Pedro Alonso López

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Pedro Alonso López dit le monstre des Andes est un tueur en série né en 1949 à Tolima, en Colombie.[1]

Sommaire

[modifier] Jeunesse

Pedro Alonzo López est responsable du meurtre de plus de 300 enfants.[1] En 1998, ce tueur a été libéré. Il avait pourtant déclaré qu'il continuerait à tuer.

À sa naissance, la Colombie connaissait une réelle instabilité politique et le crime y était monnaie courante. Il était le septième de treize enfants d'une prostituée colombienne. À huit ans, sa mère le surprit touchant la poitrine de sa sœur et le jeta hors de la maison.

López devint mendiant dans les rues de Colombie. Un soir, un homme éprouvant de la pitié pour le petit garçon, s'approcha de lui et lui offrit de l'héberger. López, désespéré et affamé, n'hésita pas et partit avec lui. Il fut emmené dans un immeuble abandonné dans lequel l'homme le viola à plusieurs reprises et le remit à la rue. Durant le viol, López promis qu'il ferait la même chose à autant de petites filles qu'il pourrait, une promesse qu'il tint d'ailleurs par la suite.

Après s'être fait agresser par ce pédophile, López ne fit plus confiance à personne, se cachant le jour et cherchant de la nourriture la nuit. Au bout d'un an, il quitta Tolima pour se rendre à Bogotá. Là-bas, un couple d'Américains, ayant pitié du pauvre petit enfant amaigri, l'emmenèrent chez eux et l'inscrirent dans une école pour orphelins. Mais lorsqu'il eut douze ans, un de ses professeurs abusa de lui. Il vola de l'argent au couple et disparut.

[modifier] Principaux meurtres

Au début, López survécut dans la rue grâce à de petits vols. Puis, il se mit à voler des voitures, qu'il revendait par la suite. À dix-huit ans, il fut arrêté et envoyé en prison pour vol. Après quelques jours là-bas, il se fit frapper et violer par quatre autres prisonniers. La colère et la rage qu'il avait ressenties enfant le consumait de nouveau. Il se jura à lui-même que plus jamais, on n'abuserait de lui. López prit sa revanche en tuant trois des prisonniers responsables. Les autorités le condamnèrent à seulement deux ans de prison, considérant que cela avait été de la légitime défense. Durant son séjour en prison, sa haine envers les femmes grandit.

En 1978 López fut libéré. Il alla au Pérou, et commença à enlever et tuer des petites filles. Un groupe d'indigènes l'attrapa et le tortura allant jusqu'à l'ensevelir jusqu'au cou. Relâché, il partit vers l'Équateur. Le fait d'avoir frôlé la mort ne changea en rien ses envies de meurtre. Et il continua de tuer des petites filles. Les autorités pensaient que l'augmentation de filles disparues était due à un réseau de pédophiles proxénètes.

En avril 1980, quatre corps d'enfants furent découverts. Peu de temps après cette découverte, López, qui tentait d'enlever une petite fille, fut arrêté suite à l'intervention de la mère de celle-ci. N'arrivant pas à le faire coopérer, la police amena un prêtre espérant que le tueur se confierait plus facilement à ce dernier. Il relata les faits dans les moindres détails, et avoua avoir tué près de 110 enfants en Équateur, plus de 100 en Colombie, et encore 100 au Pérou.

Il parla aussi de « sa fête des massacres », pratique barbare où après avoir joué avec les corps des victimes, il les démembrait. Il ne tuait jamais la nuit. Selon lui, tout le plaisir résidait dans le fait de voir les yeux de sa victime pendant qu'il la tuait. La nuit, il rassurait l'enfant, et dormait avec au milieu des cadavres de ses précédentes victimes.

López ne ressentit aucun remords pour les crimes qu'il avait commis. En prison, il avoua au journaliste Ron Laytner : « Je serais content de pouvoir encore tuer. C'est ma mission. »

Après avoir été incarcéré pendant 20 ans en Équateur, durant l'été 1998, López fut emmené vers minuit jusqu'à la frontière colombienne et relâché. Ni la Colombie, ni le Pérou n'avaient les moyens de le remettre aux mains de la justice.

Depuis sa libération, nul n'eut de nouvelles du monstre des Andes.

[modifier] Bibliographie

  • The world's most infamous murders ; Roger Boar; Nigel Blundell; New York, N.Y. : Berkley, 1988. (OCLC 18043745)

[modifier] Notes et références

  1. ab (en) World's worst killers, BBC , 30 octobre 1999