Discuter:Psychothérapie cognitivo-comportementale

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Sommaire

[modifier] Pour ou contre les TCC

Afin de mener une discussion sérieuse sur ces questions, il me semble indispensable de préciser que les TCC, comme son nom l'indique ne sont pas des thérapies "psy", elles ne sont pas des "psychothérapies", comme ce même article de Wikipédia le laisse entendre. Ce sont des thérapies qui expliquent l'humain de façon prétendument scientifique, ce qui reste bien entendu à démontrer. Mais, en tout cas, il n'y a pas, dans ces approches dites psychologiques de référence à la psyché en tant que telle (déterminant scientifiquement et épistémologiquement le caractère de psychothérapie d'un traitement). La psychologie dite scientifique réduit l'humain à sa conduite animale (un peu plus complexifiée simplement) et le fonctionnement psychique à la conduite ou au comportement en termes de normalité et d'anormalité, de justesse ou d'erreur du jugement. Ce préalable peut être utile pour ne pas considérer que tout se vaut dans le monde "psy".


Je cite : "Ces dernières années, les thérapies comportementales se sont enrichies des approches cognitives, qui considèrent non plus le seul comportement observable, mais aussi les idées que se fait l’individu à propos de lui-même et de son environnement." http://www.rvd-psychologue.com/therapie_2.php3

De plus : "La psychothérapie est un traitement des douleurs psychologiques au moyen de techniques fondées sur la communication verbale et émotionnelle ainsi que sur le comportement symbolique. "

Le terme "scientifique" décrit ici une méthode appliquée à un objet d'étude (c'est pourquoi par exemple la psychologie expériementale est dite scientifique). Et le fonctionnement psychique lié au comportement ou à la conduite reste le fondements des sciences cognitives. Je ne vois pas où est le problème là dessus, et ce que veut dire ta phrase sur "tout se vaut dans le monde "psy".". Chouka 26 avril 2007 à 11:02 (CEST) ps : peut-être pourrais-tu signer tes discussions, d'une part pour plus de clarté, et d'autre part pour une réponse facilitée. Merci :)

[modifier] Critique des TCC

Pour équilibrer avec Critique de la psychanalyse, ça serait bien si on parlait des accusations portées contre les TCC, notamment dans la foulée de Le Livre noir de la psychanalyse et du rapport INSERM sur les psychothérapies: "dressage", "humain=animal", thérapies peu chères qui plaisent à la Sécu, négation de l'individu dans son humanité et de l'humain dans son individualité, tortures à Guantanamo, Orange Mécanique, traitement des homosexuels, etc. Apokrif 2 avril 2006 à 19:23 (CEST)

De toute façon, l'équilibre est indispensable... Mais je souhaite bon courage à celui qui va modérer ça vu le niveau moyen des critiques formulées contre les TCC... Trop souvent malheureusement, les "critiques" sont en fait des ragots, et des idées préconçues répétées à l'envie par des personnes étant très ignorantes de la réalité de ces techniques... Par exemple, dressage, "humain=animal" tiennent du fantasme... Quand au traitement des homosexuels, le mouvement DSM et la TCC s'en sont éloignés alors que d'autres cadres théoriques continuent encore maintenant à les considérer comme sujet à traiter, accrochés à quelque stade de développement... Par ailleurs, je ne vois pas en quoi des psychothérapies efficace donc moins chères, donc permettant un meilleur accès au soin psychique, devrait s'en excuser !!!! En revanche, il y a des points qui ne sont malheureusement pas assez souvent abordés et qui découlent de l'efficacité de ces méthodes (en effet efficacité = responsabilité). Je pense plus particulièrement à l'exportation massive de certaines technique au management en entreprise, à la publicité, et effectivement à l'optimisation des méthodes de torture... Ils sont inhérent à tout progrès dans la compréhension d'un domaine et aux capacités nouvelles qui en découlent... Enfin, on ne parle pas assez je trouve du caracère profondemment humain et respecteux de l'echange qui se produit entre un psychothérapeute et son patient lors des scéances de TCC. Bref, je crois que le débat est ouvert ;) erack 15 avril 2006 à 17:48 (CEST)

Il ne s'agit pas dans WP d'ouvrir un débat, mais de rendre compte des débats (même s'ils s'appuient sur des arguments vaseux) qui ont lieu dans la vraie vie. Cf notamment Roudinesco et son Pourquoi tant de haine, Miller (je ne sais plus lequel, il y en a plusieurs), l'Anti-livre noir. Sinon, on dit souvent que les TCC (résultats rapides) et la psyk (travail lent, en profondeur) sont complémentaires, mais ça repose sur un présupposé assez fort: que la psyk est effectivement capable de découvrir les causes des troubles et, par là, de les guérir (ou, en dehors de toute pathologie, que la théorie et les méthodes de la psyk aboutissent à une meileure compréhension de soi: c'est confondre l'investissement - le temps passé et l'argent dépensé - et l'efficacité) Apokrif 15 avril 2006 à 19:07 (CEST)
juste une précision, concernant la complémentarité des deux approches, il faut tout de même préciser que lors d'un traitement c'est soit l'un soit l'autre, mais pas les deux en même temps. Eventuellement, un patient ne répondant à une technique peut changer de soignant et de technique, mais doit impérativement mettre fin à la thérapie déja engagée comme préalable au début d'une nouvelle thérapie...

[modifier] 145.232.230.254

Etre critique ne veut pas dire être insultant. C'est pourquoi il est très important de garder une certaine étiquette lorsqu'on rédige dans un article. Par ailleurs, la section critique de cet article n'est pas une exception à la règle de wikipédia: les remarques doivent être sourcées et reposer sur des bases fiables. Il me semble que tu peux dire la même chose sans ajouter toutes les quatre mots: réducteur, violent, restreint ... Imagine que une personne tout aussi persuadé du bien fondé de sa position ailles sur la section critique de la psychanalyse en ecrivant: " La psychanalyse est la grande criminelle de ce siècle (ça a été fait par Dr Déglon pages 616 et suivantes du livre noir). Non content de dépouiller ses "sujets" de leur revenu, durant des décennies elle a détruit des familles entière, ajoutant la souffrance sociale à la souffrance morale qu'elle ne pouvait guérir, jusqu'à obtenir par des procédés coercisissif et pour des raisons obscures l'aveux du désir du sein maternel." Ce n'est pas vraimment 1/ respectueux du point de vue d'autrui 2/ en respect avec la politique de neutralité de point de vue. Si penses que ton point de vue est le bon: pas besoin d'être plus royaliste que le roi... Enfin, tu dois ABSOLUMENT donner tes sources: qui dit quoi quand et ou, et donner des liens... Ca ne suffit pas d'écrire ce que tu crois être vrai, ou que tu as éventuellement entendu dire à la fac par un chargé de TD de troisième zone* (quatrième, quatrième ! Chestov) . Je te recommande de t'inspirer de la page critique de la psychanalyse qui de ce point de vue apparait particulièrement bien faite.

Cordialement, erack 19 avril 2006 à 21:58 (CEST)

[modifier] citation introuvable

Je ne retrouve pas la reference de cottraux de 1982 sur les switch en psychothérapie... La citation (D'après Cottraux (1982), la thérapie comportementale apparait comme un "relais" efficace vers les thérapies analytiques. ) qui en est tirée est d'ailleurs plus que douteuse et semble complètement sortie de son contexte car en opposition avec ce que dit et écrit Cottraux depuis plus d'une décénnie. Dans tout les cas, j'apprécierai beaucoup une copie ou un lien vers cet article.

J'ai l'article, la référence était précise: qu'on me donne un n0 de fax et je l'envoie ! Et on verra alors où se porte le doute...
tu devrais arrêter de voir des persécutions partout... je ne dis pas que la référence que tu donnes n'existe pas, je dis juste qu'elle est difficile à se procurer... je vais rajouter sur ma age utilisateur un lien vers ma home page ou il y a un no de fax, et c'est avec plaisir que je lirai cet article qui parait particulièrement intéressant. Néanmoins, ayant lu et connaissant Cottraux, le sens que tu donnes à cet citation me parait fallacieux, je dis bien me parait... De plus, les TCC évoluent rapidement. Contrairement à d'autres domaines, les véritées n'y sont pas figées, elles évoluent en fonction des preuves expériementales et des connaissances cliniques et scientifiques. Dans tout les cas, je dois voir Cottraux bientôt et je lui poserais de toute façon directement la question: il est le mieux placé pour y répondre. Enfin, j'avais enlevé cette citation car tu ne répondais à mon message. Si tu avais répondu plus rapidement, je n'y aurais pas touché avant vérification de tes arguments, qui pour une fois sont sourcés, ce que j'apprécie. Par contre, la citation d'Amiel est un détournement, hors de son contexte des propos d'un auteur, afin de livrer ton opinion (pas bien haute visiblement) de ce qui ne correspond pas à ta pratique. Au mieux, c'est un point de vue, ie un contenu non encyclopédique, au pire, c'est insultant... traiter les gens de pachyderme, balourds incapables n'est pas recevable dans cette encyclopédie. Je te laisse jetter un oeil sur l'article point de vue... Je pense que ce type d'intervention s'apparente à du vandalisme. Ce n'est peut-être pas volontaire de ta part car tu as l'air passionné par les hypothèses que tu défends, mais ici, une certaine retenue est de rigueur. Il n'y a pas de place, je pense, pour les croisades "anti" sur WP. Tu remarqueras que je ne touche pas à tes reverts. erack 11 mai 2006 à 20:20 (CEST)

Par rapport à Amiel, il ne faut pas dramatiser: il comparait cet animal fort digne par sa station en superficie de l'eau, c'est tout. Ca exprimait bien l'idée. Moi éléphant ou hyppopotame, je ne trouve que c'est pas insultant.

[modifier] Seulement la thérapie?

Si j'ai bien compris, la critique que l'on trouve ici est en réponse à la critique de la psychanalyse... A mon avis c'est trop limité. En effet, il faudrait créer Critique de la psychologie cognitive, dont une partie serait réservé à la critique de la thérapie qui y est associé. Donc on pourait faire une réelle critique épistémologique construite (et avec références en prime :0), que je suis près à entamer avec plaisir. Qu'en pensez vous?--Yugiz | pour causer 18 mai 2006 à 20:50 (CEST)


[modifier] Faire science

Je serai curieux que les tenants de cette approche qui critiquent la psychanalyse (ou les autres) nous présentent leur fameux protocoles pour études scientifiques. En détail (pour répondre aux critères de Popper svp.


[modifier] Effacement de gros bouts

Bonjour. C'est la première fois que j'interviens dans le cadre d'une discussion ... J'ai écrit une critique sur les TCC il y a 2 jours n'ayant presque aucun aspect polémique puisque j'y défendais une vision complémentaire entre les TCC et la psychanalyse tout en mettant en garde le lecteur contre certaine contradictions éthiques voire thérapeutiques des TCC. Cette critique a été effacée sans aucune raison. Elle se situe pourtant dans le cadre d'une critique et non d'une définition des TCC et demeure bien plus neutre que ne le sont les prmières phrases de l'article sur la psychanalyse. En réalité je suis assez interloqué de voire une position critique et très contestable dans une définition de la psychanalyse et une censure des critiques dans le cadre d'une critique des TCC... C'est une peu redondant mais j'espère me faire comprendre...

Peut-on m'expliquer ? En attendant je remets l'article que j'avais écrit... Ce qui, je pense, est normal sachant que je n'ai pas de raison sur l'affacement du texte.

Voir WP:NPOV, le manque de sources sur le "déplacement du symptôme" est aussi un problème. Exemples de mots ou passages à éviter, à reformuler, à expliciter, ou à étayer par des sources (il y a aussi plusieurs coquilles):
  • Nier l'implication du désir et de la complexité du vécu et donc des facteurs psychogènes
  • La psychanalyse est gardienne des singularités occultés du psychisme
  • d'aller se targuer du mot "science"
  • ne saurait être encadrer par des idées positivistes
  • heureusement
  • l'homme n'est pas un objet, c'est un sujet
  • la paradoxe déjà présent dans la notion de "fait psychique"
  • idiot(e)

Texte effacé:Les Thérapies cognitivo-comportementales ont pour but de soigner le patient, d'éradiquer le symptôme et pour cela, d'utiliser des critères validés scientifiquement. Cependant, la volonté d'objectiver les résultats cliniques et d'obtenir une certaine efficacité s'éloigne de l'investigation de la subjectivité du patient. La sémiologie est signifiative, la psyché s'exprime par ce biais. Nier l'implication du désir et de la complexité du vécu et donc des facteurs psychogènes, c'est oublier que l'être humain connaît une histoire et une multitude d'affects incontrolables, eux-même étant déjà l'affirmation de l'inconscient. La psychanalyse est gardienne des singularités occultés du psychisme. Son investigation des processus psychiques s'appuyant sur des critères cliniques très empirique reste cependant limité à la casuistique et c'est pour cela que son efficacité est parfois remise en cause par les tenants des TCC. Rappelons combien il est inutile dans ce cas d'aller se targuer du mot "science". La personnalité, l'émotions, la représentation, l'affect...l'ensemble de ces éléments marquant la vie d'une individualité ne saurait être encadrer par des idées positivistes et cela heureusement, car l'homme n'est pas un objet, c'est un sujet et lorsque l'on tente son observation, on ne le voit pas comme une chose, on considère avant tout son unité et son unicité et c'est à cet instant que l'on peut parler de science humaine. Désirer faire de la psychologie une science aussi pure que les mathématiques voire la médecine, c'est nier la paradoxe déjà présent dans la notion de "fait psychique". La psyché est intimement liée au chemin de l'individu. Parler de symptôme sans considérer le vécu, c'est entrer dangereusement dans une forme de formalisation de ce qui justemment doit rester unique. - Il est inutile de nier ce que peuvent apporter les TCC à certains patients comme ce que peut apporter la psychanalyse. La clinique évolue et se construit au contact de différentes techniques qui sont toutes à prendre en compte lorsque le soin soutien puis permet d'exister et enfin jouir de l'existence. Concevons le patient comme ptentiel bénificiaire de la complémentarité des techniques au lieu de voir les méthodes s'affonter entre elles et laisser le patient sur le bord de la route. Peut on sincèrement définir les résultats objectifs d'une thérapie ou d'une psychanalyse ? Peut-on discuter de critère scientifique lorsqu'un patient manifeste une psychose maniaco-dépressive ? La psychopathologie ne se traite pas comme la maladie organique, l'objet de l'étude n'est pas forcément présent et prend plusieurs voies contraires. Rien ne saurait être définit au sein du psychisme, seul une approche clinique progressive peut s'accorder le droit d'avoir compris certaines implications affectives, thymique, volitionelles etc... Les TCC comme la psychanalyse le peuvent, les visées sont différentes. L'affrontement des deux techniques est stupide. Des défauts peuvent être relevés dans les deux pratiques, la psychanalyse manque d'une certaine rapidité ou rentabilité, les TCC posent des problèmes éthiques et parfois iatrogènes (le symptôme se déplacent davantage).

[modifier] Winnicott et les TC

Nous vous proposons en lecture, cette lettre de D.W. Winnicott. Faisant référence à un article de Carole Holder, dont nous ne pouvons que supposer la teneur du contenu, elle fut rédigée et adressée en juin 1969 au rédacteur de Child Care News et reste d’une remarquable actualité. [...]

Texte supprimé pour la deuxième foi, on ne voit ni comment ce texte s'articule avec l'article, ni en quoi il est nécessaire de le copier ici au lieu de donner simplement le lien. Voir la RFC 1855 et Wikipédia:Copyright. Apokrif 14 juillet 2006 à 21:10 (CEST) merci de lire les pages de WP avant de les modifier. Apokrif 4 septembre 2006 à 16:58 (CEST)
Une vraie perle cette dernière remarque! ;-) 22 juillet 2007 à 11:07 (CEST)

[modifier] Faire science (suite

Je constate qu'on censure le texte de Winnicott qui parle si bien du behaviorisme

Cf les liens que je donne dans Discuter:Psychothérapie cognitivo-comportementale#Winnicott et les TC. Apokrif 17 juillet 2006 à 16:46 (CEST)

et qu'on a aussi supprimé le texte sur les recherches scientifiques, le rapport INSERM a été jeté à la poubelle par un ministre, je propose qu'on pase à autre chose parce que ça c'est un peu faible. La science selon Popper des recherches donne à peu près cela (je serai enchanté qu'on me contredise !!): a) un comportement cible "identifié" (ex.: me laver les mains 117 fois par jours), b) un traitement de désensibilisation avec force renforcements négatifs, c) une comptabilité sur trois mois des dits comportements, au final (3 mois 3 heures 3 minutes) d) une recomptabilité des comportements, le tout mis en diagrammes avec statistiques d'apppoints et hop ! Le tour et joué. Transfert = boîte noir ! Pas d'influence positive mesurable de l'effet du thérapeute sur son patient. Les échelles d'évaluations ? Remplies par le patient! L'effet Rosenzweig, aux orties ! On nage en pleine objectivité. Que du mesurable ! Alors qui nous les montre ces fameux protocoles scientifiques et grilles Chestov ???


Je pense que sur ce point l'article science de wiki, bien qu'en restructuration, devrait t'éclairer. Tu ne peux pas contrer une théorie en disant simplement qu'une autre dit l'inverse. Le problème repose davantage sur une reconnaissance de la technique scientifique que sur la science elle-même.

Et Popper est de loin un auteur très critiqué actuellement, en particulier sur la relativité de ses conceptions (cf. [[1]] )

Enfin, je ne suis pas sûre que le behaviorisme soit encore l'exclusivité des TCC au niveau théorique. Mais là; j'avoue que je n'en sait pas suffisamment pour m'avancer sur ce débat :) Chouka 26 avril 2007 à 10:54 (CEST)

[modifier] Et les TCC dans tout ça ?

J'ai l'impression que la rédaction de cet article tourne surtout autour de la polémique psychanalyse VS comportement... Au final, il manque beaucoup à la description des TCC pour ne laisser que la place aux critiques et aux partis pris. Je suis nouvelle ici, alors n'hésitez pas à me corriger. Je veux bien participer à l'étoffement de la partie descriptive de façon neutre. Je pense notamment à l'analyse fonctionnelle, aux procédures utilisées dans les thérapies, ligne de base, intervention, évaluation, etc. ~~ milop Bon, entre temps l'article a été bien refait.


Pour ma part, je trouve désolant qu'on en soit encore à l'éternel débat "psychanalyse" contre "psycho expérimentale"! En l'occurence, je ne vois même pas l'intérêt du paragraphe "TCC et psycha" lorsque le seul exemple donné de TCC est la "relaxation" (la sophrologie ferait-elle partie des TCC ??).

Tout ça pour dire qu'il n'est pas nécessaire de se taper dessus ni de savoir si on est plutôt pour ou contre (ça n'a pas sa place ici) et je regrette de ne pas avoir trouvé ce que je cherchai dans un article aussi discuté (soit les différents types de TCC). Peut-être qu'il manque au moins le fait qu'elles soient considérées comme des thérapies chocs et que la discussion sur leur validité devrait concerner davantage l'utilisation d'un conditionnement "forcé" que sur l'anti-livre noir, sachant que ce débat largement médiatisé n'a à mon goût pas sa place ici.

J'essaierai de me pencher davantage sur cet article d'ici les prochains mois pour au moins rectifier les types de TCC :) Chouka 26 avril 2007 à 10:26 (CEST)

    • Et ceci, c'est polémique ?

[modifier] TCC et deuil

  • Suicide d’un proche : un chagrin qui dépasse la thérapie cognitivo-comportementale ?

Le deuil est associé à une morbidité psychiatrique, puisque 6 à 15 % des personnes endeuillées développent un chagrin compliqué (ou sévère) à la suite du décès d'un proche. Le chagrin compliqué peut être défini par des symptômes comme les conduites d'évitement des situations rappelant le défunt, le manque de conviction, le sentiment de détachement, la sensation de manque, l'incrédulité et l'amertume vis-à-vis de la mort. Les symptômes durent au moins 2 mois, provoquant une altération de la vie socio-professionnelle et des autres aspects importants de la vie quotidienne. Le chagrin compliqué est associé à des troubles fonctionnels à long terme et à des idées suicidaires. Or, selon certaines études, la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) est efficace dans le traitement des chagrins compliqués, mais son effet dans la prévention de ces derniers n'est pas clairement établi.

Une équipe hollandaise a donc réalisé un essai randomisé avec un suivi de 13 mois pour évaluer l'efficacité d'une TCC pour prévenir les chagrins compliqués des familles endeuillées par le suicide d'un proche (parents de premier degré et époux). Il s'agissait d'un programme d'aide et de conseil, conduit par deux infirmières en psychiatrie expérimentées. Son objectif était d'offrir aux proches un cadre à leurs réactions de chagrin, engager un processus de défoulement émotionnel, améliorer l'interaction entre les proches et aider à la résolution des problèmes. Le programme comportait 4 sessions de discussion de 2 heures chacune entamées entre 3 et 6 mois après le suicide, les problèmes urgents étaient traités en premier. On a également fourni aux familles du groupe traitement (39 familles ; 68 participants) des manuels contenant des informations sur le suicide et la notion de perte d'un proche, parmi d'autres supports d'aide. Les familles contrôles (31 familles ; 54 participants) ont reçu les soins usuels.

Les résultats de l'étude sont assez inattendus. En effet, l'intervention n'a pas permis de réduire le chagrin compliqué (réduction moyenne = -0,61 ; IC à 95 % : -6,05 à +4,83 ; p = 0,82). Les critères d'évaluation secondaires (réactions inadaptées au chagrin, dépression, idées suicidaires et sentiment de culpabilité) n'ont pas été influencés non plus. C'est seulement après ajustement par rapport aux caractéristiques initiales des sujets que des résultats positifs se sont dessinés pour le sentiment de culpabilité dans le suicide du proche (OR = 0,18 ; IC à 95 % : 0,005 – 0,67 ; p = 0,01) et les réactions inadaptées au chagrin frôlent la significativité (OR = 0,39 ; IC à 95 % = 0,15 – 1,01 ; p = 0,06).

En conclusion, la TCC sous forme d'aide aux familles endeuillées par le suicide d'un proche ne réduit pas le risque de chagrin compliqué, les idées suicidaires ni le niveau de dépression. Elle pourrait aider à prévenir les réactions inadaptées au chagrin et les sentiments de culpabilité chez les parents de premier degré et les époux. Il est cependant difficile de tirer des conclusions définitives à partir de cette étude pour plusieurs raisons. La plus importante dans ce cas précis est le biais de sélection, qui ne peut pas être complètement écarté, même si les auteurs en limitent l'importance. Un tel biais existe si par exemple les cas les plus graves refusaient de participer à l'étude. Il pourrait à lui seul expliquer l'absence d'effet de la TCC (ou toute autre intervention d'aide), si cette dernière était davantage efficace dans les cas les plus sévères. D'ailleurs, les auteurs soulèvent cette hypothèse en disant que pour l'évaluer, des études à effectif assez large doivent être réalisées pour permettre des analyses en sous-groupes. Dr Khodor Chatila

  • De Groot M et al. : "Cognitive behaviour therapy to prevent complicated grief among relatives and spouses bereaved by suicide: cluster randomised controlled trial." 145.232.230.254 3 mai 2007 à 11:44 (CEST)

[modifier] L'anti-Livre noir de la psychanalyse - Seuil 2006

Je ne sais pas si c'est un référence a appliquer a ce qui suivait dans la partie Critiques des thérapies cognitivo-comportementales, un appel à le lire le livre pour y trouver les critiques sois même, une pub perdue ou un début de phrase qui a buté sur le seuil, alors je me suis permis d'effacer. ;-) 22 juillet 2007 à 11:01 (CEST)


[modifier] Critiques des thérapies cognitivo-comportementales

Je fais une modification mineure dans cette section :

Je remplace "Cependant une étude récente (2005) de la Health Technology Assessment démontre que l'avantage des thérapies cognitivo-comportementales ne se maintient pas dans le temps : avec 2 à 5 ans de recul elles apparaissent même d'efficacité moindre que les approches psycho-dynamiques issues de la psychanalyse."

par

"Cependant une étude récente (2005) de la Health Technology Assessment démontre que le bénéfice des thérapies cognitivo-comportementales ne se maintient pas complètement dans le temps : une partie importante des patients souffrent d'un retour de leurs symptômes. " Je modifie pour être en accord avec l'article cité, dont le message principal est que l'amélioration apportée par les TCC est en partie transitoire; mais qui ne dit nulle part que les approches psychanalytiques ont une meilleure efficacité à 5 ans (en fait l'article dit même exactement le contraire : à long terme, les TCC ont une meilleures efficacités)--Emma Bavory (d) 18 mars 2008 à 22:56 (CET)

Je me trompe peut être vu mon niveau d'anglais, et vu que je l'ai lu il y a maintenant un petit moment, mais il me semble que les auteurs concluaient un truc du genre : Les TCC n'ont même pas une meilleure efficacité que la psychanalyse à long terme, ce qui semblait être la plus grosse tare reconnue pas les auteurs Mort de rire. De plus, je dis ca en passant, vous êtes conscient que cet partie de l'article n'est pas neutre. En lisant on a l'impression qu'il n'y a que la psychanalyse qui critique les TCC, et que la preuve formelle a été apporté de leur supériorité... mais bon... --Yugiz (me répondre; p; c) 10 juin 2008 à 09:58 (CEST)