Wikipédia:Pastiches/Édouard Nébias

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Édouard Nébias, est un journaliste suisse d'origine belge né à Genève le 16 août 1912 (certaines sources parlent du 20 novembre 1936, voire du 16 juin 1956, voire d'une date encore plus récente), mort à Paris le 16 avril 1972 (même si certains auteurs non sourcés affirment qu'il aurait été aperçu à plusieurs reprises et qu'il serait toujours en vie). Il est considéré comme le précurseur du journalisme subjectif européen, qualifié parfois de journalisme gonzo.

Sommaire

[modifier] Biographie

De son enfance on ne sait pas grand chose si ce n'est qu'il a été profondément marqué par l'Afrique et le Sénégal en particulier. Toutefois il semble que le journaliste français Paul Birault, un ami de sa famille, ainsi que Sully Prudhomme ait eu très tôt une influence décisive sur lui et ait déclenché sa vocation professionnelle.

Diplômes en poche, il décide de faire le point sur sa vie. À vingt-cinq ans, à la veille de la Seconde Guerre mondiale, il part pour les États-Unis, alors très critiqués en Europe. Il veut connaître le système américain de l'intérieur. Il devient très vite un proche de Franklin D. Roosevelt. Refusant l'étiquette de héros qu'on serait tenté de lui coller pour son éventuelle influence sur l'entrée en guerre des États-Unis, il fuit les honneurs. Il estime que sa démarche n'a pas été dictée par des motifs altruistes mais par une curiosité personnelle insatiable. Sa radicalité l'entraîne dans un pessimisme personnel qu'il ne supporte plus et au lendemain de la guerre il décide de prendre la mer pour écrire un livre sur ses années américaines, un livre qui ne verra jamais le jour. Comme la démarche est longue et qu'il lui faut subvenir à ses besoins, il devient correspondant à l'étranger pour des journaux américains. En janvier 1954 il rejoint l'Indochine française en arrivant à pied par la Chine. Il passe la frontière déguisé en femme, mais il est capturé. Il parvient toutefois à s'évader en ayant séduit l'une des favorites de ses tortionnaires. Il relate alors cet épisode dans un article pour le Washington Confidential, sous le pseudonyme de Lionel Mac Queen. L'article provoque une vive polémique au Congrès américain sur une éventuelle entrée en guerre des États-Unis aux côtés de la France. Mais les tenants de l'isolationnisme orchestrent une campagne très virulente, qualifiant l'article d'anecdotique, de sans intérêt, voire de loufoque et ils ont finalement gain de cause. Cet épisode marquera très durablement Édouard Nébias qui décide alors de traiter ses sujet de manière elliptique en adoptant un point de vue hypersubjectif.

[modifier] Un Hunter S. Thompson européen

C'est à cette époque qu'il commence une démarche expérimentale sur l'alcool et la dépression dont il soupçonne qu'elle sera le mal du siècle. Dans un article publié en 1962 dans le magazine américain Excite, il relate son expérience extrême de la dépression alcoolique. Un article qui fait scandale outre-Atlantique. Nébias décide alors de tourner le dos à l'Ouest et de revenir en Europe. Il n'abandonne pas pour autant ses expérimentations journalistique et décide d'écrire un livre sur Toulouse-Lautrec. Les maisons closes étant interdites en France, il s'installe dans un établissement spécialisé néerlandais pendant deux ans. Il attrape une capricis urectica, une maladie sexuellement transmissible par voie nasale que, selon lui, seul le whisky peut calmer. En juin 1968, alors que l'Europe vient de se libérer d'un carcan traditionnel, Nébias fait une expérience mystique. Il passe les dernières années de sa vie dans un monastère chartreux. Le 16 avril 1972, alors qu'il est à Paris pour se rendre chez son médecin, il serait mort dans la salle d'attente. Selon la thèse officielle, il serait enterré au cimetière de Viry près de Genève.

[modifier] Une vision radicale du journalisme

« Ne rien tenir pour acquis que je n'ai vérifié moi-même. » Cette formule de Descartes est la sienne. Du fait d'une nature indomptable selon ses proches - avec lesquels il finit par se brouiller - il développe une « modélisation de l'implication personnelle du sujet dans l'approche cognitive de l'information ». Dès 1952 il a prophétisé l'avènement d'une société qu'il qualifie « d'informative ». Il considère que cette société nécessitera une approche radicale dans la façon d'aborder l'information. Notamment le sujet pourra être lui-même l'objet de son étude, écrit-il dans ses mémoires. C'est du reste pour cela qu'il justifiera l'impératif subjectif de l'analyse propédeutique.

[modifier] Les limites de la compréhension hypersubjective

Dans ses brillants travaux de recherches, on trouve cette formule qui laisse toujours perplexes les meilleurs spécialistes en sémiologie :

« L'illustration est sien est b, qui ne sont pas toi combien pour à l'ayto n.i le danger, ceux-ci vesteds occupés s'examine pour résister sur approximativement ?. Le collègue ne supporte la personne approximativement finalement inutile de la qualité et à l'intérieur de la peau avec cette akatada 'masti reçue including le dernier - - que c'est gelukkige, que c'est partiel, plus favoràvel, dont celui-ci cette voordeelprofitey à la cognoscitiva la méthode des informations, arhjstej 'il autre fois l'effet confidentiel de la question d'un risque cette question de la qualité de l'introduction accepte si, filon la dernier la tâche a qu'a été donné, pour dedécrire autour écrit en bas la capacité de rencontre le celui-ci risque la la méthode les les informations ou l'autre def. à cause de la méthode substantielle un formulaire celui-ci celui-ci Kwestiesmelting de la conservation du demandé. S'entoure visage onbelangrijkheid, aussi, tu pour deécrire le danger de la question, pour derappeler avec I la recherche l'objectif. Dans toi arrange quelque chose semblable pour que parce qu'il l'entre précédent dans propjdeutique de la ypokejmenjki analyses pour être l'intérieur immeuble du costume à fin débattre. »

Il ne s'en expliquera pas. Mais toutes sortes d'hypothèses ont fleuri des plus banales aux plus sophistiquées : une tentative de créer un nouveau langage ? Une francisation des mathématiques ? Une résurgence de la pensée hermétique ? Une communication avec un monde parallèle ? Une communication extra-terrestre ?...

Il n'en reste pas moins un des esprits les plus plus brillants et neutres de point de vue de son époque.

[modifier] Rejet de ses pairs en France

En France ses travaux sont très mal accueillis et font scandale. La Commission de la Carte d'Identité des Journalistes Professionnels viole ses propres statuts pour lui refuser la reconnaissance du métier. Il faudra attendre 1987 pour qu'il soit, enfin, réhabilité. Une carte de membre à vie lui a été délivrée à titre posthume. Elle porte le numéro 7.

[modifier] Influences et hommages

Nébias est officiellement mort dans une relative indifférence. Il a été enterré dans une stricte intimité.

Toutefois en 1974 le commandant Cousteau, Herbert Hoover, et Buzz Aldrin ont rendu un hommage commun à Nébias au cours d'une conférence de presse. Ils considèrent que le journaliste suisse a eu une influence déterminante sur la manière personnelle de chacun de filmer ou de se représenter la planète.

En Suisse une association luthérienne milite pour la béatification d'Édouard Nébias.

Par ailleurs des cyber-sectes internationales se réunissent dans les mondes virtuels, dont Second Life et WoW, pour lui rendre un culte.

[modifier] Polémique

Certains auteurs, comme Jean-Michel Van Der Hacken, considèrent qu'Édouard Nébias n'est pas un journaliste suisse mais belge.

[modifier] Sources

  • Édouard Nébias, Mémoires, coll. Cahiers Rouges, Grasset 1975.
  • Hans Petersson, le Journalisme moderne en Europe, Genève, Frashe, 1982.
  • Jacques Le Bohec, les Mythes professionnels des journalistes, Paris, L'Harmattan, 2000.
  • CCIJP, Édouard Nébias, coll. Hommage, fascicule n°32, Commission de la Carte d'Identité des Journalistes Professionnels, Paris 1987.
  • Ann Geere, Journalists of the Century, PhD thesis, Berkeley, 1994.
  • Erik Neveu, Sociologie du journalisme, Paris, La découverte, coll. Repères.
  • Natascha Cartland, Edouard Nebias, The Man I loved, Thorndike Press, Largeprint (nov 1988).
  • Suzan Wood, I loved one Man : Nebias, Largeprint, 1999
  • Daley Thompson, Is Edouard Nebias Gay ?, YMCA, 1984[1]
  • Jean Edmateo, 50 Secret Recipes from Ted Nebias, Rhice Kooker, 1992
  • Duke Hasse & Bo Kuze, Cook Whisky like Nebias, fun familly, 1993
  • Jean-Michel Van Der Hacken, Presse belge, ULN, Buxelles 1962
  • Elvis Aaron, Nebias is not dead, Prospiracy, 2006
  • JC Burey, The UFO phenomena : Nebias the choosen one, ed. Cl.Vorilhon, 2006
  • Yakomo Sanira, Prolegomène sur la sémiologie supra-moderne, Tokyo, 2006
  • Ronald L. Hubbert, Towards a Nebias cult, ed. Free mind & Demency, 2007