Modélisme ferroviaire

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Réseau modèle
Réseau modèle
Réseau d'exposition lors d'Expométrique 2005
Réseau d'exposition lors d'Expométrique 2005

Sommaire

[modifier] Avant-propos

Une branche importante de cette activité de divertissement qu'est le modélisme est le modélisme ferroviaire. Les personnes pratiquant cette activité font partie des ferrovipathes (étymologiquement, malades de train) terme qui regroupe les amateurs de chemin de fer. Évolution du simple fait de jouer au petit train ou jouer au train électrique, le modélisme ferroviaire consiste à construire un circuit (le réseau) sur lequel le modéliste fera circuler ses trains. Les clubs de modélisme disposent de réseau de grande ampleur, offrant parfois aux circulations des dizaines de mètres de voies.

Aux États-Unis, les réseaux d'amateurs occupent fréquemment une dizaine de mètres carrés et nécessitent plusieurs opérateurs. À l'inverse, au Japon, les réseaux sont à une échelle réduite (souvent le N) et les micro-réseaux ont la part belle.

Une autre forme, fréquemment rencontrée, de modélisme ferroviaire consiste à collectioner des modèles pour les placer en vitrine. Ces collections, axées sur le matériel roulant, ont souvent un thème bien défini (une époque précise, une région, etc...) et mettent l'accent sur le super-détaillage des modèles plutôt que sur l'aspect ludique. Certains fabriquent aussi leurs modèles de toutes pièces, ce qui, dans ce cas, constitue bien une forme de modélisme.

[modifier] Aspect pédagogique

Traditionnellement, on accuse le père d'offrir un train électrique à son enfant pour pouvoir y jouer lui-même, mais il faut bien noter que dans ce cas, il ne s'agit que très rarement de modélisme. Cependant, le père peut tout à fait accompagner son enfant dans la pratique du modélisme ferroviaire. En effet, cette activité traverse les champs du jeu les plus courants, allant de faire avancer un train sur une voie ferrée à la reproduction la plus soignée possible de la réalité technique et de l'activité ferroviaire à une échelle réduite. Or, si la simple circulation d'un train rudimentaire est une activité praticable par les tout-petits, le modélisme ne l'est plus du tout.
Le modélisme ferroviaire est reconnu comme étant un loisir particulièrement complet: il est à la fois nécessaire d'être habile de ses mains pour la construction, mais également d'être capable d'effectuer des recherches, de constituer des dossiers documentaires ou encore de réfléchir aux possibilités de manœuvre sur un réseau. Il existe d'ailleurs sur ce dernier point de véritables réseaux casse-tête.

Après une semaine d'initiation...
Après une semaine d'initiation...

Afin d'attirer de nouveaux jeunes vers le modélisme ferroviaire, un certain nombre d'actions ont été mises en places au sein de la fédération française de modélisme ferroviaire et regroupées sous l'appellation Juniors du Rail. Cette action vise à faire découvrir le modélisme au travers de stages d'initiation, pendant les vacances scolaires. Une autre partie de l'action, en exposition, consiste à inviter les enfants à un jeu durant lequel ils pourront réaliser un petit élément de décor et faire des manœuvres sur un réseau. À l'issue d'un parcours de 6 à 8 étapes permettant de découvrir l'exposition, les enfants se voient remettre une revue de modélisme ainsi qu'un mémo comportant l'adresse des clubs proches de leur domicile.
De leur coté, les clubs qui s'engagent à accueillir des jeunes reçoivent une formation et parfois une aide matérielle. Le modélisme ferroviaire se pratique alors d'une manière qui se rapproche du théâtre ou du dessin, avec un contenu pédagogique et un « projet de l'année ».

Des actions similaires sont organisées par les fédérations d'autres pays. Aux États-Unis, la NMRA attire les jeunes grâce à son programme Junior College.[1]

  1. Dont le programme des Juniors du Rail, notamment la partie en exposition, est très largement inspiré.

[modifier] Trains jouets

Des fabricants de jouets (par exemple, Lego ou Brio) proposent des trains reproduisant plus ou moins approximativement des trains existants qui peuvent être poussés par des mains enfantines ou qui peuvent être motorisés par courant électrique. C'est souvent par ce biais que les amateurs viennent au train électrique. Pour les petits anglo-saxons, un dessin animé intitulé "Thomas la machine tender" pousse de nombreux enfants vers le train.

Il existe deux grands types de trains jouets. En effet, certaines maquettes en tôle anciennes ainsi que des jouets actuels en forme de train portent ce nom. Il est cependant nécessaire de les séparer clairement.

Les jouets actuels regroupent tout ceux qui ressemblent à des trains, qui sont poussés à la main ou motorisés par des systèmes à ressort. Cependants ceux-ci n'entrent pas dans le cadre du modélisme puisqu'il s'agit le plus souvent de jouets en plastique de dessin libre. Notons toutefois des associations d'amateurs [1] qui détournent le coté jouet de ces trains et parviennent à l'aide de jeux de construction à reproduire des trains.

Il faut également mentionner les trains en tôle estampée et/ou lithographiée, souvent anciens, qui constituent une forme de reproduction entre le train jouet et le modélisme. Ce type de reproduction est appelé Tin plate, dont les marques JEP, Hornby, Märklin ont été emblématiques. Cette technique de modélisme, mise au point vers 1910, est encore employée par quelques marques spécialisées, surtout britanniques.

D'autres sociétés (parfois les mêmes) sont en compétition sur la qualité de la reproduction de modèles existants. Il existe alors une organisation et des normes de reproduction destinées à assurer la compatibilité entre marques et productions.

[modifier] Organisation

[modifier] Clubs et fédérations

Le modélisme ferroviaire peut être un loisir individuel ou être pratiqué dans un club. On estime qu'il y a environ 15 000 modélistes ferroviaires en France, dont 3 à 4000 faisant partie d'un club. Si l'on inclut les collectionneurs de modèles, on atteint 40 000 amateurs actifs. Ceux-ci sont regroupés en fédérations nationales. En France, la FFMF (Fédération Française de Modélisme Ferroviaire) joue ce rôle. De nombreuses associations locales relayent la FFMF au niveau local. Les amateurs intéressés par des thèmes particuliers se regroupent aussi en associations comme le Cercle du Zéro ou le GEMME qui regroupe les amateurs de voies étroites.

[modifier] Échelles normalisées

Rapport de taille entre quelques échelles répandues
Rapport de taille entre quelques échelles répandues

Un certain nombre d'échelles de reproduction sont normalisées :

  • II : rapport 1/22,5e réservé par ses dimensions au train de jardin. Pratiqué aux États-Unis par les amateurs de modélisme de très haute fidélité.
  • I : rapport 1/32e, train de jardin vendu par Märklin ou quelques artisans.
  • O : rapport 1/45e ou 1/43,5e, beaucoup utilisé par les trains jouet entre 1920 et 1950, maintenant réservé aux amateurs à budget conséquent ou pour des réseaux très détaillés.
  • S : rapport 1/64e, rarement utilisé en Europe mais courant aux États-Unis.
  • OO : rapport 1/76e, presque exclusivement au Royaume-Uni, roule sur voie HO au 1/87e ce qui donne un aspect massif au matériel.
  • HO : rapport 1/87e, l'échelle largement la plus répandue. (voir également Proto87 pour cette échelle).
  • TT : rapport 1/120e, rarement utilisée en dehors de l'Europe de l'Est mais toujours présente au catalogue de Roco.
  • N : rapport 1/160e, popularisée par la firme Arnold-Rapido en 1965, la plus répandue après le HO pour son gain en place. Très utilisée au Japon.
  • Z : rapport 1/220e, lancée par Märklin en 1972. Très peu répandue. Fabriquants: Aspenmodel, Freudenreich Feinwerktechnik, Kruger, Micro-Trains Line Co, Railex, Schmidt, Scholz, Westmodel, Zthek.

Outre ces rapports de réductions, on trouve des lettres-indices permettant de préciser l'écartement de la voie. Ainsi, la lettre e désigne une voie étroite (entre 800 et 600mm dans la réalité) et la lettre m indique la reproduction d'une voie métrique dans la réalité. L'indice f, en voie de disparition, désigne les voies forestières de 400 à 720mm. L'indice z que l'on trouve parfois indique la présence d'une crémaillère.

L'échelle HO est la plus courante (75% du marché), probablement parce qu'elle apporte un rapport satisfaisant entre la taille des modèles et la capacité technique à réaliser une reproduction industrielle de qualité à coût raisonnable. La place occupée par un réseau au 1/87e reste également raisonnable: une étagère de 40 cm de large le long d'un mur suffit dans bien des cas. L'amateur disposant d'un grand espace peut aussi, à cette échelle, réaliser la reproduction d'une région entière avec plusieurs gares, des dépôts, etc. On notera qu'en Amérique du Nord ce genre de réseau à plusieurs opérateurs est monnaie courante.

Sont aussi plus ou moins normalisés les gabarits, les courbes, les roues, les modules de réseaux. Le MOROP[2] est la fédération européenne regroupant et coiffant les différentes fédérations nationales de modélistes ferroviaires et d'amateurs des chemins de fer en Europe. Elle édicte les normes NEM (Normes Européennes de Modélisme) en concertation avec les amateurs et les fabriquants.

[modifier] Époques

Les époques permettent de situer le matériel ferroviaire dans le temps. Elles sont au nombre de cinq, l'introduction d'une sixième étant en cours de discussion. À chaque transition entre époques correspond une évolution majeure du monde ferroviaire (pour la France) :

  • I (1832 - 1925) : constitution des réseaux des compagnies initiales, machines à vapeur uniquement ;
  • II (1926 - 1945) : regroupements de compagnies, débuts de l'unification ;
  • III (1946 - 1970) : unification du réseau, déclin de la vapeur au profit du diesel et de l'électrique ;
  • IV (1971 - 1990) : essor de la traction électrique, modernisation du réseau, apparition des TGV ;
  • V (depuis 1991) : création des activités de la SNCF, nouveau logo, apparition de matériels régionaux.

Les époques sont définies différemment selon les pays et constituent les différentes variantes de la norme NEM 800 [3].

[modifier] Pratique du modélisme ferroviaire

[modifier] Alimentation électrique

La modèles de trains électriques sont traditionnellement alimentés en courant continu à 12V, mais depuis 2000 environ on assiste à la généralisation des systèmes de commande "digital", du courant continu haché à haute fréquence. Avant 1950 le courant alternatif était habituel, sans doute à cause du faible coût de production - par un simple transformateur.

Dans la mesure où la fabrication n'isolait pas les deux roues d'un même essieu, l'alimentation se faisait d'abord sur le principe du troisième rail. Si la voie y perdait en réalisme, en revanche il était possible de créer des circuits en 8 sans avoir à jongler avec des inversions de tension, ce que ne permet en aucun cas l'alimentation à deux rails seulement. Un grand circuit à l'échelle O, alimenté par un troisième rail latéral, est encore fonctionnel dans les locaux de l'AFAC, Gare de l'Est.

Par souci de réalisme, le troisième rail a d'abord été "estompé" en le transformant en un alignement de plots seulement visible dans les traverses. La marque Märklin a conservé ce système mais le deux rails s'est généralisé.

Depuis le développement de l'électronique grand public dans les années 80, il est possible de piloter son réseau par un système à commande numérique. Celui-ci utilise des transmissions électrique à haute fréquence et des décodeurs sur les véhicules moteurs. Ainsi, deux fils d'alimentation suffisent pour assurer la commande de tout un circuit.

Lors de l'apparition systèmes tout public, courant 2000, beaucoup de marques ont lancé leur système "digital". Depuis, on a assisté à une concentration pour ne plus conserver que les formats DCC (soutenu par la NMRA, fédération de modélisme américaine) et Motorola. Lors de la création d'un réseau, on conseille maintenant cet équipement à la place du transformateur conventionnel:

  • possibilité d'avoir plusieurs locomotives sur la même voie, commandées indépendamment ;
  • possibilité de ralenti fin et d'effet d'inertie ;
  • commande d'accessoires embarqués: éclairage du convoi, fumigène ;
  • sonorisation réaliste des locomotives, proportionnelle à la vitesse ;
  • supervision par un ordinateur, en l'interfaçant simplement avec la centrale.

On reproche à ce système son coût, toujours plus élevé que celui d'un transformateur, ainsi que l'obligation de modifier les modèles anciens pour leur ajouter un décodeur.

Côté matériel roulant, les locomotives sont mues par un moteur électrique qui utilise le courant de traction fourni par les rails, plus exceptionnellement par le fil suspendu d'une caténaire. Il est également fréquent de trouver une reproduction des fanaux (les phares) des locomotives. De manière plus exceptionnelle, le courant d'alimentation électrique est utilisé pour animer un fumigène à chauffage électrique qui permet de simuler les émissions de vapeur d'une reproduction de locomotive à vapeur ou de commander réellement le mouvement des pantographes.

Les wagons ou les voitures peuvent aussi utiliser l'alimentation par les rails pour réaliser leur éclairage intérieur ou des feux de fin de convoi. Le développement de systèmes à alimentation permanente autorise ces effets sans imposer de gros circuits complémentaires.

[modifier] Reproduction de l'environnement

Les modélistes sont souvent passionnés par la reproduction de l'environnement immédiat des trains et des voies ferrées. Cela a mené certains à réaliser des réseaux modèles qui mettent en œuvre des reproductions de maisons ou de particularités géographiques qui vont parfois bien au delà de la seule construction d'un ouvrage d'art ou du bâtiment d'une gare ou d'un modèle de signalisation qui sera utilisé directement par le train.

Certains réseaux sont même constitués principalement par l'environnement réaliste dans lequel évolue un petit nombre de trains. On rencontre ainsi les évocations d'un embranchement particulier (un morceau de voie de desserte industrielle par exemple) qui est une maquette d'environnement dans lequel le train n'a plus le rôle principal. Cet aspect est parfois appelé modélisme d'atmosphère, référence aux ambiances qui se dégagent des scènes réalisées. Ce genre de réseau, ou de diorama, est en vogue actuellement.

À l'inverse, on citera le réseau "spaghetti" où le rail tient le rôle principal au travers d'un enchevêtrement de voies visant à utiliser tout l'espace disponible. Les installations condensées facilitent le jeu et l'exploitation, au détriment du réalisme. Les amateurs de ce genre de réseau sont souvent des débutants ou bien ceux qui s'intéressent au matériel roulant.

[modifier] Construction de matériel

Des modélistes construisent eux même leur matériel, que ce soit en montant des kits ou en réalisation intégrale. Les matériaux de base sont souvent le laiton, la résine et la carte plastique. Les kits sont en général produits par les artisans (voir plus bas) diffusant des modèles originaux en petite série souvent vendus par souscription.

Il est aussi possible de modifier du matériel du commerce. Soit légèrement, soit en profondeur. Il est alors possible d'obtenir des version rares ou inédites. Cette activité, largement promue (parfois de manière caricaturale) par les revues de modélisme ferroviaire, s'appelle le superdétaillage.

[modifier] Fabricants

Le modélisme ferroviaire est issu de l'industrie du jouet. Aussi, on retrouve de grands groupes fabricants et distributeurs de jeux divers. Toutefois, un grand nombre d'artisans contribue à diversifier les productions en reproduisant des modèles spécifiques ou en commercialisant des kits à monter par l'amateur.

[modifier] Industriels

[modifier] Marques en activité

Voici une liste de quelques marques reconnues. Elles ne sont pas seules, des dizaines d'autres existent.

  • Arnold (Allemagne), rachetée par Lima puis passée chez Hornby lors de la reprise de cette dernière marque - exclusivement à l'échelle N.
  • Fleischmann (Allemagne) : vient d'être repris par la même personne qui avait racheté Roco
  • Fulgurex (Suisse) : modèles haut de gamme O et HO,
  • HAG (Suisse) : modèles principalement suisses et échelle HO, un peu de N et d'allemand.
  • Hornby (Royaume-Uni) - échelle OO essentiellement. Diffuse également des modèles des marques Jouef, Lima et Rivarossi rachetées en 2004. La marque Electrotren appartient également à ce groupe.
  • Jouef (France) La grande marque populaire qui est aussi maintenant dans le groupe Hornby après être passée par Lima.
  • Lemaco (Suisse), modèles de prestige très détaillés.
  • LGB Lehmann (Allemagne) - trains de jardin (échelle IIm surtout)
  • Liliput (Allemagne) racheté par Herpa, puis par Bachmann. Modèles HO et HOe
  • LS MODELS (Belgique) Modèles HO et N
  • Märklin (Allemagne) Était considérée comme la Rolls du « train électrique », ses modèles sont peu fidèles mais deviennent objets de collection très cotés. En difficultés financières en 2006, il serait repris par un consortium bancaire.
  • mehano (slovenie), ancien soutraitant de jouef qui a pris depuis sont independance, gamme de trains premier prix americain, mais depuis les années 2000 une nouvelle gamme modeliste, avec des machines allemandes, belges et aujourd'hui françaises à la demande des differents importateurs.
  • Roco (Autriche), en partie en faillite fin 2005 mais relancée depuis.
  • Tillig Modellbahnen (Allemagne) Petit fabricant de voies et matériel roulant, en TT et HOm surtout.
  • Minitrix (Allemagne), filiale de Märklin spécialisée dans l'échelle N.
  • Trains en bois Brio, pour enfants de 18 mois à 6 ans
  • Faller (Allemagne) est l'une des très nombreuses marques spécialisées dans le décors ferroviaire en kit.

[modifier] Marques ayant cessé leur activité

  • Jep (France) qui a lancé en 1925 une gamme de trains à l'échelle OO nommée le "Train mignon" et précurseur des trains HO. Ses productions furent essentiellement en échelle O jusqu'en 1963, puis en HO de 1949 à 1965.
  • Jouef (France), marque qui a longtemps défendu le principe d'un modélisme ferroviaire de qualité à des prix beaucoup plus modérés que ceux pratiqués entre 1960 et 2000 par ses concurrents européens. Rachetée par Hornby PLC (Royaume-Uni) en décembre 2004.
  • Lima et Rivarossi (Italie) rachetées par Hornby PLC en décembre 2004.

[modifier] Artisans

Ceux-ci sont extrêmement nombreux et divers: souvent spécialisés dans une échelle de reproduction ou un niveau de qualité, leur importance va du "presque industriel" au confidentiel. On citera la galerie d'un d'entre eux, Huet Trains, qui renvoie vers quelques uns de ses collègues: Galerie d'artisans. On considère souvent que ce sont les artisans qui font vivre le modélisme ferroviaire, tant ils sont devenus incontournables.

[modifier] Expositions

Ces manifestations permettent aux modélistes de se retrouver et d'échanger entre eux, mais elles permettent surtout de présenter des réalisations au public. C'est également souvent l'occasion d'une bourse permettant d'acquérir du matériel supplémentaire.

[modifier] en France

Les expositions d'envergure internationale sont au nombre de deux : le Salon de la Maquette (courant avril) et RailExpo (ex Expométrique courant novembre) en région parisienne. Des expositions d'envergure moindre mais d'une qualité modélistique équivalente, voire meilleure ont également lieu en province. Elles sont organisées par les clubs de Rennes (Breizh Expo Trains), Orléans (Salon du train miniature), tous les deux ans en alternance avec Sedan (Rendez vous d'Automne des Modélistes et Maquettistes Ardennais)qui attire 10000 visiteurs. voir http://www.ramma.org

En 1977 eut lieu une exposition importante à Saint Germain-en-Laye, "Ferrorama 78" ; elle se tint salle Maurice Denis, à côté du château et attira plus de 4.500 personnes. Jouef y présenta pour la première fois sa rotonde. L'exposition était organisée par un club local de modélisme à l'initiative de Cyrille Emery.

Des musées, tels que le Rambolitrain dans les Yvelines proposent des expositions permanentes de modélisme d'un très haut niveau.

[modifier] Sources de documentation

[modifier] Revues

Liste de revues

[modifier] Liens externes