Richard Gere
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Richard Gere | |
Richard Gere à Venise
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Nom | Richard Tiffany Gere |
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Naissance | 31 août 1949 Philadelphie, Pennsylvanie (États-Unis) |
Nationalité | Américaine |
Profession(s) | Acteur Producteur |
Films notables | American Gigolo Dennis Peck dans Affaires privées |
Conjoint(e) | Cindy Crawford (1991-1995) Carey Lowell (2002-présent) |
Enfant(s) | Homer James Jigme Gere |
Récompense(s) | Golden Globe du meilleur acteur dans un film musical ou comédie danss Chicago (2003) |
Fiche IMDb |
Richard Gere est un acteur et Producteur américain, né le 31 août 1949 à Philadelphie, Pennsylvanie (États-Unis).
Sommaire |
[modifier] Biographie
S'il est né dans une grande ville américaine, Philadelphie, Richard Gere est issu du monde rural, ses parents, Homer et Doris, sont des fermiers laitiers, de même que son grand-père et ses oncles.
Second d’une famille de cinq enfants (deux sœurs, deux garçons et un demi-frère, l'allemand Henry Januszewski), le jeune Richard sort diplômé de la North Syracuse Central High School en 1967. Il étudie ensuite la philosophie et l’art dramatique à l’Université du Massachusetts à Amherst mais quitte l’établissement au bout de deux années, pour se lancer dans la carrière d’acteur. Il joue des petits rôles de répertoire sur la Côte Est (Provincetown Playhouse à Cap Cod) comme sur la Côte Ouest (Repertory Theater de Seattle).
Gere s'installe ensuite dans le Vermont et tente une carrière musicale de trompettiste, un instrument dans lequel il excelle. Mais le milieu de la musique le déçoit et Richard Gere part pour New York afin d'y reprendre une carrière sur les planches. Il traverse ensuite l'Atlantique pour Londres où il décroche le rôle de Danny Zuko dans la comédie musicale Grease, en 1973, un rôle qu’il reprendra à Broadway. Son travail lui vaut de jouer durant une saison avec la Young Vic Company pour laquelle il interprète plusieurs pièces.
De retour à New York, il joue dans Le Songe d'une nuit d'été au Lincoln Center de New York ainsi que dans La Mégère apprivoisée. Sa performance lui sert de tremplin vers le grand écran.
Dans le rôle mineur d’un proxénète, Richard Gere fait ses débuts en 1975 dans le mélodrame policier Report to the Commissioner. Il enchaîne en 1976 avec Baby Blue Marine, un drame sur la Seconde Guerre mondiale où il interprète un militaire ayant des tendances psychotiques. Cette performance lui vaut d’être remarqué par des réalisateurs de renom qui le font connaître du grand public grâce à À la recherche de Mr. Goodbar, Les Moissons du ciel et Yanks.
En décembre 1979, Gere revient sur la scène et interprète à Broadway le rôle principal, celui de Max, dans la pièce Bent de Martin Sherman, évoquant la vie d’un homosexuel en Allemagne nazie. De cette période date son soutien pour les causes gay et lesbienne.
Mais c’est son rôle ambigu de gigolo professionnel dans le film American Gigolo qui propulse Richard Gere vers les sommets du cinéma. L’acteur confirme son statut de jeune premier play-boy dans le réussi Officier et gentleman. Malgré les querelles interminables hors champ entre Gere et sa partenaire Debra Winger, le film est un immense succès (seconde recette américaine en 1982 derrière E.T.).
Commence alors l’ère des déceptions avec plusieurs films au destin commercial mitigé de À bout de souffle, made in USA, Cotton Club dans lequel il joue de la trompette, Le Roi David, Sans pitié, Les coulisses du pouvoir et Rien à perdre.
Gere doit attendre 1990 pour donner un second souffle à sa carrière avec Affaires privées et blockbuster Pretty Woman aux côtés de Julia Roberts. Très demandé, Gere joue tour à tour dans deux remakes : Sommersby et Intersection.
Attentif à ne pas déplaire à son nouveau public, Richard Gere alterne durant les années 90 les thrillers (Sang chaud pour meurtre de sang-froid, Peur primale, Le Chacal et Red Corner) avec les comédies romantiques (Just married (ou presque) et Un automne à New York. Ce n’est qu’au tournant du siècle qu’il aborde de nouveaux rôles : mari trompé dans Infidèle, journaliste confronté au surnaturel dans La Prophétie des ombres, il revient à ses débuts dans la comédie musicale Chicago, aux côtés de Catherine Zeta-Jones et Renée Zellweger, et remporte un Golden Globe.
[modifier] Anecdote
Richard Gere a participé à plusieurs remakes américains de films français : outre À bout de souffle, made in USA, nouvelle version du À bout de souffle de Jean-Luc Godard, il a joué dans Intersection, transposition du film Les Choses de la vie de Claude Sautet, Sommersby qui reprend le scénario du film Le Retour de Martin Guerre de Daniel Vigne, et Infidèle adaptation américaine de La Femme infidèle de Claude Chabrol.
[modifier] La cause tibétaine
A la fin des années 1970, Gere voyage en Asie et prend conscience de la mainmise brutale de la Chine sur le Tibet. En 1982, il abandonne ses racines méthodistes et se convertit au bouddhisme tibétain. Ami du 14e Dalaï Lama, Tenzin Gyatso, depuis 1983, Gere considère ce dernier comme un leader spirituel et un mentor autant qu’un professeur, un père et un frère. L’acteur se sert de sa notoriété croissante pour promouvoir son aide au peuple tibétain opprimé par le gouvernement chinois.
En 1987, l'acteur fonde la Tibet House à New York, une organisation consacrée à la sauvegarde et la restauration de l’héritage culturel et spirituel tibétain. Ce soutien inconditionnel à la cause tibétaine lui vaudra quelques ennuis, comme lors de la cérémonie des Oscars de 1993 durant laquelle son discours très critique envers la Chine est jugé déplacé et controversé (Gere sera mis à l’écart des Oscars). [réf. nécessaire] Par ailleurs, Gere prépare depuis plusieurs années un projet sur la vie de Bouddha qui serait réalisé par Shekhar Kapur, avec Goldie Hawn.
Le 4 septembre 2007, Richard Gere a appellé au boycott des prochains Jeux Olympiques de Pékin 2008. [1]
Outre la cause tibétaine, Gere s’est fait l’avocat de la lutte pour le respect des droits de l’homme en Amérique Centrale lors de plusieurs séjours au Honduras, au Nicaragua et au Salvador.
[modifier] Vie privée
Richard Gere a vécu de nombreuses idylles avec des personnalités parmi lesquelles l’artiste Sylvia Martin, la designer Diane de Furstenberg ou encore l’actrice Bárbara Carrera.
En 1988, il rencontre la mannequin Cindy Crawford. Leur romance est rendue publique lors de la cérémonie des Oscars de 1990. L’année suivante, le 12 décembre 1991, le couple se marie à la Petite Église de l’Ouest de Las Vegas. Après qu’un tabloïd français (Voici) eut affirmé que leur mariage était un leurre, Richard Gere et Cindy Crawford déboursent 30 000 dollars pour une publicité dans un journal britannique clamant leur hétérosexualité et leur engagement. Le couple finit par divorcer en décembre 1994.
En 1999, à l’âge de 50 ans, Richard Gere est élu l’homme vivant le plus sexy par le magazine «People». Le 6 février 2000, son amie, la mannequin et comédienne Carey Lowell, lui donne un fils : Homer James Jigme («Jigme» signifie «sans peur » en tibétain). Gere épouse Lowell le 9 novembre 2002.
Richard mesure 1,78m.
[modifier] Filmographie
- 1973 :
- Chelsea D.H.O. (TV) de John Trent : Milo
- 1975 :
- Report to the Commissioner de Milton Katselas
- Strike Force (TV) de Barry Shear
- 1976 :
- Kojak (épisode "the birthday party") : Geno Papas
- Baby Blue Marine de John D. Hancock
- 1977 :
- À la recherche de Mr. Goodbar (Looking For Mr. Goodbar) de Richard Brooks : Tony Lo Porto
- 1978 :
- Les Chaînes du Sang (Bloodbrothers) de Robert Mulligan
- 1979 :
- Les Moissons du ciel (Days of Heaven) de Terrence Malick
- Yanks de John Schlesinger
- 1980 :
- 1981 :
- Reporters de Raymond Depardon : lui-même
- 1982 :
- Officier et Gentleman (Officer and Gentleman) de Taylor Hackford
- 1983 :
- Le Consul Honoraire de John Mackenzie
- À bout de souffle, made in USA (Breathless) de Jim McBride
- 1984 :
- Cotton Club (The Cotton Club) de Francis Ford Coppola
- 1985 :
- Le Roi David (King David) de Bruce Beresford : David
- 1986 :
- Sans Pitié (No mercy) de Richard Pearce
- Les coulisses du pouvoir (Power) de Sidney Lumet
- 1988 :
- Rien à perdre (Miles from Home) de Gary Sinise
- 1990 :
- Affaires privées (Internal Affairs) de Mike Figgis
- Pretty Woman (Pretty Woman) de Garry Marshall
- 1991 :
- Rhapsodie en août (Hachigatsu no kyoshikyoku) de Akira Kurosawa
- 1992 :
- Sang chaud pour meurtre de sang-froid (Final Analysis) de Phil Joanou
- 1993 :
- Sommersby (Sommersby) de Jon Amiel
- Mr. Jones (Mr. Jones) de Mike Figgis
- 1994 :
- 1995 :
- Lancelot (First Knight) de Jerry Zucker
- 1996 :
- Peur primale (Primal Fear) de Gregory Hoblit
- 1997 :
- Red Corner (Red Corner) de Jon Avnet
- Le Chacal (The Jackal) de Michael Caton-Jones
- 1998 :
- Junket Whore de Debbie Melnyk
- 1999 :
- Just married (ou presque) (Runaway Bride) de Garry Marshall
- 2000 :
- Un automne à New York (Autumn in New York) de Joan Chen
- Docteur T et les femmes (Dr. T & the Women) de Robert Altman
- 2002 :
- La Prophétie des ombres ( The Mothman prophecies) de Mark Pellington
- Shabana
- Infidèle (Unfaithful) d’Adrian Lyne
- Chicago (Chicago) de Rob Marshall
- Freedom: A History of Us (TV) de Philip Kunhardt III, Peter W. Kunhardt et Nancy Steiner
- La nouvelle vie de Monsieur Clark (Shall we dance ?) de Peter Chelsom
- 2005 :
- Les Mots retrouvés (Bee Season) de Scott McGehee et David Siegel
- 2006 :
- Faussaire (The Hoax) de Lasse Hallström : Clifford Irving
- The Flock de Andrew Lau
- 2007 :
- I'm Not There de Todd Haynes : Billy the Kid / Bob Dylan'
- The Hunting Party
- Hachiko : A Dog's Day de Lasse Hallstrom
- Flak Jacket
- Nights in Rodanthe de George C. Wolfe
[modifier] Notes et références
[modifier] Liens externes
- (en) Site de la Fondation Gere
- (fr+en) Richard Gere sur l’Internet Movie Database