Max Lejeune

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Max Lejeune
Parlementaire français
Naissance 19 février 1909
Décès 23 novembre 1995
Mandat Député 1936-1942
puis 1945-1977
Sénateur 1977-1995
Début du mandat 1936
Fin du mandat {{{fin du mandat}}}
Circonscription Somme
Groupe parlementaire SFIO (1936-1967)
FGDS (1967-1973
RDS (1973-1977)
GD (1977-1989)
RDE (1989-1995)
IIIe République-IVe République-Ve République

Max Marius Achille Lejeune est un homme politique français, né le 19 février 1909 à Flesselles (Somme), décédé le 23 novembre 1995 à Abbeville (Somme).

Sommaire

[modifier] Carrière politique

Il est diplômé de la Sorbonne. Membre de la SFIO puis du Parti socialiste, dont il ne partagea pas la ligne politique définie en 1971 au congrès d'Épinay. Refusant l'Union de la gauche, il se rapprocha du centre et du Mouvement réformateur, et fonda le 9 décembre 1973 le Mouvement démocrate socialiste, devenu le Parti social-démocrate (PSD) qui a été absorbé par l'UDF.

Max Lejeune était membre du Comité directeur de l'Association "France-Israël".

[modifier] Fonctions

[modifier] Fonctions gouvernementales

[modifier] Autres mandats

  • Député (Front populaire) de la Somme (1936-1942)
  • Député (SFIO) de la Somme (1945-1977)
  • Sénateur de la Somme (1977-1995)
  • Conseiller général, président du Conseil Général de la Somme (1945-1988)
  • Maire d'Abbeville (Somme) (1947-1989)
  • Vice-président de l'Assemblée nationale (1967-1968, puis 1970-1971)
  • Président du Conseil régional de Picardie (1978-1979)

[modifier] Biographie publiée en 1960

Sources : "Dictionnaire des Parlementaires Français de 1889 à 1940", dirigé par Jean Jolly

  • Page 2 225 (transcription)
Député de la Somme de 1936 à 1942.

Issu d’une famille rurale, fils d’instituteurs, Max Lejeune fit de brillantes études au Lycée d’Amiens en qualité de boursier. Après avoir obtenu le baccalauréat, il poursuivit ses études à la Sorbonne et obtint une licence ès Lettres et un diplôme d’études supérieures en Histoire et Géographie. Entré dans l’enseignement, il est secrétaire du groupe des étudiants socialistes de Paris.

Max Lejeune devait être élu, le 3 mai 1936, député de la 1ère circonscription d’Abbeville. Candidat du parti socialiste SFIO, il obtenait au second tour 7 196 voix sur 16 658 votants, contre 7 166 à Coache et 1 211 à Gaillard. Dans sa profession de foi, Max Lejeune prit énergiquement position contre les décrets-lois des gouvernements Doumergue et Laval qu’il accuse d’être la cause de la crise économique de l’époque. Descendant de paysans, il demande aux travailleurs du sol de se rallier au drapeau socialiste. Pour combattre la crise, Max Lejeune demande l’élimination des grands monopoles capitalistes et le contrôle de la production en fonction des besoins de la consommation nationale. Il préconise l’assurance contre le chômage, la nationalisation de la Banque de France et le contrôle du crédit. Pour la paix, à Genève, il réclame le rassemblement des énergies des peuples pacifiques face aux dictateurs Hitler et Mussolini et la nationalisation de la fabrication des armes. Pour la défense de la liberté et de la République, il propose la dissolution des ligues factieuses.

Dès son arrivée à la Chambre, Max Lejeune fut nommé membre de la commission d’Alsace-Lorraine, de la commission du commerce et de l’industrie, de celle du suffrage universel, puis de la commission de l’armée.

Benjamin du Palais Bourbon, il fut secrétaire d’âge en 1937. Il prend part à la discussion du projet de loi sur l’organisation professionnelle des rapports entre employeurs et employés par convention collective dans la profession agricole le 26 février 1937. Il intervient le 20 juin 1938 dans la discussion du projet de loi ayant pour objet de modifier la loi de 1898 concernant la responsabilité des accidents dont les ouvriers sont victimes dans leur travail et en faveur de la pêche artisanale, lors de la discussion budgétaire. Lorsqu’ éclata la Guerre de 1939-1945, bien que parlementaire, Max Lejeune demande en 1939 à être affecté dans une unité combattante. Sous-lieutenant au 15e Régiment d’artillerie de forteresse, il fut fait prisonnier.

Max Lejeune n’a pas pris part au vote du 10 juillet 1940 attribuant les pleins pouvoirs au Maréchal Pétain.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Bibliographie

  • Jean-Marc Binot, Max Lejeune l'irréductible
Tome I. L'enfant chéri du socialisme picard : 1909-1955
Editeur Martelle, Amiens, 2002 (Imprimeur Yvert) - 293 p.
Tome II. Du ministre de la Quatrième au notable de la Cinquième : 1956-1995
Editeur Martelle, Amiens, 2003 (Imprimeur Yvert) - 285 p.

[modifier] Liens externes