Julien (empereur romain)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Pour les articles homonymes, voir Julien.
Pièce de bronze représentant Julien, v. 360-363
Pièce de bronze représentant Julien, v. 360-363

Flavius Claudius Julianus (331 - 26 juin 363), nommé Julien l'Apostat par la tradition chrétienne, aussi appelé Julien le Philosophe ou Julien II (par référence à Didius Julianus), fut César en Gaule (355-361), puis empereur romain à part entière (361-363). Il doit son surnom à sa tentative de restaurer la religion païenne dans l'empire romain, alors qu'il avait été élevé dans la religion chrétienne (plus exactement dans l'arianisme, sous la direction des évêques Eusèbe de Nicomédie, puis Georges de Cappadoce). Il a produit des écrits critiques contre le christianisme qui, avec le Discours Vrai de Celse sont le meilleur témoin de l'opposition païenne au christianisme.

Sommaire

[modifier] Sa vie

Lettre - édit de l'empereur Julien à Secundus, préfet du prétoire d'Orient concernant le jugement d'affaires mineures. Copie en latin trouvée à Amorgos. (CIL III, 459) (Musée épigraphique d'Athènes)
Lettre - édit de l'empereur Julien à Secundus, préfet du prétoire d'Orient concernant le jugement d'affaires mineures. Copie en latin trouvée à Amorgos. (CIL III, 459) (Musée épigraphique d'Athènes)

Neveu de Constantin Ier, qui était le demi-frère de son père Jules Constance, et dernier survivant, avec son demi-frère Gallus, de la branche cadette des descendants de l'empereur Constance Chlore, fils de Basilina, il fut élevé dans le christianisme et à l'écart de la cour. Il se convertit secrètement à l'ancienne religion et fit des études de lettres et de philosophie, pendant que Gallus était promu César, puis exécuté.

Alors qu'il avait commencé à approfondir ses études de philosophie à Athènes, il fut soudain rappelé à la cour. En 355, après avoir épousé Hélène (dite "la jeune", par opposition à sa grand-mère l'impératrice), sœur de l'empereur Constance II, son cousin, celui-ci l'envoya en Gaule avec le titre de César, c'est-à-dire de vice-empereur. Il voyait cette promotion comme fastidieuse et dangereuse, comme il en témoigne :

« Je ne dois pas omettre de raconter ici comment j'ai consenti et choisi de vivre sous le même toit que ceux dont je savais qu'ils avaient miné toute ma famille, et dont je soupçonnais qu'il ne leur faudrait pas beaucoup de temps avant de comploter contre moi. J'ai versé des torrents de larmes, j'ai poussé des gémissements. J'ai tendu les mains vers votre Acropole, quand je reçus l'appel, et j'ai prié Athéna de sauver son suppliant, de ne pas l'abandonner. Beaucoup d'entre vous m'ont vu et en sont témoins. La déesse même, plus que quiconque, sait que je lui ai demandé de me faire mourir à Athènes plutôt que de me laisser faire ce voyage. Or, la déesse n'a pas trahi ni abandonné son suppliant ; elle l'a montré par des faits. Car partout elle m'a guidé, et de tous côtés elle m'a entouré d'anges gardiens que le Soleil et la Lune lui avaient accordés. Tu es prêt à flatter et à aduler par crainte de mourir ! Mais il t'est possible de tout laisser tomber et de laisser les dieux agir comme ils veulent, en leur confiant le soin de s'occuper de toi, comme Socrate par exemple jugeait à propos de faire. Tu peux faire, dans la mesure du possible, ce qui dépend de toi, mais tu peux faire dépendre des dieux toute l'affaire. Ne cherche pas à acquérir ni à ravir quoi que ce soit, mais reçois en toute sécurité ce qu'ils te donnent. [1] »

Il fit de Lutèce (Paris) sa capitale et se révéla bon administrateur et bon soldat, repoussant les invasions des Alamans en 357 et 360 et des Francs en 358. En 360, spontanément ou parce que Julien les y avait poussés, ses soldats le proclamèrent empereur à part entière (Auguste). Constance refusant le fait accompli, Julien marcha contre lui vers l'Orient. Mais il n'y eut pas de bataille, car Constance mourut en 361.

Devenu maître de l'empire tout entier, Julien promulgua un édit de tolérance autorisant toutes les religions et il abrogea les mesures prises non seulement contre le paganisme, mais aussi contre les juifs et contre les chrétiens qui ne suivaient pas le credo d'inspiration arienne qui avait la faveur de Constance. Cependant, il révéla bien vite sa préférence pour le paganisme et son hostilité au christianisme (loi interdisant aux chrétiens d'enseigner la poésie classique, parce qu'elle évoque des dieux qu'ils refusent, faveurs aux cités qui restaurent les temples, indifférence devant les cas de vexations causées à des chrétiens). Cependant, il ne prit aucune mesure de persécution, déclarant qu'il souhaitait que les chrétiens reconnaissent eux-mêmes leur erreur et qu'il ne voulait pas les y forcer. Parallèlement, il voulut réformer le paganisme (moralité des prêtres, création d'institutions charitables).

Il manifesta son intention de revenir à un empire de forme moins autocratique et plus conforme à la tradition républicaine, mais il régna de manière assez autoritaire. Après avoir réorganisé et assaini l'administration, en réduisant en particulier le personnel du palais et celui qui était affecté à la délation et à l'espionnage, il s'installa à Antioche pour préparer une expédition contre la Perse. Il entra assez vite en conflit avec la population de la ville, d'une part à cause de son paganisme affiché, d'autre part parce que sa rigueur morale s'opposait aux habitudes de vie qui avaient cours dans cette métropole.

Au printemps 363, Julien se lança dans une vaste expédition militaire qui le mena victorieusement jusqu'à Ctésiphon, capitale des Perses. Mais il dut entamer une retraite, au cours de laquelle, le 26 juin 363, il fut mortellement blessé à la bataille de Ctesiphon. L'attention de la tradition historique, chrétienne comme anti-chrétienne, a été focalisée sur la politique religieuse de Julien. Mais ce n'était qu'une partie de sa politique et on ne peut dire qu'elle gouvernait tout le reste. Ainsi, en matière administrative, il ne semble pas avoir marqué de préférence religieuse dans le recrutement du personnel.

Remarque

Julien est aussi connu pour avoir accordé aux juifs l'autorisation de reconstruire le temple de Jérusalem[2]. Ce fait n'est pas pour rien dans l'animosité que les chrétiens ont nourrie envers cet empereur.

[modifier] Son œuvre littéraire et philosophique

Solidus de Julien
Solidus de Julien

Julien est l'un des principaux auteurs grecs du IVe siècle après J.-C. Il a écrit des lettres, des discours et un ouvrage critique contre le christianisme, le Contre les Galiléens. Ce dernier, jugé « démoniaque » par les époques ultérieures, a été détruit ou, du moins n'a pas été conservé. On en connaît cependant une bonne partie grâce au Contre Julien composé par Cyrille d'Alexandrie au Ve siècle (l'œuvre de Cyrille prouve que celle de Julien était encore jugée dangereuse 50 ans plus tard).

Adepte de la philosophie néoplatonicienne, il a néanmoins toujours tenu à préciser qu'il n'était pas parvenu au stade de philosophe à part entière et qu'il n'était dans ce domaine qu'un étudiant. C'est pourquoi il n'a pas écrit d'ouvrage proprement philosophique, même si la plupart de ses écrits s'inspirent explicitement de positions philosophiques. On peut distinguer parmi ses œuvres, outre le Contre les Galiléens :

  • des lettres à des amis ou à des personnages de son temps,
  • des écrits satiriques ou polémiques : Les Césars, Le Misopogon, Contre Héracleios, Contre les cyniques ignorants,
  • des écrits philosophico-religieux : Sur la Mère des dieux, Sur Hélios-Roi,
  • des écrits politiques ou philosophico-politiques : Lettre à Thémistios, Lettre aux Athéniens
  • des écrits rhétoriques : éloges de Constance (l'empereur, son cousin), d'Eusébie (impératrice, épouse de Constance), une consolation à soi-même.

Dans sa lettre au philosophe Thémistios, il écrit :

« Que personne ne me vienne diviser la philosophie en plusieurs parties, ou la découper en plusieurs morceaux, ou plutôt en créer plusieurs à partir d'une seule ! La vérité est une, et semblablement la philosophie est une, il n'y a pas lieu de s'étonner, cependant, si nous suivons tous d'autres chemins pour l'atteindre. Imaginons un étranger ou, par Zeus, un citoyen de jadis désirant retourner à Athènes. Il pouvait y aller en bateau ou à pied. S'il voyageait par terre, il pouvait se servir, à mon avis, des larges voies publiques, des sentiers ou des raccourcis. En naviguant, il pouvait longer les côtes, ou encore faire comme le vieillard de Pylos et traverser la haute mer. Qu'on ne vienne pas m'objecter que certains de ces voyageurs se sont égarés et qu'arrivés quelque part ailleurs, appâtés par Circé ou par les Lotophages, c'est-à-dire par le plaisir, par l'opinion ou par autre chose, ils ont négligé de poursuivre leur route et d'atteindre leur but. Qu'on examine plutôt les protagonistes de chaque secte, et on découvrira que tout s'accorde. [3] »

[modifier] Après la mort de Julien

Julien est devenu très tôt un mythe. Certains païens, en particulier Ammien Marcellin et Libanios, en ont fait un héros de tolérance, de vertu et d'énergie, un homme trop grand pour son temps, qui a succombé sous les coups de la mesquinerie et de la méchanceté (chrétienne, mais pas nécessairement) ambiantes. Inversement, les auteurs chrétiens l'ont présenté comme un imbécile frénétique (Grégoire de Nazianze, qui l'avait connu étudiant à Athènes), un monstre (les historiens ecclésiastiques qui lui attribuent diverses profanations et des sacrifices humains), un apostat pervers (toutes les mesures qu'il a prises, y compris son édit de tolérance visaient selon eux à lutter hypocritement contre le christianisme).

Ainsi selon l'historiographie chrétienne, Julien se serait rendu, en plus d'une occasion, coupable d'actes de persécution violente. Ces citations de contemporains chrétiens de Julien montrent la violence de leur ton polémique :

  • Il fit profaner les tombeaux des chrétiens et les reliques; et lui-même se vanta d'avoir ordonné de "détruire tous les tombeaux des athées"; [4]
  • Sur sa volonté, "les païens, mirent le feu aux sépulcres des martyrs, en même temps qu'ils brûlaient le corps de ceux-ci, mêlés par dérision aux plus vils ossements, et jetaient au feu les cendres"; [5]
  • Des meurtres et des massacres de chrétiens suivirent ou accompagnèrent ces confiscations d'églises. Antioche vit le martyre de Théodoret, celui de saint Basile d'Ancyre coupable d'avoir tout haut prié Dieu de préserver les chrétiens de l'apostasie. Déféré pour ce fait au gouverneur de la province, et "ayant, pendant le procès souffert de nombreux tourments, il consomma intrépidement son martyre";[6]
  • À Héliopolis, le diacre Cyrille fut assassiné, des religieuses, exposées nues devant le peuple, outragées, torturées, dépecées ; "des misérables goûtèrent de leur foie et, arrachant leurs entrailles pantelantes, les jetèrent saupoudrées d'orge à des porcs";[7]
  • À Gaza, le fanatisme païen, déchaîné par l'exemple de l'empereur, accomplit de semblables crimes ;[8]
  • Sur la "défense faite aux chrétiens d' apprendre et d'enseigner les belles lettres, l'historien Ammien Marcellin, tout païen qu'il fût, déplora lui-même de telles iniquités : "C'est un acte barbare, qu'il faut couvrir d'un éternel silence".[9]

Cette image négative a prévalu tout au cours du Moyen Âge et de l'époque classique, bien que le personnage ait fasciné occasionnellement des originaux (ainsi Montaigne). Ainsi une tradition médiévale mit au compte de Julien une série de martyrs en Lorraine, frappant la famille de saint Élophe.

Au XVIIIe siècle, les philosophes (Voltaire en particulier) ont voulu le réhabiliter, au titre de champion des lumières contre l'obscurantisme chrétien et de champion de la liberté contre l'absolutisme de ce qu'ils appelaient « Bas Empire ». Le romantisme (par exemple Alfred de Vigny) s'est passionné à son tour pour le personnage, voyant en lui un romantique avant la lettre, esprit lucide et désespéré, incompris de son siècle et dont la mort en pleine jeunesse donnait le signal du triomphe des médiocres. En 1873, Henrik Ibsen a écrit sur Julien une tragédie gigantesque en dix actes, Empereur ou Galiléen.

Néanmoins, les jugements négatifs voire haineux perdurent : ainsi dans un ouvrage publié en 1911, Jean Guiraud, fondateur de l’Association catholique des chefs de famille et rédacteur de manuels scolaires à destination des établissements privés, décrit ainsi l'action de Julien :

« Il a combattu le christianisme par la violence. Surtout par la persécution légale [...] : chrétiens exclus des emplois publics ; chrétiens victimes de l'injustice légale; chrétiens privés de la liberté d'enseignement. [10] »

Jean Guiraud dresse aussi un catalogue qu'il qualifie d'actions persécutrices[11]  :

  • Il confisqua la cathédrale de Césarée en Cappadoce ; [12]
  • Il fit brûler l'église de Beyrouth ; [13]
  • Sur son ordre, les églises d'Antioche furent fermées, et la principale basilique en fut profanée sans qu'il s'y opposât et avec la complicité de ses parents. [14]

Au XXe siècle, les trois images, Julien l'apostat, Julien le philosophe et Julien le héros d'une cause perdue, se prolongent non seulement dans la littérature de fiction, mais même dans les ouvrages de réflexion (avec parfois des variantes : un Julien philosophe athée se cachant sous un paganisme affiché, selon Alexandre Kojève).

[modifier] Point de vue

[modifier] Eutrope sur Julien

L'historien Eutrope qui participa à l'expédition contre les Perses, en mars 363, en compagnie de l'empereur Julien, dit de lui dans son Abrégé de l'Histoire Romaine (traduction de N-A Dubois, 1865) :

«  Il fut un grand prince, et eût parfaitement bien gouverné l’état, si les destins lui eussent prolongé ses jours. Il était très savant, surtout dans la langue grecque qu’il possédait incomparablement mieux que la langue latine. Il était très éloquent, et avait une mémoire des plus heureuses et des plus fidèles; il tenait un peu trop du philosophe en bien des choses ; il fut très libéral envers ses amis mais il n’eut pas dans certaines rencontres toute l’attention que devait avoir un grand prince. Quelques-uns même prirent de là occasion de donner atteinte à sa gloire. Il fut très équitable l’égard des provinces, et diminua autant qu’il le put les impôts dont elles étaient chargées; se montra affable à tous, et eut peu de soin l’enrichir l’épargne. Sa passion pour la gloire l’emporta souvent à de grands excès; grand persécuteur des Chrétiens, il ne répandait pas néanmoins leur sang, à l’exemple de Marc-Antonin, qu’il s’efforçait de copier en tout[15]. »

[modifier] Montaigne sur Julien

Julien est mentionné dans les Essais de Montaigne avec une certaine sympathie. L'auteur rappelle qu'il eût été tout aussi légitime de qualifier d'apostats à sa place son prédécesseur et ses successeurs, puisque lui n'avait fait qu'essayer de revenir dans la religion romaine traditionnelle. Ce rappel prenait beaucoup de sens dans une France alors tiraillée entre le catholicisme et la Réforme.

[modifier] Notes et références

  1. Lettre aur Athéniens, 274d-275b, 276c-277a
  2. Voir par exemple W.A. Meeks & R.L. Wilken, Jews and Christians in Antioch in the First Four Centuries of the Common Era (SBL. Sources… 13), Missoula (Montana), 1978, p. 27-30.
  3. Discours, VI, 184c-185a
  4. Julien, Misopogon.
  5. saint Grégoire de Naziance, Discours, V, 29.
  6. Sozomène, Histoire ecclésiastique, V, 2, cité in Jean Guiraud, Histoire partiale histoire vraie, tome I Des origines à Jeanne d'Arc, neuvième édition, Gabriel Beauchesne & Cie Editeurs, Paris 1911, p. 149.
  7. Saint Grégoire de Naziance, Discours ; Sozomène, Histoire ecclésiastique, V, 10, in Jean Guiraud, ibid., p. 149.
  8. Saint Grégoire de Naziance, Discours ; Sozomène, Histoire ecclésiastique, V, 10, in Jean Guiraud, ibid., p. 149.
  9. Ammien, Histoires, XXII, 10.
  10. Jean Guiraud, Histoire partiale histoire vraie, tome I Des origines à Jeanne d'Arc, neuvième édition, Gabriel Beauchesne & Cie Editeurs, Paris 1911, p. 146.
  11. Les citations précédemment indiquées de Grégoire de Naziance sont également tirées de son ouvrage
  12. Paul Allard, Julien l'Apostat, II, 273, cité in Jean Guiraud, Histoire partiale histoire vraie, tome I Des origines à Jeanne d'Arc, neuvième édition, Gabriel Beauchesne & Cie Editeurs, Paris 1911, p. 148.
  13. Paul Allard, Julien l'Apostat, II, 273, cité in Jean Guiraud, Histoire partiale histoire vraie, tome I Des origines à Jeanne d'Arc, neuvième édition, Gabriel Beauchesne & Cie Editeurs, Paris 1911, p. 148.
  14. Paul Allard, Julien l'Apostat, II, 273, cité in Jean Guiraud, Histoire partiale histoire vraie, tome I Des origines à Jeanne d'Arc, neuvième édition, Gabriel Beauchesne & Cie Editeurs, Paris 1911, p. 148.
  15. Eutrope, Abrége de l'Histoire romaine, livre X, XIV, [1]

[modifier] Bibliographie

Deux points de vue opposés (mais bien documentés) :

  • Voltaire, Dictionnaire philosophique, s.v. « Apostat » et « Julien », 1 et 2;
  • P. Allard, Julien l'Apostat, 2 (gros) vol., 1900.

Plus récents :

  • J. Bouffartigue, L'Empereur Julien et la culture de son temps, 1992
  • L'Empereur Julien, de l'histoire à la légende, 2 vol., 1978 (Actes d'un colloque) ;
  • L. Jerphagnon, Julien, dit l'Apostat, Histoire naturelle et sociale..., 1986 ;
  • L. Jerphagnon, Julien dit l'Apostat, Tallandier, 2008;
  • (en) Gore Vidal, Julian , roman historique, 1964 ; (fr) Julien, traduction par Jean Rosenthal, Galaade Editions, 1987, 2006
  • Benoist-Méchin : L'empereur Julien ou le rêve calciné. Librairie Académique Perrin, 1977.
  • Regis Debray, Julien le fidèle, le banquet des démons, Gallimard, 2005

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes


  Les empereurs romains  
Constance II (337 - 361) Julien (360 - 363) (Constantiniens) Jovien (363 - 364)