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L'oris fututio (du latin os, visage, et fututio, rapport sexuel) est une condition pathologique caractérisée par l'incapacité du patient à éviter un comportement décalé par rapport au sérieux d'une situation. Il se manifeste souvent par une altération du langage, notamment par un lexique inadapté au contexte et une modification du raisonnement logique. La maladie, qui n'a pas encore été classée parmi les troubles du comportement, est plus communément connue sous le nom de foutage de gueule. La rumeur veut que les personnalités politiques et les artistes soient les plus exposés à cette affliction, mais aucune étude scientifique n'a pu confirmer l'intuition populaire. Nombre de patients atteints d'oris fututio présentent aussi des symptômes de xyloglossie ou de brachycérophilie.
[modifier] Exemples célèbres
- « Je me rappelai le pis-aller d’une grande princesse à qui l’on disait que les paysans n’avaient pas de pain, et qui répondit : Qu’ils mangent de la brioche. » (Jean-Jacques Rousseau, Les Confessions, Livre sixième : 1736)
- Maximilien de Robespierre, dans un discours devant l'Assemblée nationale constituante le 30 mai 1791 demanda l'abolition de la peine de mort : « On a observé que dans les pays libres, les crimes étaient plus rares et les lois pénales plus douces. Toutes les idées se tiennent. Les pays libres sont ceux où les droits de l'homme sont respectés, et où, par conséquent, les lois sont justes. Partout où elles offensent l'humanité par un excès de rigueur, c'est une preuve que la dignité de l'homme n'y est pas connue, que celle du citoyen n'existe pas : c'est une preuve que le législateur n'est qu'un maître qui commande à des esclaves, et qui les châtie impitoyablement suivant sa fantaisie. Je conclus à ce que la peine de mort soit abrogée. » De 1793 à 1794, il fut l'un des principaux acteurs de la Terreur, durant laquelle près de 17000 personnes furent guillotinées. Georges Danton remarque, au sujet la veuve : « C'est singulier, le verbe « guillotiner » ne peut pas se conjuguer dans tous ses temps. On peut dire : « Je serai guillotiné », « Tu seras guillotiné », mais on ne peut pas dire : « J'ai été guillotiné » ».
- Lors de la mort du président de la République française Félix Faure en 1899, le curé arrivé en urgence demande : « Le président a-t-il toujours sa connaissance ? » Réponse : « Non, Monsieur le curé, on l'a fait sortir par la petite porte. » Georges Clemenceau aurait ainsi décrit la fin tragique de ce président amateur de faste : « Il voulait être César, il ne fut que Pompée. »
- Ceci n'est pas une pipe (1928) est un tableau de René Magritte qui représente une pipe.
- Alors que le parti de droite l'Union pour un mouvement populaire avait fait passer la mesure controversée supprimant le caractère férié du lundi de Pentecôte en France en 2005, grâce à sa majorité absolue, l'Assemblée nationale décida de suspendre ses travaux à partir dudit lundi, le 16 mai pour quinze jours de « campagne sur le terrain ».
- Le président français Jacques Chirac commémore en 1995 le cinquantième anniversaire du bombardement atomique d'Hiroshima par la reprise des essais nucléaires et gagne le prix Ig Nobel de la paix l'année suivante. Il avait annoncé en 1994 : « Le prochain président de la République ne reprendra pas les essais nucléaires. » lors d'un dîner à New York. En 1950, il avait signé l'appel de Stockholm : « Nous exigeons l'interdiction absolue de l'arme atomique, arme d'épouvante et d'extermination massive des populations. »
- L'Agence internationale de l'énergie atomique estime à 47 le nombre de décès directs lors de la catastrophe de Tchernobyl et à 4000 le nombre de décès futurs dans un rapport remis aux Nations unies en 2006.
- Le 28 novembre 1988, le maire de Paris, Jacques Chirac, promet que l'eau de la Seine sera si propre à la fin de son mandat qu'il sera le premier à s'y baigner. En 2006 l'eau du fleuve était toujours interdite à la baignade pour des raisons sanitaires. L'ancien maire n'a toujours pas accompli sa promesse.
- Durant son premier mandat, le président américain George W. Bush était censé avoir dit au chancelier britannique Tony Blair : « The problem with the French is that they don't have a word for entrepreneur. » (Le problème des Français est qu'il n'ont pas de mot pour entrepreneur), mais l'histoire s'est avérée être un montage d'un journaliste du London Times. À Québec, le 21 avril 2001, le président indique « It's very important for folks to understand that when there's more trade, there's more commerce. » (Il est important que les gens comprennent que plus il y a d'échanges commerciaux, plus il y a de commerce.)
- Le paragraphe "Analyse" de l'article Macbeth (Shakespeare) démontre que Wikipédia n'est pas l'abri du phénomène, et peut même placer la barre assez haut.
[modifier] Œuvres de fiction
[modifier] Articles connexes
