Paul Morphy

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Paul Morphy
Paul Morphy

Paul Morphy, né le 22 juin 1837 à La Nouvelle-Orléans où il est mort le 10 juillet 1884, est un joueur d’échecs américain.

En deux ans, vers l’âge de 20 ans, Morphy a défait tous les meilleurs joueurs d’échecs américains, puis européens. Par la suite, il renonce à jouer et tente de faire carrière en droit, mais sans succès car, antiesclavagiste, il a refusé de s’enrôler lors de la guerre de Sécession.

Il joua, au total, 227 parties d’échecs en compétition avec environ 87% de victoires. Il n’existe qu’un seul problème d’échecs connu de Paul Morphy qu’il créa alors qu’il était âgé de moins de dix ans[1].

Sommaire

[modifier] Biographie

[modifier] Jeunesse

Paul Charles Morphy a vu le jour le 22 juin 1837 au 1113 Chartres Street à la Nouvelle-Orléans en Louisiane[1]. Il naît dans une famille riche et reconnue de La Nouvelle-Orléans. Son père, le Portugais Alonzo Michael Morphy, est spécialisé en droit, devenant tour à tour avocat, state legislator, attorney général de la Louisiane et juge à la Cour suprême de la Louisiane. La mère de Paul, Louise Thérèse Félicité Thelcide Le Carpentier, est une musicienne talentueuse née dans une famille française et créole bien connue en Louisiane. Il vit son enfance dans un milieu cultivé où la musique côtoie les échecs lors des rencontres familiales du dimanche.

Selon son oncle, Ernest Morphy, personne n’a jamais montré à Paul comment jouer aux échecs. Il a écrit que Paul a compris les règles en observant le déroulement des parties qui se jouaient à la maison. Ernest relate que Paul a mentionné, après avoir observé pendant plusieurs heures une partie de son père et son oncle, qu’il aurait dû gagner la partie. Tant le père que l’oncle sont surpris d’entendre une telle affirmation de la bouche du jeune Paul, car ils ne croyaient pas qu’il savait déplacer les pièces, encore moins la stratégie échiquéenne. Ils seront encore plus surpris lorsque Paul remettra les pièces sur l’échiquier et prouvera son affirmation.

[modifier] Premières victoires

Après cet épisode, sa famille reconnaît que Paul est un grand joueur d’échecs. Il démontre son talent en jouant dans différentes compétitions locales, ainsi que lors de réunions familiales, le dimanche. À l’âge de 9 ans, il est déjà considéré comme l’un des plus forts joueurs de la Nouvelle-Orléans. En 1846, le général Winfield Scott visite la ville et désire affronter un fort joueur d’échecs pendant la soirée. Les échecs sont un passe-temps pour lui, et il se considère comme un bon joueur. Après le repas du soir, un échiquier est préparé et l’on présente au général son adversaire : Paul. Croyant à une blague de mauvais goût, il s’offusque, mais on affirme que ses souhaits ont été respectés et que le garçon est un prodige des échecs. Le général accepte de jouer et Morphy le bat facilement deux fois de suite. La seconde fois, Paul annonce un mat forcé six coups après le début de la partie. Deux défaites face à un enfant est tout ce que peut accepter l’ego du général : il refuse de continuer à jouer, se retire pour la nuit et n’a plus jamais affronté Morphy.

En 1850, à l’âge de douze ans, Morphy est capable à la fois de battre tous ses proches et de jouer à l’aveugle. Il rencontre tous les meilleurs joueurs de la région, ainsi que tous les maîtres de passage. C’est ainsi qu’il bat le maître hongrois Johann Löwenthal.

Lors de la première partie, Löwenthal, en jouant son 12e coup, se rend compte que son adversaire est formidable. Il ralentit en conséquence sa cadence de jeu, et chaque fois que Morphy fait un bon coup, Löwenthal sourcille d’une manière « comique » selon Ernest Morphy. Surpris de la puissance du garçon, Löwenthal a joué trois parties contre Morphy pendant son séjour à La Nouvelle-Orléans, les perdant toutes.[2]

[modifier] Éducation et le premier congrès américain d’échecs

Après 1850, Morphy, occupé par ses études, ne joue pratiquement pas. Au niveau secondaire, il obtient son diplôme du Spring Hill College à Mobile, Alabama en 1854. Il y reste une année de plus, étudiant les mathématiques et la philosophie et reçoit un diplôme avec mention. Il est ensuite accepté en droit à l’Université de la Louisiane. Un an plus tard, âgé alors de 19 ans, le 7 avril 1857, il obtient son diplôme en droit qui est une Capacité en droit[3]. Doté d’une mémoire exceptionnelle, il affirme qu’il a appris par cœur le code civil de la Louisiane.

Trop jeune pour exercer son métier, il décide de se consacrer dans un premier temps aux échecs. Il reçoit une invitation à participer au premier congrès américain d’échecs, qui se tiendra à New York à l’automne de 1857. Il décline l’invitation, mais son oncle le presse d’accepter. Morphy accepte finalement de jouer, à la condition de recevoir la bénédiction parentale. Il se rend à New York par bateau à vapeur et par train. Au congrès, il défait tous ses adversaires, y compris le fort joueur allemand Louis Paulsen à la dernière ronde.

Paul Morphy devient à 20 ans le premier champion des États-Unis. Pour cette raison, on le presse de se mesurer aux meilleurs joueurs européens.

[modifier] Voyage en Europe

Encore trop jeune pour exercer le droit, il est invité à un tournoi d’échecs international se tenant à Birmingham durant l’été 1858. Il accepte le défi et se rend en Angleterre. Cependant, il ne participe pas au tournoi, il joue des matchs contre les meilleurs joueurs anglais les battant sans exception. Le seul joueur qui refuse d’affronter Paul est Howard Staunton, qui a cependant promis de l’affronter, mais y a finalement renoncé. Parfois, Staunton est présent dans la pièce où joue Morphy et aurait pu s’y mesurer.

Staunton a, peu après, été critiqué pour son refus d’affronter Morphy. À cette époque, il complétait une édition d’une intégrale de William Shakespeare, mais jouait aussi en compétition. Staunton a lancé ensuite une campagne écrite de façon à laisser croire que Morphy était la cause de cette situation, suggérant entre autres qu’il n’avait pas les fonds nécessaires pour répondre aux exigences financières d’un tel match. Pourtant, Morphy était si estimé que plusieurs groupes et plusieurs personnes riches étaient prêts à le financer sans réserve.

Durant les quelques mois où Morphy est en Angleterre, il joue le plus souvent des parties à l’aveugle contre huit joueurs à la fois, qu’il gagne sans exception.

Recherchant de nouveaux adversaires, Morphy traverse la Manche et se rend au Café de la Régence à Paris, meilleur lieu français du jeu d’échecs. Il joue un match contre Daniel Harrwitz, meilleur joueur français de l’époque. Un prix sera versé au gagnant après 7 points. Morphy perd les deux premières parties, mais réagit avec calme, se rendant compte qu’il joue avec trop d’impétuosité. Il gagne la troisième, la quatrième, la cinquième, puis la sixième partie. Harrwitz demande alors une pause de huit jours pour cause de santé. Morphy accepte, à la condition de reprendre au rythme d’une partie par jour. Au retour, il annule contre Harrwitz, puis gagne la huitième partie. À ce moment, Harrwitz demande une nouvelle pause, mais Morphy refuse. Harrwitz abandonne.

À Paris en 1858, Morphy attrape la grippe et souffre d’une forte fièvre. En accord avec la médecine de l’époque, il est traité à l’aide de sangsues, perdant beaucoup de sang. Il est tellement atteint qu'il ne peut se tenir debout sans aide, mais insiste pour jouer contre Adolf Anderssen, considéré comme le meilleur joueur européen du moment, lequel est venu expressément de Breslau, en Allemagne pour ce match. Malgré sa maladie, Morphy triomphe facilement (+7 =2 -2). Lorsqu’on questionne Anderssen sur sa défaite, il réplique qu’il manque de pratique, mais que Morphy est plus fort et qu’il l’a battu à la régulière. Anderssen a aussi affirmé que Morphy était le plus fort joueur connu, dépassant même La Bourdonnais.

C’est pendant cette période qu’il joue la partie de l'opéra à l’Opéra de Paris en 1858 contre le duc de Brunswick et le comte Isouard.

En France, comme en Angleterre et aux États-Unis, Morphy a joué des parties à l’aveugle contre huit joueurs à la fois.

[modifier] « Champion du monde »

Le Chess Monthly, en décembre 1857, affirme que « son génie, sa modestie et sa courtoisie l’ont rendu agréable à toutes les personnes rencontrées. »[4]

David Lawson, un biographe de Morphy, a écrit que Morphy est le premier joueur à être universellement appelé « Champion du monde des échecs ». Cependant, la plupart des historiens du jeu affirment que le premier championnat a eu lieu en 1886, et voient Morphy comme le champion non-officiel du monde.

De retour en Angleterre au printemps de 1859, Morphy est fêté par les Anglais. À Londres, lors d’un banquet en son honneur, il est encore proclamé « Champion du monde ». Sa notoriété est telle que la reine Victoria souhaite le rencontrer en privé. Sa suprématie est reconnue de partout et il semble malaisé de jouer contre lui s’il n’a pas un handicap. Un match est alors organisé contre cinq maîtres, que Morphy doit affronter en simultanée : Jules Arnous de Rivière, Samuel Boden, Thomas Barnes, Johann Löwenthal et Henry Bird. Il gagne deux parties, en annule deux et perd l’autre.

Il rentre à New York le 11 mai 1859, et est couvert d’éloges par ses compatriotes. Des entreprises veulent utiliser son nom et des journaux, et qu’il rédige des articles.

[modifier] Abandon des échecs

Morphy aurait déclaré qu’il ne jouerait plus de parties sans donner un pion et un coup à son adversaire (dans un match entre deux maîtres de même force, un pion suffit souvent à assurer la victoire). Après son retour à la maison, il se retire de la compétition et joue très peu en public.

Il se concentre alors sur sa carrière en droit. Malheureusement, il ne peut commencer, car la guerre civile américaine éclate en 1861 et perturbe les activités de La Nouvelle-Orléans. Opposé à la sécession, il refuse de servir dans l’armée confédérée. Après quelque temps, il quitte la ville et se rend à Paris, où il demeure le temps que celle-ci se termine.

Son opposition à l’esclavagisme ainsi qu’à la guerre le rend impopulaire dans sa ville natale, et il ne peut en conséquence y pratiquer le droit. Toutes ses tentatives d’ouvrir un bureau de droit échouent, car les seules personnes qu’il y rencontre viennent pour parler d’échecs. Financièrement à l’aise grâce à sa famille, il passera le reste de sa vie dans l’oisiveté. Malgré les demandes de ses admirateurs, il refuse de jouer aux échecs car il ne considère pas cela comme une occupation sérieuse. En effet, à cette époque, le jeu d’échecs est une activité pour amateurs qui ne sied pas à des gentilshommes. Les joueurs professionnels dans les années 1860 étaient vus comme des parieurs professionnels et autres joueurs peu louangés. Ce n’est qu’à partir du XXe siècle que le jeu est devenu respecté, notamment avec la venue de Wilhelm Steinitz, qui en a fait une étude scientifique, et d’Emanuel Lasker, qui exigeait des enjeux élevés.

[modifier] Tragédie et fin de vie

Les dernières années sont tragiques. Déprimé, il passe son temps à déambuler dans le quartier français de la ville, parlant avec des personnes invisibles. Il souffre également de délires de persécution et de paranoïa.

Il meurt dans sa baignoire, d’une attaque cérébrale, à l’âge de 47 ans.

[modifier] Style

Aujourd’hui, plusieurs amateurs croient que Morphy était exceptionnellement habile en combinaison, car il excellait à sacrifier sa dame en échange d’une attaque irrésistible qui dévastait le camp opposé en quelques coups. Cela provient en partie de plusieurs analyses de ses parties où l'on met en valeur ses manœuvres tactiques. Cependant, cela ne reflète pas son style dans la majorité de ses parties. Comparé à ceux de La Bourdonnais et de Adolf Anderssen, son style est plutôt conservateur.

Morphy est considéré comme le premier joueur d’échecs moderne. Quelques unes de ses parties ont une apparence vieillotte, car il n’avait pas besoin des systèmes positionnels devenus en vogue chez les grand-maîtres d’aujourd’hui, après les travaux de Staunton, Paulsen et Steinitz. Ses adversaires ne maîtrisant pas encore les positions ouvertes, il y recourait, ce qui lui permettait de les battre rapidement. Il jouait les parties ouvertes de façon quasi-parfaite, mais il pouvait conduire d’autres types de partie avec succès, connaissant la plupart des principes modernes du jeu.

Morphy était un joueur capable d’évaluer de façon intuitive la meilleure ligne et, pour cette raison, il a souvent été comparé à Capablanca. Comme ce dernier, il était un enfant prodige : il jouait rapidement et bien. Löwenthal et Anderssen ont remarqué plus tard qu’il était difficile à battre, car il savait se défendre et pouvait annuler ou gagner une partie même si sa position était mauvaise. D’un autre côté, il ne laissait passer aucune occasion de gagner s’il avait une position gagnante. Anderssen a affirmé que, face à Morphy, un joueur faisait mieux d’abandonner après un mauvais coup. Tentant d’expliquer ses mauvaises performances vis-à-vis de Morphy, Anderssen a affirmé : « Je gagne mes parties en 70 coups, alors que M. Morphy le fait en 20, ce qui est dans l’ordre des choses... »[5].

Quelques GMI croient que Morphy est le plus grand joueur d’échecs ayant jamais vécu[6]. D’autres ne sont pas d’accord[7].

[modifier] Parties remarquables

[modifier] Citation

  • « Aidez vos pièces, elles vous aideront ! »

[modifier] Voir aussi

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[modifier] Liens internes

[modifier] Liens externes

  • (en) Courte biographie et parties de Paul Morphy sur ChessGames.com
  • (en) Voir - Sa colonne pour The New York Ledger en 1859.
  • (en) Voir - Reconstitution d’une partie de 1849 entre J.mac Connell sr et P.Morphy.
  • (en) Voir - The Life and Chess of Paul Morphy, biographie avec photos et documents historiques.
  • (en) Voir - Extraits concernant P.Morphy dans le Lasker’s Chess Magazine de janvier 1905.
  • (en) Voir - Présentation biographique sur Paul Morphy en tant que joueur d’échec et ses voyages.
  • (fr) Voir - Informations biographique sur Paul Morphy et ses études en droit.
  • (fr) Voir - Biographie sur Paul Morphy rédigée par le Cercle d’Échecs d’Évian.

[modifier] Bibliographie

  • Ernest Jones, « Le cas de Paul Morphy. Contribution à la psychologie du joueur d’échecs », in Essais de psychanalyse appliquée, éd. Payot-Rivages, 1973 (ISBN 2-22821-610-0)
  • David Lawson, Paul Morphy, The Pride and Sorrow of Chess, 1976, Mckay.
    C’est la seule biographie de Paul Morphy en anglais, mais n’est plus imprimée. Elle corrige plusieurs erreurs historiques, incluant celle du score de Löwenthal contre Morphy enfant.
  • Frederick Milne Edge, Paul Morphy, the Chess Champion. An Account of His Career in America and Europe, 1859, New York.
    Edge est un journaliste qui a suivi Morphy pendant son séjour en Angleterre et en France, allant jusqu’à lui servir de majordome et d’aide. Grâce à ses écrits, plusieurs de ses parties ont été notées. L’ouvrage contient des informations sur le premier congrès américain d’échecs, ainsi qu’une histoire des des clubs britanniques avant et pendant le séjour de Morphy.
  • Macon Shibut, Paul Morphy and the Evolution of Chess Theory, 1993, Caissa Editions, (ISBN 0-939433-16-8).
    Plus de 415 parties comprenant presque toutes les parties de Morphy. Contient des chapitres sur la place de Morphy dans le développement échiquéen, ainsi que des réimpressions d’articles rédigés par Steinitz, Alekhine et d’autres.
  • Max Lange, The Chess Genius of Paul Morphy, (traduit de l’allemand en anglais par Ernst Falkbeer), 1860.
    Réimpression par Moravian Chess sous le titre Paul Morphy, a Sketch From the Chess World. Une remarquable source pour avoir un aperçu de la perspective européenne envers Morphy.
  • Harold Schonberg, Grandmasters of Chess, 1973, Lippincott (ISBN 0-39-701004-4)
  • Edward G. Winter (éd.), World Chess Champions, 1981. (ISBN 0-08-024094-1).
    Plusieurs historiens voient Morphy comme un champion du monde.
  • Philip W. Sergeant et Fred Reinfeld, Morphy’s Games of Chess, 1989, Dover (ISBN 0-486-20386-7)
    Contient des parties annotées par des observateurs antérieurs, tout comme les annotations de Sergeant. Contient beaucoup de parties connues de Morphy, qu’elles soient de tournois ou libres. Contient une courte biographie.
  • Philip W. Sergeant, Morphy Gleanings, 1932, David McKay company.
    Liste des parties que Sargeant n’a pas publiées (Morphy’s Games of Chess). Contient une meilleure biographie, ainsi que des documents sur les affaires Morphy-Paulsen et Morphy-Kolisch. Réimpression sous le titre Unknown Morphy.
  • Reuben Fine, The World’s Great Chess Games, 1983, Dover (ISBN 0-486-24512-8)
  • Frisco Del Rosario, A First Book of Morphy, 2004, Trafford, 2004 (ISBN 1-4120-3906-1)
    Propose les enseignements de Cecil Purdy et Reuben Fine avec 65 parties annotées de Morphy.
  • Valeri Beim, Paul Morphy: A Modern Perspective, 2005, Russell Enterprises, Inc. (ISBN 1-888690-26-7)
  • Regina Morphy-Voitier, Life of Paul Morphy in the Vieux Carré of New-Orleans and Abroad, 1926.
    Regina Morphy-Voitier, nièce de Paul Morphy, a publié à titre d’auteur cette plaquette à New York. L’intérêt de l’ouvrage provient de sa perspective sur la vie de Paul Morphy dans le quartier français de La Nouvelle Orléans.
  • Frances Parkinson Keyes, The Chess Players, 1960, Farrar, Straus and Cudahy.
    Une fiction historique où Morphy joue un rôle central.

[modifier] Sources

  1. ab Cercle d’Échecs d’Évian
  2. L’une des parties est qualifiée de nulle par Löwenthal dans son livre Morphy’s Games of Chess et a été recopiée ainsi par après. David Lawson, dans sa biographie de Paul Morphy, a corrigé cette erreur, publiant les coups qui ont été joué pendant la partie.
  3. Informations biographiques sur Paul Morphy en tant que capacitaire en droit
  4. traduction libre de (en) his genial disposition, his unaffected modesty and gentlemanly courtesy have endeared him to all his acquaintances.
  5. traduction libre de (en) I win my games in seventy moves but Mr. Morphy wins his in twenty, but that is only natural...)
  6. (en) Jeremy Silman a recueilli des commentaires de Bobby Fischer sur Morphy.
  7. « Les admirateurs de Morphy ont affirmé avec force qu’il était le plus grand génie du jeu, mais si on examine ses parties et ses scores de façon critique, on ne peut justifier une telle extravagance. Dès lors, il faut parler du mythe Morphy. Même si ce mythe est détruit, Morphy demeure l’un des géants du jeu. », Reuben Fine (traduction libre de (en) [Morphy’s] glorifiers went on to urge that he was the most brilliant genius who had ever appeared. ... But if we examine Morphy’s record and games critically, we cannot justify such extravaganza. And we are compelled to speak of it as the Morphy myth. ... Even if the myth has been destroyed, Morphy remains one of the giants of chess history.).
    « Discuter du plus grand joueur de tous les temps est toujours amusant, mais ces discussions se terminent souvent en débats partisans qui demandent de croire sur parole ou qui se basent sur des informations de diverses origines. »<ref>traduction libre de {{en}} ''Discussions of who was the greatest ever player are always fun, but naturally will often collapse into partisan declarations of faith or endless gnawing at historical bones of diverse provenance.'' [[Raymond Keene]]; ''World Chess Championship: Kramnik vs. Leko'' (page 73); Hardinge Simpole Publishing; 2004. ISBN 1-84382-160-5</li></ol> </div></ref>