Incube

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Suivant le dictionnaire Quillet, l'incube est "un démon mâle qui est censé prendre un corps pour abuser d'une femme endormie ou transportée au cours du sabbat". Son pendant féminin est le succube.
D'une connotation sexuelle très forte, les récits d'attaques d'incubes sont teintés d'une ambivalence à l'égard des sentiments de la victime : tantôt plaisants, ils peuvent se transformer en cauchemar...

Au sens strict l'incube est d'origine latine et le terme était particulièrement en usage dans les écrits ecclésiastiques du moyen-âge pour signifier l'hérésie du commerce sexuel avec le diable.
En faisant abstraction du terme lui-même, la notion d'union nocturne entre des êtres surnaturels et des femmes endormies est cosmopolite.

Sommaire

[modifier] Origine latine

[modifier] origine du terme

  • Selon Bloch et Wartburg[1], le mot incube apparaît vers 1372. Il dérive du latin classique inc-, « sur », et -cubare, « coucher », donc : « couché sur ». Pourtant Saint-Augustin (354-430) désignait déjà l'incube dans La cité de Dieu :
Beaucoup assurent avoir expérimenté ou avoir entendu dire par ceux qui l'avaient expérimenté que les sylvains et les faunes (ceux que le vulgaire appelle incubes) se sont souvent présentés à des femmes et ont consommé l'union avec elles ; aussi, vouloir le nier paraît de l'impudence[2].
  • On trouve également une référence plus ancienne à l'incube sous la forme enquibedes dans le Merlin-Huth (ou Suite de Merlin) attribué à Robert de Boron (ou de Borron). L'auteur fait ainsi de Merlin le fils d’un démon incube :
Je voil que tu saiches et croies que je sui filz d’un ennemi qui engingna ma mere, et cele meniere d’enemi qui me conçut a non enquibedes et sont et repairent en l’air.[3].
Ce passage a été ainsi traduit par Henri de Briel :
Sache que je [Merlin] suis le fils d'un démon qui a possédé ma mère par ruse. Les démons qui peuvent engendrer s'appellent Ekupedes et vivent dans les airs.[4].

[modifier] considérations religieuses

Le terme incube est à l'origine utilisé spécialement par le monde ecclésiastique. Une description détaillée est présente dans le Malleus Maleficarum, traité d'inquisition en 1486 :

Par des démons pareils, les actes sexuels de l'impureté la plus honteuse sont commis, non pour le plaisir mais pour l'infection du corps et de l'âme de ceux dont ils se font incubes et succubes. Ensuite au terme d'un acte pareil, conception et génération parfaites peuvent être réalisées par des femmes : ils peuvent à l'endroit requis du ventre de la femme approcher la semence humaine de la matière préparée pour elle. Tout comme ils peuvent recueillir des semences d'autres choses pour d'autres effets. Dans de telles générations, ce qu'on attribue au démon, c'est seulement le mouvement local et non la génération elle-même, dont le principe n'est pas la puissance du démon ou du corps par lui assumé, mais la puissance de celui de qui est la semence. D'où l'engendré est fils non du démon mais d'un homme.
(...)
Un démon succube prend la semence d'un homme scélérat, un démon proprement délégué près de cet homme et qui ne voudra pas se faire l'incube d'une sorcière. Il donne cette semence à un autre démon détaché près d'une femme, une sorcière ; et celui-ci, sous une constellation qui lui est favorable pour produire quelqu'un ou quelqu'une capable de maléfices, se fait l'incube d'une sorcière[5].
Ce problème de la génération issue de l'union d'un incube et d'une femme n'est cependant pas issu de Heinrich Kramer (alias Henri Institoris) et Jacques Sprenger, les auteurs du Malleus, puisque Saint Thomas d'Aquin (1225-1274) en parlait déjà dans Somme théologique[6].
Son usage en théologie est encore présent en 1850 puisque D. Ren. Louvel, vicaire général de l'évêché d'Évreux et supérieur du séminaire de Sées, écrit ceci dans son Traité de chasteté à l'usage des confesseurs :
Les théologiens classent ordinairement parmi les actes de bestialité l'accouplement avec un démon, soit incube, soit succube, infamie d'autant plus coupable qu'à l'infraction des lois de la nature vient se joindre le sortilège, puisqu'il y a commerce avec l'ennemi irréconciliable de Dieu. Il y a en outre parfois inceste, sacrilège ou adultère, selon que le démon ait pris la forme, soit d'une proche parente, soit du mari, soit de la femme. Quoi qu'en dise saint Ligori, toute excuse parait impossible, et quiconque consent à coucher avec un démon, de même que le mari qui couche avec sa femme, uniquement à cause de sa beauté, commet le crime d'adultère.

[modifier] considérations médicales

Des considérations théologiques, le terme incube est passé dans le domaine médical progressivement, pour désigner le cauchemar :

Johann Weyer (1515-1588) consacre un chapitre à l'illusion de l'incube :
Tous ces accidens procedent de la chaleur diminuee : & se font lors que les esprits animaux qui habitent dedans le cerveau, sont tellement offusquez par les vapeurs, qui montent & procedent du phlegme & de la melancholie, que leur vertu en est oppressee[7] [8]
Il cite le cas d'une religieuse de quatorze ans qui couchait toutes les nuits avec Satan, et commente ainsi (tout comme Henri Corneille Agrippa) ses débordements nocturnes : Les femmes sont mélancoliques, qui pensent faire ce qu'elles ne font pas[9].
De même Martín Antonio Delrío (1551-1608) en parlant des incubes, succubes et démons :
L'oppression toutefois, et quasi suffocation ne provient pas toujours de la part de ces démons, aussi bien souvent d'une espèce de maladie mélancolique que les Flamands appellent Mare, les Français Coquemare et les Grecs Ephialtes, lorsque le malade a opinion d'un pesant fardeau sur la poitrine, ou d'un Démon qui veut faire force à sa pudicité.
Ou encore Scipion Dupleix (1569-1661) parle indistinctement de l'éphialtès des Grecs et de l'incube des latins lorsqu'il dit :
La commune opinion est que cela procede de la voracité & crudité des viandes que l’estomach surchargé ne peut digerer : d’où s’exhalent des vapeurs lesquelles estoupant les conduits de la respiration & de la voix nous travaillent en sorte qu’il semble qu’on nous suffoque par le surfais de quelque gros fardeau[10] [8]
Dans le Dictionnaire Furetière édition 1690 :
CAUCHEMAR. s. m. Nom que donne le peuple à une certaine maladie ou oppression d'estomac, qui fait croire à ceux qui dorment que quelqu'un est couché sur eux : ce que les ignorans croyent estre causé par le malin Esprit. En Latin Incubus, Ephialtis en Grec. In Dictionnaire Furetière édition 1690.

C'est Dubosquet Louis en 1815 qui va s'attacher, dans sa thèse de médecine, à faire remplacer le terme incubus par cauchemar et, à sa suite, les dictionnaires de médecine utiliseront cauchemar.

[modifier] Notion cosmopolite

[modifier] historique

  • On retrouve la trace de l'incube dans l'arabe littéraire ancien (période de naissance de l'islam)[11] qui est défini ainsi : un esprit mâle qui prend les femmes pendant leur sommeil. Le terme vient d'un verbe signifiant prendre dans ses bras avec une forte connotation de maternage, un des termes dérivant de ce verbe est le nom crêche[12].
  • Avant les chrétiens il existait chez les Grecs la notion de sommeil du Temple ou incubatio qui consistait en l'union d'un Dieu et d'un(e) mortel(le), notamment dans le cadre du traitement de la stérilité.
  • La mythologie a laissé quelques traces de l'union entre un démon/divinité et une mortelle, notamment par le caractère remarquable du fruit de ces unions :
-Alexandre le Grand passe pour être le fils de l'union entre Olympias et Zeus :
Olympias eut l’impression, durant la nuit où ils s’unirent dans la chambre, que la foudre avec le tonnerre lui tombait sur l’estomac (Wilhelm Heinrich Roscher[13] citant Plutarque dans Vie d’Alexandre)
-Auguste, fils d'Apollon et d'Atia Balba Caesonia
Suétone, Vie des Douze Césars, Vie d’Auguste : Dans les « Recueils d’aventures divines » d’Asclépias de Mendès, je trouve l’histoire suivante. Atia, s’étant rendue au milieu de la nuit à une cérémonie solennelle en l’honneur d’Apollon, fit placer sa litière dans le temple et s’y endormit, tandis que les autres matrones dormaient ; or un serpent se glissa tout à coup auprès d’elle et se retira bientôt après ; à son réveil elle se purifia comme si elle sortait d’une union avec son mari ; et dès lors elle exhiba sur le corps une tache en forme de serpent et jamais elle ne put la faire disparaître, de sorte qu’elle dut renoncer aux bains publics. Et comme Auguste naquit neuf mois après, il fut considéré dès lors comme fils d’Apollon[13].
-Platon, fils du Dieu Apollon et de la mortelle Périctioné[14]
-Héraclès, fils d'Alcmène, et de Zeus qui tripla la durée de la nuit pour prolonger son plaisir avec elle
-le désir de Zeus tombant sous la forme d'une pluie d'or sur Danaé endormie et concevant Persée
-selon la légende la mère du Bouddha l'aurait conçu pendant son sommeil en rêvant d'un éléphant blanc qui pénêtra dans son flanc[13]
-Roscher cite encore la légende de Thasios sur la naissance de Theagenes, de Zeus et Sémélé, de Mars et Ilia ;
-Ernest Jones fait descendre de telles unions : Robert, père de Guillaume le Conquérant, Luther, Merlin (issu d'un Incube et d'une nonne, fille de Charlemagne), César, (...) Scipion l'Africain (...) la race des Huns et toute l'île de Chypre[15] ;
-Robert le Diable était fils d'un incube et de la femme d'un duc de Normandie[16].
« Je dors, mais mon cœur veille
J'entends mon bien-aimé qui frappe.
"Ouvre-moi, ma sœur, mon amie,
ma colombe, ma parfaite !" »

— Cantique des Cantiques 5,2


  • Une thèse audacieuse a été développé par Jean-François Froger qui voit dans la description du Cantique des cantiques la description de l'amour nocturne entre une mortelle et une divinité, de façon tout à fait superposable aux amours d'Eros et de Psyché[17]. C'est également l'interprétation qu'en donne la théologienne Marina Poydenot lorsqu'elle voit dans le Cantique des cantiques un rêve et une double allégorie (amour entre Dieu et les siens, et entre l’âme et Dieu[18]).
  • Le renard est considéré comme un animal démoniaque en Chine au début de l'ère chrétienne. Il a acquis des pouvoirs surnaturels au Japon, notamment celui de la métamorphose qu'il utilise pour tromper les humains. Sa vigueur et la force de ses appétits lui conféra longtemps – et qu’on lui confère encore en certaines contrées d’Extrême-Orient – un rôle de succube, et surtout d’incube : il se transforme en éphèbe pour tenter les femmes, et, plus encore, en femme pour attirer les hommes[19].

[modifier] ethnologique

De nos jours, c'est surtout dans les sociétés de type chamaniques qu'on retrouve encore des croyances à l'incube.

  • Dans le Québec arctique, l'esprit mâle (incube) est appelé uirsaq et l'esprit femelle (succube) nuliaqsaq[20], uizerq au Groenland de l'Est[21], ijiraq (l'invisible)[22] dans le nord Alaskien, xawakandiwo chez les Sharanahua, peuple d'Amazonie occidentale[23].
  • Les amours oniriques entre un esprit allié et un(e) chamane ont également été décrit par Mircea Eliade[24], Roberte Hamayon[25], Stépanoff[26], Saladin d'Anglure, Michel Perrin.

[modifier] Points de vues contemporains

L'incube n'est pas qu'un possesseur de femmes, il est aussi un possesseur de l'imaginaire. Nombreux sont les auteurs qui ont disserté sur lui sans cesser de les inspirer !

  • Christianisme et croyances païennes
Eros et Psyché
Eros et Psyché
- Wilhelm Heinrich Roscher[13] pensait que les héros, démons et dieux antiques qui s’unissaient aux hommes dans des cauchemars érotiques, sont devenus au moyen-âge "des diables se présentant tantôt comme incubes tantôt comme succubes.
- Pour Sylvie Poirier[27], les efforts de dénigrements du christianisme vis à vis des croyances païennes ont abouti à rendre le rêve pudique, lui conférant une dimension asociale. Une certaine forme de censure s'est fait jour concernant le matériel onirique, bien que les écrits des ecclésiastiques sur ce thême ont été traversé d'un sentiment d'ambivalence hésitant entre le message divin, représentation héritée de l'Antiquité, les tentations des démons dont on connaît la prégnance dans l'imaginaire médiéval et le rêve séculaire d'origine physiologique ou psychologique, tel que prôné par Aristote[28].
- Pour Saladin d’Anglure[29] le rêve érotique relève traditionnellement en Occident de la démonologie depuis que la théologie a opté pour le modèle angélique. L'incube et le succube relèvent d'interventions diaboliques dont l'Inquisition a prétexté un commerce sexuel avec le diable pour justifier le bûcher.
  • L'évocation d'Eros
Suivant Julius Evola[30], les développements subtils de l'Eros sont sous la gouverne du royaume de la nuit, de l'obscurité, car c'est de nuit qu'ont lieux les changements d'état de la conscience.
Les processus de sacralisation et d'évocations de l'Eros, dont le mariage comme mystère alias les hiérogamies et la prostitution sacrée en sont les paradigmes, peuvent se prolonger de façon ténébreuses par l'incubat et le succubat. Ces prologements peuvent être plus ou moins conscients et avoir des correspondants pathologiques.
Il cite comme auteur pour appuyer sa thèse :
-Stanislas de Guaita[31] selon lequel l'incube et le succube sont deux formes spectrales d'un hermaphrodisme convertible. Evola explique qu'il s'agit de l'union de deux formes tendancielles des deux principes masculin et féminin.
-Paracelse dont un passage dans le traité des maladies invisibles ferait allusion au pouvoir évocatoire de l'imagination permettant le contact avec les puissances suprasensibles du sexe[32].
  • Les relations sexuelles avec les esprits
- La sexualité onirique entre les esprits et les humains est une thématique qui est apparue récemment dans la littérature anthropologique.
- Chez les Shipibo d'Amazonie péruvienne[33], lorsque le mariage surnaturel concerne une femme (et un esprit), le fruit d'une telle union est variable selon la nature de l'esprit : soit non viable ou ayant des stigmates physiques si l'esprit-père est animal, soit ayant des dons exceptionnels si l'esprit-père est de type humain (alors que la descendance est invisible dans le cas de l'union entre un humain et un esprit-femelle). Cette distinction entre les esprits des animaux et ceux des humains a également été décrit chez les Inuit d'Igloolik, mais cette fois-ci à propos des esprits auxiliaires des chamanes. Selon Reichel-Dolmatoff, chez les Desana d'Amazonie, la relation sexuelle avec les esprits animaux peuvent prendre soit le forme d'un succube, soit celle d'un incube. La relation onirique entre un humain et un esprit animal ont une issue néfaste également[33]. Chez les Exirit-Bulagat, en Sibérie, Hamayon cite la possibilité d'engendrer, pour une femme chamane lorsque l'union se fait avec un esprit, un enfant qui pourra se réclamer plus tard d'une nouvelle lignée chamanique[33]. ‪Chez les Inuit d'Ammassalik (Groenland de l'Est), il existe un esprit hermaphrodite qui se féminise avec un partenaire mâle et se masculinise avec une partenaire femelle ; une relation sexuelle avec lui est mortelle quand il s'agit d'un humain ordinaire. Par contre, s'il s'agit d'un ou d'une chamane, elle est source d'une grande puissance [...] on est ici proche de la croyance chrétienne en la possession diabolique, où l'on prêtait au diable le même hermaphrodisme et la même capacité[33].
- Saladin d’Anglure s'interroge sur le fait de savoir que, si le "mariage mystique" procure au chamane-homme un lien fort avec l'esprit (celui-çi deviendra son esprit-auxilliaire et lui permettra d'exercer ses pouvoirs en tant que chamane), le "mariage mystique" entre un homme-esprit et une femme-chamane ne serait-il pas constitutif d'une alliance permettant de procréer de futurs chamanes (en lignée féminine, thèse défendue également par Stepanoff).

[modifier] Culture, Art et Littérature

Sur internet , on dénomme parfois les enfants (démoniaques) nés de cette liaison Kilcrops, Rocots ou « enfants changés » ; ceux-ci, de maigre constitution, hurlent au simple toucher et rient diaboliquement à la survenue du moindre malheur.

Les incubes et les succubes sont des personnages pittoresques que l'on croise avec plaisir dans certains jeux, tels que nethack.

Le film de 1965, Incubus, le second et dernier long métrage réalisé en espéranto, met en scène un incube et des succubes.

Incubus est également le nom d'un groupe de musique rock en plus d'être le titre d'une chanson du groupe Marillion disponible sur l'album Fugazi.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens externes

[modifier] Notes

  1. Bloch et Wartburg Dictionnaire étymologique de la langue française - Paris 1932
  2. livre 15 chapitre XXIII : les enfants de Dieu qui, suivant l'écriture, épousèrent les filles des hommes, dont naquirent les géants, étaient-ils des anges ? sur www.jesusmarie.com
  3. Robert de Boron, Merlin, Roman du XIIIe siècle, Édition critique par Alexandre Micha, Librairie Droz, Paris, Genève, 1979, p. 68
  4. Le Roman de Merlin l'enchanteur. Traduit en français moderne par Henri de Briel. Paris : Klincksieck, 1971. 381 p., p 31
  5. Voilà les premières insémination artificielle ! Diabolique !
  6. Somme théologique - Partie 1, Question 51 - Article 3 Somme théologique sur Wikisource
  7. Cinq livres de l’imposture et tromperie des diables, des enchantements et sorcelleries […], trad. Jacques Grévin, Paris, Jacques du Puys, 1569, chap. 36 De l’illusion de l’Incube, suscouché ou Coquemare demoniacle, & de l’Incube, ou Coquemare naturelle
  8. ab Thibaut Maus de Rolley - Jean Wier et la fabrique de l'illusion diabolique [pdf] (fr)
  9. cité par Michel Collée dans le chapitre Coche-mare dans Frénésie n°3 Revue de la Société Internationale d'Histoire de la Psychiatrie et de la Psychanalyse, printemps 1987
  10. Scipion Dupleix, Les causes de la veille et du sommeil, des songes, & de la vie & de la mort, Paris, Sonius, 1606
  11. Cohen D., Article Arabe (langue) de l'Encyclopedia Universalis, Volume 2
  12. Michel Collée, Coche-mare dans Frénésie n°3 Revue de la Société Internationale d'Histoire de la Psychiatrie et de la Psychanalyse, printemps 1987
  13. abcd Wilhelm Heinrich Roscher Éphialtès, étude mytho-pathologique des cauchemars et démons du cauchemar dans l’Antiquité cité dans « Le Cauchemar, mythologie, folklore, arts et littérature » - Direction : Bernard Terramorsi - Editeur : Le Publieur - Date de parution : janvier 2004 - ISBN 2847840958 - [pdf]Extrait long sur Numilog
  14. cité par Ernest Jones et Wilhelm Heinrich Roscher
  15. Ernest Jones Le cauchemar Payot 2002 ISBN 2-228-89660-8
  16. Littré, selon la tradition suivie par Scribe
  17. voir Jean-François Froger La voie du Désir Ed. DésIris ISBN 2-907653-41-5
  18. la-croix.com
  19. Les animaux dans l'imaginaire et les cultures traditionnelles de la Chine et du Japon, Thèse pour le diplôme d’Etat de Docteur Vétérinaire, 1er février 2005, Faculté de Médecine de Nantes, Carole HEBERT
  20. Mi-tiarjuk Nappaaluk 1997 & Fletcher et Kirmayer 1997 cités par Saladin d'Anglure dans "Mariage mystique et pouvoir chamanique chez les Shipibo d'Amazonie péruvienne et les Inuit du Nunavut canadien", 1998 [1]
  21. Gessain 1975 & Victor et Robert-Lamblin 1993, cités par Saladin d'Anglure, ibid
  22. Rasmussen 1929 ; Saladin d'Anglure 1983
  23. Pierre Déléage, Le chamanisme Sharanahua Enquête sur l’apprentissage et l’épistémologie d’un rituel, Thèse dirigée par M. Philippe Descola, 2005
  24. Mircea Eliade, "Le chamanisne et les techniques archaïques de l'extase"
  25. La chasse à l'âme : esquisse d'une théorie du chamanisme sibérien , Roberte Hamayon , Société d'ethnologie , 1990
  26. Charles Stépanoff, les corps conducteurs, Thèse pour obtenir le grade de Docteur de l’EPHE en Anthropologie religieuse, 2007
  27. Sylvie Poirier Anthropologie et Sociétés, Volume 18, Numéro 2, 1994, Pages 5-11
  28. Le Goff, L'imaginaire médiéval, 1985, cité par Sylvie Poirier
  29. Bernard Saladin d’Anglure et Françoise Morin, “Mariage mystique et pouvoir chamanique chez les Shipibo d'Amazonie péruvienne et les Inuit du Nunavut canadien”, 1998
  30. Julius Evola Métaphysique du sexe Payot Paris 1959
  31. Le temple de Satan , Paris 1916, I,p.222
  32. Selon Paracelse, les incubes et les succubes seraient issus du sperme pneumatique provenant de l'amour héroïque au sein du corps sidéral, de substance éthérique (existe deux autres corps : le corps physique et le corps spirituel)
  33. abcd Bernard Saladin d’Anglure et Françoise Morin, “Mariage mystique et pouvoir chamanique chez les Shipibo d'Amazonie péruvienne et les Inuit du Nunavut canadien” - site UCAQ (Université du Québec à Chicoutimi) [2]
Article de la série créatures imaginaires
Créature légendaire Créature de la littérature
Créature de l'audiovisuel Créature de jeu de rôle