Michel Corringe

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Michel Corringe (Tunis, 2 août 1946 - Lorette, 2 octobre 2001) était un chanteur français.

Sommaire

[modifier] Biographie

Michel Corringe (de son vrai nom Michel Corring) est né le 2 août 1946 à Tunis. Arrivé en France en 1958 dans la région de Montluçon, il enregistre en 1968 la chanson qui le fera connaître : « La route » (300 000 exemplaires vendus). Viendront ensuite plusieurs 45 tours et albums jusqu'en 1982. Routard, bourlingueur, émule déclaré des beatniks et en particulier de Jack Kerouac (qui lui inspire certaines chansons), il est, tour à tour, bûcheron, garagiste, restaurateur, décorateur… Il rappelle, par ce côté vagabond volontaire, Neil Young aux É.-U. ou Cat Stevens au Royaume-Uni.

Il a toujours refusé le système et les codes du show-business, ce qui lui a probablement valu son oubli médiatique à partir du milieu des années 1980. En 1982 parait "Aldebaran", un bel album dans lequel il semble avoir trouvé une certaine sérénité après la tempête rock de son album précédent, "J'ai peur, j'ai mal, mais je t'aime" (1979). Au Printemps de Bourges où il chante en 1984, il passe la main et quitte le monde de la chanson, tout en continuant à écrire. Il sortira « Phénix », son ultime et seul CD 14 ans plus tard, en 1998. Cet album, enregistré à Brest, est composé en grande partie de réenregistrements de ses propres chansons (principe qu'il affectionne et applique tout au long de sa carrière) et de quelques créations.

Il a vécu dans la région de Lyon où il avait (et a toujours) un public fidèle, notamment à Saint-Étienne, puis en Bretagne, sur la côte nord du Finistère, les dernières années de sa vie. Il semble qu'il ait détruit les originaux de ses premiers enregistrements. Peu soutenu par les grands médias (à part Michel Lancelot et Jean-Louis Foulquier), usé par l'alcool et la maladie, Michel Corringe est mort le 2 octobre 2001, dans l'oubli à Lorette près de Saint-Étienne. Il a été incinéré puis enterré près de sa mère dans le village natal de celle-ci, Charolles en Saône-et-Loire.

Corringe incarnait dans les années 1970 les idéaux d'une génération marquée par les beatniks des années 1950 et les années dites « soixante-huitardes » : la quête des libertés, le refus des valeurs établies et la dénonciation des injustices. Il chantait cela d'une voix puissante qui peut évoquer un mélange de Bernard Lavilliers et de Joe Dassin.

[modifier] Dates

[modifier] Discographie

[modifier] 33 tours

[modifier] CD

[modifier] 45 tours

  • [Bonjour et Reviens chez nous] année inconnue

[modifier] Liens externes