Discuter:Orléanisme

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Ce qui est écrit dans l'article est faux ou au moins maladroit sur le plan historique comme sur le plan politique. L'orléanisme et le légitimisme sont des données du XIXème siècle : très précisément entre la révolution de 1830 (qui fait monter Louis-Philippe, un cadet de la maison royale, sur le trône) et la mort du dernier descendant de l'un des frères de Louis XVI (le comte de Chambord, dernier représentant de la branche aînée, décédé en 1883). Les mouvement monarchistes postérieurs à ce débat (notamment l'Action française) ne se sont jamais réclamés de l'orléanisme mais ont toujours revendiqué l'héritage du légitimisme bien qu'ils aient soutenu les descendants de Louis-Philippe (devenus les princes "légitimes" après la mort du comte de Chambord). La question du "néo-légitimisme" qui n'existe politiquement que depuis la fin de la seconde guerre mondiale et concerne les prétentions de princes espagnols (descendant de Philippe V d'Espagne, petit-fils de Louis XIV) ne devrait pas être confondue avec la querelle du XIXème siècle (d'où l'utilité du terme "néo-légitimisme").

Qu’attends-tu pour corriger ? Le bouton [Modifier cette page] attend le pointeur de ta souris ! ?isllk?? 14 jul 2004 à 20:01 (CEST)
Il n'y a rien à corriger, il n'y a pas de « néo-légitimisme », le légitimisme a toujours existé, même si les orléanistes tentent de faire croire qu'il n'y avait plus de légitimistes entre 1883 et 1945, ce qui est totalement faux. L'Action française est un parti ouvertement orléaniste, et même violemment anti-légitimisme (voir certains de leurs écrits). Les princes « espagnols » auxquels il est fait allusion sont en réalité français (carte nationale d'identité délivrée par la République française au nom de « Son Altesse Royale Louis-Alphonse de Bourbon, duc d'Anjou »). Oberrheingau 14 jul 2004 à 20:13 (CEST)
Le qualificatif de « princes espagnols » est réducteur. Alphonse de Bourbon (1936-1989) et Louis de Bourbon (1974-) est/était tout aussi Français qu'Espagnol, par droit du sang (hérités d'Emmanuelle de Dampierre).
Quant à la "légitimité" éventuelle des descendants de Louis-Philippe Ier, elle est discutable à l'infini. Ma'ame Michu 14 jul 2004 à 20:06 (CEST)

Il y a en revanche un point qui mériterait d'être sérieusement éclairci (et éventuellement avec références solides à l'appui) : celui de l'Action française (celle de Maurras puis de Pujo fils) partisan de la monarchie absolue. J'ai quelques doutes sur ce point. Ma'ame Michu 14 jul 2004 à 20:09 (CEST)

L'Action française "orléaniste", c'est à mourir de rire ! Lisez René Rémond... L'orléanisme est la frange libérale de la droite française. Les orléanistes étaient favorables à Louis-Philippe parce qu'il acceptait l'héritage de 1789. Au contraire, Maurras, Daudet, Bainville et les autres (y compris beaucoup d'anciens partisans du Comte de Chambord ralliés à l'AF) rejetaient en bloc la Révolution et la démocratie. Le terme de "néo-légitimisme" pour parler du courant qui s'est développé après l'acte de prétention au trône de France de Dom Jaime d'Espagne (oncle de l'actuel roi Juan-Carlos) présente l'avantage de ne pas mélanger les époques et les perspectives.

Signalons que l'Action Française fut désavouée par le prétendant orléaniste. Remarquons aussi que la prétention actuelle des Orléans comme des Bourbons se fonde sur le meme titre de "roi de France et de Navarre" et non de "roi des Français", donc un refus de la monarchie constitutionelle de 1830. Je pense que l'orléanisme (au sens de mettre sur le trone un descendant de LP) actuel se place dans une perspective legitimiste. Les deux courants sont donc des affrontements pour savoir qui mettre sur le trone, non sur la maniere dont ce trone s'organise, à la différence de ce qui se passait aux siècles derniers. Cornelis 15 jul 2004 à 23:48 (CEST)

Le fantaisiste René Rémond n'est vraiment pas une référence sérieuse, lui qui prétend que la droite française se divise entre bonapartistes (combien en reste-t-il en 2004 ?), légitimistes (quelques milliers tout au plus) et orléanistes (guère plus selon toute vraisemblance), ces trois tendances ne représentant en réalité qu'une très infime partie des courants politiques actuels, qui dans leur immense majorité sont républicains, il faudrait que M. Rémond se réveille :-)))
Ce qui est à mourir de rire c'est de prétendre que l'Action française n'est pas orléaniste, alors qu'ils ont toujours soutenu contre vents et marées les d'Orléans (même en étant désavoués par ceux-ci), et qu'ils ont déversé des tombereaux d'insultes contre les légitimistes (soi-disant « néo »).
Être orléaniste, comme son nom l'indique c'est être partisan des d'Orléans, et l'AF avec Maurras et consorts ont toujours soutenu cette branche-là, que je sache.
D'autre part le légitimisme ne s'est pas réveillé avec « Dom Jaime » (recte le prince Jacques Henri, comme il signait ses actes français), ses prédécesseurs de 1883 à 1941 avaient eux aussi des partisans français, et notamment le prince Jacques (1870-1931) a affirmé vigoureusement ses droits au trône de France et a pris après la Première Guerre mondiale le titre de duc d'Anjou.
« Les deux courants sont donc des affrontements pour savoir qui mettre sur le trone », dites-vous très justement, mais ce n'est pas « à la différence de ce qui se passait aux siècles derniers », c'est comme ce qui se passait aux siècles derniers. Oberrheingau 16 jul 2004 à 10:49 (CEST)

Si René Rémond est un fantaisiste vous, en tout cas, vous êtes un sacré farceur ! Alors comme cela être orléaniste c'est exclusivement défendre les droits historiques des Orléans (et non des "d'Orléans", revoyez votre français !)... Vous croyez que les acteurs de la révolution de 1830 se posaient des questions dynastiques !! Bien sûr que Louis-Philippe était un usurpateur en 1830. Les orléanistes le savaient très bien et s'en fichaient pas mal ! Ce n'était pas leur problème à l'époque alors qu'aujourd'hui les partisans du Comte de Paris comme ceux de Louis-Alphonse se réclament tous de la légitimité. Là est toute la différence. René Rémond, contrairement à ce que vous écrivez, utilise les termes "bonapartistes, orléanistes et légitimistes" dans un sens politique et non dynastique... Le fait qu'il n'y ait presque plus de bonapartistes et très peu de royalistes ne lui pose aucun problème. Aujourd'hui, le bonapartisme c'est le gaullisme (et peut-être le FN), l'orléanisme c'est l'U.D.F. (disons les libéraux et les centristes)et le légitimisme concerne aussi bien les royalistes, les partisans de Ph. de Villiers (les conservateurs en général).

Le farceur c'est plutôt M. Rémond, qui détourne des termes au sens très précis (bonapartiste = partisan des Bonaparte, orléaniste = partisan des d'Orléans...) pour en faire un fourre-tout (que vient faire le gaullisme là-dedans ? De Gaulle était un fils caché de Napoléon V ? Soyons sérieux !), tout ça pour étayer sa théorie fumeuse des trois droites... N'insultons pas ces trois respectables (et aujourd'hui minuscules, quantitativement parlant) courants politiques (les vrais bonapartistes, les vrais orléanistes et les vrais légitimistes) en les mêlant ainsi à des gens (FN, UDF, MPF...) qui n'ont strictement rien à voir politiquement, étant tous foncièrement républicains, combien de fois faut-il le répéter !
Quant à d'Orléans, revoyez vous votre français : les noms à particule commençant par une voyelle gardent toujours la particule, je vous signale. On dit d'Artagnan et non pas Artagnan !
Louis-Philippe était un usurpateur du trône de France en 1830, et Henri est un usurpateur des pleines armes de France en 2004, il n'y a rien de nouveau sous le soleil des d'Orléans et des orléanistes. Que ces derniers aient réussi depuis 1883 à faire avaler à certains ex-légitimistes leur énorme falsification historique consistant à sabrer d'un trait de plume (le Philippe tout court signé par le pseudo-comte de Paris de l'époque) des dizaines de descendants légitimes de Louis XIV, n'a pas empêché la continuité ininterrompue du courant politique qui hier soutenait le Comte de Chambord et aujourd'hui soutient le Duc d'Anjou. Oberrheingau 19 jul 2004 à 11:25 (CEST)
Si on se calmait un peu et qu'on s'apercevait que les mots ont parfois plusieurs sens ?
Par ailleurs, il est traditionnel de dire « Orléans » et non « d'Orléans ». La règle que vous signalez est une règle d'usage, et elle comporte des exceptions, « Orléans » au premier chef. Je renvoie à ce sujet au Bon usage.
Je vois que ce débat a l'air en panne sèche... Je voudrais apporter de l'eau au moulin de l'excellent Oberrheingau (parti en vacances ?) en précisant que d'aussi augustes princesses que la duchesse de Berry (bru de Charles X) et la comtesse de Chambord (femme d'Henri d'Artois) disaient bel et bien les d'Orléans. La duchesse de Berry terminait même ses Pater par la formule « délivrez-nous des d'Orléans » (à la place de « délivrez-nous du mal ») ! Inspector Mathis 3 aoû 2004 à 19:28 (CEST)
Quant aux « certains légitimistes » qui se seraient ralliés, il faudrait songer à repasser en mode « Histoire » et pas « Propagande ». Le ralliement a été quasi universel à l'époque, et les légitimsites sont restés très minoritaires. Je vous renvoie par exemple aux Blancs d'Espagne de Guy Augé, qu'on ne peut pas accuser d'être partisan des Orléans. Jastrow | ? 19 jul 2004 à 11:58 (CEST)

En effet, votre distinction "propagande"/"histoire" est très judicieuse. Historiquement, l'immense majorité des légitimistes se sont ralliés aux Orléans (aucun historien sérieux de la période ne le conteste). À propos de René Rémond, sa thèse est réductrice (comme toute thèse d'ailleurs) mais elle n'est pas du tout absurde. Ce qui est absurde c'est de déclarer, par exemple, que tous les bonapartistes sont des partisans de la famille impériale (qui d'ailleurs ne prétend plus à rien) ! A ma connaissance le bonapartisme est aujourd'hui majoritairement non dynastique : ils souhaitent simplement un exécutif fort, un "appel au peuple" plus fréquent, etc. Ce sont d'ailleurs des thèmes partagés par le Gaullisme.


Les légitmistes soutiennent un prince qui vit en Espagne, fait son service militaire ne Espagne ,il hait le pays...

1°) Cher anonyme, le Prince vit en Espagne, c'est son droit le plus strict, cela ne change rien à sa position d'aîné des Capétiens et donc de successeur des rois de France et de Navarre. Il paraît même qu'il pourrait partir vivre au Venezuela, pays de sa peut-être future fiancée. Et alors ? Ça ne changerait rien à son statut de chef de la maison de France.
2°) Il est tout à fait normal et légitime que le Prince ait effectué le « service militaire » dans l'armée espagnole, et ce pour trois raisons :
1°) Les accords entre la République française et le royaume d'Espagne stipulent que leurs binationaux doivent effectuer le « service militaire » dans celui des deux pays dans lequel ils résident.
2°) Le prince Louis étant à la fois le successeur légitime des rois de France (aîné des descendants de Louis XIV) et le successeur légitime des rois d'Espagne (aîné des descendants de Philippe V d'Espagne), il avait tout autant de légitimité à effectuer le « service militaire » dans l'armée espagnole que dans l'armée française.
3°) Et c'est là la principale raison à mon avis : je n'imagine pas une seconde le chef de la maison de France, le plus proche parent actuel de Louis XVI, saluer le drapeau tricolore et chanter la Marseillaise, symboles indéniables de la Révolution qui a assassiné Louis XVI, Marie-Antoinette, le dauphin, Élisabeth de France et le duc d'Enghien (et le duc d'Orléans). Donc heureusement qu'il n'a pas effectué le « service militaire » dans l'armée de la République française, grâce à Dieu !
3°) C'est un mensonge et une calomnie ignobles et abjects d'oser prétendre comme vous le faites que le Prince haïrait la France. Il a au contraire maintes et maintes fois déclaré et démontré son amour et son affection pour notre pays, qui est avant tout SON pays. Car si lui n'est pas français, alors personne ne l'est !!! La nationalité française lui est même reconnue par la République française, qui lui a délivré passeport et carte nationale d'identité au nom de Son Altesse Royale Louis Alphonse de Bourbon, duc d'Anjou. Mais même si ladite république ne lui avait pas reconnu cette nationalité (comme ce fut le cas pour son grand-père paternel) cela n'aurait rien changé à sa position de premier de tous les Français, en tant qu'aîné des descendants d'Hugues Capet, de saint Louis, d'Henri IV et de Louis XIV. Inspector Mathis 22 aoû 2004 à 14:08 (CEST)