Rue Cassini
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  Rue Cassini
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| Arrondissement(s) | 14e |
| Quartier(s) | Montparnasse |
| Début | 34, rue du Faubourg Saint-Jacques |
| Fin | 63, Avenue Denfert-Rochereau |
| Longueur | 200 m |
| Largeur | 12 m |
| Dénomination | 1790 |
| Ancien(s) nom(s) | Rue Julie |
| Géocodification | Ville de Paris : 1586 |
| (?) Visite virtuelle | |
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La rue Cassini est une rue de Paris située dans le 14e arrondissement de Paris, dans le quartier du Montparnasse derrière l'observatoire de Paris.
Sommaire |
[modifier] Histoire
Elle doit son nom à une famille d'astronomes : Jean-Dominique Cassini, d'origine italienne, qui dirigea l'observatoire de Paris à partir de 1671. Son fils, Jacques Cassini, pensionnaire à l'Académie des sciences dès 1712, abandonna les sciences en 1740. Son petit fils César-François Cassini reprit après lui la direction de l'Observatoire et il fut chargé d'établir la carte de France.
[modifier] Bâtiments remarquables
[modifier] Monuments classés
Aux numéros 42 et 44 se trouvent un ancien aqueduc des eaux de Rungis ou aqueduc Médicis ainsi qu'un ancien regard de l'aqueduc, dit pavillon des Fontainiers, avec ses réservoirs souterrains des XVIIe et XIXe siècles, ainsi que les escaliers et couloirs de circulation qui leurs sont liés.
[modifier] Autres monuments
C'est une rue très calme, bordée d'hôtels datant du début du XXe siècle où de nombreux artistes ont habité. Trois hôtels-ateliers construits par Louis Süe et Paul Huillard offrent un exemple remarquable de modern style.
Au n°1, Honoré de Balzac s'y installe en mars 1828, au moment où s’écroule son entreprise de fonderie de caractères d’imprimerie, il s’agit de disparaître de la vue des créanciers, sous le nom de M. Surville - c’est le nom de son beau-frère et de sa sœur Laure. Madame de Berny, rue d’Enfer-Saint-Michel, n’est pas très éloignée… et les faubourgs non plus, en cas de fuite nécessaire (Paris est alors bordé par le boulevard Saint-Jacques et le boulevard Raspail). La rue Cassini est l’adresse principale de Balzac jusqu’à septembre 1837 (l’immeuble d’aujourd’hui est plus récent). C’est celle qui le voit se métamorphoser en un écrivain reconnu et où il entreprend en particulier la Comédie humaine[1]
Au n°2, Alain-Fournier habita quatre ans au quatrième étage. C’est en effet là que, le 26 mars 1910, se sont installés M. et Mme Fournier, instituteurs de la ville de Paris, avec leur fils Henri qui va bientôt se faire connaître sous le pseudonyme d’Alain-Fournier en publiant son premier et unique roman qu'il écrivit, de 1910 à 1913, le Grand Meaulnes. Une plaque en mémoire d'Alain-Fournier a été posée le 21 novembre 2006.[2]
Au n°5, le sculpteur Henri Laurens occupait un atelier où André Gide et Charles Péguy lui rendaient visite.
Au n°6 une ancienne dépendance de Port-Royal du XVIIe siècle avec une jolie cour, a accueilli le philosophe Alain
Au n°8, Robert-Jean Longuet, avocat et journaliste, petit fils de Karl Marx, compagnon du Général de Gaulle pendant la Deuxième Guerre mondiale, a vécu jusqu'à sa mort (1987) à l'âge de 85 ans. Il a écrit Karl Marx, mon arrière grand père.
Au n°12 se trouvait l'atelier du peintre anglais Stanley Hayter, mort en 1988.
