitant le réserver pour désigner les habitants actuels de la région roumaine de Valachie, certains historiens roumains et grecs utilisent pour les Aroumains des formes telles que "Vlachs", "Vlaques", "Aromounes" ou "Macédo-Roumains", tandis que les d'autres historiens Aroumains tels Iancu Perifan souhaiteraient au contraire réserver "Valaques" à l'usage exclusif à leur communauté.

[modifier] Liens internes

[modifier] Liens externes

[modifier] Bibliographie

  • 1) George Vâlsan, „Graiul românesc”, I, 1927, nr. 7, p. 142 et Oeuvres posthumes, Bucarest, 1936, p. 49
  • Barnea, Ion; Ştefănescu, Ştefan (1971). Byzantins, roumains et bulgares sur le Bas-Danube, Din Istoria Dobrogei, v.3 (en résumé français). Bucureşti: Editura Academiei Române. OCLC 1113905. 
  • Mihnea Berindei et Gilles Veinstein : L'empire Ottoman et les pays roumains. EHESS, Paris, 1987
  • Dimitrie Cantemir : Chronique de l'ancienneté des Romano-Moldo-Valaques (1708, réédité Bucarest 1901).
  • Georges Castellan : Histoire des Balkans. Fayard, Paris 1991.
  • Georges Castellan : Histoire des Roumains. PUF, Paris (plusieurs rééditions).
  • Dejan Dimitrijevic : Les Valaques et la serbité. CNRS-IDEMEC, Aix-en-Provence, 2003.
  • Neagu Djuvara : Les pays roumains entre orient et Occident. P.U.F., Paris, 1989.
  • Catherine Durandin : Histoire des Roumains. Fayard, Paris. ISBN 2-213-59425-2.
  • Jean-François Gossiaux : Valaques et/ou Aroumains en Bulgarie. CNRS-IDEMEC, Aix, 2003.
  • Nicolae Iorga : Histoire des (A)roumains de la péninsule des Balkans. Université de Bucarest, 1919.
  • Jules Michelet : Légendes démocratiques du nord. PUF. Paris, 1968.
  • Rădulescu, Adrian; Bitoleanu, Ion (1998). Histoire de la Dobrogée (en résumé français). Constanţa: Editura Ex Ponto. ISBN 973-9385-32-X. 
  • Alexandru Rosetti, Histoire de la langue roumaine des origines à nos jours, Mouton, Paris, 1973.
  • Karl Sanfeld : Linguistique balkanique. Klincksieck, Paris, 1930.
  • Gilles de Rapper et Pierre Sintès : Valaques, Aroumains, Sarakatsanes. CNRS-IDEMEC, Aix, 2003.
  • Nicolas Trifon : Les Aroumains. Un peuple qui s'en va. Paris. ISBN 2-909899-26-8.

[modifier] Notes et références

  1. George Vâlsan, „Graiul românesc”, I, 1927, nr. 7, p. 142 şi idem, Opere postume, Bucureşti, 1936, p. 49