Wikipédia:Pastiches/Présentation de la “Mascotte du Oui”

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Notez ! Cet article contient des informations humoristiques qui ne prétendent pas avoir une valeur encyclopédique.

Le 1er avril 2005 a eu lieu la présentation de la “Mascotte du Oui”, en vue du référendum français du 29 mai 2005.

Cette présentation a été parrainée conjointement par Jacques Chirac, président de la République française, et François Hollande, premier secrétaire du Parti socialiste, en conclusion d'un meeting-surprise tenu à Tulle (Corrèze) le 31 mars.

Selon le politologue Jérôme Jaffré, la nécessité d'un apport ludique à la campagne pour le référendum était vivement conseillée depuis quelques jours dans l'entourage des deux hommes, citant par exemple des propos récents tenus aussi bien par Claude Chirac que par Jack Lang. Ce dernier se serait même laissé aller à dire que, malgré l'apparente bonne santé du “non” dans les sondages, le caractère festif de la campagne ne laissant “plus aucun doute sur le caractère positif du oui”, le “non” pourrait même passer en-dessous des 1% le 29 mai.

La soirée du 31 mars avait commencé par une réunion publique bien arrosée dans la salle des Fêtes de Tulle, s'était poursuivie par un intermède de musiques du monde durant lequel les deux parrains de la mascotte étaient allés dîner dans les salons de la préfecture de la Corrèze. Quelques minutes avant minuit, MM. Chirac et Hollande sont apparus au balcon de la préfecture, puis ont lu alternativement un texte de présentation de la mascotte.

Au douzième coup de minuit, devant une foule en liesse massée dans les jardins de la préfecture et débordant sur la place Roosevelt, les deux hommes se sont effacés pour laisser la place à la mascotte, qui a été accueillie par plus de vingt minutes d'applaudissements et hourras ininterrompus.

Pendant ce temps-là, on assistait, au fin fond de la place Roosevelt, à une bataille rangée entre deux groupes de journalistes. Ceux-ci, ayant remarqué l'absence des épouses respectives des deux parrains, soutenaient, les uns que la mascotte était en réalité Bernadette Chirac, tandis que les autres affirmaient avec force qu'il s'agissait bien évidemment de Ségolène Royal. Selon des sources proches de l'entourage d'Henri Emmanuelli, celui-ci, qui a disparu plusieurs heures dans la nuit du 31 mars, aurait pu se substituer à la mascotte pour observer de plus près les faiblesses de ses adversaires. Cette hypothèse expliquerait la soudaine et étonnante épilation de ses sourcils.

On fait remarquer, de part et d'autre, dans les milieux autorisés, que le choix de Tulle n'est pas un effet du hasard, les deux chefs de file du camp du “oui” ayant l'un et l'autre de fortes attaches corréziennes, M. Chirac pour y avoir longtemps été élu député, M. Hollande pour être présentement maire de la ville. De plus, leurs épouses respectives sont également impliquées dans la vie politique régionale : Mme Chirac comme conseiller général de Sarran, tandis que Ségolène Royal préside aux destinées de la région voisine Poitou-Charentes.