Discuter:Musique baroque

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Participez au Projet:France du Grand Siècle !
Cet article ou modèle rejoint le champ d'action du Projet:France du Grand Siècle, qui a pour objectif de créer et d'enrichir les articles de Wikipédia ayant trait à l’histoire de la France au XVIIe siècle. Si vous désirez participer à cet effort, vous pouvez contribuer à l'article lié à cette page, ou visiter la page du projet, auquel vous pourrez vous joindre et/ou participer aux discussions le concernant.


[modifier] Partitions

J'ai viré le lien [http://www.lysator.liu.se/~tuben/scores/ Une belle collection de plus de 200 œuvres baroques, italiennes, allemandes, françaises et nordiques]

car la page existe bien, mais aucun midi/pdf n'est dispo :( j'ai fait une 15aine d'essai de téléchargement, au hasard.... toujours erreur 404 !


Non ! Cette adresse est à conserver! Essayer ceci: http://www.lysator.liu.se
J'ai placé le lien concerné il y a un an. Je visite le site très souvent. En effet il est une ou deux fois par mois pour plusieures heures inaccessible. Bonne alternative W.Icking Archives sur lequel on trouve également toutes les oeuvres éditées par Johan Tufvesson. (Si «~tuben/scores» n'est pas disponible, le serveur «www.lysator.liu.se» ne l'est pas non plus.) Frinck 17 mar 2005 à 11:19 (CET)

[modifier] Au sujet des émioles

Bonjour,

lorsque l'on aborde la musique baroque (en tant que musicien), on découvre rapidement plusieurs de ses aspects, dont notamment sa relative liberté d'improvisation, la "juste interprétation" de chaque compositeur... mais également les émioles.

Les émioles sont l'apparition de trois groupements de deux notes d'une durée rythmique égale à deux unités de temps dans une mesure ternaire (par exemple, dans une mesure à 3/4, blanche - noire liée à une autre noire - blanche). Cette formule, connue dans le monde de la musique baroque, est très peu présente sur le net (taper "émiole" sur http://www.google.fr), et à vrai dire le mot "émiole" n'existe même pas dans le dictionnaire commun. Cependant la formule est sufisamment caractéristique et connue dans la musique baroque (et la musique de la Renaissance) pour que sa mention soit méritée dans le cadre d'un article d'encyclopédie, il me semble.

En attendant vos réactions,

Adrien Poupin (Le Barde 19 novembre 2007 à 21:45 (CET)).

[modifier] Transfert depuis musique classique

Je transfère ici, afin d'en créditer les rédacteurs, le chapitre « musique baroque » de la section « musique classique au travers des âges » que je vais effacer de l'article musique classique, celui-ci ne devant comporter que la définition du classique et le parallèle avec les autres types de musique. Ce chapitre faisant doublon avec l'article, je ne le mets pas directement dans la page. Si par la suite quelqu'un se sent le courage de faire le tri pour intégrer ce qui peut être récupéré : « ne pas hésiter » Sifflote... Mandarine ??? 1 pépin ? 24 janvier 2008 à 11:49 (CET)

Musique baroque (1600 - 1750)

On situe la période baroque en musique entre l'apparition de l'opéra, en 1600, et la mort de Jean-Sébastien Bach, en 1750. Comme il a été mentionné plus haut, cette définition temporelle est sujette à caution et discutée par les musicologues.

  • La naissance de l’opéra

Innovation majeure du XVIIe siècle, l'opéra naît à Florence autour des années 1600 grâce aux humanistes de la Camerata Bardi. Souhaitant ressusciter la tragédie antique, ces hellénistes, savants, musiciens ou hommes de lettres, imaginent le dramma per musica, une forme dans laquelle l'intégralité du texte dramatique est chantée. L'Orfeo (1607) de Claudio Monteverdi (1567-1643) est considéré comme étant le premier opéra[1], un genre qui va s'exporter d'abord à l'ensemble de l'Italie puis à la France avec la tragédie en musique et bientôt à toute l'Europe. Fondé sur l'intelligibilité du texte et sa prédominance sur la musique, inspiré des théories pythagoriciennes, l'opéra marque, en théorie du moins, une rupture totale avec la musique des siècles précédents. L'opéra modifie radicalement le langage musical, en remplaçant la polyphonie dominante par une monodie dépouillée, et contribuant ainsi directement à la naissance de la basse continue[2].

  • Le langage baroque : tonalité et basse continue

L'une des principales innovations de la musique baroque par rapport à la musique de la renaissance concerne l'apparition de la basse continue, qui reste la « marque de fabrique » de la musique baroque, à tel point qu'on parle aussi "d'ère de la basse continue"[3]. La basse continue est une ligne de basse « chiffrée », fournissant un soutien harmonique à la pièce jouée. Établissant une polarité entre les voix du dessus et de basse, la basse continue démarque la musique baroque de la musique polyphonique de la renaissance, où toutes les voix sont théoriquement de la même importance. En outre, à la musique modale de la renaissance succède une musique tonale, fondée sur l'opposition des degrés harmoniques tonique et dominante. Le langage tonal sera traité différemment selon les époques, mais ne sera pas remis en question avant la fin du XIXe siècle.

  • La musique instrumentale baroque

La période baroque voit également se détacher la musique instrumentale du chant, d'une part, mais aussi de la danse. Ce que les anglo-saxons appellent absolute music, la musique purement instrumentale est d'abord composée de danses qui ne sont plus forcément destinées à être dansées, notamment sous forme de suites (ou partitas). Une abondante littérature pour clavier (orgue surtout mais aussi clavecin) se développe en Italie, qui voit aussi naître la sonate, le concerto et le concerto grosso. En France en revanche, l'expression des passions individuelles encourage le développement de sonorités plus intimistes, et c'est par conséquent le luth, la viole de gambe et le clavecin qui dominent le XVIIe siècle, chez des compositeurs comme Sainte-Colombe, Marin Marais ou Louis Couperin.