Régicide
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Le régicide a un sens et des connotations différents selon les contextes dans lequel il est employé. En tant que nom, le premier sens est celui de l’assassinat politique, crapuleux ou dément d'un monarque. Le second sens est celui de la peine de mort prononcée par une assemblée qui s’est arrogée la légitimité pour prononcer cette sentence.
Lorsque l’on qualifie une personne de régicide, le sens peut paraître péjoratif : « un conventionnel régicide » (V. Résultat par département du scrutin sur les quatre questions posées lors du procès de Louis XVI). Par exemple le terme de régicide a été employé par les ultras au moment de la Restauration dans le but de stigmatiser les membres du parti républicain.
Thomas d'Aquin s'aligne sur Aristote pour considérer le régicide comme une décision qui peut être rendue nécessaire quand un souverain se montre indigne.
[modifier] Sanction
Dans la France de l'Ancien Régime, un régicide ou même une tentative de régicide est puni par l'écartèlement. Cette sentence ultime s'explique par le statut du roi, qui prétend représenter le pouvoir divin en tant que "oint de Dieu" comme les rois d'Israël.
Au XVIIIème siècle, cependant, la peine prévue pour régicide avait été ramenée à la peine des parricides habituelle : la main droite coupée en signe d'expiation suivie de la décapitation.
Cette complication de la peine de mort, destinée à renforcer l'horreur du crime par celle du châtiment, fut abolie à la Restauration.
[modifier] Régicides célèbres
- Jacques Clément (Henri III)
- François Ravaillac (Henri IV)
- Louis Pierre Louvel (duc de Berry, le fils aîné de Charles X)
Tentatives :
- Jean Châtel (Henri IV)
- Robert François Damiens (Louis XV)
- Giuseppe Fieschi (Louis-Philippe)
- Guy Fawkes (Jacques I)
Considérés comme (vote de la mort de Louis XVI) :