Discuter:Soufisme

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Sommaire

[modifier] Copyright

Je suppose que l'on va pouvoir revenir à la version précédente, limitée mais publiable. Ploum's 4 jun 2004 à 19:35 (CEST)

  • Dans les liens externes se trouve une page source d'énormement de betises concernant le soufisme.

Faut-il le garder quand même dans un souci d'objectivitée?? Firdaws 19 mai 2005 à 09:28 (CEST)

  • Quelle page est concernée ?

1001nuits 21 juillet 2005 à 14h05 (CEST)

  • Oui, il faut la garder. On ne peut pas garder que les liens pro-soufis.

--62.161.32.184 17 août 2005 à 11:35 (CEST)

Article intéressant, y compris par son versant "opposants au soufisme", qu'on trouve rarement exposé. Par contre, pourquoi l'absence de Ibh Arabi, une figure rayonnante très présente dans l'édition française (juste avant Rûmi, il me semble)? - Sur l'influence du soufisme sur la culture maghrébine "profane" actuelle (la poésie, précisément), voir la note succinte que je consacre sur http://noirsanssucre.vnunetblog.fr/bleudepaille/ à Habib Tengour, 'Gravité de l'ange', La Différence, 2004. J.M.P.

  • Je ne sais pas s'il faut conserver toutes les bêtises sur le soufisme. Le soufisme n'est pas une lecture orthodoxe de l'islam ce qui explique que beaucoup de soufis furent persécutés par les juristes islamiques.'LE SOUFISME EST L'ISLAM, la seule différence c'est que les soufis, au départ, sont censés en faire plus, jeuner réguliérement, faire des veillées pieuses...Sur certain s points, les soufis ont été mal compris ce qui fait que certains savants non soufis les ont dénigrés ( sans parler de ceux qui étaient jaloux du rayonnemnt de certains maitres soufis)'

Je recorrige après vandalisme de mon commentaire. Je viens de lire la page. Beaucoup de livres publiés sur le soufisme disent l'inverse de Sharda. Je serais donc pour enlever le lien qui ne me semble pas représentatif. Le soufisme a influencé l'Inde plutôt que l'inverse et a structuré des courants de pensée mystiques chrétiens plutôt que l'inverse. Ce sont les tendances historiques actuelles. Le soufisme est l'ennemi de l'islamisme mais c'est le coeur de l'islam. Quand on lit Ibn ’Arabi, le philosophe Soufi, il est très compliqué de voir un quelconque message négatif dans ses écrits. Rappelons que le soufisme est une mystique et ne fait pas de prosélytisme. 1001nuits

Serait-Il possible d'avoir une explication claire du lien entre le soufisme et le sunnisme???Je voudrais avoir différents points de vue sur ce sujet afin de comprendre et de pouvoir répondre aux persones qui me font des remarques désagréables, tant sur les uns que ur les autres.

A ma connaissance, il n'y a pas de vrai lien entre sunnisme et soufisme ou chiite et soufisme, mais je peux avoir manqué quelque chose. Le sunnisme et le chiisme sont des façons de pratiquer l'islam et sont issues d'une vision de l'islam qui est historiquement différente. Le soufisme est la lecture mystique de l'islam. On peut être soufi en étant sunnite ou chiite, je pense.

Correction suite au vandalisme (suite) En fait le sunnisme et le chiisme sont, au départ, deux manières de lire et de pratiquer l'islam (avec une théologie plus complexe pour le chiisme). La division a été théologique puis politique (et date du début de l'islam). En gros, les chiites considèrent que seuls les descendants du prophète pouvaient accéder au califat (chiisme duodécimain avec l'ésotérisme de la lecture du Coran symbolisé par les douze immams), du moins dans un premier temps. Dans le sunnisme, la umma (communauté musulmane) ne nie pas les vertus de la famille du Prophète mais soutient que toute personne ayant les capacité de gouverner peut accéder au califat. De là est partie une division théologique sensible et plus complexe qu'il n'y paraît.
Pour ce qui est du soufisme, il est considéré souvent avec bienveillance par les deux courants : dans le sunnisme, il est la branche mystique (parfois critiquée pour ses pratiques de lecture ésotérique du Coran), pour le chiisme, c'est plus compliqué. La lecture ésotérique du Coran par le chiisme réside dans la tradition des douze immams, il n'y a donc théoriquement pas besoin de soufisme pour l'ésotérisme musulman. Pourtant, beaucoup de mystiques perses se sont senti proches de l'esprit du chiisme. 1001nuits 7 janvier 2006 à 09:21 (CET) 1001nuits 18 février 2007 à 01:14 (CET)

En fait, le soufisme est très vulnérable aux déviations. Le prophète, paix soit sur lui, est notre modèle et notre exemple, ainsi que le meilleur homme que Dieu a créé, je crois que tous les musulmans sont en accord avec cela. Il faut donc s'inspirer de sa façon de vivre pour guider notre vie. La plupart des choses que les soufistes font n'étaient pas pratiquées par le prophète. Bien sûr, certaines innovations sont bonnes, mais il faut être très prudent.

La traduction du saint Coran dans l'article est mauvaise, puisqu'elle donne une face à Dieu, lorsqu'on sait que Dieu ne ressemble aucunement à ses créature ; c'est la base de l'Islam que de connaître les attributs de Dieu, et à laquelle tous les musulmans doivent se conformer. Donc, il faudrait mieux écrire le mot arabe, plutôt que de le traduire par Face.

[modifier] De la nécessité d'une définition

D'un point de vue méthodologique, il faut définir ce dont on parle pour éviter de tourner en rond à l'infini. Dire que le soufisme est ou n'est pas une lecture orthodoxe de l'islam est une affirmation futile tant qu'on n'aura pas défini ce que l'on désigne par le terme soufisme, ni ceux qui méritent d'être qualifiés de soufis. Exception faite du courant wahhabi pur et dur du XXe siècle (le fondateur de ce courant était plus nuancé dans ses propos), de nombreux juristes musulmans ont fait l'éloge du soufisme dans son principe premier à savoir la purification et l'édification spirituelle, et d'autres ont fait une critique équilibrée, non pas du soufisme, mais de certains agissements de certains soufis. Un autre écueil qu'il faudra sans doute éviter c'est de prendre le point de vue occidentaliste sur le soufisme comme unique référence puisque l'approche occidentaliste admire essentiellement les figures du soufisme dit philosophique, tandis que les juristes musulmans qui en font l'éloge pensent davantage aux figures du soufisme sunnite. Cette distinction soufisme sunnite vs. soufisme philosophique ne demande qu'à être développée dans cet article de wikipédia. Le livre de `Abd Al-Qâdir `Îsâ intitulé Haqâ'iq `an At-Tasawwuf (Vérités sur le soufisme) est une bonne entrée en matière. sphinx 24 décembre 2005 à 10:01 (CET)

[modifier] Point de vue de tolerance dans la definition du soufisme

Définir la tradition Soufie comme “la tradition mystique de l’Islam” démontre un point de vue très limité sur le sujet. Heureusement que le Soufisme ne peut pas être approprié par qui que ce soit comme le dit Al Ghazzali : « Le Soufisme est basé sur l’expérience, non pas sur les prémisses ou thèses. » Il y a beaucoup de gens qui s’attitrent le nom de soufis et ce fut une des raisons de l’avènement des Malamatiyya en Iran qui fut reconnut par Ibn Arabi comme un cheminement ultime du Soufi saint caché. Les hommes du blâme existent toujours jusqu'à ce jour. Le mystique cherche à s’élever au delà des distinctions et différences pour trouver l’unité. Après tout la illaha ilallahu est interprété aussi par le Soufi comme « rien n’existe, il n’y a aucune autre réalité, excepté l’Unique, qu’Allah», comme un des 99 noms d’Allah l’indique : Al Ahad, l’unique. Le mystique cherche à vivre avec chaque souffle dans la présence de son bien aimé, le nom ou l’étiquette n’a pas d’importance, ce qui compte n’est pas le nom, mais la réalité du nommé, qu’on le nomme comme Allah, Dieu, Brahma, l’intelligence dans tout l’univers et au delà, ou quoi que ce soit, seul l’expérience compte, l’expérience d’unité, non pas de séparation, comme il est dit « Allah est plus prêt de toi que la veine de ton cou ». Comment peut-on reconnaître le mystique ? Jésus répondit « laissez votre lumière briller ». L’être illuminé radiera sa lumière intérieure et reflétera les qualités du cœur, comme elles le sont exemplifiées dans les 99 jolis noms d’Allah (qualités de compassion = ar Rahman, de merci = ar Rahim, de dévotion et de certitude = al Mu’min, de majesté = al Mutakabbir, de pardonneur = al Ghaffar pour le pardon du cœur et al Ghafur pour le pardon de l’intelligence, de patience = as Sabur, de persévérance = al Matin, d’attention = ar Raqib, d’écoute = al Mujib, de sagesse = al Hakam, de subtilité = al Latif, de générosité = al Karim, et cetera). Le Soufisme est la religion du cœur, la religion de l’amour, de l’harmonie et de la beauté. La preuve de la réalisation est dans l’expérience, non pas dans la proclamation. Hazrat Inayat Khan présenta le point de vue de « L’Universalité de l’Idéal Religieux » après avoir étudié tous les textes sacrés de toutes les traditions. C’est un point de vue de tolérance approprié, comme toutes les Tarikat soufies et ses Shaikhs ont toujours souhaités la bienvenue aux gens de toutes traditions et de toutes religions dans le passé et encore aujourd’hui 7 février 2007 à 17:15 (CET) [Salik]

[modifier] Définition du soufisme

1. J'ai du mal à comprendre une telle verve ("affirmation futile") pour un sujet si problématique. Le soufisme est "le" courant mystique de l'islam, "le" dans le sens de "mysticisme islamique" qui est équivalent selon moi à "soufisme" ; mais aussi "le" en ce sens qu'il se décline comme l'héritage de maîtres soufis divers et variés proposant chacun une lecture mystique du Coran (et d'autres écrits comme les écrits de Rûmî par exemple) ainsi qu'une pratique mystique associée au chemin vers Allah. En ce sens, il est très difficile de trancher pour qualifier les écoles spirituelles islamiques de soufis ou non. Dans la littérature soufie, un des objectifs de la recherche du maître soufi est de savoir si les maîtres que l'on trouve sont des soufis ou des imposteurs. La question est donc loin d'être simple. -- Le soufisme n'a rien à voir avec la mystique chrétienne. 2. Al Hallaj par exemple fut exécuté par les juristes islamiques. Pourquoi ? Parce qu'il avait dit "Je suis Dieu" et ne voulait pas se dédire. Il y a donc une relation très complexe entre soufisme et islam orthodoxe (du type du respect des cinq pilliers, de la Sunna, et de la Charia). Quand Rûmî dit que l'homme dont l'âme est inclinée devant Allah n'a pas besoin de faire les cinq prières, on comprend que les juristes islamiques grincent des dents. Quand Al-Ghazali affirme que la prière n'a qu'un sens pour ceux qui y mettent leur coeur et que les autres doivent s'abstenir de prier, cela passe plus ou moins bien pour les juristes. -- Pour al-Hallaj; plusieurs choses: - tout d'abord, comme tous les soufis réels, c'était un musulman extrémement scrupuleux. Et à qui aucun juriste ne pouvait rien reprochait de ce fait et parce qu'il était lui même ( encore une fois comme beaucoup de soufis) un excellent juriste. - parmi les juriste qui l'ont condamné, il y avait des soufis aussi dont al-Junayd, son propre maitre. Ils l'ont condamné ( aprés un procés de quatorze ans, étnant donné la délicatesse de la question.) parce qu'ils ont considéré que ses propos, compréhensible pour des initiés, pouvaient être dangereux pour les gens communs puisqu'ils n'auraient pas tous saisi et parce qu'ils en auraient dévié le sens. - El-Hallaj lui même disait avant de mourir que sa condamnation était du au fait qu'il avait révélé un secret de son padicha ( Dieu) 3. Le soufisme philosophique ? Quels sont ses représentants ? 1001nuits 26 décembre 2005 à 17:36 (CET)

Quand Rûmî dit que l'homme dont l'âme est inclinée devant Allah n'a pas besoin de faire les cinq prières, on comprend que les juristes islamiques grincent des dents.

Cela se comprend facilement quand on sait que la prière fait partie des cinq piliers de l'islam. :-)

Quand Al-Ghazali affirme que la prière n'a qu'un sens pour ceux qui y mettent leur coeur et que les autres doivent s'abstenir de prier, cela passe plus ou moins bien pour les juristes.

Je suis plutôt étonné de l'attribution de ce propos à Al-Ghazâlî (dont on trouve sur le marché un livret intitulé "les secrets de la prière" justement). Une source ?

3. Le soufisme philosophique ? Quels sont ses représentants ?

Son représentant emblématique est Ibn `Arabî. On peut aussi citer Al-Hallâj et Ibn Al-Fârid, entre autres. Il s'agit néanmoins de nuancer le propos. Une figure comme Ibn `Arabî a par exemple été défendue par As-Suyûtî, un grand juriste sunnite. sphinx 12 janvier 2006 à 09:08 (CET)

Interessant (dsl pour les accents mais english keyboard), mais c'est la premiere fois que j'entends la classification de "soufisme philosophique" a propos d'Ibn Arabi. De la meme facon, on pourrait dire que Rumi etait un philosophe quand on lit des extraits du Matwani et pourtant, on s'en tient a la terminologie soufie seule. De toutes les facons la "philosophie" soufie n'est pas a prendre au meme sens que la philosophie occidentale, ce serait donc dommage de definir un terme en ajoutant une confusion possible. Al-Hallaj aussi est souvent vu comme un poete, ou un philosophe mais pas au sens de l'acceptation occidentale du terme. Je ne suis pas pour parler de "philosophie soufie" a moins d'expliquer les differences precises avec la philosophie occidentale. Dans ce cas, nous pourrions dire que la "philosophie soufie" est la "science des choses revelees par Allah", ce qui ne clarifiera pas vraiment la definition pour le lecteur non initie. A noter que le soufisme fut souvent attaque par des juristes orthodoxes (la encore le terme juriste est a entendre dans le sens de juriste de la charia donc pas au sens occidental) mais qu'il fut aussi defendu par certains immams. Ne dit-on pas que le soufisme est le coeur de la spiritualite islamique ? 1001nuits 12 janvier 2006 à 13:47 (CET)

Bonjour. En fait, le soufisme a été défendu par Abou Hamid al Ghazzalî, qui était un éminent juriste musulman. Il a aussi été défendu par l'imam Malik Ibn Anas, qui est le fondateur d'une des quatre écoles juridiques de l'islam. L'imam Abou Hanifa était aussi un soufi, et il était lui aussi le fondateur d'une des quatre écoles (la première dans l'ordre chronologique). Beaucoup d'oulémas contemporains sont aussi des soufis ou ont une bonne estime du soufisme : Abou Bakr al Jaza'irî (actuel recteur de l'université de Médine), Muhammad al Sha'rawî, érudit égyptien, etc.

En fait, il n'y a guère que les wahhabites extrémistes qui condamnent le soufisme. Encore que les sénoussis, soufis très influencés par le wahhabisme, ne le condament pas, puisqu'ils sont eux même à la fois wahhabites et soufis. Toutefois, le wahhabisme des sénoussis est plus modéré que celui de certains salafistes trop peu instruits. Les salafistes se réfèrent à Ibn Taymiyyah et à Ibn Qayyim al Jawziya, qui ont vivement critiqué un certain type de soufisme, dont celui d'Ibn 'Arabî, mais en faisant bien la différence entre le soufisme "dévié" et le soufisme orthodoxe. J'ai discuté un jour avec un salafiste et il m'a dit qu'il n'avait rien contre le soufisme mais que cela dépendait de quel soufisme on parle.

Je trouve que la partie consacrée aux critiques du soufisme n'est pas suffisemment contrebalancée par une partie exposant les arguments de ses défenseurs (le hadith cité est faussement attribué au prophète, il s'agit en fait de propos tenus par un de ses compagnons : Abou Hourayra. Mais il y a beaucoup d'autres hadiths de ce genre, on en trouve une dizaine dans le çahih d'el Boukharî et plusieurs autres dans d'autres recueils de hadiths). La plupart des oulémas à travers les siècles et jusqu'à aujourd'hui ont déclaré leur sympathie à l'égard du soufisme, beaucoup d'entre eux étaient et sont d'ailleurs eux-mêmes des soufis (imam Malik, imam Abou Hanifa, imam Ach-Chafé'î, Abou Hamid al Ghazzalî, Muhammad al Cha'rawî, Abou Bakr al Jaza'irî, al Hakim At-Tirmidhî, etc. parmi les soufis qui étaient et qui sont également des docteurs de la loi musulmane).

Voir ce blog dans la rubrique "Articles" à la page 2 :


[modifier] Doutes sur une source

Déplacé depuis l'article, dans la partie source :

  • L'Instant soufi, Éric Geoffroy "J'ATTIRE L'ATTENTION DE TOUS SUR CE PERSONNAGE QUI EST CERTES UN BON TRADUCTEUR, MAIS QUELQU'UN D'ABSOLUMENT PAS FIABLE LORQU'IL S'AGIT DE SES PROPRES PAROLES SUR LE SOUFISME. EN EFFET AYANT EUT L'OCCASION DE RENCONTRER LE MAITRE SOUFI QU'IL AVAIT FREQUENTE UN CERTAIN TEMPS AVANT DE SE TIRER ET CELUI-CI M'A AFFIRMER QUE M.GEOFFROY N'AVAIT ABSOLUMENT RIEN COMPRIS AU SOUFISME, QUE C'ETAIT UN ARRIVISTE QUI CHERCHAIT JUSTE LA GLOIRE", éd. Actes Sud (coll. Le Souffle de l'esprit)

(Special:Contributions/213.36.154.210)

La neutralité de ce commentaire est plus que sujet à caution. J'aimerai savoir en quoi le fait d'avoir quitter un maître spirituel pour un autre est une preuve de non fiabilité qui serait un raison pour émettre un doute sur le caractère scientifique de la personne ?! J'ai beaucoup plus l'impression qu'il s'agit ici d'une guéguerre entre Tariqa (confrérie) qu'autre chose.
Si tu as des doutes sur la personne, je te conseil de jetter un oeil sur le site web de l'auteur et tu verra que ce n'est pas la personne que tu sembles décrire. C'est un scientifique reconnu en France, dans le Monde Arabe et qui commence a être connu à l'internationale (Turquie, Etats-Unis, Angleterre, Iran...). Si il y a actuellement une personne qui se fait beaucoup connaître sur le Soufisme, c'est le rappeur AbdalMalik qui lui est vraiment plus concerné par ce sujet car potentiellement plus exposé aux médias (pour autant, c'est une personne que j'aprécie, mais sur le soufisme, mis à part son expérience qui est intéressante, il n'est pas forcément le plus qualifié pour en parler).
J'ai l'impression que la personne que tu cites semble un peu jalouse du succès de l'auteur en question (qui reste encore assez cantonné, car s'il voulais faire parler de lui, le soufisme n'est pas le moyen le plus porteur pour se faire connaître en tant que spécialiste sur l'Islam), car si c'est bien la personne à qui je pense, alors ces propos ne lui font vraiment pas honneur car quand l'on voit le comportement de celui-ci, on a vraiment de quoi se poser des questions.
Je propose que l'on en reste à des éléments purement objectifs basés sur des références scientifiques, les guéguerres entre confrérie et les avis subjectifs n'ont pas leur place ici. Scandinavica 11 novembre 2007 à 18:00 (CET)

[modifier] Redirect

Seriez-vous d'accord pour un redirect Sufi -> Soufisme Je cherchais ce que c'était que 'Sufi', j'ai dû passer par Tambur pour trouver. Dunwich 5 février 2007 à 18:55 (CET)

Fait Dunwich 14 février 2007 à 16:48 (CET)

[modifier] Neutralité ?

Deux choses m'étonnent dans l'introduction : la phrase "Le soufisme (arabe : تصوف [tassawwuf]) désigne le côté ésotérique de l'islam qui existait de manière ineffable aux premiers temps de l'Islam et a fini par être désigné par le mot "tassawuf"" qu'est-ce qu'une expression pareille "qui existait de manière ineffable" vient faire sur wikipédia ? Deuxièmement l'affirmation "Cependant il existe en pays chiite aussi certaines manifestations du soufisme", il me semblait pourtant que le soufisme était en terre chiite, et que de ce fait celui-ci pourrait se voir réserver une place un peu plus importante... Tout d'abord je propose de supprimer le passage parlant de "l'existence ineffable" et, ce qui est corrélatif, de rendre ses droits à l'origine historique de celui-ci, c'est-à-dire l'origine chiite. Nonobstant, je ne suis pas un spécialiste et je n'ai que peu lu sur le sujet (j'ai lu le recueil de rumî en points sagesse et écouté les conférences de Corbin éditées en CD sur le chiisme iranien). Donc, je suis ouvert à la contradiction. Pythakos 19 juillet 2007 à 21:16 (CEST)

C'est une bonne question, le soufisme étant un peu à mi chemin entre sunnisme et chiisme. D'ailleurs du côté des Ayatollahs, ça dépend des gens, certains le condamnent (car ils sont en quelque sorte une "concurrence") et d'autres le tolèrent parce qu'il reste marginal. Je trouve aussi qu'il faudrait clarifier ce point. 1001nuits 25 juillet 2007 à 01:00 (CEST)
Le soufisme est Sunite, pas chiite, mais vous pourrez trouver des confréries soufies qui se disent chiites car en faite, elles étaient présentent en Perse, et progressivement, le chiisme c'est imposé, devenant même sous les safavides une religions d'Etat, et alors, il y a eu des répressions sur certains populations sunnites et donc parfois chiites, danc dans un contexte de "chiitisation" et de répression des sunnites, on a vu apparaître des groupes soufies chiites, mais à l'origine, le soufisme est sunnite.
Sinon, le Soufisme n'est pas né en Perse mais à Bagdad, enfin, on ne peut pas dire né car on estime dans le soufisme que la dimension ésotérique de l'Islam a toujours été présente depuis le début. D'ailleurs, les soufis ne prônent pas la rupture entre l'exotérique et l'ésotérique, mais plutot la juste cohabitation des deux. Mais on peut dire que le soufisme a commencé à se théoriser, à s'institutionnaliser au 9e siècle surtout à Bagdahd, en même temps que les autres sciences islamiques. Par ailleurs, il faut avoir en tête que la mystique est (ou fut) très importante dans le chiisme, et donc il ne faut pas s'étonner si l'on trouve parfois des similitudes entre soufisme et certains mouvements chiites ésotériques, il y a eu parfois des ponts entre les deux, mais on en reste là.Scandinavica 11 novembre 2007 à 17:59 (CET)

[modifier] Question de classification

Dans la catégorie soufisme, on trouve pas mal d'articles qui deveraient soit être dans "personnalité soufie", soit dans "confrérie soufie". C'est un peu gênant parce que soit, tous les articles de ces sous catégories doivent être intégrer à la catégorie soufisme, soit on remet les articles dans les sous catégories en enlevant la classification soufisme sur la page de l'article.
Qu'en pensez-vous ? 1001nuits 25 juillet 2007 à 00:58 (CEST)


Le soufisme a son origine est une science religieuse qui est née aprés la mort du prophète comme les autres sciences religieuses, mais c'est une science ésotérique qui dépasse la raison et qui a pour outil le coeur (l'intérieur de l'homme). Celà veut dire que le soufisme à l'époque du prophète faisait partie d'un tout qui était l'islam et n'avait pas besoin d'un nom. Celà veut dire aussi que le soufisme à son origine n'est ni sunnite ni chiite même si le plus grand transmetteur de la doctrine ésotérique fut "Ali ibn talib". Ce n'est que par la suite que le mot soufisme a dasigné exclusivement la doctrine ésotérique chez les sunnites. l'équivalent chiite étant le "irfan" (la gnose). Concernant la théorie de l'emprunt à d'autres religion comme le christianisme, le hindouisme... Cette théorie n'a aucun fondement scientifique néanmoins la science historique (matérialiste) en a besoin car matériellement c'est la seule explication à la grande ressemblance avec les spiritualité de ces religions. Le fait est à mon avis que la spiritualité est le coté interne de toute les religion. Ce coté est le même dans toute les religions. Ceux qui ont fait un travail sur leur ame et on approché la sainteté ont découvert les même connaissance par divers chemins (tariqas).

Fady 01/12/2007`

[modifier] Etymologie de Soufisme

L'origine du nom soufi est sujette à discussion. Il renvoit principalement pour certains à sūf (laine) et serait lié à la robe de laine portée par certaines congrégations. Le second rapprochement le plus courant est celui de safā', pureté qui est utilisé ici. La troisième construction étymologique renvoie au sophos grec, sagesse, est quand à lui sujet à caution puisqu'en arabe, sagesse se dit hiqma. Peut-être pourrait-on évoquer ces origines diverses du nom. Si l'on regarde par exemple l'article sur les confréries soufies, on voit qu'il y a une étymologie supplémentaire : Suffa (le banc), « Les soufis ressemblent aux « Gens du Banc » par la fermeté de leur orientation (vers Dieu) et par leur renoncement au monde »(Ahmad ibn ‘Ajiba).— Le message qui précède, non signé?, a été déposé par 85.27.32.55 (d · c).

[modifier] Organisation de l'article

Bonjour. Cet article comporte des phrases qui ne sont pas rédigées en français, le développement est désordonné, il manque de cohésion, certaines affirmations d'un passage à l'autre me semblent contradictoires. J'ai corrigé quelques passages mais je m'interroge sur la raison de ce désordre au vu du nombre de commentaires et de participants sur cette page de discussion. Avant d'aller plus loin dans une révision de cet article, je me permets de vous interroger pour éclaircissements. Cordialement --A t ar a x i e--d 6 mars 2008 à 10:00 (CET)

En seconde lecture, le paragraphe que j'ai isolé "lutte contre les vices" me paraît tout à fait anachronique en l'état, il faut soit des sources fiables soit le supprimer. Beaucoup des phrases sont rédigées de manière trop dévote pour l'encyclopédie, je ne pense pas que cette remarque devrait constituer une surprise mais une bonne partie de cet article est pourtant faite d'affirmations mythiques ou d'excès de zèle. L'article et le soufisme n'y gagne pas en crédibilité, de mon point de vue. D'un paragraphe à l'autre on trouve des contradictions qui illustrent bien le problème (par exemple "les maîtres soufis sont descendants du Prophète", comme une vérité généalogique, alors que plus loin on expose la même question d'une manière certainement plus "objective", soit le fait que les soufis "se relient" de manière spirituelle à la lignée du Prophète). + il n'y a pas de sources dans cet article. Une question pour laquelle je n'ai pas de réponse, ne doit-on pas utiliser le terme Mahomet qui est le titre de l'article du même nom dans cette encyclopédie francophone plutôt que Muhammad, ou est-ce une tolérance ? --A t ar a x i e--d 6 mars 2008 à 10:42 (CET)

[modifier] Paragraphes déplacé depuis l'article pour éclaircissement et sourçage

[modifier] Lutte contre les vices

En tant que notables, ils combattent au nom de l'islam le vice sous toutes ses formes : boissons alcoolisées - vin surtout -, haschisch, prostitution. Leurs luttes se sont souvent tournées contre ceux qui menacent de dévoyer la spiritualité des croyants, y compris des émirs licencieux. [réf. nécessaire]

Dès le début de l'islam, Abû Dharr, par exemple, un compagnon de Muhammad, s'est distingué par sa condamnation des puissants, qui lui a valu l'emprisonnement.

Le Soudan est le pays avec le plus de soufis et de "tourouq" "confréries" soufis dans le monde avec des disciples sur tous les continents avec la tariqa Burhaniya, la tariqa Sammaniya et plusieurs autres. [réf. nécessaire]