Pascweten

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Pascweten était l’un des prétendant qui se disputèrent le trône de Bretagne après la mort de Salomon de Bretagne. Comte de Vannes puis également de Nantes il basait ses prétentions sur son mariage avec la fille du roi, Prostlon.

En 874, il conspira avec le comte de Rennes, Gurvant, pour assassiner le roi[1]. Leur alliance ne dura cependant que le temps de faire taire les revendications des autres prétendants, notamment les comtes de Goëlo et de Léon. En 875 il attaqua Rennes, la résidence principale de Gurvant mais échoua en dépit de ce qui semble avoir été une importante supériorité numérique.

Il fit une nouvelle tentative en 876, espérant tirer profit de la maladie de Gurvant. Ce fut à nouveau un échec. Il mourut à la fin de 876 ou, plus vraisemblablement au début de 877, empoisonné ou assassiné par ses alliés Normands.

Son frère Alain hérita des comtés de Vannes et de Nantes et devint roi de Bretagne après la Bataille de Questembert.


Précédé par Pascweten Suivi par
Salomon
roi de Bretagne
en lutte avec Gurvant
Alain Ier de Bretagne

[modifier] Notes

  1. Annales de St Bertin AD 874 Charles avait reçu dans ses entrefaites sur Salomon des nouvelles vagues annonçant tantôt qu’il était malade et tantôt qu’il était mort. Il eut à Compiègne un avis certain de sa mort tel que nous allons le rapporter. Poursuivi par les principaux d’entre les Bretons Paswethen, Gurwand et Wigon fils de Rivelen ainsi que par des francs à qui il avait causé de grands dommages et voyant son fils Wigon captif et gardé en prison il s’enfuit et se retira à Paculière et s’étant réfugié dans un petit monastère afin d’échapper à leurs poursuite il fut trahi par les siens et comme il ne devait éprouver aucun mal de la part des Bretons il fut livré à des hommes francs Fulcoald et d’autres. Ayant eu les yeux crevés il fut trouvé mort le lendemain ainsi justement récompensé d’avoir tué sur l’autel où il invoquait le nom de Dieu Hérispoé qui pour échapper à sa poursuite s’était réfugié dans une église


[modifier] Sources


[modifier] Voir aussi

Autres langues